1. ------IND- 2012 0551 UK- FR- ------ 20121023 --- --- PROJET Modifications proposées pour les normes et orientations relatives aux matériaux, à la durabilité et à la qualité d'exécution Guide technique à usages domestique et non domestique Modifications proposées pour les normes et orientations Section 2: Incendie Guide technique à usage non domestique Modifications proposées pour les normes et orientations Section 3: Environnement, et section 4: Sécurité Guides techniques Orientation technique proposée pour la section 7 des guides techniques à usage non domestique – Label de durabilité pour les écoles 1 sur 95 MODIFICATIONS PROPOSÉES POUR LES NORMES ET ORIENTATIONS RELATIVES AUX MATÉRIAUX, À LA DURABILITÉ ET À LA QUALITÉ D'EXÉCUTION GUIDE TECHNIQUE À USAGES DOMESTIQUE ET NON DOMESTIQUE Disposition 8 Obligatoire (1) Tous travaux sur un bâtiment conçu, construit et fourni avec des services, accessoires et équipements pour répondre à une exigence des dispositions 9 à 12 doivent être effectués de façon techniquement correcte et dans les règles de l'art, et les matériaux utilisés doivent être durables et adaptés à leur usage prévu. (2) Tous les matériaux, services, accessoires et équipements utilisés pour respecter une exigence des dispositions 9 à 12 doivent, dans toute la mesure du raisonnable, être suffisamment accessibles pour permettre de réaliser tout travail d'entretien ou de réparation nécessaire. 0.8.1 Explication La disposition 8 énonce que les matériaux, accessoires et composants utilisés dans la construction de bâtiments doivent être adaptés à leur usage prévu, correctement utilisés ou appliqués, et suffisamment durables, en tenant compte des conditions d'entretien normales, pour répondre aux exigences de ces dispositions. Par exemple, un revêtement extérieur en bois pour les bâtiments de faible hauteur qui est aisément accessible et remplaçable doit être aussi durable que celui qui doit être utilisé à un niveau plus haut dans des bâtiments de hauteur moyenne. Performance La disposition 8 sera satisfaite si les matériaux, accessoires et composants utilisés dans la construction de bâtiments sont: a. d’une nature, d’une qualité et d'une durabilité adaptées aux objectifs et aux conditions d’utilisation, en tenant compte des conditions d'entretien normales, et la qualité d’exécution sera telle que; b. le cas échéant, les matériaux seront mélangés ou préparés de manière adéquate; c. appliqués, utilisés ou fixés de manière adéquate en vue de remplir les fonctions auxquelles ils sont destinés. Les matériaux comprennent à la fois les produits manufacturés, tels que les composants, les accessoires, les articles d'équipement et les systèmes, ainsi que les matériaux naturels comme la pierre, la charpente et le chaume, et le remplissage des excavations liées aux travaux de construction. 0.8.2 Matériaux L'annexe 5 des dispositions réglementaires de 2004 relatives à la construction (Écosse) définit les exigences auxquelles les travaux de construction doivent se conformer en termes de fonctionnalité au sens large. Les sections 1 à 7 des guides techniques contiennent des références aux matériaux couverts par les normes européennes harmonisées des produits, les normes britanniques et d'autres spécifications techniques. Toutefois, en l'absence d'obligation 2 sur 95 d'adopter une solution particulière contenue dans les guides techniques afin de répondre aux exigences fonctionnelles, les références ne sont pas exclusives, et d'autres matériaux peuvent être adaptés aux circonstances particulières. Manières d'établir la fonctionnalité des matériaux Différentes manières permettent de déterminer si un matériau est fonctionnel et adapté à une utilisation spécifique. Les différents moyens auxquels il est possible de recourir sont les suivants: Marquage CE a. Marquage CE dans le cadre du règlement sur les produits de construction De nombreux produits et matériaux de construction seront marqués CE. Selon la loi, c'est le cas si le produit est commercialisé sur le marché de l'UE [voir règlement (UE) n° 305/2011 établissant des conditions harmonisées de commercialisation pour les produits de construction et abrogeant la directive 89/106/CEE du Conseil http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2011: 088:0005:0043:EN:PDF] et: est couvert par une norme de produit européenne harmonisée, voir 0.8.5; ou est couvert par une évaluation technique européenne; pour de plus amples informations, voir le point 0.8.6. Ces évaluations sont utilisées par les fabricants de produits qui ne sont pas couverts par une norme harmonisée, mais qui souhaitent que leurs produits soient marqués CE. Le marquage CE montrera (entre autres informations) la référence de la norme produit et les niveaux ou classes de performance déclarés par rapport à certaines ou à l'ensemble des caractéristiques couvertes par la norme. Le marquage CE sera apposé sur le produit, l’étiquette, l’emballage ou les documents d’accompagnement. En outre, le produit sera accompagné d'une déclaration de performance contenant des informations plus détaillées sur le produit. Il peut s'agir d'un document papier ou électronique, ou cela peut se trouver sur un site internet. Le vérificateur doit considérer les informations fournies dans la déclaration et le marquage CE comme exactes et fiables. Il doit considérer également que les performances du produit correspondent aux performances déclarées. Pour autant que les performances déclarées répondent aux exigences relatives à l’utilisation prévue, le vérificateur ne peut interdire ou empêcher l’utilisation du produit. b. Marquage CE dans le cadre d'autres directives et règlements de l'UE Les produits peuvent également porter le marquage CE conformément à une autre législation européenne comme la directive (2009/142/CE) concernant les appareils à gaz ou la directive (97/23/CE) concernant les équipements sous pression. 3 sur 95 Dans le cadre de ces directives, le marquage CE est une déclaration selon laquelle le produit répond aux exigences essentielles définies dans la législation concernée, qui sont des conditions préalables pour que ces produits soient commercialisés sur le marché de l'UE, par exemple des exigences minimales de sécurité. Certains produits seront munis d’un marquage CE conforme à la fois au règlement sur les produits de construction et à une autre législation. Dans ce cas, le marquage CE montre la conformité avec toutes les autres exigences dans la législation de l'UE pertinente. Normes britanniques De nouvelles normes britanniques peuvent être élaborées et publiées pour des produits non couverts par les normes européennes. La fabrication et l’évaluation d’un produit en conformité avec une ou plusieurs normes britanniques peuvent constituer une autre méthode pour déterminer que le produit est adapté pour son usage visé. Cependant, presque toutes les normes britanniques pour les produits de construction ont désormais été révisées, et sont devenues la version britannique des nouvelles normes européennes harmonisées. La politique de numérotation de la British Standards Institution (BSI) est d'adopter la numérotation du Comité européen de normalisation (CEN), précédée de la norme BS, par ex. BS EN 197-1: 2000; pour de plus amples informations, voir point 0.8.5. Au cours du processus d'harmonisation des normes au niveau européen, il y a une période (généralement un an) durant laquelle les anciennes normes britanniques coexistent avec la nouvelle version harmonisée. Les anciennes normes britanniques sont ensuite «retirées» par la BSI, mais restent disponibles et utilisables, par exemple pour des travaux de construction qui ont déjà commencé. Autres spécifications techniques nationales et internationales Les spécifications techniques nationales d'autres pays peuvent également servir de base pour démontrer que les produits peuvent satisfaire aux exigences de performance des dispositions réglementaires relatives à la construction. Le cas échéant, il appartient à la «personne compétente» chargée de réaliser les travaux de fournir des traductions et de prouver l'équivalence. Il convient de noter que les spécifications techniques nationales des autres États membres de l'UE (et des pays tiers qui sont membres à part entière du CEN) sont remplacées progressivement par des normes européennes harmonisées, comme c'est le cas pour les normes britanniques. Régimes de certification indépendants Il existe de nombreux régimes de certification de produits indépendants au Royaume-Uni et ailleurs, qui pourraient être une autre source d'information sur la performance du produit. Ces régimes certifient la conformité avec les exigences d'un document homologué, adapté à l'utilisation prévue du matériau. Les matériaux non certifiés de la sorte peuvent néanmoins être conformes à une norme pertinente. 4 sur 95 Les organismes de certification qui gèrent les régimes sont accrédités par le service d'accréditation du Royaume-Uni (UKAS). Les organismes de certification d'autres États européens dans lesquels l'organisme d'accréditation national fait partie de la coopération européenne pour l'accréditation (EA) peuvent également être accrédités et fournir un moyen d'assurer que ces certifications sont fiables; voir le point 0.8.6. pour de plus amples informations. Toutefois, il est important de vérifier la portée de l'accréditation des organismes de certification, l'accréditation pouvant ne constituer qu'une partie des activités d'essai et de certification de l'organisme. Essais et calculs Des essais, des calculs ou d'autres méthodes peuvent être utilisés pour démontrer que le matériau sera en mesure d'assurer la fonction à laquelle il est destiné: le régime d'accréditation pour les laboratoires d'essai géré par l'UKAS, ainsi que des régimes similaires gérés par des organismes d'accréditation nationaux équivalents faisant partie de la coopération européenne pour l'accréditation (EA). Ces régimes comprennent les régimes d'accréditation gérés par d'autres États européens, qui peuvent également être accrédités et fournir un moyen d'assurer que ces essais sont fiables. Expérience L'expérience, comme un bâtiment utilisé, peut montrer que le matériau est en mesure d'assurer la fonction à laquelle il est destiné. Échantillonnage En vertu de la section 39 de la loi de 2003 sur la construction (Écosse), les ministres écossais ont le pouvoir de mener des essais raisonnables pour définir la qualité et la résistance de tout matériau utilisé ou proposé dans les travaux de construction, nécessaires, afin de déterminer si ledit matériau est conforme aux dispositions réglementaires, voir 0.8.4 Essais. Matériaux à courte durée de vie Certains matériaux, en l'absence de soins spéciaux, peuvent être considérés comme inadaptés en raison de leur détérioration rapide par rapport à la durée de vie attendue de la construction. Il n'est pas possible de déterminer un critère spécifique permettant de prendre en compte la durée de vie d'un matériau par rapport aux exigences des dispositions réglementaires. Un matériau à courte durée de vie, qui est aisément accessible pour l'inspection, la maintenance et le remplacement, peut satisfaire aux exigences des dispositions réglementaires, pour autant que les conséquences d'une défaillance ne puissent pas être graves pour la santé ou pour la sécurité des personnes dans le bâtiment ou aux alentours. Par exemple, un revêtement extérieur en bois pour les bâtiments de faible hauteur qui est aisément accessible et remplaçable doit être aussi durable que celui qui doit être utilisé à un niveau plus haut dans des bâtiments de hauteur moyenne. Quand un matériau à courte durée de vie n'est pas aisément accessible pour l'inspection, l'entretien ou le remplacement et que les conséquences de la défaillance sont susceptibles d'être graves pour la santé ou la sécurité, il est peu probable que le matériau soit adapté. 5 sur 95 Comme indiqué au paragraphe 1.4 ci-dessus, les autorités locales ont le pouvoir d'imposer des conditions concernant les matériaux prescrits, lorsqu'il est proposé de construire un bâtiment avec des matériaux à courte durée de vie. Certains matériaux peuvent subir des modifications au niveau de leurs propriétés quand ils sont exposés à certaines conditions environnementales qui peuvent affecter leur performance au fil du temps. Matériaux susceptibles de connaître des modifications de propriété On peut citer par exemple certains aciers inoxydables, les produits d'étanchéité à base de silicone structural, et les peintures tumescentes pour améliorer la résistance au feu des éléments de bâtiment. Ces matériaux peuvent être utilisés pour des travaux où ces modifications n'affectent pas leur performance de manière négative. Ils répondront aux exigences des règlements, pour autant que leurs propriétés résiduelles finales, y compris leurs propriétés structurelles, puissent être estimées au moment de leur intégration dans le travail. Il est également nécessaire de montrer que ces propriétés résiduelles seront adéquates pour permettre au bâtiment d'exercer la fonction prévue selon sa durée de vie attendue. 0.8.3 Durabilité Il convient de noter que la disposition 6 permet de construire des «bâtiments à durée de vie limitée», dont les matériaux doivent être adéquats pendant une période de 5 ans seulement. Néanmoins, les dispositions réglementaires autorisent une certaine flexibilité, et prévoient l'extension de cette période. Méthodes pour déterminer l'adéquation de la qualité d'exécution 0.8.4 Qualité d'exécution Le terme qualité d'exécution a été inclus de façon à ce que les références aux méthodes pour déterminer la qualité d'exécution puissent être intégrées aux guides techniques. Par exemple, lorsque la performance dépend du respect d'une norme essentielle de qualité d'exécution dans la réalisation de la construction, par exemple pour la construction de murs de séparation dans une habitation, il s'avèrera utile d'examiner les informations fournies dans la norme britannique BS 8000. 6 sur 95 L'intention n'est pas que les vérificateurs contrôlent la qualité d'exécution d'une manière générale (et certainement pas celle des aspects esthétiques tels que les finitions), mais qu'ils contrôlent la qualité d'exécution lorsque celle-ci est essentielle pour satisfaire aux normes de construction, en utilisant des critères au regard desquels elle peut être évaluée. Il peut être utile de prendre en compte les aides suivantes pour déterminer l'adéquation de la qualité d'exécution: Normes (1) La manière d'effectuer le travail est comprise dans les recommandations d'un code de pratique des normes britanniques. Il convient de remarquer que la série de normes BS 8000 sur la qualité d'exécution sur les sites de construction rassemble les orientations des autres normes et codes BSI: BS 8000-1:1989 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Code de pratique pour l'excavation et le remblayage; BS 8000-2-1:1990 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Code de pratique pour le travail du béton. Mélange et transport du béton. AMD 9324 1997; BS 8000-2-2:1990 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Code de pratique pour le travail du béton. Travail avec du béton réalisé sur site et du béton prêt à l'emploi; BS 8000-3:2001 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Code de pratique pour la maçonnerie; BS 8000-4:1989 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Code de pratique pour l'étanchéité; BS 8000-5:1990 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Code de pratique pour la charpente, la menuiserie et les fixations générales; BS 8000-6:1990 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Code de pratique pour les ardoises et tuiles de toit, ainsi que le bardage; BS 8000-7:1990 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Code de pratique pour le vitrage; BS 8000-8:1994 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Code de pratique pour les cloisons en plâtre et les cloisons sèches; BS 8000-9:2003 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Chapes de nivellement en ciment et chapes de support. Code de bonnes pratiques; BS 8000-11:2011 - Qualité d'exécution sur les sites de construction – Mur intérieur et extérieur et carrelage au sol. Carreaux en céramique, en pierre agglomérée, en pierre naturelle, carreaux Terrazzo et dalles, et mosaïques. Code de bonnes pratiques; BS 8000-12:1989 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Code de pratique pour les revêtements de mur et peintures décoratifs; BS 8000-13:1989 - Qualité d'exécution sur les sites de 7 sur 95 construction. Code de pratique pour le drainage et les dispositifs sanitaires au-dessus du niveau du sol; BS 8000-14:1989 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Code de pratique pour le drainage souterrain; BS 8000-15:1990 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Code de pratique pour les services d'eau chaude et d'eau froide (à l'échelle domestique); et BS 8000-16:1997+A1:2010 - Qualité d'exécution sur les sites de construction. Code de pratique pour les joints d'étanchéité dans les bâtiments utilisant des produits d'étanchéisation. ou (2) La méthode est conforme à une spécification technique équivalente qui peut contenir une spécification technique nationale d'un autre État membre partie contractante de l'accord sur l'Espace économique européen. Agréments techniques La qualité d'exécution est précisée pour un matériau couvert par un certificat national ou européen émis par un membre de l'EOTA, et les conditions d'utilisation sont conformes aux termes du certificat. Alternativement, la qualité d'exécution peut être couverte par un agrément technique équivalent qui fournit un niveau de performance équivalent, et si les conditions d'utilisation sont conformes aux termes de l'agrément technique. Il appartient à la personne qui a l’intention de réaliser les travaux de démontrer que la méthode d'exécution apportera les niveaux de protection et de performance équivalents. Systèmes de gestion La qualité d'exécution est couverte par un régime qui est conforme aux recommandations pertinentes des systèmes de gestion de la qualité de BS EN ISO 9000 et des séries apparentées de normes: BS EN ISO 9000:2005 - Systèmes de gestion de la qualité. Principes essentiels et vocabulaire; BS EN ISO 9001:2008 - Systèmes de gestion de la qualité. Exigences. Il existe un certain nombre de régimes de ce type accrédités par l'UKAS. Ces régimes concernent des produits et des processus pour lesquels il peut également exister une norme britannique ou une autre norme technique adaptée. Il existe également des régimes indépendants pour l'accréditation et l'enregistrement des installateurs ou des matériaux, des produits et des services qui donnent une méthode permettant d'assurer que le travail a été effectué par des contractants performants, dans le respect des normes pertinentes. Expérience L'expérience, comme un bâtiment utilisé, peut montrer que la méthode d'exécution est en mesure d'assurer la fonction à laquelle elle est destinée. 8 sur 95 Essais Les dispositions réglementaires relatives à la construction exigent que la «personne compétente» qui effectue des travaux de construction fasse des essais pour prouver la conformité avec les exigences des dispositions réglementaires. 1. Section 3 de l'annexe 5: Essais de percolation pour déterminer l'adéquation du sol pour l'absorption des eaux de surface. Essais du système de drainage des eaux de surface. Essais des raccordements de drainage dans les canalisations existantes. Essais de drainage des eaux usées (souterrain). Essais de drainage sanitaire (au-dessus du niveau du sol). Essais de percolation du sol pour les fosses septiques. Ventilateur à extraction mécanique pour une utilisation avec des appareils de combustion. 2. Section 4 de l'annexe 5: Essais de l'installation électrique. Essais du système de stockage d'eau chaude non ventilé. 3. Section 5 de l'annexe 5: Essais d'isolation acoustique. 4. Section 6 de l'annexe 5: Essais d'étanchéité à l'air des bâtiments neufs. Les vérificateurs ont également le pouvoir d'effectuer des essais de ce type et de prélever les échantillons de matériaux qu'ils estiment nécessaires pour déterminer si le travail et les matériaux sont conformes aux exigences des dispositions 8 et 9 des dispositions réglementaires de 2004 (Écosse), telles que modifiées; voir le point 0.8.3 Échantillonnage. En outre, les responsables des travaux de construction peuvent volontairement inclure des essais dans les activités qu'ils réalisent pour prouver la conformité de ces travaux avec les exigences des dispositions réglementaires. 0.8.5 Certification Les ministres écossais peuvent, en vertu de la section 7 de la loi de 2003 sur la construction (Écosse), approuver des régimes pour la certification de la conception ou de la construction à des fins de conformité avec les normes fonctionnelles obligatoires. Voir le point 0.1.10 pour les travaux qui peuvent être certifiés. 0.8.6 Informations additionnelles Le Comité européen de normalisation (CEN) est l'organisme européen de normalisation reconnu par la Commission et chargé d'élaborer des normes de produits européennes en vue de soutenir le règlement sur les produits de construction. Les membres nationaux du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des 27 pays 9 sur 95 de l'Union européenne et de la Croatie, plus trois pays de l'Association européenne de libre-échange (Islande, Norvège et Suisse). Pour les produits de construction, les normes de produits européennes harmonisées sont élaborées par le CEN (ou par le CENELEC, le Comité européen de normalisation électrotechnique) sous mandat de la Commission, avec l'obligation de couvrir toutes les exigences de performance pertinentes lorsque les États membres ont mis en place des règlements relatifs à ces produits au regard des exigences de base pour les travaux de construction (établies dans l'annexe I du règlement de 2011 sur les produits de construction). Les déclarations de performance au regard de ces normes doivent fournir suffisamment d'informations pour permettre à tout État membre d'autoriser le produit sur son marché et à tout prescripteur/utilisateur d'être en mesure de déterminer si le produit est adapté à son usage prévu. Les normes européennes non harmonisées comprennent, par exemple, les normes relatives aux calculs ou aux essais, ou encore les normes pour des produits et services qui n'ont pas été prescrites dans le cadre d'une directive sur le marquage CE. Elles ne prévoient pas l'apposition du marquage CE, mais elles peuvent être référencées dans les normes européennes harmonisées des produits. Un aperçu des normes européennes pour les produits de construction est disponible sur le site: www.cen.eu/cen/Sectors/Sectors/Construction/Pages/default.aspx L'EOTA comprend les organismes agréés émettant des agréments techniques européens dans le cadre de la directive sur les produits de construction de 1988 (jusqu'en juillet 2013), et les organismes d'évaluation technique dans le cadre du règlement sur les produits de construction de 2011 (à partir de juillet 2013). Pour de plus amples informations, consulter: www.eota.eu La British Standards Institution (BSI) élabore les normes britanniques. Pour obtenir le statut de norme britannique, le projet de document est soumis à consultation publique. Tout commentaire reçu est pris en considération, et un consensus est atteint. British Standards Institution 389 Chiswick High Road, Londres W4 4AL Tél.: 020 8996 9001 www.bsi.org.uk L'Organisation internationale de normalisation (ISO) est la fédération mondiale des instituts nationaux de normalisation, dont le rôle est de promouvoir le développement de la normalisation des biens et des services. Les normes sont identifiées par «ISO» suivi d'un chiffre. Elles peuvent être transposées au Royaume-Uni et être nommées BS ISO, ou adoptées en tant que normes européennes et être mises en œuvre comme une norme BS EN ISO. Les normes ISO sont des normes publiées séparément (contrairement aux normes européennes). Pour de plus amples informations, consulter: 10 sur 95 www.iso.org Le service d'accréditation du Royaume-Uni (The United Kingdom Accreditation Service ou UKAS) est l'unique organisme d'accréditation national reconnu par le gouvernement britannique pour évaluer, en confrontation avec les normes internationales acceptées, les organismes qui fournissent des services d'essai, de certification, d'inspection et d'étalonnage. L'accréditation par l'UKAS atteste la compétence, l'impartialité et la capacité de performance de ces évaluateurs. United Kingdom Accreditation Service 21–47 High Street Feltham, Middlesex TW3 4UN Tél.: 020 8917 8400 www.ukas.com La coopération européenne sur l'accréditation (EA) est l'organisme qui chapeaute tous les organismes d'accréditation nationaux en Europe. Comme ces organismes ont des accords bilatéraux indiquant l'équivalence avec l'UKAS, il apparaît que les organismes de certification de produit, les organismes d'inspection et les laboratoires d'essais qu'ils ont agréés sont équivalents à ceux agréés par l'UKAS. Pour de plus amples informations, consulter www.european-accreditation.org/content/mla/scopes Organismes «nouvelle approche» notifiés et désignés (NANDO) est un système d'information produit par la Commission européenne qui établit une liste de tous les organismes qui ont été notifiés par les pays ou États individuels pour effectuer des tâches d'évaluation de conformité sur les spécifications techniques harmonisées. Pour de plus amples informations, consulter: ec.europa.eu/enterprise/newapproach/nando MODIFICATIONS PROPOSÉES POUR LES NORMES ET ORIENTATIONS RELATIVES AUX SYSTÈMES D'EXTINCTION D'INCENDIE AUTOMATIQUES GUIDE À USAGE NON DOMESTIQUE norme 2.15 obligatoire Norme 2.15 Chaque bâtiment doit être conçu et construit de telle façon que, dans l'éventualité d'un début d'incendie à l'intérieur du bâtiment, la croissance du feu soit inhibée par le fonctionnement d'un système d'extinction d'incendie automatique. 11 sur 95 Limitations: La présente norme s'applique uniquement à un bâtiment si: (a) il s'agit d'un centre commercial fermé; (b) il s'agit d'un bâtiment d'établissement de soins résidentiels; (c) il s'agit d'un bâtiment à usage domestique de grande hauteur; (d) il forme ou fait partie d'un complexe de foyers résidentiels; ou (e) il s'agit d'un bâtiment scolaire, autre qu'une extension ou un bâtiment faisant partie d'une école existante où il n'est pas raisonnablement possible d'installer un système d'extinction d'incendie automatique. Sécurité des personnes Protection des biens 2.15.0 Introduction Les systèmes d'extinction d'incendie automatiques aident à contrôler l'intensité et l'étendue d'un incendie, à le maîtriser et, dans certains cas, peuvent même l'éteindre. Ils peuvent fournir aux occupants, y compris aux personnes vulnérables, le temps supplémentaire nécessaire pour l'évacuation à la suite d'un début d'incendie. Le rôle principal du système d'extinction est la protection de la sécurité des personnes et des biens. Les systèmes d'extinction d'incendie automatiques réagissent à la chaleur, ainsi, une protection maximale est fournie aux occupants qui se trouvent en dehors de la pièce où débute l'incendie. Les systèmes d'extinction automatiques peuvent être bénéfiques pour les occupants de la pièce où débute l'incendie lorsque, par exemple, la croissance du feu est rapide et que les températures permettent au système de sprinkleurs de s'ouvrir au début de la phase de développement de l'incendie. La pulvérisation provenant des têtes de sprinkleurs doit contrôler la propagation de l'incendie, réduire la température et diluer la fumée. Dans certains cas, l'incendie peut être éteint si le feu est à la portée du sprinkleur. Dans le cas d'un petit incendie, les services d'incendie et de secours seront en mesure de maîtriser et d'éteindre l'incendie beaucoup plus rapidement. Les préoccupations autour de la sécurité incendie ont toujours été axées sur la protection de la vie plutôt que sur la protection des biens. Toutefois, un objectif fondamental du système de normes de construction est de «favoriser la mise en œuvre du développement durable». La durabilité dans les communautés peut être favorisée par la protection contre les incendies volontaires et accidentels dans des bâtiments tels que les écoles, qui sont des biens sociaux et des composantes du réseau économique local. Il se produit en moyenne 152 incendies chaque année dans les écoles écossaises, qui engendrent des coûts significatifs en termes de dommages et de perturbations. Aux fins de cette norme, une école est un bâtiment dans lequel un enseignement primaire ou secondaire est dispensé. Annexes En raison des précautions spéciales contre l'incendie au sein des bâtiments d'établissements de soins résidentiels, des hôpitaux et des centres commerciaux fermés, des orientations additionnelles sont regroupées dans les annexes. Cependant, il est important de se rappeler que les orientations des annexes sont additionnelles, et viennent compléter les orientations des normes 2.1 à 2.15. Pour des orientations additionnelles sur: • les bâtiments d'établissements de soins résidentiels, voir l'annexe 2.A; 12 sur 95 • les hôpitaux, voir l'annexe 2.B; • les centres commerciaux fermés, voir l'annexe 2.C. Reconversions Dans le cas des reconversions, comme indiqué dans la disposition 4, le bâtiment tel que modifié doit répondre à l'exigence de la présente norme (disposition 12, annexe 6). 2.15.1 Systèmes d'extinction d'incendie automatiques Le terme système d'extinction d'incendie automatique inclut les systèmes de sprinkleurs, mais offre la possibilité aux concepteurs de proposer d'autres systèmes qui peuvent être tout aussi efficaces. Les caractéristiques principales du système sont les suivantes: • il doit être automatique et ne pas nécessiter d'intervention humaine pour être activé; • il doit s'agir d'un système d'extinction d'incendie conçu spécifiquement pour lutter contre les incendies, et non contre d'autres risques. Systèmes de sécurité des personnes Lorsqu'un système est installé à des fins de sécurité des personnes (dans des bâtiments autres que des établissements de soins résidentiels) ainsi qu'à des fins de protection des biens, les recommandations additionnelles pour un système de sécurité des personnes sont indiquées dans les règles du LPC pour les installations de systèmes automatiques de sprinkleurs de 2009, intégrant BS EN 12845: 2004. Le système d'extinction doit couvrir la totalité du bâtiment, y compris la toiture, si nécessaire. Dispositif compensatoire Le système d'extinction d'incendie automatique peut également être choisi par le concepteur dans le cadre de la stratégie d'évacuation ou en tant que dispositif compensatoire lorsque les recommandations du présent guide ont été modifiées d'une quelconque façon. Lorsqu'un système est installé en tant que dispositif compensatoire, les recommandations additionnelles pour un système de sécurité des personnes indiquées dans les règles du LPC pour les installations de systèmes automatiques de sprinkleurs doivent être appliquées. Systèmes d'extinction alternatifs Il existe de nombreux systèmes d'extinction d'incendie alternatifs ou novateurs disponibles, y compris des systèmes à gaz ou à brouillard d'eau. Les vérificateurs doivent s'assurer que ces systèmes ont été conçus et testés pour une utilisation dans des bâtiments à usage non domestique et qu'ils sont adaptés à leur utilisation prévue (voir section 0). 2.15.2 Bâtiments d'établissements de soins résidentiels Un bâtiment d'établissement de soins résidentiels doit disposer d'un système d'extinction d'incendie automatique pour la sécurité des personnes, conçu et installé conformément à la norme BS 9251: 2005. 2.15.3 Hôpitaux En raison des exigences opérationnelles uniques des hôpitaux, certains services et zones à haut risque doivent disposer d'un système d'extinction d'incendie automatique pour la sécurité des personnes, conçu et installé conformément aux orientations indiquées dans la disposition 2.1.2. 2.15.4 Centres commerciaux fermés Un centre commercial fermé doit disposer d'un système d'extinction d'incendie automatique pour la sécurité des personnes, conçu et installé conformément aux orientations indiquées dans l'annexe 2.C. 13 sur 95 2.15.5 Écoles Un bâtiment scolaire doit disposer d'un système d'extinction d'incendie automatique pour la protection des biens, afin de favoriser la mise en œuvre du développement durable. Écoles existantes Lorsqu'un local supplémentaire est fourni dans une école existante par l'intermédiaire d'une extension ou de la construction d'un autre bâtiment scolaire sur les fondations de l'école existante, un système d'extinction d'incendie automatique doit être présent également dans l'extension ou le bâtiment neuf. Petits bâtiments scolaires sur les fondations d'une école existante Lorsqu'une école existante ne dispose pas d'un système d'extinction d'incendie automatique, un système doit tout de même être envisagé pour le local supplémentaire. Toutefois, il peut exister de petits bâtiments scolaires où il n'est pas raisonnablement possible d'installer un système d'extinction d'incendie automatique. Dans ce cas, le coût du système l'emporte clairement sur les avantages. Cependant, le concepteur doit vérifier si un système d'extinction d'incendie automatique est requis pour satisfaire aux exigences d'un client de l'école ou d'un assureur. Pour déterminer s'il est raisonnablement possible ou non d'installer un système d'extinction d'incendie automatique dans un petit bâtiment scolaire, tous les facteurs pertinents doivent être pris en compte. La principale considération est probablement la taille du bâtiment et le coût proportionnel du système d'extinction d'incendie automatique par rapport au coût global du projet. La durée de vie attendue du bâtiment est également un facteur important, certains bâtiments pouvant n'être nécessaires que pour une courte durée. Par exemple, les salles de classe temporaires nécessaires en cas de rénovation de l'école ou autre construction. Modifications et rénovations Les considérations secondaires comprennent le risque d'incendie volontaire ou intentionnel dans la zone de proximité immédiate, au regard duquel l'avis des services d'incendie et de secours locaux peut être sollicité. Elles comprennent également l'impact potentiel de tout dommage ou de toute perturbation causés par l'incendie. 14 sur 95 Conception du système d'extinction d'incendie automatique – écoles Lorsqu'une école existante est modifiée, il n'est pas nécessaire d'installer un système d'extinction d'incendie automatique. Dans le cas d'un bâtiment scolaire pourvu d'un système d'extinction d'incendie automatique, il est important que le fonctionnement du système ne soit pas compromis par un quelconque travail de construction. Une évaluation du risque d'incendie doit être effectuée pour identifier tous les risques d'incendie qui peuvent exister. Cette évaluation permettra de déterminer la classification de danger appropriée, et constituera la base de la conception du système d'extinction d'incendie automatique. La classification de danger détermine les critères de performance du système d'extinction, les dispositions relatives à l'approvisionnement en eau, les composants, la conception de la tuyauterie et le coût. La classification de danger pour les écoles est normalement risque ordinaire 1 (OH1). Dans certains cas, la classification risque léger (LH) peut être utilisée, lorsque la superficie du bâtiment ou du compartiment est inférieure à 126 m2. Voir BS EN 12845: 2004 pour des informations plus détaillées. Il est important de signaler que les clients ou les assureurs peuvent indiquer une classification de risque différente, selon le résultat de l'évaluation du risque d'incendie. BS EN 12845: 2004 fournit également des orientations sur les risques spéciaux tels que: le stockage d'aérosols; le stockage de liquides inflammables; les casiers de stockage en polypropylène ou polyéthylène; les salles informatiques; les amphithéâtres; les étuves à dessiccation; les zones où la présence d'atmosphères corrosives est possible. Afin de s'assurer de la solidité du système d'extinction, ce dernier doit être conçu, installé et entretenu conformément aux règles du LPC pour l'installation de systèmes automatiques de sprinkleurs. Ces règles intègrent le texte de la norme BS EN 12845: 2004 ainsi qu'une série de bulletins techniques qui complètent les recommandations (par ex. le bulletin technique 221, Protection des écoles avec des sprinkleurs). Le système d'extinction doit couvrir la totalité du bâtiment, y compris la toiture, si nécessaire. Des orientations sur les questions clés à prendre en compte dans la conception des systèmes de sprinkleurs sont également disponibles dans le «Code de pratique sur les sprinkleurs dans les écoles» de la BAFSA (British Automatic Fire Sprinkler Association). 2.15.6 Cloisonnement Il est reconnu dans les orientations fournies dans la norme 2.1 que l'extinction d'incendie automatique peut jouer un rôle dans la limitation de la croissance d'un feu potentiel. Il est donc possible d'augmenter la zone/taille de cloisonnement dans certains types de bâtiment. Ces types de bâtiment sont identifiés dans les tableaux de la disposition 2.1.1; l'intention est de permettre une flexibilité de conception. 15 sur 95 2.15.7 Évacuation par groupes Les grands bâtiments sont plus longs à évacuer, et les bâtiments dont la hauteur est supérieure à 25 m sont hors de la portée des services d'incendie et de secours: ils ne peuvent dans ce cas procéder à un sauvetage extérieur. Ainsi, lorsqu'une évacuation par groupes est adoptée dans les bâtiments, des mesures de protection active et passive supplémentaires contre les incendies seront nécessaires. Parmi l'ensemble de mesures de sécurité contre le risque d'incendie, chaque étage doit être équipé d'un système d'extinction d'incendie automatique pour la sécurité des personnes. Le système d'extinction d'incendie doit être adapté à l'occupation et doit être déterminé sur la base de l'évaluation des risques. Le cas échéant, un système automatique de sprinkleurs pour la sécurité des personnes doit être conçu et installé conformément aux règles du LPC pour les installations de sprinkleurs automatiques de 2009, intégrant la norme BS EN 12845: 2004, y compris les recommandations pour la sécurité des personnes. 2.15.7 Approvisionnement en eau Pour qu'un système d'extinction soit efficace, un approvisionnement en eau approprié est essentiel. Les concepteurs doivent donc examiner avec Scottish Water quel approvisionnement est susceptible d'être disponible, et quelle pression peut être attendue. Il est admis que les pressions peuvent varier tout au long du jour et de la nuit, au cours de l'année, et peut-être dans les années à venir. Il est donc impératif que le système soit conçu en s'appuyant sur les valeurs probables de pression et de débit. En cas de doute, un réservoir et une pompe doivent être utilisés. NOUVELLES NORME ET ORIENTATIONS PROPOSÉES QUANT À LA FOURNITURE D'INFORMATIONS SUR LA SÉCURITÉ-INCENDIE GUIDE À USAGE NON DOMESTIQUE norme 2.16 obligatoire Des informations écrites doivent être fournies concernant la sécurité incendie dans la conception et la construction du bâtiment. Limitations: Cette norme ne s'applique pas aux bâtiments à usage domestique. 2.16.0 Introduction Il peut être difficile pour les occupants et les responsables du bâtiment de déterminer les mesures de sécurité contre le risque d'incendie qui ont été mises en place dans le bâtiment ou les hypothèses qui ont été émises par les concepteurs concernant la stratégie en cas d'incendie du bâtiment occupé. Même lorsque les occupants du bâtiment connaissent les mesures et les prévisions en matière de sécurité incendie, cette connaissance doit toujours être transmise lorsque le bâtiment change d'occupant ou de propriétaire. 16 sur 95 Ce manque de connaissances des mesures de sécurité contre le risque d'incendie peut produire un effet significatif sur la façon dont le bâtiment est utilisé, et peut avoir des conséquences sur la sécurité des occupants et des pompiers. Le but de cette norme est de rendre disponibles des informations qui aideront à identifier et à documenter les mesures de sécurité contre le risque d'incendie qui ont été mises en place dans le bâtiment et les prévisions qui ont été réalisées en matière de sécurité incendie. Elle fournira une assistance aux personnes procédant à une évaluation du risque d'incendie conformément aux exigences de la loi de 2005 sur les incendies (Écosse) (telle que modifiée). Elle aidera également le responsable à exploiter et à entretenir le bâtiment en toute sécurité. Aux fins de cette norme, le «responsable» est la personne qui a des obligations de sécurité en vertu de la loi de 2005 sur les incendies (Écosse) (telle que modifiée), et inclut les employeurs et les autres personnes qui ont le contrôle des locaux. Reconversions Dans le cas des reconversions, comme indiqué dans la disposition 4, le bâtiment tel que modifié doit répondre à l'exigence de cette norme (disposition 12, annexe 6). 2.16.1 Informations écrites Des informations écrites déterminant les principales mesures de sécurité contre le risque d'incendie doivent être rendues disponibles pour être utilisées par l'occupant et les responsables. Étant donné que la conception d'un bâtiment, même le plus simple, demeure rarement statique tout au long du processus de construction, les informations fournies doivent rendre compte de la conception en matière de sécurité incendie du bâtiment «tel que construit». Bien que ces informations soient normalement incluses dans le cadre de la demande de permis de construire, il peut être difficile pour les occupants et les responsables du bâtiment d'identifier les principales mesures de sécurité contre le risque d'incendie mises en place dans le bâtiment. Les informations doivent être présentées de façon cohérente et claire. Le degré de précision apporté variera en fonction de la nature et de la complexité de la conception du bâtiment, mais les principales mesures de sécurité contre le risque d'incendie doivent être indiquées. Lorsque le bâtiment est occupé, ces informations constituent une base précieuse permettant au responsable de réaliser son évaluation du risque d'incendie en vertu de la loi de 2005 sur les incendies (Écosse) (telle que modifiée). 2.16.2 Informations à fournir Les informations fournies doivent être proportionnelles et adaptées au bâtiment concerné. Les informations auxquelles un responsable doit pouvoir accéder peuvent être décrites comme des «informations cachées», qui ne peuvent pas être obtenues facilement par un examen des locaux achevés. Le résumé des principales informations relatives à la 17 sur 95 sécurité incendie, ainsi que les dessins pertinents, doivent donc figurer à la fin du projet. Ces informations sont particulièrement utiles lorsque la conception du bâtiment ne suit pas les orientations de la section 2: Incendie, des guides techniques. Par exemple, si les voies d'évacuation ont été conçues en s'appuyant sur des facteurs de taux d'occupation différents de ceux mentionnés dans les guides techniques, ils pourraient ne plus être adaptés si la population réelle de l'étage devait augmenter. Un autre exemple est la restriction de la charge combustible de conception dans un atrium. Dans de tels cas, il est essentiel que les informations soient enregistrées de sorte que les propriétaires du bâtiment, les autorités chargées de l'application et les personnes qui effectueront une analyse du risque d'incendie aient connaissance d'une telle restriction. Bâtiments simples De nombreux bâtiments d'une taille et d'une conception ordinaires disposent de mesures de sécurité contre le risque d'incendie simples, évidentes et compréhensibles. Pour ces bâtiments, les informations fournies dans le cadre de la demande de permis de construire doivent être suffisantes pour satisfaire à la norme. Ces bâtiments peuvent inclure des bâtiments non résidentiels, qui ne sont pas ouverts au public, où: la capacité d'occupation totale des pièces ou des étages ne dépasse pas 60 personnes; ou aucun étage n'est d'une hauteur supérieure à 7,5 m. Les bâtiments devenant plus grands, les mesures de sécurité incendie mises en place dans un bâtiment peuvent être moins évidentes pour les occupants et les responsables du bâtiment, et doivent être résumées. La liste suivante, bien que non exhaustive, peut être considérée comme indicative du type d'informations qui peuvent être fournies: un plan du bâtiment «tel que construit», indiquant l'emplacement de tous les dispositifs actifs et passifs de sécurité contre le risque d'incendie, y compris les dispositifs d'extinction, cloisonnements, séparations, voies d'évacuation clôtures, barrières de cavité, portes d'incendie, portes d'incendie à fermeture automatique, clapets coupefeu pour les conduits et volets d'incendie; une liste d'hypothèses dans la conception de la stratégie de sécurité incendie (par exemple le nombre d'issues, la distance à parcourir, la capacité d'occupation, etc.); une liste des éléments de la conception du bâtiment qui ne suivent pas les orientations de la section 2: Incendie, des guides techniques; une liste d'hypothèses concernant la gestion de la sécurité incendie du bâtiment, si nécessaire; une description des systèmes d'alarme incendie; toutes les dispositions mises en place au sein du bâtiment pour faciliter l'évacuation des occupants souffrant de handicaps sensoriels et cognitifs et/ou ayant une mobilité réduite. Bâtiments complexes Dans les bâtiments plus complexes, le risque d'incendie peut augmenter, en particulier en termes de précautions structurelles contre le risque d'incendie et de stratégies d'évacuation. Par exemple, lorsqu'un bâtiment est conçu pour une évacuation par groupes ou lorsque les occupants pourraient ne pas réagir rapidement à une alarme incendie, ou lorsque les occupants ne connaissent pas les dispositions en matière d'alarme 18 sur 95 incendie. Des informations additionnelles seront donc nécessaires pour aider le responsable à exploiter et à entretenir le bâtiment dans des conditions de sécurité raisonnables. La liste suivante, bien que non exhaustive, peut être considérée comme indicative du type d'informations additionnelles qui peuvent être examinées pour les bâtiments complexes: la stratégie d'évacuation supposée, par exemple évacuation simultanée ou par groupes; une description de tout système d'extinction d'incendie installé, y compris les vannes de sectionnement et l'équipement de contrôle; une description de tout système de contrôle de fumées, y compris le mode d'exploitation et les dispositifs de commande; une liste d'hypothèses dans la conception de la stratégie de sécurité contre le risque d'incendie (par exemple la charge combustible, les mesures de confinement, le nombre d'issues, etc.; voir annexe A du document Une approche simplifiée des stratégies de sécurité incendie alternatives; les détails des installations qui participent aux opérations de lutte contre l'incendie et de secours. Des orientations plus détaillées sont disponibles dans la norme BS 558812:2004 Précautions contre le risque d'incendie dans la conception, la construction et l'utilisation des bâtiments: gestion de la sécurité incendie. 2.16.3 Constructions du gros œuvre et de l'aménagement Lorsque, plutôt que d'effectuer une demande de permis de construire par étapes, le gros œuvre et l'aménagement d'un bâtiment neuf font l'objet de demandes de permis de construire distinctes, la conception finale en matière de sécurité incendie du bâtiment peut ne pas être connue. Il demeure important de s'assurer que les informations écrites reflètent la conception en matière de sécurité incendie du bâtiment «tel que construit». Étant donné qu'un certificat d'achèvement doit certifier que le bâtiment est conforme aux dispositions réglementaires relatives à la construction, les informations écrites devront être fournies avec le certificat d'achèvement pour la construction du gros œuvre. Bien que le degré de précision apporté puisse être limité, il doit rendre compte des principaux facteurs de sécurité incendie qui s'appliquent. Cela sera utile lors de tout aménagement ultérieur. Lorsque la norme 2.16 s'applique à un bâtiment, une obligation permanente peut être émise avec un permis de construire pour la construction du gros œuvre. Cela vise à garantir que l'aménagement ultérieur, faisant l'objet d'un permis de construction ou non, n'a pas d'incidence sur la conception en matière de sécurité incendie du bâtiment «tel que construit». En considérant de prévoir des permis de construire distincts pour le gros œuvre et l'aménagement ou un permis simple par étapes, une évaluation précoce des conséquences que peuvent avoir les différentes procédures sur la conception en matière de sécurité incendie du bâtiment est recommandée. 19 sur 95 2.16.4 Travaux sur des bâtiments existants Lorsqu'un travail de type extension ou modifications d'un bâtiment existant fait l'objet d'un permis de construire, des informations écrites devraient être fournies uniquement dans la mesure où elles concernent les nouveaux travaux et le bâtiment existant tel que modifié par ces travaux. Les informations relatives à la sécurité incendie pour le bâtiment existant doivent seulement être fournies ou actualisées lorsque les travaux ont une incidence sur la stratégie en matière de sécurité incendie du bâtiment. 20 sur 95 MODIFICATIONS PROPOSÉES POUR LES NORMES ET ORIENTATIONS SECTION 3: ENVIRONNEMENT, ET SECTION 4: SÉCURITÉ GUIDES TECHNIQUES 21 sur 95 ORIENTATIONS TECHNIQUES PROPOSÉES POUR LA DÉTECTION DU MONOXYDE DE CARBONE GUIDE À USAGE DOMESTIQUE norme 3.20 obligatoire Chaque bâtiment doit être conçu et construit de manière à ce que les produits de combustion soient transportés en toute sécurité vers l'air extérieur sans nuire à la santé des personnes à cause d'une fuite, d'un débordement ou d'un échappement, et de manière à ne pas permettre l'entrée de gaz dangereux issus du processus de combustion des combustibles dans le bâtiment. 3.20.0 Introduction Les orientations de cette norme abordent les questions relatives à la conception et à la construction concernant les cheminées et les conduits. Les pompiers gèrent environ 1700 feux de cheminée par an en Écosse. La principale cause de ces feux est l'entretien inadéquat des cheminées, notamment le nettoyage de routine des conduits. Les appareils de combustion alimentés par un combustible solide, du pétrole ou du gaz peuvent tous causer une intoxication au monoxyde de carbone (CO) s'ils sont mal installés ou mal mis en service, ou entretenus ou utilisés de façon inadéquate. Une ventilation inadéquate ou l'absence d'entretien correct des appareils, conduits et cheminées sont les principales causes d'intoxication au CO. Du gaz CO toxique est produit lorsque le combustible ne brûle pas correctement. Des cas d'intoxication peuvent également survenir du fait de la détérioration de la structure du conduit ou de la cheminée. Chaque année en Écosse, des décès par intoxication au CO sont directement attribués aux appareils de combustion installés dans les bâtiments. Outre ces décès, il existe un nombre considérable de cas d'hospitalisations dus aux effets d'une intoxication au CO. Dans certains cas, l'intoxication au CO peut causer des lésions graves et permanentes pour les personnes touchées. En cas de présence possible de gaz CO au sein d'un bâtiment, la détection et l'alerte précoces peuvent jouer un rôle vital dans la protection et la sécurité des occupants. Cela est particulièrement important dans les bâtiments dans lesquels des personnes passent la nuit. Les dimensions incorrectes des conduits peuvent également avoir de graves répercussions. Si un conduit est trop petit, un volume d'air insuffisant passera à travers ce dernier, ce qui peut entraîner un débordement de gaz de combustion. Trop large, un conduit va ralentir la circulation des gaz de combustion, ce qui peut également entraîner un débordement. L'utilisation de conduits ventilés permet de placer les appareils de combustion loin des murs extérieurs. Dans de telles installations, les conduits peuvent souvent être cachés dans les plafonds ou les murs creux, ce qui rend difficile de déterminer si le conduit est toujours en bon état lorsqu'un appareil fait l'objet d'une opération d'entretien ou de maintenance. Les conduits endommagés ou mal entretenus peuvent laisser du gaz CO s'échapper du conduit avant le point de terminaison prévu. Il convient donc d'éviter que les conduits traversent un bâtiment. Lorsqu'il est 22 sur 95 impossible d'éviter qu'un conduit traverse le bâtiment, le trajet du conduit doit être examiné attentivement afin de minimiser les risques pour les occupants. Cela est particulièrement important au sein des parties d'un bâtiment dans lesquelles les occupants peuvent passer de longs moments, telles que les chambres. Reconversions Dans le cas des reconversions, comme indiqué dans la disposition 4, le bâtiment tel que modifié doit répondre à l'exigence de la présente norme (disposition 12, annexe 6). 3.20.13 Accès aux conduits Un accès doit être fourni pour l'inspection et le nettoyage du conduit et de l'appareil; ainsi, une ouverture équipée d'un capot rigide non combustible et imperméable aux gaz serait acceptable. Des dispositions adéquates pour l'inspection des conduits qui sont positionnés dans une cavité, par exemple dans une gaine technique ou au-dessus d'un faux plafond, doivent être prévues. Ces dispositions permettront aux techniciens de réaliser les contrôles de sécurité essentiels lors des interventions sur les appareils de combustion, à la fois lors de la mise en service initiale et des opérations d'entretien ultérieures. Les dimensions des trappes d'accès doivent être de 300 mm x 300 mm ou supérieures, si nécessaire, pour permettre un accès suffisant à la cavité, afin d'avoir une vue sur toute la longueur du conduit. Le nombre et la position des trappes d'accès doivent permettre d'inspecter le conduit sur toute sa longueur, avec au moins une trappe située à moins de 1,5 m de tout raccord dans le système de conduit. Les trappes d'accès sont prévues à des fins d'inspection uniquement, elles ne sont pas destinées à permettre un accès physique total au système de conduit. 3.20.20 Détection du monoxyde de carbone Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore et insipide légèrement plus léger que l'air. De faibles niveaux de gaz CO peuvent être présents dans l'atmosphère; toutefois, le gaz CO n'est hautement toxique et dangereux pour les humains et les animaux que lorsqu'il est présent dans des quantités plus importantes. Le gaz est produit en haute quantité par des appareils lorsque la combustion d'un combustible à base de carbone est incomplète. Une combustion incomplète peut se produire avec des appareils défectueux, en l'absence d'un entretien adéquat ou d'une quantité adéquate d'air de combustion. Afin d'alerter les occupants de la présence de taux de monoxyde de carbone qui peuvent être nocifs pour les personnes, un système de détection doit être installé dans toutes les habitations où: un appareil de combustion fixe, neuf ou de remplacement (à l'exclusion des appareils utilisés uniquement pour la cuisine) est installé dans l'habitation; ou un appareil de combustion fixe, neuf ou de remplacement est installé dans un espace interconnecté, par exemple un garage. Les détecteurs de monoxyde de carbone doivent être conformes à la norme BS EN 50291-1:2010, alimentés par une batterie conçue pour 23 sur 95 fonctionner pendant la durée de vie du détecteur. Le détecteur devrait intégrer un système d'alerte pour prévenir les utilisateurs lorsque le détecteur atteint la fin de sa durée de vie. Les détecteurs de monoxyde de carbone alimentés par secteur conformes à la norme BS EN 502911:2010 (type A) avec câblage fixe (pas de type enfichable) peuvent être utilisés alternativement, à condition qu'ils soient équipés d'un système d'alerte en cas de défaillance du capteur. L'orientation fournie dans ce paragraphe tient compte des niveaux d'audibilité dans les pièces contiguës et de l'effet du monoxyde de carbone se déplaçant à travers tout le bâtiment. Les détecteurs de monoxyde de carbone doivent inclure une alarme sonore intégrée. Un système de détection du monoxyde de carbone pour alerter les occupants de la présence de monoxyde de carbone doit se composer, au minimum, de: 1 détecteur de monoxyde de carbone dans chaque espace contenant un appareil de combustion fixe (à l'exclusion des appareils utilisés uniquement pour la cuisine); 1 détecteur de monoxyde de carbone pour fournir une alerte précoce dans les pièces à haut risque, c'est-à-dire les chambres ou la principale pièce habitable, lorsqu'un conduit traverse ces pièces. Sauf indications contraires du fabricant, les détecteurs de monoxyde de carbone doivent être: fixés au plafond et positionnés à une distance d'au moins 300 mm des murs; ou fixés au mur et positionnés à une distance d'au moins 150 mm en dessous du plafond, et plus haut que les portes ou fenêtres de la pièce. Lorsque les détecteurs de monoxyde de carbone sont situés au sein d'un espace de circulation, ils ne doivent pas être placés à plus de 3 m de la porte de la chambre. Les détecteurs de monoxyde de carbone placés dans la pièce contenant l'appareil de combustion doivent être installés à une distance de 1 à 3 m par rapport à l'appareil. Remarque: lorsque l'appareil de combustion est situé dans un petit espace, il peut s'avérer impossible de placer le détecteur dans cet espace. Dans de telles circonstances, le détecteur peut être placé à la distance appropriée en dehors de l'espace. Un détecteur de monoxyde de carbone ne doit pas être situé: dans un espace fermé (par exemple dans une armoire ou derrière un rideau); dans un endroit où il peut être obstrué (par exemple par un meuble); directement au-dessus d'un lavabo; à proximité d'une porte ou d'une fenêtre; à proximité d'un ventilateur à extraction; à proximité d'une bouche d'aération ou ouverture de ventilation similaire; 24 sur 95 dans une zone où la température peut descendre en dessous de – 10 °C ou dépasser 40 °C, à moins qu'il ne soit conçu pour cela; dans un endroit où la saleté et la poussière peuvent bloquer le capteur; dans une pièce humide; ou à proximité immédiate d'un appareil de cuisson. Des orientations additionnelles sur l'emplacement des détecteurs de monoxyde de carbone, y compris sur l'optimisation de la couverture, sont disponibles dans la norme BS EN 50292:2002. La fourniture d'un système de détection du monoxyde de carbone ne doit pas être considérée comme pouvant se substituer à une installation correcte et à un entretien régulier de l'appareil de combustion. 25 sur 95 ORIENTATIONS TECHNIQUES PROPOSÉES POUR LA DÉTECTION DU MONOXYDE DE CARBONE - GUIDE À USAGE NON DOMESTIQUE norme 3.20 obligatoire Chaque bâtiment doit être conçu et construit de manière à ce que les produits de combustion soient transportés en toute sécurité vers l'air extérieur sans nuire à la santé des personnes à cause d'une fuite, d'un débordement ou d'un échappement, et de manière à ne pas permettre l'entrée de gaz dangereux issus du processus de combustion des combustibles dans le bâtiment. 3.20.0 Introduction Les orientations de cette norme abordent les questions relatives à la conception et à la construction concernant les cheminées et les conduits. Les pompiers gèrent environ 1700 feux de cheminée par an en Écosse. La principale cause de ces feux est l'entretien inadéquat des cheminées, notamment le nettoyage de routine des conduits. Les appareils de combustion alimentés par un combustible solide, du pétrole ou du gaz peuvent tous causer une intoxication au monoxyde de carbone (CO) s'ils sont mal installés ou mal mis en service, ou entretenus ou utilisés de façon inadéquate. Une ventilation inadéquate ou l'absence d'entretien correct des appareils, conduits et cheminées sont les principales causes d'intoxication au CO. Du gaz CO toxique est produit lorsque le combustible ne brûle pas correctement. Des cas d'intoxication peuvent également survenir du fait de la détérioration de la structure du conduit ou de la cheminée. Chaque année en Écosse, des décès par intoxication au CO sont directement attribués aux appareils de combustion installés dans les bâtiments. Outre ces décès, il existe un nombre considérable de cas d'hospitalisations dus aux effets d'une intoxication au CO. Dans certains cas, l'intoxication au CO peut causer des lésions graves et permanentes pour les personnes touchées. En cas de présence possible de gaz CO au sein d'un bâtiment, la détection et l'alerte précoces peuvent jouer un rôle vital dans la protection et la sécurité des occupants. Cela est particulièrement important dans les bâtiments dans lesquels des personnes passent la nuit. Les dimensions incorrectes des conduits peuvent également avoir de graves répercussions. Si un conduit est trop petit, un volume d'air insuffisant passera à travers ce dernier, ce qui peut entraîner un débordement de gaz de combustion. Trop large, un conduit va ralentir la circulation des gaz de combustion, ce qui peut également entraîner un débordement. L'utilisation de conduits ventilés permet de placer les appareils de combustion loin des murs extérieurs. Dans de telles installations, les conduits peuvent souvent être cachés dans les plafonds ou les murs creux, ce qui rend difficile de déterminer si le conduit est toujours en bon état lorsqu'un appareil fait l'objet d'une opération d'entretien ou de maintenance. Les conduits endommagés ou mal entretenus peuvent laisser du gaz CO s'échapper du conduit avant le point de terminaison prévu. Il convient donc d'éviter que les conduits traversent un bâtiment. Lorsqu'il est impossible d'éviter qu'un conduit traverse le bâtiment, le trajet du conduit 26 sur 95 doit être examiné attentivement afin de minimiser les risques pour les occupants. Cela est particulièrement important au sein des parties d'un bâtiment dans lesquelles les occupants peuvent passer de longs moments, telles que les chambres. Reconversions Dans le cas des reconversions, comme indiqué dans la disposition 4, le bâtiment tel que modifié doit répondre à l'exigence de la présente norme (disposition 12, annexe 6). 27 sur 95 3.20.13 Accès aux conduits Un accès doit être fourni pour l'inspection et le nettoyage du conduit et de l'appareil; ainsi, une ouverture équipée d'un capot rigide non combustible et imperméable aux gaz serait acceptable. Des dispositions adéquates pour l'inspection des conduits qui sont positionnés dans une cavité, par exemple dans une gaine technique ou au-dessus d'un faux plafond, doivent être prévues. Ces dispositions permettront aux techniciens de réaliser les contrôles de sécurité essentiels lors des interventions sur les appareils de combustion, à la fois lors de la mise en service initiale et des opérations d'entretien ultérieures. Les dimensions des trappes d'accès doivent être de 300 mm x 300 mm ou supérieures, si nécessaire, pour permettre un accès suffisant à la cavité, afin d'avoir une vue sur toute la longueur du conduit. Le nombre et la position des trappes d'accès doivent permettre d'inspecter le conduit sur toute sa longueur, avec au moins une trappe située à moins de 1,5 m de tout raccord dans le système de conduit. Les trappes d'accès sont prévues à des fins d'inspection uniquement, elles ne sont pas destinées à permettre un accès physique total au système de conduit. 3.20.20 Détection du monoxyde de carbone Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore et insipide légèrement plus léger que l'air. De faibles niveaux de gaz CO peuvent être présents dans l'atmosphère; toutefois, le gaz CO n'est hautement toxique et dangereux pour les humains et les animaux que lorsqu'il est présent dans des quantités plus importantes. Le gaz est produit en haute quantité par des appareils lorsque la combustion d'un combustible à base de carbone est incomplète. Une combustion incomplète peut se produire avec des appareils défectueux, en l'absence d'un entretien adéquat ou d'une quantité adéquate d'air de combustion. Afin d'alerter les occupants endormis de la présence de taux de monoxyde de carbone qui peuvent être nocifs pour les personnes, un système de détection/alarme doit être installé dans tous les bâtiments résidentiels à usage non domestique où un appareil de combustion neuf ou de remplacement est installé. Les systèmes de détection/alarme de monoxyde de carbone installés au sein de bâtiments à usage non domestique doivent être adaptés à une utilisation dans un environnement commercial et doivent être installés en permanence. Il peut s'agir de boîtiers détecteur/alarme alimentés par une batterie conçue pour fonctionner pendant la durée de vie du détecteur ou de détecteurs alimentés par secteur avec alarme sonore intégrée ou connectés à un tableau de commande central. Le détecteur devrait intégrer un système d'alerte pour prévenir les utilisateurs lorsque le détecteur atteint la fin de sa durée de vie ou, s'il est alimenté par secteur, être équipé d'un système d'alerte en cas de défaillance du capteur. Un système de détection du monoxyde de carbone pour alerter les occupants de la présence de monoxyde de carbone doit se composer de: 28 sur 95 1 détecteur de monoxyde de carbone dans chaque espace contenant un appareil de combustion fixe (à l'exclusion des appareils utilisés uniquement pour la cuisine); 1 détecteur de monoxyde de carbone pour fournir une alerte précoce dans les pièces à haut risque, par exemple une chambre, lorsqu'un conduit traverse ces pièces. Sauf indications contraires du fabricant, les détecteurs de monoxyde de carbone doivent être: fixés au plafond et positionnés à au moins 300 mm des murs; ou fixés au mur et positionnés à une distance d'au moins 150 mm en dessous du plafond, et plus haut que les portes ou fenêtres de la pièce. Les détecteurs de monoxyde de carbone placés dans la pièce contenant l'appareil de combustion ou dans l'espace adjacent le plus proche doivent être installés à une distance de 1 à 3 m par rapport à l'appareil. Remarque: lorsque l'appareil de combustion est situé dans un petit espace, il peut s'avérer impossible de placer le détecteur dans cet espace. Dans de telles circonstances, le détecteur peut être placé à la distance appropriée en dehors de l'espace. Un détecteur de monoxyde de carbone ne doit pas être situé: dans un espace fermé (par exemple dans une armoire ou derrière un rideau); dans un endroit où il peut être obstrué (par exemple par un meuble); directement au-dessus d'un lavabo; à proximité d'une porte ou d'une fenêtre; à proximité d'un ventilateur à extraction; à proximité d'une bouche d'aération ou ouverture de ventilation similaire; dans une zone où la température peut descendre en dessous de – 10 °C ou dépasser 40 °C, à moins qu'il ne soit conçu pour cela; dans un endroit où la saleté et la poussière peuvent bloquer le capteur; dans une pièce humide; ou à proximité immédiate d'un appareil de cuisson. Les détecteurs de monoxyde de carbone qui sont situés dans des zones que le personnel ne fréquentera pas normalement, par exemple les chaufferies, doivent être reliés à une alarme visuelle ou sonore, ou à un tableau de commande situé dans un lieu doté de personnel, tel que la réception. Dans les locaux plus petits à usage non domestique, par exemple une maison d'hôtes, les orientations fournies dans la disposition 3.20.20 du guide technique à usage domestique peuvent être suivies. La fourniture d'un système de détection du monoxyde de carbone ne doit pas être considérée comme pouvant se substituer à une installation correcte et à un entretien régulier de l'appareil de combustion. 29 sur 95 NOUVELLES NORME ET ORIENTATIONS TECHNIQUES PROPOSÉES POUR L'EFFICACITÉ DE LA GESTION DE L'EAU GUIDE À USAGE DOMESTIQUE Chaque bâtiment doit être conçu et construit de manière à ce que des équipements pour l'efficacité de la gestion de l'eau soient fournis pour permettre une réduction de l'utilisation d'eau potable au sein du bâtiment. norme 3.27 obligatoire Limitations: La présente norme s'applique uniquement à une habitation. 3.27.0 Introduction Utiliser moins d'eau potable permet d'économiser de l'énergie et de réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Ces économies sont obtenues en réduisant la consommation d'énergie dans des domaines clés, notamment: traitement de l'eau pour la rendre propre à la consommation; distribution de l'eau dans les foyers; collecte et pompage des eaux usées générées; traitement des eaux usées générées; chauffage de l'eau pour la santé et l'hygiène. Scottish Water estime que la consommation d'eau potable par personne en Écosse est d'environ 150 litres par jour. La consommation d'eau a augmenté au cours des dernières décennies, et devrait continuer à augmenter. Environ 30 % des factures de chauffage d'un ménage moyen correspondent au chauffage de l'eau à des fins de propreté, de santé ou d'hygiène. La fourniture d'appareils et d'équipements sanitaires qui utilisent de l'eau de façon plus efficace peut donc aider à réduire les émissions de carbone associées et les coûts d'énergie supportés par les propriétaires de maison. Bien que l'approvisionnement en eau ne soit pas un problème, les projections concernant le changement climatique suggèrent que les régions d'Écosse dans lesquelles les précipitations sont actuellement relativement plus importantes que la moyenne pourront être considérablement plus sèches dans le futur. Les réglementations de Scottish Water définissent des exigences auxquelles il convient d'adhérer dans toutes les propriétés dont l'approvisionnement en eau est public. Elles couvrent la conception, l'installation et l'entretien des systèmes de plomberie, raccords de tuyauterie et appareils utilisateurs d'eau. Scottish Water exige désormais que tous les bâtiments industriels ou commerciaux neufs soient équipés d'un compteur. Des compteurs peuvent également être installés dans les habitations, si nécessaire. De plus amples informations sur l'efficacité de la gestion de l'eau et les réductions d'émissions de carbone associées sont disponibles sur les sites internet de Scottish Water, Waterwise et Energy Saving Trust. Explication des termes Le terme suivant est inclus pour assurer une compréhension claire de sa signification dans les orientations de cette norme. 30 sur 95 Eau potable - eau propre à la consommation provenant d'une source salubre et propre. Reconversions Dans le cas des reconversions, comme indiqué dans la disposition 4, le bâtiment tel que modifié doit répondre aux exigences de la présente norme (disposition 12, annexe 6). 31 sur 95 3.27.1 Consommation d'eau L'eau potable est utilisée à des fins diverses au sein d'une habitation. Selon les recommandations de l'organisation nationale indépendante «Waterwise», le pourcentage du volume total d'eau fournie dans les principaux domaines de consommation des maisons doit être comme suit: Chasses d'eau 30 % Baignoires Lessives et robinets 21 % 13 % Douches 12 % Boisson et autres 9% Vaisselle 8% Le volume d'eau réel utilisé au sein d'une habitation sera influencé par le comportement des occupants dans leur utilisation des installations sanitaires et des raccords de tuyauterie associés, ainsi que par le volume d'eau qui s'écoule de ces installations. Ainsi, contrôler le volume d'eau qui s'écoule des installations et équipements sanitaires devrait contribuer à réduire la consommation d'eau potable. Des mesures en matière d'efficacité peuvent être appliquées à la plupart des appareils utilisateurs d'eau, avec divers degrés de bénéfices. Pour certaines installations sanitaires, la réduction de la consommation d'eau potable sera liée à leur fonctionnement. Par exemple, les baignoires sont généralement remplies à un niveau d'eau qui convient à l'occupant, ainsi, contrôler le débit d'eau des robinets de cette installation ne servira qu'à prolonger le temps nécessaire pour remplir la baignoire. La plupart des WC produits actuellement sont désormais pourvus d'une chasse d'eau à double débit, ce qui donne à l'utilisateur la possibilité de réduire le volume de rinçage, généralement pour les déchets liquides, ou d'effectuer une vidange complète pour les déchets solides. Le volume de chasse dépendra généralement de l'actionnement du clapet du réservoir. Pour réduire les débits d'eau au niveau des robinets des lavabos, il est possible d'installer des réducteurs de débit ou des aérateurs. Ces derniers peuvent être installés dans les tuyaux d'approvisionnement en eau alimentant les unités, ou être intégrés aux composants du robinet. 3.27.2 Raccords de tuyauterie économes en eau Des raccords de tuyauterie économes en eau doivent être fournis au sein de la pièce sanitaire accessible située au même niveau que les principales pièces habitables de l'habitation. Les WC accessibles doivent avoir un volume de rinçage moyen ne dépassant pas 4,5 litres lorsqu'il s'agit d'un réservoir à double débit. Les réservoirs à simple débit doivent délivrer un volume de rinçage ne dépassant pas 4,5 litres. Le lavabo accessible, situé au niveau des principales pièces habitables de l'habitation, doit délivrer un débit ne dépassant pas 6 litres par minute. De nombreux fabricants de salles de bains et robinetterie utilisent à présent les dernières technologies pour offrir des gammes complètes de produits économes en eau dont les performances sont satisfaisantes. Des orientations additionnelles et des comparaisons entre les appareils 32 sur 95 Extérieur 7% et équipements économes en eau pour l'industrie sont disponibles, issues de systèmes tels que le système de labellisation de produits économes en eau, auprès de l'Association des fabricants de salles de bains [Bathroom Manufacturers Association]. Lors de la spécification des raccords de tuyauterie économes en eau, il convient de tenir compte des débits opérationnels dont certains appareils de chauffage ou de production d'eau chaude, tels que les chaudières mixtes, ont besoin pour activer leur fonction de chauffage de l'eau. Lors de l'installation de WC avec chasse d'eau à volume réduit, la relation entre le diamètre, l'écoulement et le gradient du tuyau est essentielle afin que les nouvelles sections et les sections existantes des canalisations fonctionnent comme prévu. La plomberie et les installations d'eau associées doivent être effectuées et mises en service par des personnes qui possèdent des connaissances techniques suffisantes, des compétences pratiques pertinentes et une expérience correspondant à la nature des travaux entrepris. Un certificateur de construction agréé qui, d'après les évaluations, possède les compétences professionnelles et l'expérience pertinente, peut certifier la conformité des installations de plomberie, de chauffage ou de drainage. Une nouvelle définition de terme des normes de construction sera incluse dans l'annexe A des guides techniques, comme suit: Volume de rinçage moyen - le volume d'eau moyen calculé qui s'écoule d'un réservoir à double débit sur la base d'un rapport de 3 rinçages réduits pour un rinçage complet. 33 sur 95 ORIENTATION TECHNIQUE PROPOSÉE POUR LES PRÉCIPITATIONS GUIDE À USAGE DOMESTIQUE norme 3.10 obligatoire Chaque bâtiment doit être conçu et construit de manière à ce que le bâtiment luimême ne soit pas menacé ou ne constitue pas une menace pour la santé des occupants du fait de l'humidité provenant des précipitations pénétrant dans la face intérieure du bâtiment. Limitations: Cette norme ne s'applique pas à un bâtiment pour lequel la pénétration d'humidité provenant de l'extérieur ne produira pas des effets plus néfastes que ceux susceptibles de se produire du fait de l'utilisation du bâtiment. 3.10.0 Introduction La pénétration d'eau de pluie se caractérise par des taches humides, généralement après de fortes pluies, à l'intérieur des murs extérieurs, autour des ouvertures de portes ou de fenêtres ou sur les plafonds. Il peut être difficile de tracer le chemin exact emprunté par l'eau de pluie. Par exemple, une tache d'humidité sur un plafond peut être le résultat d'un solin défectueux ou d'une détérioration du feutre sur un toit plat à une certaine distance de la tache d'humidité. De même, à moins d'avoir des couches d'étanchéité et des solins adéquats, les matériaux des parapets et des cheminées peuvent collecter l'eau de pluie et l'apporter dans d'autres parties de l'habitation en dessous du toit. Les pénétrations surviennent le plus souvent sur des murs exposés aux vents humides dominants, généralement des vents de sud-ouest ou de sud. Il apparaît que le volume des précipitations a augmenté dans une grande partie de l'Écosse. Par ailleurs, la plupart des recherches indiquent que cette tendance se poursuit comme conséquence du changement climatique. BR 302 Explication des termes Il existe de nombreuses publications qui fournissent des orientations en matière de bonnes pratiques sur les méthodes pour prévenir la pénétration d'eau de pluie sur les surfaces intérieures des bâtiments. L'ouvrage du BRE «Performance, diagnostic, entretien, réparation des toits et toitures et prévention des défauts» fournit des orientations utiles aux professionnels de la construction pour traiter ces questions problématiques. Les termes suivants sont inclus pour assurer une compréhension claire de leur signification dans les orientations de cette norme. Une cavité aérée désigne une cavité avec des ouvertures vers l'air extérieur situées de façon à permettre une circulation de l'air limitée, pas nécessairement au travers de la cavité. Les ouvertures sont normalement situées à un niveau bas, où elles servent également de trous d'évacuation pour drainer l'eau en dehors de la cavité. Une cavité ventilée désigne une cavité avec des ouvertures vers l'air extérieur situées de façon à permettre la circulation de l'air au travers. Les ouvertures doivent être placées en hauteur et près du sol. Reconversions Dans le cas des reconversions, comme indiqué dans la disposition 4, le bâtiment tel que modifié doit répondre à l'exigence de la présente norme dans la mesure où cela est raisonnablement possible, et ne peut en 34 sur 95 aucun cas être dans un plus mauvais état qu'avant la reconversion (disposition 12, annexe 6). 35 sur 95 3.10.1 Dispositions générales Un sol, mur, toit ou autre élément de bâtiment exposé aux précipitations ou à l'humidité poussée par le vent doivent empêcher la pénétration d'humidité sur la surface intérieure de toute partie d'une habitation, de façon à protéger les occupants et assurer que le bâtiment n'est pas endommagé. Pour les constructions de mur extérieur, il est important que le mur soit conçu et construit pour supporter le degré d'exposition au vent et à la pluie auquel il peut être soumis. Les normes BS EN ISO 15927-3: 2009 et BS 8104: 1992 présentent une série de méthodologies pour l'évaluation de la pluie chassée par le vent sur les murs d'un bâtiment. BS EN ISO 15927-3: 2009 – Cette méthodologie, s'inspirant largement de la norme BS 8104, utilise deux procédures pour analyser des données horaires de vent et de pluie, collectées dans un lieu, quel qu'il soit, pendant une période minimale de 10 ans, pour calculer un indice de pluie battante. BS 8104: 1992 – Cette méthodologie détermine le degré d'exposition d'un mur en utilisant des données historiques croisées sur le vent et la pluie dans des lieux spécifiques à travers le pays. Une approche simplifiée alternative est indiquée dans BR 262 «Isolation thermique: éviter les risques». Ce document se base sur la norme BS 8104 et comprend une carte qui indique les zones d'exposition. Certains types de bâtiments, tels que les abris pour voitures ou pour le stockage de l'équipement d'extérieur, peuvent ne pas être affectés par la pénétration d'humidité, les orientations suivantes peuvent donc ne pas être pertinentes. Lors de l'utilisation de l'une des constructions ci-après, les recommandations générales suivantes doivent être suivies pour les murs ou les toits, selon ce qui est approprié: les murs de maçonnerie en briques et/ou en blocs comprenant des couches d'étanchéité, des solins et autres matériaux et composants construits conformément aux recommandations pertinentes de la norme BS 5628: Partie 3: 2005. La construction utilisée doit être adaptée au degré d'exposition au vent et à la pluie, tel que décrit dans la norme BS EN ISO 15927-3: 2009 ou BS 8104: 1992; les murs de maçonnerie avec un enduit extérieur conforme aux recommandations pertinentes de la norme BS 5262: 1991, adapté au degré d'exposition et au type de maçonnerie; les murs de maçonnerie en pierre naturelle ou en blocs de pierre moulée construits conformément aux recommandations de la norme BS 5628: Partie 3: 2005, et adaptés au degré d'exposition au vent et à la pluie tel que décrit dans la norme BS EN ISO 15927-3: 2009 ou BS 8104: 1992; les murs creux de maçonnerie intégrant un matériau d'isolation comme remplissage de la cavité complet ou partiel, lorsque le 36 sur 95 matériau d'isolation fait l'objet d'un certificat en vigueur émis en vertu des conditions pertinentes d'un organisme d'essais indépendant. Les murs doivent être construits conformément aux termes du certificat et de façon à être adaptés au degré d'exposition au vent et à la pluie, tel que décrit dans la norme BS EN ISO 15927-3: 2009 ou BS 8104: 1992, ainsi qu'aux recommandations pertinentes des normes britanniques suivantes: Isolation de murs creux Matériaux ou conditions Mousse d'urée-formaldéhyde (UF) Fibres minérales artificielles (dalles) Évaluation des murs pour le remplissage Normes britanniques BS 5617: 1985 et BS 5618: 1985 BS 6676: Partie 1: 1986 BS 8208: Partie 1: 1985 Les toits composés de cuivre, de plomb, de zinc et autres couvertures de toiture en tôle nécessitent de prendre des dispositions pour l'expansion et la contraction de la tôle. Pour les toitures «chaudes», afin de réduire le risque de condensation et de corrosion, il peut s'avérer nécessaire de prévoir un espace d'air ventilé du côté froid de l'isolant et un pare-vapeur haute performance entre l'isolant et la structure du toit. Il peut également s'avérer utile de consulter l'association professionnelle concernée. Les murs ou les toits intégrant des matériaux de revêtement construits conformément aux recommandations des normes britanniques ou codes de pratique suivants: Matériaux de revêtement des murs et des toits Matériaux et conditions Élément Normes britanniques et codes de pratique Aluminium mur ou toit CP 143: Partie 15: 1973 (1986) Acier ondulé galvanisé mur ou toit CP 143: Partie 10: 1973 Plomb mur ou toit BS 6915:2001 Cuivre mur ou toit CP 143: Partie 12: 1970 (1988) Ardoises et tuiles mur ou toit BS 5534: Partie 1: 2003 Zinc mur ou toit CP 143: Partie 5: 1964 Murs non porteurs mur ou toit pentu BS 8200: 1985 Revêtement en béton PC mur BS 8297: 2000 Revêtement en pierre mur BS 8298: 1994 naturelle Toits plats toit BS 6229: 2003 Solin en bitume toit BS 8217: 2005 Asphalte coulé toit BS 8218: 1998 37 sur 95 ORIENTATION TECHNIQUE PROPOSÉE POUR LES PRÉCIPITATIONS GUIDE À USAGE NON DOMESTIQUE norme 3.10 obligatoire Chaque bâtiment doit être conçu et construit de manière à ce que le bâtiment luimême ne soit pas menacé ou ne constitue pas une menace pour la santé des occupants du fait de l'humidité provenant des précipitations pénétrant dans la face intérieure du bâtiment. Limitations: Cette norme ne s'applique pas à un bâtiment pour lequel la pénétration d'humidité provenant de l'extérieur ne produira pas des effets plus néfastes que ceux susceptibles de se produire du fait de l'utilisation du bâtiment. 3.10.0 Introduction La pénétration d'eau de pluie se caractérise par des taches humides, généralement après de fortes pluies, à l'intérieur des murs extérieurs, autour des ouvertures de portes ou de fenêtres ou sur les plafonds. Il peut être difficile de tracer le chemin exact emprunté par l'eau de pluie. Par exemple, une tache d'humidité sur un plafond peut être le résultat d'un solin défectueux ou d'une détérioration du feutre sur un toit plat à une certaine distance de la tache d'humidité. De même, à moins d'avoir des couches d'étanchéité et des solins adéquats, les matériaux des parapets et des cheminées peuvent collecter l'eau de pluie et l'apporter dans d'autres parties de l'habitation en dessous du toit. Les pénétrations surviennent le plus souvent sur des murs exposés aux vents humides dominants, généralement des vents de sud-ouest ou de sud. Il apparaît que le volume des précipitations a augmenté en hiver dans une grande partie de l'Écosse. Par ailleurs, la plupart des recherches indiquent que cette tendance se poursuit comme conséquence du changement climatique. BR 302 Explication des termes Il existe de nombreuses publications qui fournissent des orientations en matière de bonnes pratiques sur les méthodes pour prévenir la pénétration d'eau de pluie sur les surfaces intérieures des bâtiments. L'ouvrage du BRE «Performance, diagnostic, entretien, réparation des toits et toitures et prévention des défauts» fournit des orientations utiles aux professionnels de la construction pour traiter ces questions problématiques. Les termes suivants sont inclus pour assurer une compréhension claire de leur signification dans les orientations de cette norme. Une cavité aérée désigne une cavité avec des ouvertures vers l'air extérieur situées de façon à permettre une circulation de l'air limitée, pas nécessairement au travers de la cavité. Les ouvertures sont normalement situées à un niveau bas, où elles servent également de trous d'évacuation pour drainer l'eau en dehors de la cavité. Une cavité ventilée désigne une cavité avec des ouvertures vers l'air extérieur situées de façon à permettre la circulation de l'air au travers. Les ouvertures doivent être placées en hauteur et près du sol. Reconversions Dans le cas des reconversions, comme indiqué dans la disposition 4, le bâtiment tel que modifié doit répondre à l'exigence de la présente norme dans la mesure où cela est raisonnablement possible, et ne peut en 38 sur 95 aucun cas être dans un plus mauvais état qu'avant la reconversion (disposition 12, annexe 6). 3.10.1 Dispositions générales Un sol, mur, toit ou autre élément de bâtiment exposé aux précipitations ou à l'humidité poussée par le vent doivent empêcher la pénétration d'humidité sur la surface intérieure de toute partie d'un bâtiment, de façon à protéger les occupants et à assurer que le bâtiment n'est pas endommagé. Pour les constructions de mur extérieur, il est important que le mur soit conçu et construit pour être adapté au degré d'exposition au vent et à la pluie auquel il peut être soumis. Les normes BS EN ISO 15927-3: 2009 et BS 8104: 1992 présentent une série de méthodologies pour l'évaluation de la pluie chassée par le vent sur les murs d'un bâtiment. BS EN ISO 15927-3: 2009 – Cette méthodologie, s'inspirant largement de la norme BS 8104, utilise deux procédures pour analyser des données horaires de vent et de pluie, collectées dans un lieu, quel qu'il soit, pendant une période minimale de 10 ans, pour calculer un indice de pluie battante. BS 8104: 1992 – Cette méthodologie détermine le degré d'exposition d'un mur en utilisant des données historiques croisées sur le vent et la pluie dans des lieux spécifiques à travers le pays. Une approche simplifiée alternative est indiquée dans BR 262 «Isolation thermique: éviter les risques». Ce document se base sur la norme BS 8104 et comprend une carte qui indique les zones d'exposition. Certains types de bâtiments, tels que les abris pour voitures ou pour le stockage de l'équipement d'extérieur, peuvent ne pas être affectés par la pénétration d'humidité, les orientations suivantes peuvent donc ne pas être pertinentes. Lors de l'utilisation de l'une des constructions ci-après, les recommandations générales suivantes doivent être suivies pour les murs ou les toits, selon ce qui est approprié: les murs de maçonnerie en briques et/ou en blocs comprenant des couches d'étanchéité, des solins et autres matériaux et composants construits conformément aux recommandations pertinentes de la norme BS 5628: Partie 3: 2005. La construction utilisée doit être adaptée au degré d'exposition au vent et à la pluie, tel que décrit dans la norme BS EN ISO 15927-3: 2009 ou BS 8104: 1992; les murs de maçonnerie avec un enduit extérieur conforme aux recommandations pertinentes de la norme BS 5262: 1991, adapté au degré d'exposition et au type de maçonnerie; les murs de maçonnerie en pierre naturelle ou en blocs de pierre moulée construits conformément aux recommandations pertinentes de la norme BS 5628: Partie 3: 2005, et adaptés au 39 sur 95 degré d'exposition au vent et à la pluie, tel que décrit dans la norme BS EN ISO 15927-3: 2009 ou BS 8104: 1992; les murs creux de maçonnerie intégrant un matériau d'isolation comme remplissage de la cavité complet ou partiel, lorsque le matériau d'isolation fait l'objet d'un certificat en vigueur émis en vertu des conditions pertinentes d'un organisme d'essais indépendant. Les murs doivent être construits conformément aux termes du certificat et de façon à être adaptés au degré d'exposition au vent et à la pluie, tel que décrit dans la norme BS EN ISO 15927-3: 2009 ou BS 8104: 1992, ainsi qu'aux recommandations pertinentes des normes britanniques suivantes: 40 sur 95 Isolation de murs creux Matériaux ou conditions Mousse d'urée-formaldéhyde (UF) Fibres minérales artificielles (dalles) Évaluation des murs pour le remplissage Normes britanniques BS 5617: 1985 et BS 5618: 1985 BS 6676: Partie 1: 1986 BS 8208: Partie 1: 1985 Les toits composés de cuivre, de plomb, de zinc et autres couvertures de toiture en tôle nécessitent de prendre des dispositions pour l'expansion et la contraction de la tôle. Pour les toitures «chaudes», afin de réduire le risque de condensation et de corrosion, il peut s'avérer nécessaire de prévoir un espace d'air ventilé du côté froid de l'isolant et un pare-vapeur haute performance entre l'isolant et la structure du toit. Il peut également s'avérer utile de consulter l'association professionnelle concernée. Les murs ou les toits intégrant des matériaux de revêtement construits conformément aux recommandations des normes britanniques ou codes de pratique suivants: Matériaux de revêtement des murs et des toits Matériaux et conditions Élément Normes britanniques et codes de pratique Aluminium mur ou toit CP 143: Partie 15: 1973 (1986) Acier ondulé galvanisé mur ou toit CP 143: Partie 10: 1973 Plomb mur ou toit BS 6915:2001 Cuivre mur ou toit CP 143: Partie 12: 1970 (1988) Ardoises et tuiles mur ou toit BS 5534: Partie 1: 2003 Zinc mur ou toit CP 143: Partie 5: 1964 Murs non porteurs mur ou toit pentu BS 8200: 1985 Revêtement en béton PC mur BS 8297: 2000 Revêtement en pierre mur BS 8298: 1994 naturelle Toits plats toit BS 6229: 2003 Solin en bitume toit BS 8217: 2005 Asphalte coulé toit BS 8218: 1998 41 sur 95 ORIENTATION PROPOSÉE POUR LE STOCKAGE DES DÉCHETS SOLIDES GUIDE À USAGE DOMESTIQUE norme 3.25 obligatoire Chaque bâtiment doit être conçu et construit de manière à fournir un espace pour le stockage des déchets solides qui: (a) permette l'accès pour le stockage et l'enlèvement de son contenu; (b) ne constitue pas une menace pour la santé des personnes à l'intérieur et autour du bâtiment; (c) ne pollue pas l'approvisionnement en eau, les eaux souterraines ou les eaux de surface. Limitations: La présente norme s'applique uniquement aux appartements et maisonnettes. 3.25.0 Introduction L'Écosse produit de grandes quantités de déchets – quasiment 17 millions de tonnes en 2010. Ces déchets proviennent de diverses sources, les déchets ménagers représentant 2,8 millions de tonnes. La directive-cadre révisée relative aux déchets de l'UE établit le cadre législatif de la gestion des déchets dans l'Union européenne. La directive dispose que les États membres doivent prévoir un ou plusieurs plan(s) national (nationaux) de gestion des déchets. Plan zéro déchet En juin 2012, le gouvernement écossais a lancé son plan zéro déchet, qui définit des actions pour apporter des changements importants dans la façon de traiter et de gérer les déchets en Écosse. Le plan prévoit un taux de recyclage de 70 % pour les déchets ménagers et tous les autres flux de déchets d'ici à 2025. Les dispositions réglementaires de 2012 relatives aux déchets (Écosse) prévoient des mesures légales pour appuyer la mise en œuvre du programme zéro déchet en exigeant, parmi d'autres aspects, la collecte et le traitement séparés des déchets. La loi de 1990 sur la protection de l'environnement donne compétence à l'autorité chargée de la collecte des déchets pour déterminer le type et le nombre de conteneurs à utiliser. La loi permet également à l'autorité chargée de la collecte des déchets de désigner un point de collecte pour l'évacuation des déchets, normalement situé dans l'enceinte de l'habitation. En vertu du plan zéro déchet, les autorités locales doivent fournir aux ménages des services de collecte séparée pour les matériaux recyclables secs (verre, métaux, plastiques, papier et carton) d'ici à la fin de l'année 2012, et pour les déchets alimentaires d'ici à la fin de l'année 2015. Actuellement, les autorités locales répondent à leurs obligations de différentes façons, et les concepteurs doivent connaître ces initiatives locales et prévoir des dispositions adéquates dans leurs conceptions. Pour les maisons, quatre conteneurs ou plus peuvent être nécessaires pour stocker différents types de déchets, ce qui peut augmenter les exigences en matière d'espace pour les zones de stockage à l'intérieur et à l'extérieur de l'habitation. En général, pour les appartements et les maisonnettes, le stockage est collectif, avec les risques associés pour la santé et l'environnement. Reconversions Dans le cas des reconversions, comme indiqué dans la disposition 4, le bâtiment tel que modifié doit répondre à l'exigence de la présente norme (disposition 12, annexe 6). 42 sur 95 3.25.1 Point de stockage des déchets solides Les appartements et les maisonnettes doivent être équipés d'un emplacement de stockage solide, lavable et suffisamment grand pour contenir un conteneur de déchets (ou des conteneurs), comme une poubelle sur roues ou un autre conteneur, tel qu'indiqué par l'autorité chargée de la collecte des déchets. L'emplacement de stockage et l'accès au contenu du conteneur doivent être aisément accessibles pour permettre l'évacuation. 3.25.2 Stockage fermé Lorsque des enclos, des enceintes ou des pièces de stockage sont prévus, ils doivent laisser suffisamment d'espace pour remplir et vider les conteneurs, et fournir un espace libre d'au moins 150 mm entre les conteneurs et autour de ces derniers. Les enclos collectifs avec un toit qui sont également accessibles aux personnes doivent être d'une hauteur minimale de 2 m, tandis que les enclos individuels des poubelles sur roues doivent seulement être suffisamment hauts pour permettre d'ouvrir le couvercle. 3.25.3 Point de collecte des déchets solides L'emplacement de stockage peut être un point de collecte désigné par l'autorité chargée de la collecte des déchets où le conteneur peut être évacué ou vidé. Si l'emplacement de stockage n'est pas le point de collecte, alors il doit exister une voie accessible permettant de transporter le conteneur jusqu'au point de collecte. Sur une courte distance dans une zone urbaine, il serait raisonnable d'utiliser l'accès à un appartement ou à une maisonnette. Sur de plus longues distances à la campagne, le conteneur peut être déposé au point de collecte en utilisant un véhicule, comme cela se fait habituellement pour les fermes. 3.25.4 Dispositions pour le lessivage Lorsqu'un stockage de déchets solides collectif se situe dans un bâtiment, par exemple lorsqu'un vide-ordures est utilisé, la zone de stockage doit être conçue pour permettre le lessivage et le drainage du sol à l'aide d'un système d'évacuation des eaux usées. Les rigoles doivent intégrer une trappe qui maintient l'étanchéité même pendant les périodes de non-utilisation. La surface des murs et des sols doit être imperméable pour être lessivée facilement et hygiéniquement. Les enclos doivent être ventilés en permanence en haut et en bas du mur. 3.25.5 Mesures de sécurité contre la vermine Tout enclos dédié au stockage des déchets doit être conçu de façon à empêcher l'accès de la vermine, à moins que les déchets ne soient stockés dans des conteneurs sûrs avec des couvercles bien ajustés, tels que des poubelles sur roues. L'enclos ne doit pas permettre le passage d'une sphère de 15 mm de diamètre en un point quelconque. 43 sur 95 INFORMATIONS PROPOSÉES POUR LES TOILETTES «CHANGING PLACES» GUIDE À USAGE NON DOMESTIQUE norme 3.12 obligatoire Chaque bâtiment doit être conçu et construit de manière à ce que des installations sanitaires soient fournies à tous les occupants du bâtiment et à leurs visiteurs sous une forme qui permette la commodité d'utilisation et de façon à ne pas constituer de menace pour la santé et la sécurité des occupants ou des visiteurs. 3.12.0 Introduction Il est important que les installations sanitaires répondent aux besoins des occupants et des visiteurs, à la fois en termes de disponibilité et d'accessibilité. Les installations doivent être en nombre suffisant pour éviter les files d'attente, sauf dans des circonstances exceptionnelles. La variété de l'offre permettra non seulement d'aider les personnes à mobilité réduite ou souffrant de handicap sensoriel, mais bénéficiera également aux personnes âgées, aux personnes avec des bébés, de jeunes enfants ou des bagages volumineux. Les installations sanitaires doivent faire l'objet d'une réflexion dès le début de la planification d'un bâtiment, pour éviter que les installations soient petites ou qu'elles se trouvent dans des emplacements peu pratiques, les rendant difficiles d'accès et d'utilisation. Parmi les questions fréquentes, la sélection des installations, souvent de petites pièces, et l'utilisation du blanc pour les finitions, les installations sanitaires et les équipements pour suggérer la propreté, créant des difficultés pour une personne atteinte d'une déficience visuelle. Bien que des orientations soient fournies pour divers types de bâtiments, certains peuvent être difficiles à catégoriser. Dans de tels cas, les concepteurs devront discuter des dispositions spécifiques avec le client et les groupes d'utilisateurs, et examiner les orientations fournies dans la présente norme pour trouver une solution pratique. Les toilettes «Changing Places» (CPT) – sont des toilettes avec une installation pour le change pouvant être utilisées par des personnes ayant des difficultés d'apprentissage sévères et multiples ou d'autres troubles, et pour lesquelles les toilettes standard peuvent ne pas être sûres et pratiques à utiliser. Des CPT sont prévues lorsque le propriétaire du bâtiment en fait le choix, et leur installation est reconnue comme une bonne pratique. Pour être enregistrées auprès du registre national «Changing Places», toutes les nouvelles CPT doivent satisfaire aux normes indiquées par le Changing Places Consortium (CPC). Le respect des normes du consortium signifie que les installations enregistrées doivent répondre aux besoins et aux attentes des personnes qui les utilisent ainsi que de leurs aidants. Le corps humain absorbe facilement le plomb contenu dans l'eau potable, ce qui peut produire un effet néfaste sur le développement intellectuel des jeunes enfants. Bien que le réseau de distribution d'eau ne contienne pas de taux de plomb significatifs, de récentes études de recherche ont montré que des raccords de plomberie avec soudures au plomb, normalement utilisés pour les systèmes de chauffage, avaient été utilisés dans les réseaux d'eau potable, de manière contraire aux réglementations de 2004 de Scottish Water. Des orientations additionnelles peuvent être obtenues auprès de la Fédération des employeurs dans le domaine de la plomberie d'Écosse et d'Irlande du Nord (SNIPEF) et de Scottish Water. 44 sur 95 Reconversions Dans le cas des reconversions, comme indiqué dans la disposition 4, le bâtiment tel que modifié doit répondre à l'exigence de la présente norme (disposition 12, annexe 6). 45 sur 95 3.12.1 Nombre d'installations sanitaires Le nombre d'installations sanitaires fournies dans un bâtiment doit être calculé à partir du nombre maximal de personnes que le bâtiment est susceptible d'accueillir à tout moment, en s'appuyant sur l'utilisation normale du bâtiment. Des installations sanitaires séparées pour les hommes et les femmes sont généralement prévues. Il convient de s'appuyer sur la proportion d'hommes et de femmes qui utiliseront un bâtiment, lorsque cette donnée est connue, ou bien de prévoir un nombre égal d'installations pour chaque sexe. Des installations sanitaires unisexes peuvent être prévues lorsque chaque installation sanitaire, ou un WC et un lavabo, sont situés dans un espace séparé, pour une utilisation par une personne à la fois, avec une porte pouvant se fermer de l'intérieur pour l'intimité. Petites entreprises Dans les petits locaux, il est admis que la duplication des installations sanitaires peut ne pas toujours être raisonnablement possible et que ces dernières peuvent être partagées par le personnel et les clients. Toutefois, lorsque cela est possible, la bonne pratique impose que les installations sanitaires pour le personnel impliqué dans la préparation ou le service de nourriture ou de boissons soient réservées à leur seule utilisation, avec des installations séparées prévues pour les clients. Des lavabos séparés doivent toujours être fournis pour ce personnel. Toilettes «Changing Places» (CPT) - Ici, pas d'obligation de fournir des CPT dans le cadre des normes de construction obligatoires, cependant, lorsque des CPT sont proposées, les orientations suivantes doivent aider à la conception et à la construction. De nombreux types de bâtiments sont parfaitement adaptés aux installations de CPT, notamment les installations accessibles au public, telles que les centres commerciaux, les bâtiments de divertissement ou les bâtiments de réunion et les installations liées au transport. La mise à disposition de CPT au sein de bâtiments adaptés est importante pour établir un réseau d'installations dans des emplacements appropriés à travers le pays. Une installation type de CPT doit inclure les éléments clés suivants: un espace adéquat (12 m2) pour permettre à l'utilisateur d'être assisté par des aidants; une hauteur de plafond minimale de 2,4 m; un lève-personnes sur rail fixé au mur ou au plafond; un WC placé au centre avec de l'espace des deux côtés pour les aidants; un lavabo à hauteur réglable; un plancher antidérapant; une porte avec une largeur libre d'ouverture d'au moins 1 m; la mise à disposition d'une douche peut également être appropriée dans certains bâtiments, tels que les centres de loisirs. Lors de la modification ou de la reconversion de bâtiments existants, en particulier les bâtiments historiques, il peut s'avérer irréalisable d'installer des CPT comprenant tous les éléments clés ci-dessus. Dans de tels cas, d'autres solutions qui répondent néanmoins aux besoins de la plupart des utilisateurs et de leurs aidants peuvent être envisagées. 46 sur 95 Une consultation précoce auprès du Changing Places Consortium sera bénéfique si une installation de CPT est envisagée, en particulier dans un bâtiment existant avec des contraintes de conception. Des informations additionnelles, y compris des spécifications, sont disponibles sur le site internet du Changing Places Consortium et dans la norme BS8300:2009. Outre les éléments liés au bâtiment, il est nécessaire, pour l'obtention de CPT entièrement équipées, d'installer des équipements additionnels et des accessoires spécialisés, tels qu'un banc pour le change de taille adulte à hauteur réglable (min. 1,8 m). En général, les CPT ne doivent pas se substituer aux installations sanitaires accessibles (voir paragraphe 3.12.7). Écoles Le nombre d'installations sanitaires dans les écoles doit être conforme aux tables de calcul établies dans la réglementation de 1967 sur les locaux scolaires en Écosse (exigences générales et normes), telle que modifiée. Les recommandations figurant dans la norme BS 6465-1: 2006 peuvent également être utiles. Toutefois, les dispositions réglementaires relatives aux locaux scolaires ne traitent pas la question des installations sanitaires accessibles, qui doivent donc être prévues conformément aux orientations de la présente norme. Bâtiments spécialisés Des bâtiments fournissant un service ou proposant de fournir un service enregistré conformément à la loi de 2001 sur la réglementation des soins (Écosse), tels que les bâtiments d'établissements de soins résidentiels, les garderies et les hospices, peuvent être soumis à des normes additionnelles exposées dans le document correspondant des normes nationales en matière de soins de santé pour ce service. Toilettes accessibles Il convient de prévoir des toilettes accessibles parmi les installations sanitaires recommandées dans les divers tableaux figurant dans les orientations de la présente norme, soit: au moins 1 installation de toilettes unisexes accessibles, avec accès indépendant de toute autre installation sanitaire; dans le cas d'installations sanitaires séparées pour les hommes et les femmes, au moins 1 installation de toilettes accessibles pour chaque sexe. Le nombre requis dépend de la distance à parcourir dans un bâtiment pour atteindre des toilettes accessibles. Une nouvelle définition de terme des normes de construction sera incluse dans l'annexe A des guides techniques, comme suit: Les toilettes «Changing Places» (CPT) - sont des toilettes avec une installation pour le change, pouvant être utilisées par des personnes ayant des difficultés d'apprentissage sévères et multiples ou d'autres troubles, et pour lesquelles les toilettes accessibles standard peuvent ne pas être sûres et pratiques à utiliser. 47 sur 95 ORIENTATION TECHNIQUE PROPOSÉE POUR LES BARRIÈRES DE PROTECTION GUIDE À USAGE DOMESTIQUE norme 4.4 obligatoire Chaque bâtiment doit être conçu et construit de manière à ce que tout changement de niveau soudain, accessible à l'intérieur ou aux alentours du bâtiment, soit protégé par des barrières pour piétons. Limitations: Cette norme ne s'applique pas lorsque les barrières de protection des piétons risquent de gêner l'utilisation des espaces ainsi protégés. 4.4.0 Introduction Les barrières de protection sont nécessaires pour protéger les personnes à l'intérieur et autour des bâtiments d'une chute accidentelle due à un changement de niveau non protégé. Lors de l'évaluation du type de barrière à prévoir, il convient de tenir compte des dangers éventuels, de l'utilisation du bâtiment et des risques pour les personnes susceptibles d'être présentes. Toute barrière doit être conçue de façon à minimiser le risque que des personnes tombent ou glissent à travers les trous de la barrière. Les jeunes enfants sont souvent très habiles pour escalader tout ce qui est à leur portée. Il est important que la conception des barrières de protection limite la capacité des jeunes enfants à les escalader, réduisant ainsi le risque de blessure causée par une chute. Reconversions Dans le cas des reconversions, comme indiqué dans la disposition 4, le bâtiment tel que modifié doit répondre à l'exigence de la présente norme dans la mesure où cela est raisonnablement possible, et ne peut en aucun cas être dans un plus mauvais état qu'avant la reconversion (disposition 12, annexe 6). 4.4.1 Emplacement des barrières de protection des piétons Par souci de sécurité, des barrières de protection doivent être prévues en cas de changement brusque de niveau et de risque de blessure grave à la suite d'une chute. Lors d'un changement de direction sur une voie d'accès, une baisse de niveau d'une hauteur quelconque peut constituer un danger, en particulier pour les utilisateurs de fauteuils roulants ou les personnes atteintes d'une déficience visuelle. Une barrière de protection doit être prévue en présence d'une baisse de niveau significative et dans les lieux où un léger changement de niveau peut augmenter le risque de blessure. Il est impossible de prévoir une barrière à chaque changement de niveau, mais une barrière de protection pour piétons doit être envisagée au bord de: a. chaque étage, escalier, rampe, plancher surélevé ou autre espace surélevé auquel des gens ont accès, lorsqu'il y a une dénivellation de 600 mm ou plus; b. tout changement de direction sur une voie d'accès ou de circulation qui est surélevée par rapport au niveau des surfaces environnantes. 48 sur 95 Cependant, il est inutile de prévoir une barrière de protection si elle devait empêcher l'accès prévu ou être incompatible avec l'usage normal d'un espace, par exemple au bord d'une baie porteuse. Un mur, une cloison ou une zone de vitrage fixe, construits conformément aux recommandations du paragraphe 4.4.2, peuvent être considérés comme une barrière de protection. Pour garantir qu'une personne est avertie de la présence d'une barrière de protection, cette dernière doit, à moins de se trouver au sein d'une habitation ou de faire partie d'un mur ou d'une cloison, se distinguer visuellement des surfaces environnantes. Si une barrière est principalement vitrée, les recommandations de marquage indiquées au paragraphe 4.8.2 doivent être suivies. 4.4.2 Conception des barrières de protection des piétons À l'intérieur et autour des bâtiments à usage domestique, les ouvertures des barrières de protection ne doivent pas permettre le passage d'un enfant. À cette fin, les ouvertures des barrières de protection doivent empêcher le passage d'une sphère de 100 mm de diamètre. Toutefois, l'espace entre la pente d'un escalier et la partie inférieure de la barrière de protection peut être supérieur à 100 mm, à condition que cette partie ne se trouve pas à plus de 50 mm audessus de la ligne de pente de l'escalier, ni parallèle à celle-ci. Une barrière de protection doit être conçue et construite de manière à ce que de jeunes enfants ne puissent pas l'escalader facilement. La présence de prises potentielles pour les mains et les pieds doit être minimisée. Une barrière de protection et un mur, une cloison ou un vitrage fixe quelconques installés à la place d'une barrière doivent être sûrs, capables de résister à des charges calculées conformément à la norme BS 6399: Partie 1: 1996, et afficher une hauteur répondant aux critères suivants: Hauteur des barrières de protection des piétons Emplacement Hauteur minimale (mm) [1] Au bord d'un plancher devant des murs, cloisons et vitrages fixes incapables de 800 supporter les charges spécifiées dans la norme BS 6399: Partie 1: 1996 Devant une fenêtre ouvrable 800 [2] Sur un escalier ou une volée de rampe 840 [3] entièrement située à l'intérieur d'une habitation Sur un escalier ou une volée de rampe à 900 [3] l'extérieur d'une habitation Une galerie, un palier ou un espace surélevé 900 d'une habitation Tout autre emplacement 1100 49 sur 95 Remarques: 1. Une main courante installée conformément aux paragraphes 4.3.14 et 4.3.15 peut constituer la partie supérieure d'une barrière de protection si les hauteurs de ce tableau sont respectées. 2. Des barrières de protection doivent être installées lorsque la fenêtre ouvrable a: a. un rebord ne dépassant pas le niveau du plancher fini de plus de 800 mm; b. un fonctionnement susceptible de provoquer des chutes; c. une dénivellation de plus de 600 mm entre les niveaux du plancher et du sol. À partir de 2 étages au-dessus du niveau du sol, il convient de se référer au paragraphe 4.8.4. lorsque le vitrage extérieur peut être nettoyé de l'intérieur du bâtiment. 3. Lorsqu'une main courante constituant la partie supérieure d'une barrière de protection d'une volée répond aux critères d'une barrière de protection pour un palier, la hauteur de celle-ci peut être réduite sur une distance de 300 mm au maximum afin de permettre une jonction lisse. 50 sur 95 ORIENTATION TECHNIQUE PROPOSÉE POUR LES BARRIÈRES DE PROTECTION GUIDE À USAGE NON DOMESTIQUE norme 4.4 obligatoire Chaque bâtiment doit être conçu et construit de manière à ce que tout changement de niveau soudain, accessible à l'intérieur ou aux alentours du bâtiment, soit protégé par des barrières pour piétons. Limitations: Cette norme ne s'applique pas lorsque des barrières de protection des piétons risquent de gêner l'utilisation des espaces ainsi protégés. 4.4.0 Introduction Les barrières de protection sont nécessaires pour protéger les personnes à l'intérieur et autour des bâtiments d'une chute accidentelle due à un changement de niveau non protégé. Lors de l'évaluation du type de barrière à prévoir, il convient de tenir compte des dangers éventuels, de l'utilisation du bâtiment et des risques pour les personnes susceptibles d'être présentes. Toute barrière doit être conçue de façon à minimiser le risque que des personnes tombent ou glissent à travers les trous de la barrière. Les jeunes enfants sont souvent très habiles pour escalader tout ce qui est à leur portée. Il est important que la conception des barrières de protection limite la capacité des jeunes enfants à les escalader, réduisant ainsi le risque de blessure causée par une chute. Bâtiments existants Il est reconnu que certains bâtiments à usage non domestique sont pourvus de barrières de protection qui ont été conçues ou construites avec des ouvertures qui permettraient le passage d'un enfant ou qui pourraient aisément être escaladées. Les personnes responsables de ces bâtiments peuvent envisager d'évaluer l'adéquation de ces barrières. Lorsque des enfants peuvent se trouver dans le bâtiment, l'évaluation doit examiner les mesures de réduction des risques qui doivent être requises. Des informations additionnelles sur l'évaluation des barrières de protection existantes sont fournies dans la brochure d'orientation «Vos barrières sontelles sûres?», qui peut être consultée ou téléchargée sur le site internet www.scotland.gov.uk/bsd. Reconversions Dans le cas des reconversions, comme indiqué dans la disposition 4, le bâtiment tel que modifié doit répondre à l'exigence de la présente norme dans la mesure où cela est raisonnablement possible, et ne peut en aucun cas être dans un plus mauvais état qu'avant la reconversion (disposition 12, annexe 6). 4.4.1 Emplacement des barrières de protection des piétons Par souci de sécurité, des barrières de protection doivent être prévues en cas de changement brusque de niveau et de risque de blessure grave à la suite d'une chute. Lors d'un changement de direction sur une voie d'accès, une baisse de niveau d'une hauteur quelconque peut constituer un danger, en particulier 51 sur 95 pour les utilisateurs de fauteuils roulants ou les personnes atteintes d'une déficience visuelle. Une barrière de protection doit être prévue en présence d'une baisse de niveau significative et dans les lieux où un léger changement de niveau peut augmenter le risque de blessure. Il est impossible de prévoir une barrière à chaque changement de niveau, mais une barrière de protection pour piétons doit être envisagée au bord de: a. chaque étage, escalier, rampe, plancher surélevé ou autre espace surélevé auquel des gens ont accès, lorsqu'il y a une dénivellation de 600 mm ou plus; b. tout changement de direction sur une voie d'accès ou de circulation qui est surélevée par rapport au niveau des surfaces environnantes. Cependant, il est inutile de prévoir une barrière de protection si elle devait bloquer une voie d'accès prévue ou être incompatible avec l'usage normal d'un espace, par exemple au bord d'une baie porteuse ou d'une scène de théâtre. Un mur, une cloison ou une zone de vitrage fixe, construits conformément aux recommandations du paragraphe 4.4.2, peuvent être considérés comme une barrière appropriée. Pour garantir qu'une personne est avertie de la présence d'une barrière de protection, cette dernière doit, à moins de faire partie d'un mur ou d'une cloison, se distinguer visuellement des surfaces environnantes. Si une barrière est principalement vitrée, les recommandations de marquage indiquées au paragraphe 4.8.2 doivent être suivies. 4.4.2 Conception des barrières de protection des piétons À l'intérieur et autour des bâtiments à usage domestique, les ouvertures des barrières de protection ne doivent pas permettre le passage d'un enfant. À cette fin, les ouvertures des barrières de protection doivent empêcher le passage d'une sphère de 100 mm de diamètre. Une barrière de protection doit être conçue et construite de manière à ce que de jeunes enfants ne puissent pas l'escalader facilement. La présence de prises potentielles pour les mains et les pieds doit être minimisée. La présence éventuelle d'enfants doit être envisagée dans tous les bâtiments à usage non domestique, à moins que leur présence dans le bâtiment, ou une partie de celui-ci, ne soit exclue pour des raisons valables, telles que des restrictions sanitaires ou de sécurité. Dans ces bâtiments dont l'accès est interdit aux enfants pour des raisons valables, les orientations susmentionnées relatives aux ouvertures et aux prises potentielles pour les mains et les pieds des barrières de protection ne s'appliquent pas. Les bâtiments dont l'accès est interdit aux enfants sont notamment les bâtiments agricoles, industriels et d'entreposage. Les enfants peuvent également être exclus seulement de certaines parties spécifiques des bâtiments, par exemple, lorsqu'elles donnent seulement accès à un local technique. Dans tous les bâtiments, les ouvertures peuvent être supérieures à 100 mm entre la pente d'un escalier et la partie inférieure d'une barrière 52 sur 95 de protection, à condition que cette partie ne se trouve pas à plus de 50 mm au-dessus de la ligne de pente de l'escalier, ni parallèle à celle-ci, faisant partie d'un bâtiment de bureaux. Bâtiments historiques Dans certain cas, les bâtiments peuvent présenter un intérêt historique, être listés (au titre de la législation relative à l'aménagement du territoire) ou se trouver sur un site protégé. Les modifications de ces bâtiments peuvent influer sur l'architecture ou le caractère du bâtiment. Dans ces circonstances, si une barrière de protection doit être modifiée pour protéger les enfants, il peut être nécessaire de convenir d'une solution respectant le caractère du bâtiment. Des orientations à ce sujet sont données dans le «Guide pour les spécialistes 6 - Transformation de bâtiments traditionnels», publié par Historic Scotland. 53 sur 95 Hauteur des barrières de protection des piétons Chaque bâtiment doit être conçu et construit de manière à ce(mm) que tout Emplacement Hauteur minimale [1] changement de niveau soudain, accessible à l'intérieur ou aux alentours du norme Au bord d'un plancher devant des murs, bâtiment, soit protégé par des barrières pour piétons. cloisons et vitrages fixes incapables de 800 supporter les charges spécifiées dans la Limitations: 6399: Partie 1: 1996 obligatoire norme BS Cette norme ne s'applique pas lorsque des barrières de protection des Devant une fenêtre ouvrable 800protégés. [2] piétons risquent de gêner l'utilisation des espaces ainsi Sur un escalier ou une rampe entièrement 900 [3] 4.4 Directement ou derrière des sièges 4.4.0 devant, Introduction 800 [4] fixes Les barrières de protection sont nécessaires pour protéger les personnes à Tout autre emplacement 1100 due à un l'intérieur et autour des bâtiments d'une chute accidentelle changement de niveau non protégé. Remarques: 1. Unede main courantedu installée aux paragraphes et Lors l'évaluation type deconformément barrière à prévoir, il convient de4.3.13 tenir compte 4.3.14 peut éventuels, constituer la supérieure d'une barrière de protection si des dangers departie l'utilisation du bâtiment et des risques pour les les hauteurs de ce tableau sont respectées. personnes susceptibles d'être présentes. Toute barrière doit être conçue de 2. Des barrières de le protection doivent être installées lorsque la fenêtre façon à minimiser risque que des personnes tombent ou glissent à travers ouvrable a: les trous de la barrière. a. un rebord ne dépassant pas le niveau du plancher fini de plus de 800 mm; b. un fonctionnement susceptible provoquer des escalader chutes; tout ce qui est Les jeunes enfants sont souventde très habiles pour c. plus de que 600 la mm entre les des niveaux du plancher et du àune leurdénivellation portée. Il estde important conception barrières de protection sol. la capacité des jeunes enfants à les escalader, réduisant ainsi le limite À partir 2 étages au-dessus du chute. niveau du sol, il convient de se référer risque dede blessure causée par une au paragraphe 4.8.4. lorsque le vitrage extérieur peut être nettoyé de du bâtiment. Bâtiments existants Ill'intérieur est reconnu que certains bâtiments à usage non domestique sont pourvus 3. Lorsqu'une main courantequi constituant la partieousupérieure d'une de de barrières de protection ont été conçues construites avecbarrière des protection qui d'une volée répond aux critères barrière protection ouvertures permettraient le passage d'und'une enfant ou quide pourraient pour un palier, la hauteur de peut responsables être réduite sur de aisément être escaladées. Lescelle-ci personnes deune cesdistance bâtiments 300 mm au maximum, afin de permettre une jonction lisse. peuvent envisager d'évaluer l'adéquation de ces barrières. Lorsque des 4. La hauteur de lasebarrière réduite à l'évaluation 750 mm lorsque sa largeurles enfants peuvent trouverpeut dansêtre le bâtiment, doit examiner globale au d'au moinsqui 250 mm. Au bout de l'allée menant aux mesures de sommet réductionest des risques doivent être requises. Des sièges fixes,additionnelles la hauteur desur la barrière de protection doit être de 1,1 m. informations l'évaluation des barrières de protection existantes sont fournies dans la brochure d'orientation «Vos barrières sontelles sûres?», qui peut être consultée ou téléchargée sur le site internet www.scotland.gov.uk/bsd. Reconversions Dans le cas des reconversions, comme indiqué dans la disposition 4, le bâtiment tel que modifié doit répondre à l'exigence de la présente norme dans la mesure où cela est raisonnablement possible, et ne peut en aucun cas être dans un plus mauvais état qu'avant la reconversion (disposition 12, annexe 6). 4.4.1 Emplacement des barrières de protection des piétons Par souci de sécurité, des barrières de protection doivent être prévues en cas de changement brusque de niveau et de risque de blessure grave à la suite d'une chute. Lors d'un changement de direction sur une voie d'accès, une baisse de niveau d'une hauteur quelconque peut constituer un danger, en particulier pour les utilisateurs de fauteuils roulants ou les personnes atteintes d'une déficience visuelle. Une barrière de protection doit être prévue en présence d'une baisse de niveau significative et dans les lieux où un léger changement de niveau peut augmenter le risque de blessure. 54 sur 95 Il est impossible de prévoir une barrière à chaque changement de niveau, mais une barrière de protection pour piétons doit être envisagée au bord de: a. chaque étage, escalier, rampe, plancher surélevé ou autre espace surélevé auquel des gens ont accès, lorsqu'il y a une dénivellation de 600 mm ou plus; b. tout changement de direction sur une voie d'accès ou de circulation qui est surélevée par rapport au niveau des surfaces environnantes. Cependant, il est inutile de prévoir une barrière de protection si elle devait bloquer une voie d'accès prévue ou être incompatible avec l'usage normal d'un espace, par exemple au bord d'une baie porteuse ou d'une scène de théâtre. Un mur, une cloison ou une zone de vitrage fixe, construits conformément aux recommandations du paragraphe 4.4.2, peuvent être considérés comme une barrière appropriée. Pour garantir qu'une personne est avertie de la présence d'une barrière de protection, cette dernière doit, à moins de faire partie d'un mur ou d'une cloison, se distinguer visuellement des surfaces environnantes. Si une barrière est principalement vitrée, les recommandations de marquage indiquées au paragraphe 4.8.2 doivent être suivies. 4.4.2 Conception des barrières de protection des piétons À l'intérieur et autour des bâtiments à usage domestique, les ouvertures des barrières de protection ne doivent pas permettre le passage d'un enfant. À cette fin, les ouvertures des barrières de protection doivent empêcher le passage d'une sphère de 100 mm de diamètre. Une barrière de protection doit être conçue et construite de manière à ce que de jeunes enfants ne puissent pas l'escalader facilement. La présence de prises potentielles pour les mains et les pieds doit être minimisée. La présence éventuelle d'enfants doit être envisagée dans tous les bâtiments à usage non domestique, à moins que leur présence dans le bâtiment, ou une partie de celui-ci, ne soit exclue pour des raisons valables, telles que des restrictions sanitaires ou de sécurité. Dans ces bâtiments dont l'accès est interdit aux enfants pour des raisons valables, les orientations susmentionnées relatives aux ouvertures et aux prises potentielles pour les mains et les pieds des barrières de protection ne s'appliquent pas. Les bâtiments dont l'accès est interdit aux enfants sont notamment les bâtiments agricoles, industriels et d'entreposage. Les enfants peuvent également être exclus seulement de certaines parties spécifiques des bâtiments, par exemple, lorsqu'elles donnent seulement accès à un local technique. Dans tous les bâtiments, les ouvertures peuvent être supérieures à 100 mm entre la pente d'un escalier et la partie inférieure d'une barrière de protection, à condition que cette partie ne se trouve pas à plus de 50 mm au-dessus de la ligne de pente de l'escalier, ni parallèle à celle-ci, faisant partie d'un bâtiment de bureaux. 55 sur 95 Bâtiments historiques Dans certain cas, les bâtiments peuvent présenter un intérêt historique, être listés (au titre de la législation relative à l'aménagement du territoire) ou se trouver sur un site protégé. Les modifications de ces bâtiments peuvent influer sur l'architecture ou le caractère du bâtiment. Dans ces circonstances, si une barrière de protection doit être modifiée pour protéger les enfants, il peut être nécessaire de convenir d'une solution respectant le caractère du bâtiment. Des orientations à ce sujet sont données dans le «Guide pour les spécialistes 6 - Transformation de bâtiments traditionnels», publié par Historic Scotland. 56 sur 95 Hauteur des barrières de protection des piétons Emplacement Hauteur minimale (mm) [1] Au bord d'un plancher devant des murs, cloisons et vitrages fixes incapables de 800 supporter les charges spécifiées dans la norme BS 6399: Partie 1: 1996 Devant une fenêtre ouvrable 800 [2] Sur un escalier ou une rampe entièrement 900 [3] Directement devant, ou derrière des sièges fixes Tout autre emplacement 800 [4] 1100 Remarques: 1. Une main courante installée conformément aux paragraphes 4.3.13 et 4.3.14 peut constituer la partie supérieure d'une barrière de protection si les hauteurs de ce tableau sont respectées. 2. Des barrières de protection doivent être installées lorsque la fenêtre ouvrable a: a. un rebord ne dépassant pas le niveau du plancher fini de plus de 800 mm; b. un fonctionnement susceptible de provoquer des chutes; c. une dénivellation de plus de 600 mm entre les niveaux du plancher et du sol. À partir de 2 étages au-dessus du niveau du sol, il convient de se référer au paragraphe 4.8.4. lorsque le vitrage extérieur peut être nettoyé de l'intérieur du bâtiment. 3. Lorsqu'une main courante constituant la partie supérieure d'une barrière de protection d'une volée répond aux critères d'une barrière de protection pour un palier, la hauteur de celle-ci peut être réduite sur une distance de 300 mm au maximum, afin de permettre une jonction lisse. 4. La hauteur de la barrière peut être réduite à 750 mm lorsque sa largeur globale au sommet est d'au moins 250 mm. Au bout de l'allée menant aux sièges fixes, la hauteur de la barrière de protection doit être de 1,1 m. 57 sur 95 ORIENTATION TECHNIQUE PROPOSÉE POUR LA SECTION 7 DES GUIDES TECHNIQUES À USAGE NON DOMESTIQUE - LABEL DE DURABILITÉ POUR LES ÉCOLES 7.0 Introduction 7.0.1 Contexte Le développement durable a été défini comme un développement visant à «répondre aux besoins actuels sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins» par la Commission Brundtland des Nations unies en 1983. Il s'ensuit que le processus de développement durable et la qualité de la «durabilité» à laquelle il convient d'aspirer au sein de l'environnement bâti doivent tenir compte: des facteurs sociaux, économiques et environnementaux; du potentiel pour le bien-être à long terme des personnes à l'intérieur et autour des bâtiments; du bien-être du monde naturel et de l'utilisation responsable des ressources naturelles, sans détruire l'équilibre écologique de la zone d'origine de ces ressources ou de la zone où elles sont traitées; de la possibilité d'entretenir l'environnement bâti. La loi de 2003 sur la construction (Écosse) permet aux ministres écossais de réglementer afin de favoriser la mise en œuvre du développement durable. En Écosse, la durabilité est intégrée aux dispositions réglementaires relatives à la construction pour tous les bâtiments neufs, plutôt que d'être mentionnée dans un système volontaire dans le cadre duquel les bâtiments neufs atteignent certains niveaux. Depuis 2005, des progrès ont été réalisés en renforçant les normes sur, par exemple, l'énergie et l'accessibilité pour tous les bâtiments neufs, de façon à ce qu'ils soient comparables aux meilleurs en Europe. Bien que les normes figurant dans les sections 1 à 6 des guides techniques de 2010 fournissent un niveau de durabilité dans un certain nombre de domaines tels que l'énergie et le drainage des eaux de surface, il existe toujours une possibilité d'aller au-delà de la norme minimale. Les ministres écossais considèrent qu'il n'est pas possible à ce stade d'exiger que chaque bâtiment intègre des normes de performance plus exigeantes ou d'autres mesures de durabilité. Toutefois, les promoteurs peuvent souhaiter obtenir une reconnaissance pour un bâtiment construit selon des normes plus strictes. Par ailleurs, les organisations telles que les autorités en charge de l'aménagement du territoire ou les organismes de financement peuvent choisir de faire du respect d'un niveau de durabilité plus élevé dans la construction une condition pour l'agrément ou le financement. La définition de normes plus exigeantes pour mesurer la durabilité permettra de créer des bâtiments de meilleure qualité et d'être formellement reconnu pour ces bénéfices. L'introduction de la section 7 est la prochaine étape dans la promotion d'une conception et d'une construction durables pour tous les bâtiments neufs dans le contexte général du développement durable. D'autres réductions des émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant des 58 sur 95 bâtiments neufs aideront également à atteindre les objectifs de la loi de 2009 sur le changement climatique (Écosse). Le 1er mai 2011, un label de durabilité a été introduit dans les normes de construction écossaises à travers la loi de 2003 sur la construction (Écosse), qui permet aux ministres écossais de réglementer afin de favoriser la mise en œuvre du développement durable. Applicables à tous les bâtiments neufs, ces principes s'appuient sur le degré de durabilité déjà intégré aux dispositions réglementaires relatives à la construction. 7.0.2 Objectifs L'objectif de la norme figurant dans la section 7 est de: Reconnaître le niveau de durabilité déjà atteint par les dispositions réglementaires relatives à la construction. En établissant les normes de 2013 comme niveau de référence, un crédit est accordé pour le respect des normes figurant dans les sections 1 à 6 des dispositions réglementaires relatives à la construction. Cela mettra l'accent sur le fait qu'un degré de durabilité dans la conception et la construction n'est pas un marché de niche, et doit être atteint dans tous les bâtiments neufs. Encourager la création de normes de durabilité plus exigeantes à travers des niveaux supérieurs améliorés. Encourager la cohérence entre les autorités en charge de l'aménagement du territoire qui utilisent des orientations supplémentaires pour promouvoir des mesures de construction durable plus exigeantes dans leurs zones géographiques. En faisant référence à cette norme, il est possible de répondre aux aspirations locales en choisissant des références nationales claires. Des niveaux de durabilité ont été définis, qui doivent inclure une technologie à émissions de carbone faibles ou nulles, conformément à la section 72 de la loi de 2009 sur le changement climatique (Écosse). 7.0.3 Champ d'application Les mesures de durabilité sont largement liées à la forme de construction, mais certains aspects associés au développement durable, tels que l'emplacement et le transport, ne peuvent pas être traités de façon adéquate par le système de normes de construction. Tout en reconnaissant la complexité et la diversité des types de bâtiments à usage non domestique, il est prévu que la section 7, Durabilité, sera étendue dans le futur à tous les bâtiments à usage non domestique si les critères sont vérifiables au moyen du système de normes de construction. Pour le moment, seul l'aspect des émissions de dioxyde de carbone est défini dans la norme de durabilité à usage non domestique pour tous les bâtiments à usage non domestique autres que les écoles. La durabilité a été pleinement développée dans les bâtiments scolaires, qui jouent le rôle de précurseurs avant une couverture totale des bâtiments à usage non domestique. 59 sur 95 Le champ d'application des mesures pour les écoles peut être divisé selon les ensembles suivants: Changement climatique, efficacité énergétique, consommation d'eau. Promouvoir la consommation d'énergie, de combustible et d'eau la plus efficace possible dans les bâtiments. Réduire la consommation d'eau permettra de réduire l'énergie consommée et les émissions de carbone associées à la distribution, au traitement et au chauffage de l'eau. Il est également important que les occupants du bâtiment puissent comprendre comment leur comportement peut réduire la consommation de ces ressources. Bien-être et biodiversité. Les bâtiments doivent être conçus pour donner de la flexibilité aux utilisateurs. Les aspects de conception relatifs à l'amélioration du bien-être, tels que l'optimisation de la lumière naturelle et de l'acoustique ainsi que l'accès aux espaces extérieurs envisagés, doivent être valorisés pour toutes les nouvelles écoles. Certains domaines examinés peuvent ne pas pouvoir être inclus dans les niveaux supérieurs optionnels pour les bâtiments neufs en raison de la complexité de certains sujets liés à la conception des bâtiments, tels que l'approvisionnement en matériaux et l'énergie intrinsèque. Toutefois, le rapport Sullivan («Une stratégie de normes de construction à faibles émissions de carbone pour l'Écosse», publié par les ministres écossais en 2007), recommande une émission de carbone nulle pour la durée de vie totale des bâtiments d'ici à 2030. Cette section peut apporter une réponse en temps voulu à la croissance de l'importance relative de l'énergie intrinsèque, à mesure que les performances des bâtiments neufs s'améliorent encore. Pour le moment, ces domaines n'entrent pas dans le champ d'application de la présente norme. Les références aux exemples d'orientations extérieures qui permettent d'évaluer les sources de matériaux locales ou éthiques, l'énergie intrinsèque et l'utilisation de matériaux recyclés sont le guide vert pour les spécifications du BRE (www.bre.co.uk) et la section sur les matériaux du site internet www.greenspec.co.uk. 7.0.4 Explication des termes Aspect est un terme utilisé pour un domaine lié à la durabilité. Niveau est un terme utilisé pour désigner un groupe d'aspects de durabilité qui ont atteint une certaine limite. Les niveaux supérieurs de certains aspects, qu'ils soient déjà définis ou qu'ils restent à définir, peuvent être intégrés aux orientations figurant dans les sections 1 à 6 pour répondre aux normes fonctionnelles obligatoires révisées à la suite de révisions futures. Cependant, ils ne doivent pas être considérés comme des prédictions, car le processus de révision de ces sections est indépendant de celui de la section 7. Salles de classe est un terme utilisé pour désigner les salles de classe d'enseignement général, les gymnases, les piscines, les laboratoires, les ateliers, les studios de musique, les salles de théâtre et de danse, les salles d'arts plastiques, les salles de technologie numérique et les bibliothèques. 60 sur 95 Espaces annexes est le terme utilisé pour désigner des espaces tels que les salles administratives, médicales et les salles de gestion des installations, les couloirs, les atriums, les espaces collectifs d'évacuation et les toilettes. Toit vert désigne le toit d'un bâtiment partiellement ou complètement recouvert de végétation, plantée sur une membrane d'étanchéité. Les toits verts ont plusieurs avantages reconnus par rapport à un toit plus traditionnel: ils permettent par exemple de contrôler le ruissellement des eaux de surface, de fournir une isolation thermique additionnelle, de promouvoir les habitats naturels de la faune et la flore. Dans des environnements urbains, ils peuvent être utilisés pour abaisser la température de l'air et atténuer l'effet d'îlot thermique. Mur végétal désigne le mur d'un bâtiment, partiellement ou complètement recouvert de végétation, poussant directement sur le mur ou faisant partie d'un mur porteur végétal spécialement conçu, offre les mêmes avantages au bâtiment qu'un toit vert, tout en fournissant un certain degré d'ombrage permettant de contrôler les gains de chaleur internes. 61 sur 95 7.0.5 Modifications récentes L'édition 2013 de la section 7 intègre des modifications pour étendre la gamme complète des aspects liés à l'école, qui sont les suivants: Énergie dédiée au confort thermique et à l'éclairage artificiel a) contrôle de l'éclairage artificiel; b) contrôle du confort thermique; c) contrôle efficace du gain solaire; d) systèmes de gestion des bâtiments. Efficacité de la gestion de l'eau a) consommation d'eau; b) énergie dédiée à la production d'eau chaude; c) gestion des eaux de surface. Biodiversité a) document de stratégie en matière de biodiversité; b) jardin; c) périmètre naturellement défini; d) zone d'habitat ou zone boisée désignées. Bien-être a) lumière naturelle; b) surveillance de la qualité de l'air intérieur; c) acoustique; d) volume de la pièce. Flexibilité et adaptabilité a) emplacements pour vélos; b) installations pour les déplacements actifs du personnel; c) installations pour les déplacements actifs des élèves; d) zones de débarquement des véhicules; e) espace d'enseignement extérieur; f) accessibilité. Utilisation des matériaux et déchets a) recyclage des déchets solides; b) plan de gestion des déchets de construction; c) documentation des matériaux de construction. Optimisation des performances a) guide d'information de l'utilisateur; b) indication de l'utilisation des ressources. 7.0.6 Législation pertinente La loi de 2009 sur le changement climatique (Écosse) a introduit le paragraphe 3F dans la loi de 1997 sur l'aménagement du territoire urbain et rural (Écosse). Cela oblige les autorités locales à éviter d'atteindre, dans leur plan de développement, une proportion spécifiée et croissante de gaz à effet 62 sur 95 de serre, en utilisant des technologies à émissions de carbone faibles ou nulles. Certains des niveaux figurant dans la présente norme peuvent être cités par les autorités locales lors de l'établissement de la politique locale en réponse à cette législation. La directive 2009/28/CE de l'UE sur l'énergie renouvelable dispose que, en décembre 2014 au plus tard, les États membres imposent, le cas échéant, dans leurs réglementations et leurs codes en matière de construction, ou par tout moyen ayant un effet équivalent, l'application de niveaux minimaux d'énergie provenant de sources renouvelables dans les bâtiments neufs et dans les bâtiments existants qui font l'objet de travaux de rénovation importants. 7.0.7 Application rétrospective En vertu de l'article 25 de la loi de 2003 sur la construction (Écosse), les ministres écossais ont le pouvoir d'émettre une directive à destination des autorités locales lorsqu'ils considèrent que des bâtiments de tout type auxquels s'appliquent les dispositions réglementaires relatives à la construction devraient être conformes à l'une des dispositions des dispositions réglementaires. Ce pouvoir a été utilisé pour ordonner aux autorités locales d'appliquer la section 7 aux bâtiments qui ont été évalués par des vérificateurs. Cela ne concernerait que les bâtiments qui répondent aux critères des sections 1 à 6, qui sont en vigueur depuis octobre 2010, et si un demandeur recherche la reconnaissance que peut apporter un niveau de durabilité spécifié sur une étiquette. Les directives destinées aux autorités locales, qui permettent les mesures suivantes, sont publiées sur le site internet de la division chargée des normes relatives à la construction. 7.0.8 Certification Les ministres écossais peuvent, en vertu de la section 7 de la loi de 2003 sur la construction (Écosse), approuver des régimes pour la certification de la conception ou de la construction à des fins de conformité avec les normes fonctionnelles obligatoires. Ces régimes sont approuvés en s'appuyant sur le fait que les procédures adoptées par le régime tiendront compte de la nécessité de coordonner le travail de plusieurs concepteurs et entrepreneurs spécialisés. Les personnes agréées pour fournir des services de certification en vertu du régime sont évaluées afin de garantir qu'elles ont les qualifications, les compétences et l'expérience nécessaires pour certifier la conformité des travaux entrant dans le champ d'application du régime. La vérification des procédures adoptées par des certificateurs agréés permettra d'assurer la fiabilité de la conception ou de l'installation conformément à la législation. 7.0.9 Autres indicateurs de durabilité D'autres outils permettant d'évaluer un niveau de durabilité pour les bâtiments neufs existent et sont utilisés en Écosse. Ces indicateurs peuvent être considérés comme appropriés pour certains développements, puisqu'ils 63 sur 95 couvrent des questions telles que l'emplacement, l'orientation sur site ou le transport, qui ne peuvent pas être traitées dans leur intégralité dans les dispositions réglementaires relatives à la construction. D'autres indicateurs établis mettent davantage l'accent sur la provenance et l'énergie intrinsèque des matériaux de construction, un domaine mis en évidence dans cette section pour une révision future. D'autres outils peuvent être complémentaires dans une évaluation de la durabilité, mais ils ne peuvent pas être utilisés comme une méthode pour atteindre un niveau de durabilité supérieur dans les dispositions réglementaires relatives à la construction. 64 sur 95 norme 7.1 obligatoire Chaque bâtiment doit être conçu et construit de manière à ce que— (a) concernant une habitation, un niveau de durabilité spécifié par les ministres écossais en matière d'émissions de dioxyde de carbone, d'utilisation des ressources, de flexibilité et d'adaptabilité du bâtiment et de bien-être de l'occupant soit atteint; (b) concernant un bâtiment scolaire contenant des salles de classe, un niveau de durabilité spécifié par les ministres écossais en matière d'émissions de dioxyde de carbone, d'utilisation des ressources, de flexibilité et d'adaptabilité du bâtiment et de bien-être de l'occupant soit atteint; (c) concernant un bâtiment à usage non domestique autre qu'un bâtiment scolaire contenant des salles de classe, un niveau de durabilité spécifié par les ministres écossais en matière d'émissions de dioxyde de carbone soit atteint; (d) une mention du niveau de durabilité atteint soit apposée sur le bâtiment d'habitation ou le bâtiment à usage non domestique. Limitations: Cette norme ne s'applique pas— (a) aux modifications et extensions de bâtiments, autres que des modifications et des extensions effectuées dans des bâtiments autonomes d'une superficie inférieure à 50 mètres carrés qui accroîtraient la superficie à hauteur de 50 mètres carrés ou plus, ou aux modifications apportées à des bâtiments incluant l'aménagement du gros œuvre en raison d'une obligation permanente; (b) aux reconversions de bâtiments; (c) aux bâtiments qui sont annexés à une habitation et qui sont autonomes, d'une superficie inférieure à 50 mètres carrés; (d) aux bâtiments qui ne seront pas chauffés ou refroidis, à l'exception du chauffage installé uniquement pour fournir une protection contre le gel; (e) aux bâtiments prévus pour avoir une durée de vie ne dépassant pas la période spécifiée dans la disposition 6; ou (f) aux jardins d'hiver. 7.1.0 Mention de la durabilité (label de durabilité) La mention de la durabilité (étiquette de durabilité), qui inclut le niveau de durabilité atteint, doit être apposée sur le bâtiment avant l'achèvement. L'étiquette de durabilité doit porter la mention en caractères indélébiles et être située dans un emplacement facilement accessible, à l'abri des intempéries et ne pouvant pas être facilement masqué. Un emplacement adapté peut être un local technique, ou le propriétaire peut choisir d'apposer l'étiquette dans un emplacement plus en vue. Un exemple d'étiquette approuvée est fourni dans l'annexe B. Un programme permettant de générer une étiquette de ce type, spécifique à un bâtiment, est accessible ici: www.scotland.gov.uk/bsd 7.1.1 Niveaux de durabilité pour les bâtiments à usage non domestique Le niveau de durabilité spécifié pour tous les bâtiments à usage non domestique doit être choisi parmi les niveaux suivants, définis dans les paragraphes 7.1.3 – 7.1.4: 65 sur 95 Bronze ou Bronze actif L'attribution d'une étiquette de durabilité dans les niveaux supérieurs impliquerait de satisfaire à tous les aspects. Aucun aspect ne peut être sacrifié pour obtenir un score, renforçant l'approche selon laquelle des résultats durables reposent sur une conception intégrée globale. À l'exception des bâtiments scolaires contenant des salles de classe, les niveaux suivants ne sont pas disponibles jusqu'à ce que tous les autres aspects des niveaux de durabilité spécifiés pour les bâtiments à usage non domestique autres qu'un bâtiment scolaire contenant des salles de classe soient définis dans les paragraphes 7.1.3 – 7.1.10: Bronze ou Bronze actif Argent ou Argent actif Or Platine Cependant, il est apprécié que des bâtiments à usage non domestique dépassent la norme obligatoire en répondant aux critères définis du niveau supérieur pour l'aspect des émissions de dioxyde de carbone, définis aux paragraphes 7.1.6 et 7.1.9. Par exemple, un bâtiment neuf peut se voir attribuer une étiquette de durabilité au niveau Bronze actif, qui indique également qu'un niveau or a été atteint pour l'aspect des émissions de dioxyde de carbone. Cette performance serait clairement indiquée sur l'étiquette de durabilité. 7.1.2 Niveaux de durabilité pour les bâtiments scolaires Le niveau de durabilité spécifié pour un bâtiment scolaire doit être choisi parmi les niveaux suivants, définis dans les paragraphes 7.1.4 à 7.1.10: Argent ou Argent actif Or L'objectif est d'atteindre un équilibre dans la définition des niveaux supérieurs, car l'on considère la durabilité dans sa globalité plutôt que de se concentrer sur des questions d'énergie ou d'émissions de carbone. Atteindre les niveaux supérieurs devrait être un objectif pertinent pour tout nouveau projet, indépendamment de sa taille ou de son emplacement. En général, les niveaux ont été définis de façon à éviter que des aspects en particulier perturbent des demandes qui seraient normalement satisfaisantes au regard de tous les autres aspects de la durabilité. Le premier niveau supérieur optionnel «argent» offre des bénéfices considérables dans divers aspects de la durabilité qui devraient pouvoir être atteints par une partie des nouveaux projets d'écoles. Le deuxième niveau supérieur optionnel «or» est un objectif plus ambitieux, initialement destiné aux personnes déterminées à adopter les meilleures pratiques. Il est également apprécié que des bâtiments scolaires dépassent le niveau de durabilité or. Un troisième niveau supérieur appelé «platine» a été réservé pour une plus grande reconnaissance dans le système des normes de 66 sur 95 construction. Pour le moment, seul l'aspect des émissions de dioxyde de carbone a été défini pour ce niveau. Il est apprécié que des bâtiments scolaires dépassent les niveaux bronze, bronze actif, argent, argent actif ou or en répondant à des critères de niveau supérieur dans un ou plusieurs des aspects, et cette information est indiquée sur l'étiquette de durabilité. Cependant, le niveau supérieur suivant (platine) sera reconnu comme étant atteint seulement lorsque tous les aspects de ce niveau particulier auront été inclus. L'attribution d'un niveau supérieur global implique de satisfaire à tous les aspects plutôt que de permettre un système de compensation pour atteindre un score, renforçant le fait que des résultats durables reposent sur une conception intégrée globale. Les niveaux de durabilité spécifiés dans les paragraphes 7.1.3 à 7.1.10 sont des ensembles de mesures transparentes pour tous, y compris les vérificateurs, les urbanistes, les organismes de financement et les utilisateurs du bâtiment. 7.1.3 Niveau Bronze Il s'agit du niveau de base pour la durabilité, atteint lorsqu'un bâtiment à usage non domestique est conforme aux normes fonctionnelles exposées dans les sections 1 à 6 du présent guide technique. 7.1.4 Niveau Bronze actif Il s'agit du niveau de base lorsqu'un bâtiment à usage non domestique est conforme aux normes fonctionnelles exposées dans les sections 1 à 6 du présent guide technique, mais le bâtiment à usage non domestique inclut en outre l'utilisation d'une technologie à émissions de carbone faibles ou nulles conformément à la norme 6.1 figurant dans la section 6, Énergie. Ce niveau vise principalement à aider les autorités locales à répondre à leurs obligations en vertu de l'article 72 de la loi de 2009 sur le changement climatique (Écosse) en identifiant l'utilisation d'une technologie à émissions de carbone faibles ou nulles. À cet égard, voici une liste de technologies à émissions de carbone faibles ou nulles: éoliennes, turbines hydrauliques, pompes à chaleur (de tous types), panneaux solaires thermiques, panneaux photovoltaïques, unités de production combinée de chaleur et d'électricité (fonctionnant avec des sources à faibles émissions), piles à combustible, chaudières/fourneaux à biomasse et biogaz. 7.1.5 Niveau Argent Un bâtiment scolaire atteignant ce premier niveau supérieur optionnel doit satisfaire à toutes les normes des sections 1 à 6 qui s'appliquent au bâtiment pour le niveau bronze et, par ailleurs, le bâtiment scolaire doit être conforme au niveau argent dans chacun des huit aspects ci-après. 7.1.6 Émissions de dioxyde de carbone seulement au niveau Argent Tous les bâtiments à usage non domestique atteignant ce premier niveau supérieur optionnel (pour cet aspect uniquement) doivent satisfaire à toutes 67 sur 95 les normes des sections 1 à 6 qui s'appliquent au bâtiment pour le niveau bronze et, en outre, le bâtiment doit respecter l'aspect suivant: Aspect niveau Argent n° 1: Émissions de dioxyde de carbone Cet aspect s'applique à tous les bâtiments à usage non domestique. En vertu des orientations fournies dans la norme 6.1, les émissions de dioxyde de carbone (taux d'émission du bâtiment) doivent être de 28,6 % inférieures au taux d'émission cible (TER) établi par les normes de 2010. Pour connaître le résultat, le TER obtenu à partir du calcul de la NCM doit être multiplié par 0,714, pour obtenir un chiffre révisé que le BER ne doit pas dépasser (cela correspond à une amélioration de 50 % par rapport aux normes de 2007). Aspect niveau Argent n° 2: Énergie dédiée au confort thermique et au contrôle de l'éclairage artificiel Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. La durabilité doit promouvoir des moyens naturels pour le chauffage, le refroidissement et la ventilation d'un bâtiment. De bons niveaux de lumière naturelle sont encouragés pour l'aspect bien-être, et permettent également de traiter le contrôle de l'éclairage dans le cadre de l'aspect énergie. (a) Dispositifs de contrôle de l'éclairage artificiel: Les salles de classe doivent être contrôlées automatiquement en utilisant des capteurs de détection de présence ou d'absence, avec des dispositifs de commutation ou d'atténuation photoélectriques. Les espaces annexes doivent être contrôlés automatiquement en utilisant des dispositifs de commutation ou d'atténuation avec détection de présence ou d'absence. Tous les espaces d'enseignement et espaces annexes sont pourvus d'un commutateur temporisé, ainsi, l'éclairage s'éteint automatiquement lorsque l'école est inoccupée. Il n'est pas nécessaire d'appliquer ces mesures à l'éclairage d'urgence ou à l'éclairage de processus spécial au sein d'un espace, mais plutôt à l'espace lui-même. Les projecteurs de scène sont un exemple d'éclairage de processus spécial. La détection de présence ou d'absence contrôlée automatiquement ne doit pas être utilisée lorsqu'elle peut entraîner un risque ou une gêne, par exemple dans des toilettes accessibles aux personnes handicapées, des toilettes «Changing Places», des locaux médicaux. 68 sur 95 (b) Dispositifs de contrôle du confort thermique: tous les services fixes qui utilisent de l'énergie afin de fournir un confort thermique doivent être équipés: d'une fonction marche/arrêt optimisée, d'un thermostat à zone morte installé dans chaque espace d'enseignement, d'un système de compensation climatique à action directe, de dispositifs de récupération de la chaleur lorsqu'une ventilation mécanique est utilisée. Un thermostat à zone morte comporte une fonction qui arrête la climatisation dans une plage de températures spécifique; parmi les propositions, l'énergie requise pour les ventilateurs. (c) Surchauffe: toutes les ouvertures de fenêtres et de portes doivent inclure une gestion efficace des gains solaires sur toutes les fenêtres faisant face au sud. Aspect niveau Argent n° 3: Efficacité de la gestion de l'eau Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. (a) Efficacité de la gestion de l'eau: des produits améliorés ou additionnels doivent être prévus comme suit: des WC avec volume de rinçage moyen ne dépassant pas 4,5 litres et équipés d'une vanne d'entrée à action retardée; des urinoirs équipés d'un réservoir à débit réduit et d'un capteur de détection électronique individuel qui actionne la commande de rinçage après chaque utilisation, ou des urinoirs sans eau; des robinets de lavabo dont le débit n'excède pas 6 l/min, équipés d'un système d'arrêt automatique temporisé ou d'un capteur de détection électronique; des pommeaux de douche dont le débit n'excède pas 8 l/min, équipés d'un système d'arrêt automatique temporisé; 1 citerne (avec une capacité min. de 200 litres) pour usage extérieur. Les vannes d'entrée à action retardée pour les chasses d'eau de toilettes permettent d'économiser de l'eau en empêchant le réservoir de se remplir avant la fin de la vidange. Les débits mentionnés s'alignent sur les bandes de performance du système de labellisation des produits économes en eau de l'Association des fabricants de salles de bains (système BMA). Il est possible de faire référence aux bandes de performance du système BMA ou de normes équivalentes. Les éviers des cuisines, des laboratoires ou des locaux techniques ne font pas partie des équipements à débit réduit ciblés. 69 sur 95 Lorsqu'un système de production d'eau chaude instantané est installé, il convient de tenir compte des débits dont les systèmes de production d'eau chaude ont besoin pour activer leur fonction de chauffage de l'eau lors de la spécification des robinets et pommeaux de douche à débit réduit. Lors de l'installation de WC avec chasse d'eau à volume réduit, la relation entre le diamètre et le gradient du tuyau est essentielle afin que les nouvelles sections et les sections existantes des canalisations soient autonettoyantes. (b) Énergie dédiée à la production d'eau chaude: au moins 10 % de la demande énergétique annuelle requise pour la production d'eau chaude doit provenir de la récupération de chaleur et/ou de sources renouvelables avec peu ou pas de coûts de combustible associés (par exemple production d'eau chaude solaire thermique et stockage associé) attribués à la production d'eau chaude. Tous les dispositifs de surveillance de l'utilisation des ressources doivent être interconnectés, et les données doivent être rendues disponibles sur un écran situé à proximité de l'entrée principale à des fins d'information, de surveillance et d'enregistrement. (c) Gestion des eaux de surface: la conception et la construction d'une surface bétonnée et d'une surface ferme doivent inclure un système de drainage urbain durable (SUDS) avec contrôle de la source, capable de contrôler la totalité des précipitations prévues sur l'ensemble du site. 50 % des écoles doivent intégrer dans leurs toits, surfaces bétonnées et surfaces fermes une ou plusieurs des mesures SUDS suivantes: un toit vert ou un mur végétal; des bassins d'atténuation; une partie d'un toit utilisée pour collecter l'eau de pluie dans le cadre d'un système gravitaire pour la chasse d'eau des WC et pour d'autres utilisations d'eau non potable; un revêtement perméable ou des dalles engazonnées. Lorsque le drainage des eaux de surface est inclus dans le cadre d'un système SUDS collectif existant, le bâtiment peut utiliser un système existant lorsque cela est possible. 70 sur 95 Les toits verts, les murs végétaux et les bassins d'atténuation seraient inclus dans le cadre de l'option SUDS. Cela peut être inclus dans le calcul de la zone totale dédiée à l'habitat naturel expliqué dans l'aspect Biodiversité. Aspect niveau Argent n° 4: Biodiversité Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. (a) Parcelle de terre: zone consacrée au développement d'un jardin pour la culture de fruits, légumes et plantes herbacées ayant une superficie équivalent à au moins 5 % de l'empreinte du bâtiment, contenant: un enclos sécurisé pour le stockage de l'équipement d'entretien d'une superficie minimale de 6 m2; 2 composteurs avec chacun une capacité minimale combinée qui n'est pas inférieure à 160 litres (peut être inclus dans les mesures liées à l'utilisation des matériaux et aux déchets); 1 citerne (avec une capacité min. de 200 litres) pour usage extérieur (peut être inclus dans les mesures liées à l'efficacité de la gestion de l'eau); un espace dédié à une serre afin de cultiver des fruits, des légumes et des plantes herbacées ayant une superficie minimale de 6 m 2. (b) Limites naturelles: 25 % de la longueur des limites du site qui ne font pas partie de la façade du bâtiment à délimiter/augmenter au moyen de plantations ou d'éléments naturels. (c) Habitat naturel ou zone boisée naturelle: zone équivalant à environ 15 % de la surface totale du site, pouvant potentiellement devenir: une zone d'habitat naturel, utilisée pour protéger la faune et la flore indigènes; ou une zone boisée naturelle utilisée pour les espèces connues pour favoriser ou être bénéfiques à la vie sauvage locale. (d) Document de stratégie en matière de biodiversité: document de stratégie sur mesure en matière de biodiversité spécifique à l'école, destiné à être utilisé par les élèves, les enseignants et la communauté au sens large, visant à favoriser la biodiversité et à développer la compréhension des questions écologiques, préparé par une personne possédant les qualifications appropriées (par exemple un expert environnementaliste). 71 sur 95 Aspect niveau Argent n° 5: Bien-être Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. (a) Lumière naturelle: le facteur moyen d'éclairage naturel (DF moyen %) pour chacun des types de salles de classe suivants doit être atteint. Classification de la salle Gymnases Piscines Bibliothèques Salles communes Salles d'arts plastiques Ateliers Salles de classe d'enseignement général Laboratoires Atriums et espaces collectifs d'évacuation Facteur d'éclairage naturel en % pour les espaces où l'éclairage peut être zénithal. 4 4 4 4 4 4 4 Facteur d'éclairage naturel en % pour tous les autres espaces. 4 4 3 3 3 3 3 3 3 3 3 Un rapport d'uniformité compris entre 0,3 et 0,4 doit être atteint dans les salles à éclairage latéral. Lorsque les espaces sont à éclairage zénithal, le rapport d'uniformité doit être compris entre 0,6 et 0,8. Une méthode de calcul du DF simplifiée pour les écoles est disponible dans l'annexe A. L'angle de ciel visible depuis l'intérieur d'une salle a été retiré, de façon à ce que la norme ne dépende pas de l'emplacement. Les avantages de l'éclairage naturel l'emportent généralement sur les inconvénients, et des questions reconnues doivent être examinées au moment d'établir un équilibre entre les exigences: lumière vive, en particulier lorsque le soleil est bas en hiver; gains de chaleur en été; méthodes sûres de nettoyage des vitres; optimisation de la lumière naturelle tout en satisfaisant aux normes énergétiques exigeantes lorsqu'une grande surface vitrée est utilisée. (b) Dispositif de surveillance de la qualité de l'air intérieur: toutes les salles de classe doivent être équipées d'un dispositif de surveillance à affichage en temps réel qui mesure les taux de CO2 en parties par million (ppm) et la température (degrés Celsius) pour alerter les occupants de la salle lorsque la concentration moyenne de CO2 atteint 1500 ppm lorsqu'elle est mesurée à 1500 mm au-dessus du niveau du sol. 72 sur 95 (c) Acoustique: spécifications de conception écrites, fournies par un consultant spécialisé en acoustique, pour déterminer les niveaux de performance acoustique appropriés pour toutes les zones d'enseignement, qui traitent des questions suivantes: niveaux de bruit ambiant intérieur, y compris le bruit provenant des services du bâtiment; isolation contre le bruit aérien entre les espaces d'enseignement/activités; isolation contre le bruit aérien entre les espaces de circulation et les autres espaces occupés; isolation contre les bruits d'impact sur le sol; réverbération dans les espaces d'enseignement et d'étude; absorption acoustique dans les couloirs, les halls d'entrée et les escaliers; conception d'espaces ouverts (le cas échéant). Des détails sur la façon dont les spécifications ont été satisfaites doivent être fournis lors de l'achèvement. Le consultant spécialisé en acoustique doit être dûment qualifié pour travailler sur la conception d'une école [par exemple enregistré auprès de l'Association des consultants en bruit du Royaume-Uni (ANC), ou de l'Institut d'acoustique (IOA), ou auprès d'un organisme accrédité par l'UKAS.) (d) Volume de la salle: afin d'aider les concepteurs à respecter les facteurs de lumière naturelle spécifiés et à réduire la probabilité que les zones d'enseignement voient augmenter leurs niveaux de concentration en CO2, 80 % de toutes les zones d'enseignement doivent atteindre une hauteur du plancher au plafond de 3500 mm pour les écoles secondaires et de 3000 mm pour les écoles primaires. Aspect niveau Argent n° 6: Flexibilité et adaptabilité Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. (a) Local à vélos Écoles primaires 1 espace pour 20 membres du personnel 1 espace pour 20 élèves Écoles secondaires 1 espace pour 20 membres du personnel 1 espace pour 10 élèves Principales exigences en matière de locaux à vélos: Aucun local à vélos n'est nécessaire pour les élèves des écoles maternelles. 73 sur 95 Toutes les écoles doivent fournir au minimum 2 espaces pour les visiteurs situés à 50 m au maximum de l'entrée principale. 50 % de la capacité totale doit être couverte pour fournir une protection contre les intempéries. 50 % de la capacité totale doit se trouver à moins de 100 m de l'entrée principale du bâtiment. Tous les supports à vélos doivent être solidement fixés sur une surface ferme ou une surface verticale permanente. Pour les écoles primaires, jusqu'à 50 % de l'espace dédié aux vélos conforme peut être remplacé par une installation de stationnement pour deux-roues non motorisés. Prévoir des dispositions pour les déplacements actifs, et en particulier les trajets à vélo, peut ne pas être approprié pour toutes les écoles (par exemple en milieu rural, où les distances pour parvenir à l'école nécessitent un transport automobile, ou bien là où les routes ne sont pas adaptées à la marche ou au vélo). Lorsqu'il n'existe pas de plan de déplacement actif pour se rendre à l'école en vélo, il convient tout de même de fournir un minimum de 2 espaces pour les visiteurs à 50 m au maximum de l'entrée principale. (b) Installations pour les déplacements actifs du personnel: des installations additionnelles pour promouvoir les déplacements actifs et encourager les activités de plein air, quelles que soient les conditions météorologiques, sont requises dans les écoles, indépendamment des dispositions en matière de local à vélos. La fourniture d'installations pour les déplacements actifs est déterminée par le nombre d'emplacements pour les vélos pour le personnel sur la base d'un rapport de 1 douche pour 10 emplacements pour vélos (avec au minimum 1 douche). Les installations sont les suivantes: 1 douche; 600 mm de largeur x 400 mm de profondeur par douche; 2 crochets par douche. Les installations peuvent être incluses dans le cadre d'un quota plus important pour toute l'école (soit en présence de vestiaires pour le sport au sein d'une école). Toutefois, lorsque les installations pour le change et la douche sont situées dans un bâtiment séparé au sein du même campus, au moins un espace pour le change et la douche doit être prévu dans chaque bâtiment distinct. 1 casier de déplacement actif fermant à clé par emplacement pour vélo pour le personnel, d'une taille minimale de 300 mm de largeur, 600 mm de profondeur et 1200 mm de hauteur pour contenir les vêtements d'extérieur, y compris l'équipement de cycliste, le casque, les chaussures, les vêtements, les sacoches ou le sac à dos. La mise à disposition d'une surface intérieure dédiée avec ventilation mécanique ou naturelle pour le séchage des vêtements est déterminée 74 sur 95 par le nombre d'emplacements pour les vélos du personnel sur la base d'un rapport de 1 espace de séchage pour 10 emplacements pour les vélos du personnel (avec au minimum 1 espace de séchage). Il est recommandé que l'espace soit directement accessible depuis les installations pour le change et la douche. Le volume minimal de l'espace doit être de 1,75 m 3. Lorsqu'une ventilation mécanique est utilisée, celle-ci doit avoir une capacité intermittente d'au moins 30 l/s et disposer d'une source de chaleur dédiée capable de maintenir une température de 18 °C lorsque la température extérieure est de - 1 °C. Il est recommandé que les revêtements intérieurs d'un espace de séchage dédié possèdent des caractéristiques hygroscopiques (absorption de l'humidité) adaptées. Un exemple de surface de séchage intérieure dédiée est fourni dans l'annexe B. (c) Installations pour les déplacements actifs des élèves: 1 casier de déplacement actif fermant à clé par élève, d'une taille minimale de 300 mm de largeur, 450 mm de profondeur et 1200 mm de hauteur pour contenir l'équipement de déplacement actif, soit les chaussures, les vêtements, le casque, le sac à dos. Pour les élèves des écoles primaires, la hauteur minimale du casier peut être réduite à 600 mm. (d) Zones de stationnement et de débarquement des véhicules: lorsque des installations de stationnement, des points de débarquement et des espaces de virage sont prévus, ces espaces doivent être conçus et construits de telle sorte que leur surface soit plane. Les surfaces fermes doivent également être construites avec un revêtement perméable et faire partie d'un système SUDS conformément à l'aspect Argent n° 3. Pour de plus amples informations sur les surfaces partagées, consulter: http://www.dft.gov.uk/publications/ltn-01-11 (e) Espace d'enseignement extérieur: prévoir une structure extérieure offrant un abri en cas d'intempéries d'une surface minimale de 35 m 2 pour les écoles primaires et de 45 m2 pour les écoles secondaires pour les activités d'enseignement général, les spectacles en extérieur ou les jeux de plein air. 1 espace d'enseignement extérieur doit être prévu pour 250 élèves. Pour les écoles ayant une capacité totale combinée supérieure à 1000, cette proportion peut être réduite à 1 structure par groupe de 400 enfants supplémentaires pour la capacité supérieure à 1000 nécessaire. Aspect niveau Argent n° 7: Utilisation des matériaux et déchets Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. (a) Recyclage des déchets solides: un document de stratégie doit être fourni, qui identifie les espaces dédiés à la collecte et au stockage des matériaux 75 sur 95 recyclables courants, y compris le métal, le verre, le carton et le papier, le plastique et les cartouches d'imprimante/toner, ainsi que les déchets alimentaires et les déchets d'horticulture adaptés au compostage ou à la collecte pour une installation de biodigestion. Un espace de stockage extérieur dédié doit être présent pour les matériaux recyclables (y compris les déchets alimentaires excédentaires qui ne sont pas compostés sur site) générés par les utilisateurs du bâtiment lorsqu'il est occupé. Les dimensions de l'espace alloué doivent être les suivantes: Au moins 2 m2 pour 1000 m2 de superficie pour les bâtiments de moins de 5000 m2, un maximum de 10 m2 est requis en présence d'installations de restauration. Une surface additionnelle de 2 m2 pour 1000 m2 de superficie nette en présence d'installations de restauration. Au moins une sortie d'eau avec un drainage adéquat doit être prévue pour le nettoyage à l'intérieur et autour de chacune des installations extérieures, et chaque surface doit être construite avec une surface ferme et un accès vers et depuis l'entrée principale de l'école. (b) Espace de stockage dédié au compost: un espace de stockage avec une capacité minimale de 160 litres doit être prévu pour les déchets alimentaires et les déchets d'agriculture pour le compostage sur site, situé à moins de 25 m de la parcelle de terre ou des installations de restauration, le cas échéant (peut être inclus dans les mesures liées à la biodiversité). 76 sur 95 Aspect niveau Argent n° 8: Optimisation des performances Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. (a) Guide d'information de l'utilisateur: il convient de fournir des orientations aux occupants du bâtiment sur le fonctionnement des équipements dans chacune des salles de classe (chauffage, refroidissement, éclairage et ventilation) et sur la façon d'optimiser les performances. Ces orientations viennent compléter les informations écrites à fournir aux occupants conformément à la section 6 des guides techniques. Un résumé des informations est apposé à l'entrée de chaque espace d'enseignement pour fournir des orientations aux utilisateurs du bâtiment sur le fonctionnement des équipements dans chacune des salles de classe (chauffage, refroidissement, éclairage et ventilation) et sur la façon dont les utilisateurs peuvent optimiser les performances de l'espace d'enseignement. Des informations sur le champ d'application, le format et le contenu du guide pour les occupants sont disponibles dans l'annexe F. (b) Indication de l'utilisation des ressources: installer un dispositif de surveillance de l'utilisation des ressources en temps réel à l'entrée principale du bâtiment, qui affiche la consommation d'électricité dédiée à l'éclairage et aux petits appareils, situé dans un endroit facilement accessible et de façon visible. 7.1.7 Niveau Argent actif Il s'agit du même niveau que le niveau argent, mais l'école doit utiliser en outre une technologie à émissions de carbone faibles ou nulles (LZCGT) afin de satisfaire au moins à l'un des aspects: argent n° 1, argent n° 2 ou argent n° 3. Ce niveau vise principalement à aider les autorités locales à répondre à leurs obligations en vertu de l'article 72 de la loi de 2009 sur le changement climatique (Écosse), en identifiant l'utilisation d'une technologie à émissions de carbone faibles ou nulles. À cet égard, voici une liste de technologies à émissions de carbone faibles ou nulles: éoliennes, turbines hydrauliques, pompes à chaleur (de tous types), panneaux solaires thermiques, panneaux photovoltaïques, unités de production combinée de chaleur et d'électricité (fonctionnant avec des sources à faibles émissions), piles à combustible, chaudières/fourneaux à biomasse et biogaz. 7.1.8 Niveau Or Une école atteignant ce deuxième niveau supérieur optionnel doit satisfaire à toutes les normes des sections 1 à 6 qui s'appliquent au bâtiment pour le niveau bronze et, par ailleurs, l'école doit être conforme au niveau or dans chacun des huit aspects ci-après. 77 sur 95 7.1.9 Émissions de dioxyde de carbone seulement au niveau Or Tous les bâtiments à usage non domestique atteignant ce premier niveau supérieur optionnel (pour cet aspect uniquement) doivent satisfaire à toutes les normes des sections 1 à 6 qui s'appliquent au bâtiment pour le niveau bronze et, en outre, le bâtiment doit respecter l'aspect suivant: 78 sur 95 Aspect niveau Or n° 1: Aspect émissions de dioxyde carbone Cet aspect s'applique à tous les bâtiments à usage non domestique. En vertu des orientations fournies dans la norme 6.1, les émissions de dioxyde de carbone (taux d'émission du bâtiment) doivent être de 64,3 % inférieures au taux d'émission cible (TER) établi par les normes de 2010. Pour déterminer cela, le TER obtenu à partir du calcul de la NCM doit être multiplié par 0,714, pour obtenir un chiffre révisé que le BER ne doit pas dépasser (cela correspond à une amélioration de 75 % par rapport aux normes de 2007). Aspect niveau Or n° 2: Énergie dédiée au confort thermique et au contrôle de l'éclairage artificiel Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. (a) Dispositifs de contrôle de l'éclairage artificiel: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 2. (b) Dispositifs de contrôle du confort thermique: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 2, incluant des ventilateurs de déstratification dans tous les espaces dont la hauteur de plafond est supérieure à 6 m. (c) Dispositifs de contrôle de l'éclairage artificiel: prévoir une gestion efficace des gains solaires, de même que pour l'aspect Argent n° 2, pour toutes les fenêtres faisant face à l'est et à l'ouest. (d) Système de gestion des bâtiments complet (y compris le contrôle séquentiel, le contrôle de zone, la compensation climatique, la protection contre le gel, le réglage de nuit avec contrôle et ciblage). Aspect niveau Or n° 3: Efficacité de la gestion de l'eau Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. (a) Des produits améliorés ou additionnels doivent être prévus comme suit pour encourager l'efficacité de la gestion de l'eau: des WC avec volume de rinçage moyen ne dépassant pas 3,5 litres et équipés d'une vanne d'entrée à action retardée; des urinoirs équipés d'un réservoir à débit réduit et d'un capteur de détection électronique individuel qui actionne la commande de rinçage après chaque utilisation, ou des urinoirs sans eau; des robinets de lavabo dont le débit n'excède pas 4 l/min, équipés d'un système d'arrêt automatique temporisé ou d'un capteur de détection électronique; des pommeaux de douche dont le débit maximal n'excède pas 6 l/min, équipés d'un système d'arrêt automatique temporisé; 79 sur 95 des citernes (avec une capacité totale minimale de 200 litres) pour usage extérieur; un système de collecte des eaux de pluie ou de recyclage des eaux grises conçu pour alimenter la chasse d'eau des toilettes. Les vannes d'entrée à action retardée pour les chasses d'eau de toilettes permettent d'économiser de l'eau en empêchant le réservoir de se remplir avant la fin de la vidange. Les débits mentionnés s'alignent sur les bandes de performance du système de labellisation des produits économes en eau de l'Association des fabricants de salles de bains (système BMA). Il est possible de faire référence aux bandes de performance du système BMA ou de normes équivalentes. Les éviers des cuisines, des laboratoires et des locaux techniques ne font pas partie des équipements à débit réduit ciblés. Lorsqu'un système de production d'eau chaude instantané est installé, il convient de tenir compte des débits dont les systèmes de production d'eau chaude ont besoin pour activer leur fonction de chauffage de l'eau lors de la spécification des robinets et pommeaux de douche à débit réduit. Lors de l'installation de WC avec chasse d'eau à volume réduit, la relation entre le diamètre et le gradient du tuyau est essentielle afin que les nouvelles sections et les sections existantes des canalisations soient autonettoyantes. (b) Énergie dédiée à la production d'eau chaude: au moins 50 % de la demande énergétique annuelle requise pour la production d'eau chaude doit provenir de la récupération de chaleur et/ou de sources renouvelables avec peu ou pas de coûts de combustible associés (par exemple production d'eau chaude solaire thermique et stockage associé) attribués à la production d'eau chaude. Tous les dispositifs de surveillance de l'utilisation des ressources doivent être interconnectés, et les données doivent être rendues disponibles sur un écran situé dans un lieu public à des fins d'information, de surveillance et d'enregistrement. (c) Gestion des eaux de surface: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 3, mais 100 % de la surface totale de la toiture du bâtiment, de la surface bétonnée et de la surface ferme doit intégrer une ou plusieurs des mesures du système de drainage urbain durable (SUDS) décrites. Les toits verts, les murs végétaux et les bassins d'atténuation inclus dans le cadre des options SUDS et facilement accessibles pour les occupants du bâtiment peuvent être inclus dans le calcul de la surface totale dédiée à l'habitat naturel expliqué dans les niveaux Argent et Or n° 4 de l'aspect Biodiversité. 80 sur 95 Aspect niveau Or n° 4: Biodiversité Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. (a) Parcelle de terre: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 4. (b) Limites naturelles: 50 % de la longueur des limites du site qui ne font pas partie de la façade du bâtiment à délimiter/augmenter au moyen de plantations ou d'éléments naturels (les éléments naturels peuvent inclure des bassins d'atténuation, des bois, des habitats naturels et des jardins). 81 sur 95 (c) Habitat naturel ou zone boisée naturelle: zone équivalant à environ 30 % de la surface totale du site, pouvant potentiellement devenir: une zone d'habitat naturel, utilisée pour protéger la faune et la flore indigènes; ou une zone boisée naturelle utilisée pour les espèces connues pour favoriser ou être bénéfiques à la vie sauvage locale. (d) Document de stratégie en matière de biodiversité: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 4. Aspect niveau Or n° 5: Bien-être Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. (a) Lumière naturelle: le facteur moyen d'éclairage naturel (DF moyen %) pour chacun des types de salles de classe suivants doit être atteint. Classification de la salle Gymnases Piscines Bibliothèques Salles communes Salles d'arts plastiques Ateliers Salles de classe d'enseignement général Laboratoires Atriums et espaces collectifs d'évacuation Facteur d'éclairage naturel en % pour les espaces où l'éclairage peut être zénithal. 5 5 5 5 5 5 5 Facteur d'éclairage naturel en % pour tous les autres espaces. 5 5 4 4 4 4 4 4 4 4 4 Un rapport d'uniformité compris entre 0,3 et 0,4 doit être atteint dans les salles à éclairage latéral. Lorsque les espaces sont à éclairage zénithal, le rapport d'uniformité doit être compris entre 0,6 et 0,8. Une méthode de calcul du DF simplifiée pour les écoles est disponible dans l'annexe A. L'angle de ciel visible depuis l'intérieur d'une salle a été retiré, de façon à ce que la norme ne dépende pas de l'emplacement. (b) Surveillance de la qualité de l'air intérieur: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 5 et, lorsqu'une salle utilise une ventilation mécanique, celle-ci doit être reliée à des dispositifs de contrôle automatique permettant d'assurer que la concentration moyenne en CO2 n'excède pas 1500 ppm lorsqu'elle est mesurée à 1500 mm au-dessus du niveau du sol. 82 sur 95 (c) Acoustique: spécifications de conception écrites, fournies par un consultant spécialisé en acoustique, qui répondent aux critères de performance du BB93 (édition 2012) pour toutes les zones d'enseignement et zones annexes. Des détails sur la façon dont les spécifications ont été satisfaites doivent être fournis lors de l'achèvement. Le consultant spécialisé en acoustique doit être dûment qualifié pour travailler sur la conception d'une école [par exemple enregistré auprès de l'Association des consultants en bruit du Royaume-Uni (ANC), ou de l'Institut d'acoustique (IOA), ou auprès d'un organisme accrédité par l'UKAS)]. (d) Volume de la salle: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 5. Aspect niveau Or n° 6: Flexibilité et adaptabilité Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. (a) Local à vélos Écoles primaires 1 espace pour 10 membres du personnel 1 espace pour 10 élèves Écoles secondaires 1 espace pour 10 membres du personnel 1 espace pour 5 élèves Principales exigences en matière de locaux à vélos: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 6. (b) Installations pour les déplacements actifs du personnel: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 6. (c) Installations pour les déplacements actifs des élèves: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 6. (d) Stationnement et débarquement des véhicules: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 6. (e) Espace d'enseignement extérieur: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 6, incluant ce qui suit: Écoles primaires: une salle de classe sur deux doit disposer d'un accès direct à un espace extérieur aux fins de l'enseignement extérieur. Lorsque la façade d'une salle de classe fait partie des limites d'un site, l'accès direct peut être exclu. 83 sur 95 Écoles secondaires: chaque école doit prévoir une surface extérieure dédiée d'une taille équivalente à au moins 5 % de l'empreinte totale du bâtiment, pouvant être utilisée pour des activités d'enseignement général ou des spectacles en extérieur. Des balcons extérieurs accessibles ou une surface de toit à un niveau accessible avec des barrières de protection peuvent être inclus si la section 2, Incendie, des guides techniques le permet. 1 siège extérieur pour 10 élèves - la hauteur des sièges pour enfants doit être conforme à la norme EN 1729. (f) Accessibilité: L'entrée accessible du bâtiment, tel que détaillé dans la section 4 (4.1.7), doit être pourvue d'un dispositif d'ouverture automatique. Des toilettes «Changing Places» (CPT) doivent être prévues dans toutes les écoles secondaires qui comportent l'ensemble des installations collectives suivantes: - Bibliothèque - Piscine - Gymnase - Salles de réunions. Les CPT peuvent faire partie d'une «salle d’hygiène»/«salle médicale»/«installation pour le change dans le cadre des déplacements actifs» ou d'une installation dédiée à la place de toilettes accessibles standard, lorsque plusieurs installations de toilettes accessibles sont prévues conformément à la section 3, Environnement, des guides techniques. Aspect niveau Or n° 7: Utilisation des matériaux et déchets Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. (a) Recyclage des déchets solides: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 7, incluant l'un des éléments suivants: Plan de gestion des déchets de construction Document qui rend compte des principaux matériaux utilisés pour la construction et expose les régimes d'entretien à mettre en œuvre pour améliorer la longévité du bâtiment Calcul du coût de la déconstruction Aspect niveau Or n° 8: Optimisation des performances Applicable uniquement aux bâtiments scolaires contenant des salles de classe. (a) Guide de l'utilisateur: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 7. 84 sur 95 (b) Indication de l'utilisation des ressources: mêmes dispositions que pour l'aspect Argent n° 7, incluant la possibilité de collecter et d'enregistrer de façon centralisée les informations obtenues grâce à l'indicateur d'utilisation des ressources pour permettre d'effectuer des comparaisons sur une période donnée. 7.1.10 Émissions de dioxyde de carbone seulement au niveau Platine Un bâtiment atteignant ce troisième niveau supérieur optionnel (pour cet aspect uniquement) doit satisfaire à toutes les normes des sections 1 à 6 qui s'appliquent au bâtiment pour le niveau bronze et, en outre, le bâtiment doit respecter l'aspect suivant: Aspect niveau Platine n° 1: Aspect émissions de dioxyde carbone Cet aspect s'applique à tous les bâtiments à usage non domestique. En vertu des orientations fournies dans la norme 6.1, les émissions de dioxyde de carbone (taux d'émission du bâtiment) doivent être de 100 % inférieures au taux d'émission cible (TER) établi par les normes de 2010. Pour déterminer cela, le BER obtenu à partir du calcul de la NCM ne doit pas être supérieur à zéro (ce taux d'émission d'équivalent carbone de zéro correspond à une amélioration de 100 % par rapport aux normes de 2007). Aspect niveau Platine n° 2: Énergie dédiée au confort thermique et au contrôle de l'éclairage artificiel (encore non défini) Aspect niveau Platine n° 3: Efficacité de la gestion de l'eau (encore non défini) Aspect niveau Platine n° 4: Biodiversité (encore non défini) Aspect niveau Platine n° 5: Bien-être (encore non défini) Aspect niveau Platine n° 6: Flexibilité et adaptabilité (encore non défini) 85 sur 95 Aspect niveau Platine n° 7: Utilisation des matériaux et déchets (encore non défini) Aspect niveau Platine n° 8: Optimisation des performances (encore non défini) 86 sur 95 ANNEXE 7.A – Calcul du facteur d'éclairage naturel DF moyen en % = (52 x M x W) / A Où: A = La somme des superficies des surfaces de toutes les pièces (plafond, sol, murs, portes, fenêtres et fenêtres de toit), en m2. M = facteur de correction pour la saleté ou la facilité de nettoyage, soit: • 1,0 pour le vitrage vertical; • 0,8 pour le vitrage incliné; • 0,7 pour le vitrage horizontal. W = surface vitrée des fenêtres de toit, tenant compte de l'encadrement, en m2. Mesurer la surface des vitres ou des fenêtres, encadrement compris, puis multiplier par: • 0,9 pour les cadres métalliques (vitrage breveté); • 0,8 pour les cadres métalliques (grande vitre); • 0,7 pour les cadres en bois (grande vitre); • 0,6 pour les cadres en bois (petite vitre); Considérer que les facteurs pour les fenêtres à cadre en PVC sont équivalents à ceux pour le bois. 87 sur 95 ANNEXE 7.B – Exemple d'une surface de séchage intérieure dédiée Croquis d'une armoire de séchage VENTILATION Bouche d'aération à extraction mécanique avec capacité intermittente de 30 l/s (hygrostat à 50 - 65 % HR) ou système de ventilation mécanique avec un mécanisme de récupération de chaleur (débit variable, au maximum 30 l/s) MATÉRIAUX Matériaux hygroscopiques sur les murs et le plafond, par exemple panneau en bois non traité ou argile. CHAUFFAGE Source de chaleur à bas niveau (provenant d'un système de chauffage à eau ou «empruntée» à une source libre – par exemple une chaudière ou un ballon d'eau chaude). Aérations dans la porte pour l'air d'admission. 88 sur 95 ANNEXE 7.C - Document de stratégie en matière de biodiversité ll n'est pas toujours obligatoire d'entreprendre une évaluation écologique formelle des projets dans le cadre d'une demande de planification, puisque l'état du site existant est largement prédéterminé. Toutefois, il est possible d'améliorer la valeur écologique de la plupart des sites sous quelque forme que ce soit. Il est proposé que la vérification de l'aspect Biodiversité soit mise en œuvre en deux étapes. Au stade de la conception, une personne dûment qualifiée visite le site et prépare un rapport sur les caractéristiques clés en matière de biodiversité, comprenant: les types de sol existants, l'habitat type, la flore, les bois et la faune types, les cours d'eau et la nappe phréatique. L'objectif n'est pas d'attribuer au site une valeur écologique, mais de comprendre les caractéristiques naturelles du site et d'établir des recommandations qui peuvent être incluses et développées dans un guide stratégique. Les informations permettront également de connaître les zones les plus appropriées pour placer le jardin, le verger et la zone d'habitat naturel, comme requis pour la conformité avec l'aspect biodiversité. Ce rapport doit ensuite permettre de documenter un guide de stratégie sur mesure en matière de biodiversité, spécifique à chaque école, axé sur l'amélioration de la biodiversité, et éventuellement soumis, dans le cadre de la demande de permis de construire, avec le QSG. Les recommandations écologiques peuvent inclure: l'entretien et le développement des jardins, des informations clés sur certains fruits et légumes; la plantation d'espèces indigènes ou d'espèces connues pour favoriser ou être bénéfiques à la vie sauvage locale; l'adoption de bonnes pratiques en matière d'horticulture (par exemple, ne pas utiliser, ou peu, de pesticides résiduels); développement d'un plan d'entretien qui indique notamment d'éviter le défrichage/les travaux aux moments clés de l'année (par exemple pendant les saisons de reproduction); l'intégration, la conception et l'entretien corrects des SUDS et des toits verts, etc. 89 sur 95 ANNEXE 7.D – Exemple de toilettes «Changing Places» Superficie minimale de 12 m² – pour l'utilisateur de fauteuil roulant et jusqu'à deux aidants Des toilettes placées au centre – avec un espace des deux côtés pour les aidants Banc pour le change à hauteur réglable Lève-personnes (de préférence sur rail) Douche (dans certains bâtiments appropriés) Lavabo à hauteur réglable 90 sur 95 ANNEXE 7.E - Guide d'information de l'utilisateur pour l'optimisation des performances 7. E.0 Introduction Le guide doit être élaboré en 2 étapes: lors de la demande de permis de construire, soumettre autant d'informations que possible, y compris le ou les plan(s) de niveau, un plan de la construction et de la structure du bâtiment, les systèmes ou les équipements spécifiés, et toute autre caractéristique environnementale; soumettre à nouveau les informations lors de l'achèvement après révision et actualisation de points particuliers si nécessaire. L'amélioration de la conception et de la construction des mécanismes de contrôle devrait rendre les systèmes plus intuitifs et réduire le besoin de fournir des orientations. Un exemple de bonne pratique en matière de guides pour bâtiments à usage domestique est disponible sur le site internet du gouvernement écossais: www.scotland.gov.uk/bsd 7. E.1 Champ d'application Le guide doit être réalisé sur mesure pour l'école particulière, contenir des informations concernant directement le fonctionnement prévu du bâtiment et définir des stratégies pour les principaux lieux d'enseignement tels que les salles de classe, les gymnases, les bibliothèques ou les salles collectives, exposer les stratégies pour le chauffage, l'éclairage et la ventilation dans l'ensemble du bâtiment. Cela permettra une meilleure compréhension en matière de contrôle efficace de l'environnement intérieur. Il doit s'agir d'un «Guide d'information de l'utilisateur» sur mesure, concis et non technique destiné aux occupants de l'école (élèves, enseignants, personnel auxiliaire et visiteurs), abordant le fonctionnement et les performances environnementales, notamment: les principes ou stratégies environnementales: passives et actives, l'énergie dédiée au chauffage, la ventilation, l'énergie dédiée à l'éclairage, la consommation d'eau, le recyclage et la gestion des déchets, les technologies renouvelables. Ne pas inclure de détails inutiles sur le fonctionnement de chacun des éléments ou systèmes de technologie. 7. E.2 Format Les informations figurant dans le guide d'information de l'utilisateur doivent être concises et compactes, et présentées, le cas échéant, avec des schémas pour permettre une compréhension rapide. L'utilisation de cette approche implique que le guide est plus susceptible d'être tenu à disposition, utilisé pour une consultation ultérieure, et présenté de nouveau lorsque de nouveaux élèves intègrent l'école. 91 sur 95 Le guide doit être accessible à tous, utilisant des schémas et des présentations en couleur. Les informations doivent être disponibles au format numérique afin de pouvoir les mettre à disposition sous forme de livret numérique, stocké en ligne sur un serveur central, et éventuellement utilisé en tant qu'application mobile, tableau d'information numérique, économiseur d'écran ou écran d'accueil lorsque le Wi-Fi est disponible. Les principales salles de classe qui sont susceptibles d'être utilisées pour des fonctions collectives ou publiques, comme les gymnases, les bibliothèques et les salles collectives, doivent disposer en permanence d'un écran qui informe les utilisateurs occasionnels sur l'exploitation efficace du bâtiment. Le point important est de fournir les informations sous forme de livret numérique. Lorsque des versions papier sont requises, le format recommandé est celui d'un livret avec des pages A5 recto verso. 7. E.3 Graphiques, images et texte Le guide doit inclure des plans, localisant les principaux articles d'équipement et fournissant des informations sur les systèmes installés uniquement. La présentation doit être axée sur de simples illustrations, suivant le principe selon lequel les images parlent mieux que les mots. Une illustration peut être un croquis réalisé à la main, une image numérique ou une photographie. Ces types d'illustration peuvent être mélangés, la cohérence du style étant moins importante que le contenu. Les illustrations ne doivent pas nécessairement être à l'échelle, mais doivent indiquer les relations et expliquer les choses rapidement et facilement. Les lignes directrices suivantes doivent être suivies: Utiliser des illustrations lorsque cela est possible pour attirer l'attention de l'utilisateur du bâtiment sur l'équipement avec lequel les utilisateurs entrent normalement en contact (par exemple dans la section des dispositifs de contrôle du chauffage et de l'éclairage). Relier les principaux composants (par exemple les dispositifs de contrôle de l'éclairage) au plan pour aider l'utilisateur à établir rapidement des liens entre les dispositifs de contrôle et les systèmes. Les images doivent être accompagnées d'une légende. Éviter les images non essentielles (par exemple des personnes en situation), qui peuvent diminuer l'autorité du document. Utiliser des formats de graphique qui préservent la netteté et la clarté des lignes. Les illustrations doivent être associées à une légende lisible de taille et de couleur standard. De nombreuses personnes ayant des difficultés à comprendre les plans, il convient d'utiliser d'autres images (par exemple un simple schéma en 3D à côté des plans pour faciliter la compréhension). Utiliser de la couleur lorsque cela est possible, c'est un moyen simple pour distinguer les catégories visuellement. Cependant, certains lecteurs peuvent être daltoniens, il convient donc d'utiliser des icônes, des illustrations et des caractères très contrastés. 92 sur 95 Le texte, les plans, les illustrations et les schémas numériques doivent être extensibles pour aider les personnes qui peuvent avoir des problèmes de vue. Utiliser des illustrations claires et en couleur, des photographies (bien éclairées, éviter l'utilisation du flash si possible) ou des dessins au trait de l'équipement installé. Utiliser des dessins techniques ou les dessins du fabricant comme référence afin de comprendre le système, mais en les modifiant de façon à supprimer les éléments inutiles. Ne pas essayer de remplacer les manuels du fabricant, mais y faire référence pour de plus amples informations. Les principaux éléments ou produits doivent être identifiés avec leur désignation complète/numéros de modèle et de référence et des liens permettant d'obtenir plus d'informations, par exemple des manuels ou des sites internet de fabricants. Utiliser un langage simple, en évitant les descriptions techniques détaillées. Utiliser des listes à puces lorsque cela est possible. Éviter le jargon et les acronymes. Si l'utilisation d'un acronyme est nécessaire, le définir à sa première occurrence [par exemple, l'acronyme MVHR (Mechanical Ventilation Heat Recovery system, système de ventilation mécanique avec mécanisme de récupération de chaleur)] est utilisé car il est plus susceptible de mener à des recherches d'informations supplémentaires sur Internet fructueuses. 7. E.4 Règles de conduite Fournir une brève liste des règles de conduite essentielles pour l'interaction des occupants avec les principaux espaces d'enseignement et systèmes (chauffage, ventilation, éclairage, etc.). Ces règles doivent être spécifiques au système de chauffage installé, et idéalement figurer dans un encadré respectant un code de couleur et toujours positionné au même endroit sur la page. 7. E.5 Sections Rédiger une section pour chacune des catégories suivantes sur l'équivalent d'une page simple. a) Aperçu Fournir une brève description des caractéristiques de base de l'école, y compris l'isolation, la structure du bâtiment, le chauffage, la ventilation, les technologies renouvelables, l'éclairage, la consommation d'eau chaude et tout équipement majeur qui influe sur la façon dont l'école est utilisée. Éviter les longs paragraphes. Ne pas dépasser 200 mots. La page d'aperçu doit inclure la phrase suivante: Le présent guide est élaboré à des fins de conformité avec l'aspect «Optimisation des performances» de la section 7: Durabilité des normes de construction des guides techniques à usage non domestique. Localiser les principales parties de l'équipement, annotées sur une légende lisible ou une autre illustration. 93 sur 95 Les plans doivent être simples et clairs, généralement standard pour une demande de planification avec les murs noircis, les dimensions et les annotations inutiles supprimées dans le programme de CAO. Utiliser des perspectives en 3D, des schémas axonométriques ou des modèles en coupe pour faciliter la compréhension. Il convient d'illustrer les éléments suivants: o Principaux éléments de la construction et matériaux - toit, murs, fenêtres et portes o Éléments des équipements de chauffage, d'éclairage et de ventilation o Dispositifs émetteurs de chaleur o Points de contrôle o Indicateurs de l'utilisation des ressources o Informations générales [par exemple robinets d'arrêt d'eau (localisés et centraux), locaux techniques, compteurs de gaz, compteurs d'électricité, etc.] b) Chauffage Décrire comment l'espace d'enseignement est chauffé, y compris les aspects de la structure du bâtiment et de la ventilation qui sont liés au mode de fonctionnement du système. Expliquer les principaux principes d'utilisation, par temps chaud et par temps froid. Des schémas simples illustrant la façon dont l'espace d'enseignement individuel est chauffé et refroidi en hiver et en été sont utiles. Éviter les schémas techniques de systèmes de chauffage, car de nombreuses personnes ont des difficultés à les comprendre. Décrire en à peu près 50 à 100 mots la principale source de chauffage dans l'espace d'enseignement, y compris les principes de fonctionnement et la source de combustible, si cela est pertinent. Les sources de chauffage supplémentaires doivent être mentionnées, le cas échéant. Fournir une brève description de la façon dont les pièces sont chauffées (radiateurs, chauffage au sol, grilles d'air), en prévoyant des illustrations si nécessaire. Décrire brièvement le contrôle du chauffage. Des illustrations et des plans sont requis pour tous les principaux dispositifs de contrôle. Décrire la «réactivité» du système de chauffage à la suite de l'actionnement d'un dispositif de contrôle (par exemple, il peut y avoir un intervalle avant qu'un système de chauffage n'atteigne sa capacité de fonctionnement optimale), et indiquer les limites normales ci cela n'est pas évident. c) Ventilation Décrire en à peu près 50 à 100 mots la façon dont l'espace d'enseignement est ventilé et les principaux principes de son utilisation, par temps chaud et par temps froid. Des schémas simples illustrant la façon dont l'espace d'enseignement est ventilé en hiver et en été sont utiles. Décrire brièvement comment la ventilation est contrôlée. Il est obligatoire de fournir des illustrations et des plans pour tous les principaux dispositifs de contrôle. Cela est applicable aux systèmes naturels et mécaniques. Déterminer les éléments avec lesquels les utilisateurs ont le plus d'interaction: en cas de ventilation naturelle, il peut s'agir des grilles de ventilation et des ouvertures de fenêtres, ainsi qu'une référence à la ventilation transversale. 94 sur 95 Pour la ventilation mécanique, il peut s'agir de l'interrupteur commandant la fonction «boost» et de l'emplacement des filtres. d) Eau chaude Décrire en à peu près 50 à 100 mots la façon dont l'eau est chauffée dans l'école, y compris les systèmes principaux et secondaires (par exemple une chaudière fonctionnant avec des panneaux solaires pour la production d'eau chaude). Prévoir un simple schéma illustrant le mode de fonctionnement du système, s'il comprend un certain nombre de composants ou d'options. Décrire brièvement le contrôle de la production d'eau chaude. Illustrer les dispositifs de contrôle, décrire la «réactivité» du système de production d'eau chaude à la suite de l'actionnement d'un dispositif de contrôle (par exemple, il peut y avoir un intervalle avant qu'un système de production d'eau chaude n'atteigne sa capacité de fonctionnement optimale), et indiquer les limites normales ci cela n'est pas évident. e) Éclairage naturel et artificiel Décrire en à peu près 50 à 100 mots la façon dont un espace d'enseignement est éclairé, naturellement et artificiellement. Pour la lumière naturelle, un simple schéma illustrant les effets potentiels du soleil, en été et en hiver (ou par temps ensoleillé ou par temps couvert), comprenant des solutions pour réduire l'éblouissement. Décrire de quelle façon les dispositifs de contrôle manuel ou automatique de l'éclairage artificiel peuvent réduire l'éventualité que des lumières artificielles soient utilisées lorsqu'elles sont inutiles. Décrire brièvement comment l'éclairage artificiel manuel est contrôlé et illustrer son emplacement. f) Autres dispositifs d'économie d'énergie (le cas échéant) Mentionner tout autre dispositif d'économie d'énergie installé dans le cadre d'une stratégie passive pour chauffer, éclairer ou refroidir un bâtiment. Inclure des consignes pour les éléments qui ne sont pas mentionnés ailleurs. Tout autre dispositif d'économie d'énergie doit être décrit brièvement (environ 50 mots). Indiquer pour chaque élément: • Nom ou description • Emplacement • Comment le contrôler et où les dispositifs de contrôle sont situés • Fabricant et numéro de modèle • Références à des informations additionnelles telles qu'un manuel ou l'adresse d'un site internet spécifique 95 sur 95