Palermo, 20 Gennaio 2005

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Objet: mise en place de politiques convergentes en matière de parcs
et réserves. Fondation de la Fédération euro-méditerranéenne des
parcs et des réserves.
1. Prémisse
Au mois d'octobre 2008, le COPPEM a souscrit avec l’institution Parc des
Madonie et l’Agence de développement local des Madonie, la SOSVIMA spa,
un protocole d’entente ayant comme finalités celles spécifiques de
promouvoir:
- des actions et la mise en place des jumelages entre zones protégées et/ou
organes locaux, associations et organes no profit ayant des retombées sur le
bassin euro-méditerranéen mais aussi promouvoir des rencontres et des
échanges de connaissance et de contacts entre opérateurs pour faciliter
l’opportunité offerte par le rapprochement de 2010 de la zone de libre
échange euro-méditerranéen et saisir les innombrables potentialités qu'elle
offre;
- actions de partenariat euro-méditerranéen entre zones protégées pour
l'échange des expériences en matière environnementale et le renforcement
des politiques de cohésion dans les secteurs de la sauvegarde, la gestion, la
conservation et la défense du paysage et de l'environnement naturel, en
réalisant le protocole de Kyoto et pour développer des actions partagées en
faveur des biens communs;
- actions en thème de coopération décentralisée au développement tant avec
des zones protégées ayant des retombées dans le bassin euroméditerranéen tant avec d'autres sujets et en thème d'initiatives pour le
renforcement du dialogue entre les cultures et les civilisations, la promotion et
la sauvegarde des droits fondamentaux, des droits de l'homme et de
citoyenneté;
- actions en matière de tourisme durable et écotourisme réalisant le protocole
de Gibilmanna avec son extension et proposition dans la zone euroméditerranéenne;
et, enfin, des initiatives cognitives sur les caractéristiques géo-politiques et
économiques de la Zone du Bassin de la Méditerranée, avec une référence
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particulière aux thèmes liés à la sauvegarde, tutelle, conservation et
jouissance environnementale.
Dans le cadre de ce protocole, chaque partenaire s'est engagé à mettre à
disposition des partenaires souscrivant ce Protocole, son propre “savoir-faire”
dans les matières spécifiques relatives à leur mission institutionnelle et donc,
relatives aux thèmes de la coopération euro-méditerranéenne en particulier:
 le COPPEM à impliquer tous les Pays adhérant à ce même Comité et à
exercer, donc, une action de relation internationale entre les différents
Gouvernements centraux et locaux de la zone euro-méditerranéenne;
 l’Institution Parc des Madonie à impliquer le réseau partenarial
auquel cette Institution participe et, principalement, la Fédération
Nationale des Parcs dont il est associé et à mettre à disposition son
propre savoir-faire dans les matières spécifiques concernant sa propre
mission institutionnelle sur les thèmes de la sauvegarde, gestion,
conservation et défense du paysage et de l'environnement naturel
établis par l’art. 1 de la loi régionale instituant les parcs et les réserves
en Sicile;
 La SOSVIMA spa, enfin, à impliquer le réseau partenarial auquel elle
participe et, en particulier, celui dérivant de la Conférence
internationale sur l’écotourisme méditerranéen, qu'elle a promu et
animé, et qui a produit la Déclaration de Gibilmanna (6 juin 2008) qui
entend “organiser une nouvelle phase stratégique, de programmation et
de projet sur la base d'un travail intense de coopération avec les pays
de la Méditerranée, en entrevoyant dans le développement de la
Convention de Barcelone le centralisme de la Méditerranée qui doit être
affirmé en termes culturels et de projet, considérant, en outre, la
période de la nouvelle programmation (2007-2013) adéquat pour
développer un parcours cohérent et pour voir l’affirmation d'un système
partagé qui conjugue la qualité environnementale comme instrument
d'équité, de cohésion sociale et de bien-être”.
C'est à partir de ces prémisses que naît la présente proposition de projet
qui entend réaliser en synthèse, et comme il sera plus amplement exposé,
ce qui suit:
une confrontation sur les expériences communes en thème de gestion de
zones naturelles protégées;
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des politiques convergentes, unitaires et systémiques, concernant l'euroméditerranée, dans l'esprit de Barcelone, parmi les zones naturelles
protégées (parcs et réserves);
la Fédération Internationale Euro-méditerranéenne des parcs et des
réserves, afin de développer un vaste réseau entre les différents sujets et
faciliter ainsi, dans le cadre du marché euro-méditerranéen commun qui
naîtra dès 2010, une mise en réseau des différentes institutions et
expériences.
A ce propos, en particulier à la lettre c) on entend impliquer la
fédération italienne des parcs et des réserves, avec laquelle, par le biais
de l'Institution Parc des Madonie, des contacts ont été entamés, afin de
parvenir, grâce à ses relations en la matière au niveau mondial, de façon
conjointe à celles du COPPEM, à la naissance tant souhaitée de la
Fédération Internationale Euro-méditerranéenne des parcs et des
réserves dont les tentatives, n'ont eu aucun succès jusqu'à présent.
 Scène internationale
Le processus de Barcelone a jeté les bases pour la naissance de la zone
euro-méditerranéenne avec la mise en place de politiques communes et
convergentes dans le cadre de la cohésion sociale et du développement
économique.
En 2010, le plus grand marché de mobilité au monde se réalisera donc
comprenant tous les pays des deux rives de la Méditerranée.
En même temps, la pression de la question environnementale dérivant des
changements climatiques en cours impose à tous les pays du monde de
mettre d'urgence en place:
des politiques de changement des styles de vie et des processus productifs
afin de sauvegarder la ressource planète pour les générations futures.
La “Révolution énergétique” sur laquelle l’Europe est en train de s'engager
avec l’accord sur le climat qui impose aux pays membres 20% de réduction
des émissions de CO2, 20% d'économie d'énergie et 20% de production
d'énergie à partir des sources renouvelables pour 2020, est non seulement
indispensable pour mener à bien le rôle qui revient aux Pays industrialisés
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dans la lutte contre les changements climatiques, mais c'est aussi une
grande frontière d'innovation technologique, de compétition économique, de
reprise et de développement, utile aux pays en voie de développement, pour
affronter les nouveaux défis environnementaux et programmer leur propre
développement durable.
Investir dans l'environnement, à partir de la mise en place de toutes les
politiques nécessaires pour appliquer concrètement ce triple 20 est, donc,
une occasion extraordinaire de développement et de progrès non seulement
pour l’Europe.
En même temps, le “Compte à rebours 2010” qui impose à tous les
Gouvernements , à tous les niveaux, de prendre et de réaliser, d'ici 2010, des
mesures nécessaires pour arrêter la perte de la biodiversité, entraîne des
choix rigoureux et biens précis tels:
- encourager la totale implémentation des législations existantes et des
engagements internationaux contraignants;
- soutenir la totale implémentation de toutes les actions nécessaires visant la
pleine réalisation des résolutions internationales en matière de biodiversité;
- démontrer les progrès réalisés par l’Europe pour la réalisation des objectifs
Compte à rebours 2010, en impliquant en ce sens, des autorités nationales,
régionales et locales, à tous les niveaux, à travers des actions tangibles sur
le territoire.
Ce qui émerge de ce contexte de synthèse et qui attire l'attention non
seulement des Gouvernements mais également des sociétés est que, la
phase historique actuelle inscrit dans les agendas de tous les
Gouvernements – non seulement centraux mais agissant à quelque niveau
de décentralisation que ce soit –
l’élaboration et la mise en place de politiques internationales liées à la
défense et à la sauvegarde de l'environnement.
Ceci en raison d'un événement sans précédent: ce qui est aujourd'hui mis
sérieusement en discussion est l'existence-même de la planète terre en tant
que telle et, avec elle, mises à part les espèces végétales et animales,
également l'espèce humaine.
C'est pour cela qu'il faut inverser la tendance et virer de cap.
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Soutenir donc le processus de Barcelone avec des politiques de secteur
provenant des Directives et/ou Déclarations qui au niveau international, sont
nées au fur et à mesure au cours des dernières années comme celles, par
exemple, pour n'en citer que quelques-unes, liées au concept de
développement durable (concept introduit pour la première fois en 1987 avec
le Rapport de la Commission Burtland), ou la Déclaration de l’Agenda 21 de
la Conférence des Nations-Unies sur l'environnement et le développement,
qui a eu lieu à Rio de Janeiro en 1992, ou encore, avec la Convention sur la
biodiversité souscrite à Rio de Janeiro le 5 juin 1992, et, enfin, avec le
Protocole sur les changements climatiques souscrit à Kyoto le 11 décembre
1997 qui n'est entré en vigueur que récemment, est indispensable et utile
pour affronter les défis actuels.
C'est dans ce cadre, pour faciliter un nouveau modèle de rapport avec
l’environnement, que les parcs et les réserves jouent sans aucun doute un
rôle stratégique, tant en termes de tutelle et de conservation des patrimoines
naturalistes relatifs et des systèmes bio-végétationnels analogues s'y
rapportant, tant en termes de propositivité, comme modèle paradigmatique,
pour la société toute entière étant donné le niveau de planification et de
gestion des ressources naturelles que ces organes ont au sien des politiques
actives visant la sauvegarde de la planète terre.
3. Idée de projet
Au vu de ce qui a été exposé ci-dessus, l’idée de base de cette fiche de
projet, née de l’expérience en cours dérivant de la souscription du protocole
d’entente entre le Coppem, l’Institution Parc des Madonie et la SOSVIMA,
entend impliquer toutes les zones naturelles protégées existant en euroméditerranée (que ce soit des Parcs ou des Réserves), afin de:
1. entamer une confrontation utile sur les expériences communes en
thème de gestion de zones naturelles protégées;
2. entamer des politiques convergentes, unitaires et systémiques, en
euro-méditerranée , dans l'esprit de Barcelone;
3. fonder la Fédération Internationale Euro-méditerranée des parcs et des
réserves, afin de développer un vaste réseau entre les différents sujets
et faciliter ainsi dans le cadre du marché euro-méditerranéen commun
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qui naîtra dès 2010, une mise en réseau des différentes institutions et
expériences.
Afin de réaliser ces objectifs, l'on entend agir dans deux directions:

organiser en Sicile, à Palerme, le Congrès international de tous les
parcs et réserves présents dans les Pays des deux rives de la
Méditerranée;

Lancer un recueil systémique de données afin de comparer les
différentes législations agissant dans les différents Pays euroméditerranéens, en matière de parcs et de réserves dans le but
d'harmoniser, possiblement, les différentes législations et parvenir à un
monitorage constant et continu des différentes opportunités normatives
existantes permettant, donc, aux différents parcs et réserves, de
pouvoir affronter et résoudre les objectifs communs de politique
environnementale même au sein des nouveaux scénarios dérivant de
la zone de libre échange euro-méditerranéen mais aussi de la
programmation stratégique communautaire 2007-2013.
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