Introduction à l`économie

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Economie
Introduction à l'économie :
A) Science du vivant :
L'économie est une science :
 c'est une étude réelle et rationnelle des faits permettant des prévisions;
 pratiqué par des spécialistes;
 utilise les maths et les statistiques.
L'économie c'est la vie :
 permet de connaître un grand nombre d'aspects de notre vie de tous les jours;
 nous sommes des acteurs de l'économie nationale. Nous faisons de l'économie au
quotidien.
B) Les méthodes de la science économique :
 La micro-économie : comportements individuels;
 La macro-économie : comportements collectifs (nation);
 La méso-économie : entre micro et macro-économie : groupes, entreprises.
C) Les thèmes majeurs de l'analyse économique :
Le chômage, l'inflation, les firmes multinationales, les marchés financiers, le échanges
internationaux, la santé, la mondialisation, la politique économique, le tissus associatif, les
consommateurs, Pégase.
I) But de l'activité économique :
A) Satisfaire des besoins illimités :
Le progrès technique : hausse production
Influence publicité : désirs  besoins
Processus d'imitation : provoque des besoins
Se nourrir, se vêtir, se loger
Les nouveaux sont peu à peu généralisés et
transformés en véritables besoins pour les
individus
Besoin illimité des besoins des sujets économiques
La hiérarchie des besoins selon Maslow :
Sens
Besoin d'accomplissement
Besoin d'estime
Besoin d'appartenance sociale
Exemple :
Valeurs
Se réaliser, mettre en œuvre
l'ensemble de ses facultés
Avoir l'estime de soi-même, avoir
un statut dans le groupe
Participer à un groupe,
communiquer avec autrui
Besoin de sécurité
Vivre et travailler en sécurité
Besoins physiologiques
Se nourrir, se vêtir, se loger
B) Les ressources sont limitées :
Il existe 3 types de ressources qui permettent de produire des biens, elles sont appelées
facteurs de production.
Les deux sortes de richesses dont dispose au départ toute société pour produire des biens :
Les ressources naturelles
(terre, minerais)
Le travail des individus
Les hommes consacrent une partie des
ressources naturelles et de leur travail à
réaliser des biens (machines) qui
permettent de produire d'autres biens
Production de biens en quantité limitée
Les biens économiques (biens rares et utiles) peuvent être classés en trois catégories
Les biens de consommation finale (encore appelés biens direct ou biens final)
Les biens de production (encore appelés biens indirect ou biens d'équipement)
Les biens de consommation intermédiaires (matière première)
Problèmes :
Allocation des ressources rares :
 Comment seront utilisées les ressources
rares disponibles ?
(travail, capital, matières premières)
Répartition des ressources rares :
 Quels sont les agents économiques qui
recevront les fruits de la production ?
Choix économiques :
Quels biens produire ?
En quelle quantité ?
Comment les produire ?
Comment se fixera le niveau
des salaires, des taux d'intérêts,
du profit, … ?
Exemple : L'eau, élément vital à la survie de l'homme, est aujourd'hui menacée
Gaspillage
 l'eau n'est plus une ressource inépuisable
 l'eau coûte de plus en plus cher
(+74 en 5 ans)
 son prix a encore augmenté
Pollution
 Nitrates et pesticides ne cessent d'augmenter
 la quantité de l'eau est de plus en plus
difficile à maintenir
 risques accrus pour la santé
Exemple : Pollution de l'air
Les pays en voie de développement prennent le relais, la pollution de l'air augmente
considérablement.
Exemple : Le climat
Risque majeur et de nombreux enjeux économiques et politiques (KYOTO).
Exemple : Déforestation
Bientôt l'irréparable.
La société de consommation tient compte du court terme au détriment du long terme.
C) L'aménagement des ressources : en vue de la satisfaction maximale (p3)
Besoin
illimités
des
individus
Moyens
limités pour
satisfaire les
besoins
L'activité économie consiste à
gérer au mieux des ressources
limités pour atteindre le
maximum de satisfaction
Les individus agissent (= ce sont des agents économiques) :
- en procédant à des actes de production, de consommation, d'échange;
- en effectuant des choix économique (par ex le choix entre la production
de biens de consommation finale et celle de biens de production)
Du modèle à l'alternative au modèle
Education
Artisanat
Art
Education
Santé Artisanat
Le profit
Ressources
naturelles
Santé
L'humain et
la nature
Economie Art
Agriculture Ressources
Naturelles
Economie
Agriculture
Industrie
Industrie
Le modèle dominant :
Concentration et spéculation
Epuisement et dissipation des ressources
Destruction de la biosphère et de l'humain
Le temps c'est de l'argent
La terre nous appartient
La logique du vivant :
Renouvellement, pérennité, échange
dynamique entre les espèces vivantes
Le temps c'est de la vie
Nous appartenons à la terre
II ) Les systèmes économiques :
A) La pensée économique :
Objectif de l'économie
Satisfaction des besoins
Production
Répartition
B) Les principaux systèmes : (p4)
Obtention et répartition des richesses différentes selon les systèmes économiques.
III) Principales caractéristiques du système dans lequel nous
vivons :
A) Economie libérale : (p5)
Père du libéralisme : Adam SMITH XVIIIième siècle
« L'économie est la science des richesses. »
" Nous n'attendons pas notre désir de la bienveillance du boucher, du marchand de biens, du
boulanger, mais bien de la considération qu'ils ont de leur propre intérêt. Nous ne nous
adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme, nous ne nous leur parlons pas de nos
besoins, mais de leur intérêt."
Notion de responsabilité
Aujourd'hui cette notion de responsabilité n'existe plus. Certains pensent que l'état devrait
réguler cet esprit de responsabilité.
1) Postulats de l'économie libérale :
La rationalité :
L'homme est un être rationnel :
- chaque individu est conscient de ses besoins;
- connaît ses ressources présents et à venir;
- fait des choix économiques issus d'un calcul.
Aujourd'hui, les "Smithiens" (Baker, Tullock, Serman,…) ont étendu ce comportement
arithmétique à tous les choix de la vie (études, mariages,…)
L'hédonisme :
Principe général : chacun poursuit son intérêt particulier (égoïsme, utilitarisme) par la :
- maximalisation de ses satisfactions (Hédonisme);
- minimisation des efforts.
Ex :
- producteur  maximisation du profit;
- consommateur  maximisation de satisfaction.
Les choix sont individuels :
"L'homo-œconomicus" agit en fonction de ses seuls besoins.
[Somme des intérêts particuliers = intérêt général] est différent de la réalité
2) Les principes d'organisation de l'économie : (p6)
« Laissez faire les hommes, laissez passer les marchandises » = laisser faire les mécanismes
du marché.
Le marché et le mécanisme de la main invisible :
Les mécanismes du marché sont comme un(e) prix (main invisible) qui guide les intérêts
particuliers vers l'intérêt général.
Conditions de réalisation : la concurrence.
Les courbes du marché :
- Les courbes d'offre, de demande : voir TD du 26/09/01 (prix/quantité);
- Les mécanismes de fixations des prix;
- Equilibre/déséquilibre.
La non-intervention de l'état :
Fonctions de l'état confinés à la satisfaction des besoins collectifs :
- de sécurité intérieure (police);
- de sécurité extérieure (armée/diplomatie)
- de justice (tribunaux).
Etat-gendarme
sans responsabilité économique
Désengagement
B) Economie capitaliste :
Née en Grande-Bretagne au XVIIième siècle puis propagée en France, Allemagne, US et le
reste du monde.
- Le libéralisme;
- Le marché et la concurrence;
- Le progrès technique.
Processus fondamentaux propres à l'évolution du capitalisme :
- Transformation du système productif sous l'influence du progrès technique (cf. révolution
industrielle);
- Concentration (baisse de la concurrence);
- Multinationnalisation (1836 Loi anti-trust);
- Mondialisation.
C) Le capitalisme libéral :
1) Postulats de l'économie libérale :
- Le capitalisme libéral connaît son apogée au début du XXième siècle.
- 1914-1945 : ce capitalisme connaît les affrontements militaires et idéologiques des guerres
mondiales, de la révolution soviétique et de la crise des années 30.
- Après 1945, crise mondiale : retour aux principes du libéralisme.
- 1986, réformes économiques et financières contribuent à une libéralisation des changes,
libération des primes, …
2) Caractéristiques :
Droit de propriété
Individualisme, utilitarisme
4 Principes essentiels du capitalisme libéral
Efficacité des
règles du marché
Libéralisme
D) La réalité du capitalisme libéral : son évolution (p7-8-9-10)
1) Le marché :
Le marché ne fonctionne que très rarement. Les conditions de la concurrence ne sont pas
toujours réunis et les positions dominantes des entreprises font que l'offre dicte sa loi à la
demande, notamment en terme de prix.
Maîtrise d'un marché
Diversification
Spécialisation
Recherche d'une
compléments de
moyens
Accords interentreprises
Maîtrise
des coûts
Le capitalisme libéral évolue vers la mondialisation  FMN aux FM  on passe de l'inter
mondialisation des firmes à la globalisation financière.
Augmentation des transactions financières internationales d'actions et d'obligations, en PIB.
Définition : Globalisation financière
A partir des années 80, une véritable sphère financière autonome c'est constituée à la
faveur de plusieurs phénomènes qui se sont conjugués.
Décloisonnement des marchés :
Consécutif à l'abolition des frontières entre marchés financiers, marchés monétaires et
entre marchés nationaux.
Explosion des flux :
Des milliards de dollars s'échangent chaque jours sur le marché financier mondial.
Création de nouveaux instruments financiers :
Options, futures, swaps, CATs, TIGRs, CARDs…
Découplage entre finance et économie réelle :
La finance est devenue aujourd'hui une activité autonome où les échanges de fonds ne
sont pas utilisés pour des investissements productifs, mais pour la spéculation.
Question : Va-t-il naître un capitalisme européen?
Europe :
- des entreprises faibles et dispersées;
- des politiques communes insuffisantes;
- un capitalisme européen supposerait un système financier;
- en voie d'unification;
- toujours à la traîne.
Question : A qui profite la libre circulation des capitaux?
2) L'évolution du rôle de l'état :
1) Avec le développement on constate une intervention en augmentation de l'état dans les
circuits économiques. (voir TD2.)
De plus, l'état intervient pour réglementer ou remplacer le marché. Certains prix sont ainsi
fixées par l'état (dont le prix minimum du travail, le S.M.I.C.)
De même, l'état s'octroi le monopole de certaines productions, et en normalise quantité
d'autres.
2) L'état n'a cessé de développer ses interventions, comme entrepreneur (les entreprises
publiques), contrôleurs (les lois et les règlements organisent la vie économique et sociale)
régulateur (politique conjoncturelles.)
Le taux des prélèvements obligatoires, qui mesure l'influence de l'état dans la vie d'un pays, se
situe entre 35 et 45% du P.N.B. dans les pays capitalistes développés.
Une planification, indicative certes, est même souvent pratiquée.
Les fonctions de l'état moderne :
Affectation
(éducation, police,
infrastructure routières)
Etat
Redistribution
(pour réduire les inégalités,
aider certaines catégories)
Régulation
(croissance, stabilité des prix, emploi, …)
La crise de l'état providence :
Depuis plusieurs années, on assiste à une vive critique, voire à une remise en cause de cette
augmentation des interventions de l'état, pour quatre raisons.
 inefficacité économique des politiques menées (incapable d'enrayer le chômage);
 inefficacité de la redistribution (inégalités et exclusions);
 crise financière avec les déficits publics;
 crise de légitimité (idéologie libérale).
IV) Les fonctions économiques :
A) La production :
1) Définition :
La production est la création de biens et de services.
2) Unités de production :
- Entreprises privées et publiques;
- Taille/critères : salariés, valeur ajouté, chiffre d'affaire;
- Branches, secteurs;
- Concentration.
Bénéficiaires
Gains de
productivité
Modalités
Salaires
Augmentation des salaires
réduction du temps de travail
création d'emplois
Consommateurs
propriétés du capital
entreprises
baisse des prix
augmentation des dividendes
augmentation de l'autofinancement
B) La répartition :
La boucle production - répartition – distribution
Production
Consommation
finale
Revenus
primaires
Revenus
disponibles
Demande de biens et de services
Redistributions :
- impôts;
- cotisations sociales;
- prestations sociales.
C) La consommation :
1) Définition de la consommation :
Usage d'un bien ou d'un service en vue de satisfaire un besoin.
2) Types de consommations :
 Privée  environ 80% (Ménages + ENF) entreprises non financés
Publique  environ 20% (Etat + administration publique)
 Individuelle : un ménage
Collective : différent des ménages (route, école, hôpital, …)
3) Consommation : acte économique :
La consommation alimente le circuit économique. Il existe :
 flux de biens, services;
 flux monétaires.
4) Facteurs économiques déterminant la consommation des ménages :
Prix
On définit la demande en fonction du prix :
- Si les prix augmentent, la quantité baisse;
- Si les prix baissent, la quantité augmente.
Quantités
5) Les déterminants de la consommation des ménages :
Revenu
Evolution sociale
et culturelle
Prix
Choix des consommation en
fonction de l'utilisation relative
Publicité
Production
offerte
Production
Productivité
D) L'investissement : (p11-12)
1) Définition :
Création de biens de production permettant de créer d'autres biens.
2) Types d'investissements :
 Maintient des capacités de production  amortissements
 Augmentation des capacités de production
 Amélioration des capacités de production
- investissement matériel, acquisition de machines plus performantes;
- de plus en plus on doit tenir compte de l'investissement immatériel, dont la croissance
économique est de plus en plus importante.
Exemple :
- mise au point de logiciels informatique;
- formation d'un technicien;
- études de marketing.
3) Rôle de l'investissement :
Effet productif, permet des gains de productivité (P° / T) :
- modernisation;
- nouveaux produits;
- conquête de nouveaux marchés.
Ces investissements permettent des économies de la production  augmentation de l'offre.
Facteurs de croissance (cf. tableaux.)
V) Le circuit économique :
Nous avons étudié les 3 facteurs : production – répartition – croissance
Ces facteurs sont assurés par les entreprises, l'état, les ménages.
Production  revenus croissance
Toutes les relations qui unissent les agents économiques à travers leurs opérations constituent
le circuit économique. Ces résultats dans nos économies s'exprime à travers des marchés.
Le circuit économique est étudié par l'I.N.S.E.E. qui contribue à l'élaboration de la
comptabilité nationale.
A) Les secteurs institutionnels : (p13)
Il existe six secteurs institutionnels + le reste du monde.
B) Les opérations des agents-flux :
Entreprise
flux monétaire (paiement)
Chacune de ces opérations entraîne deux flux :
 un flux réel;
 un flux monétaire.
flux réel (livraison)
Opérations sur biens et services :
 Production de biens et services;
 Croissance;
 Investissements et variation des stocks;
 M-X (import, export).
C) Les marchés :
 Marchés des biens et services :
- marché des biens de consommation (finale et intermédiaire);
- marché des biens de production (investissement entreprises/administration).
 Marché du travail;
 Marché du capital (technique et financier);
 Marché monétaire.
D) Circuit économique :
1) Circuit simplifié à deux agents :
Facteurs de production : K-T
Revenus primaires
Ménages
Entreprises
Dépenses de consommation
Biens et services produits
flux réels
flux monétaires
2) Circuit complet :
Voir annexe p14.
VI) La croissance économique :
- Concept de référence de toute politique économie;
- Taux de croissance : indicateur de réussite ou d'échec pour un gouvernement.
La croissance économique : croissance sur plusieurs années, des principales grandeurs
caractéristiques de l'activité.
- Production (P°);
- Consommation (C°);
- Epargne (S);
- Investissement (I.)
Elle s'exprime en termes quantitatifs.
A) Définition de la croissance :
Progression de la richesse nationale.

 augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes d'un indicateur (ex: pour la
nation : P.N.B.);
 changements de structure;
 changements de système;
 progrès.
!
Il ne faut pas confondre la croissance avec les bénéfices.
Les accidents de la route, les dégâts de la drogue entraînent une hausse du P.N.B.
Il faut mesurer les désutilités, introduire la notion de qualité.
Plus vous passez de temps dans un embouteillage, plus vous consommez d'essence, et plus le
P.N.B. augmente.
Calcul du taux de croissance économique : (p16)
P.I.B. (2001) – P.I.B. (2000)
Tx =
* 100
P.I.B. exprimé en prix constant
P.I.B. (2000)
Les indicateurs : (p17)
Les critiques :
 L'indicateur retenu ne permet de mesurer que ce qui se paye sur le marché;
ne sont pas pris en compte :
- La production des femmes au foyer;
- La production des bricoleurs;
- La production des bénévoles.
 Les naissances ne sont pas prises en considérés comme des flux négatifs.
"Lorsque le dernier homme respirera la dernière fumée de plomb, sans doute sera-t-il ravi que
le P.N.B. s'est accrue d'une dernière unité."
Indicateur du Développement Humain (I.D.H.) depuis 1990 aux U.S.A.
- le niveau de santé : espérance de vie à la naissance;
- le niveau d'éducation : taux d'alphabétisation des adultes, nombre moyen d'années
d'études;
- le niveau moyen : à partir du P.IB. par habitant corrigé par la non prise en
considération des revenus les plus élevés.
Canada : I.D.H. le plus élevé
Guinée : I.D.H. le plus faible
B) Croissance mondiale aujourd'hui : cf. TD
C) Les irrégularités de la croissance :
- de 1789 à nos jours, le cycle KONDRATIEV
La reprise de la croissance actuelle constitue-t-elle le début d'un cinquième KONDRATIEV.
- ex : cycle de JUGLAR environ tous les dix ans (p18.)
- Aujourd'hui (p19) :
- les cycles sont amplifiés par l'impact des finances sur la croissance (inhérent au
libéralisme);
- la croissance française dépend de plus en plus de l'environnement international (cf.
plus loin, Asie de l'est);
- locomotive de la croissance mondiale? ;
- conversion du progrès technique en progrès social?
D) Les coûts de la croissance :
1) Epuisement des ressources naturelles :
2) La destruction de l'environnement :
 bruit;
 atmosphère;
 eaux : eaux douces et eaux océaniques.
3) Les coûts humains : (p20)
Les oubliés de la croissance. C'est un fait, depuis 20 ans environ, les écarts de revenus dans
les pays développés ne cessent de grandir. Le fossé Nord-Sud se creuse aussi.
Au Sud, enfin, ceux qui s'enrichissent grâce à la "globalisation" des échanges sont une rareté.
Les trois grandes inégalités :
 les jeunes payent les factures de la crise;
 les inégalités se creusent entres les diverses catégories sociales;
 la taille du ménage compte moins que l'activité.
C'est la faute à la nouvelle économie : la France divorce avec l'économie réelle.
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