Toutefois, chacun de ces éléments est remanié pour gagner en

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Toutefois, chacun de ces éléments est remanié pour gagner en efficacité et confère à la nouvelle
venue un comportement qui fait d’emblée référence dans la catégorie. Mais l’essentiel est dans la
robe ! En effet, au look pataud de la Tuareg (inspiré des vaisseaux du désert) se substitue une
élégante carrosserie toute en finesse, agrémentée d’un museau avec double optique très élégant.
En 1992, la Pégaso gagne 50 cm3 et une culasse à cinq soupapes pour suivre le rythme de la
concurrence. Le lifting général intervient en 95 sous le nom "évolution". L’opération a été
rééditée sur le millésime 97 baptisé "cube" (nouveau cadre, nouvelle carrosserie). En 2001,
l’injection apparaît, la belle fourche inversée est abandonnée au profit d’une fourche classique.
La moto est encore abaissée. En 2005, la Pegaso continue sa carrière (série 4) mais abandonne le
moteur Rotax au profil d’un Minarelli et dispose d’une nouvelle partie cycle.
Comme le laisse supposer son patronyme issu de la mythologie grecque, la Pégaso est conçue
pour battre les chimères (japonaises...). Son exceptionnel groupe propulseur et son châssis précis
au millimètre lui donnent un caractère de pur-sang. La fiabilité de ce bloc autrichien, qui n’est
plus à démontrer, permet d’ailleurs d’en profiter longtemps. Les routes de montagne sont un
terrain de jeu idéal pour cette monture hors norme, qui s’y ébroue avec une aisance et une
efficacité que bien des sportives pourraient lui envier. La roue avant de 19’ favorise la tenue de
cap et la maniabilité lors des changements d’angle. Alliée à la superbe fourche inversée et au
faible poids de la machine, elle permet de profiter d’une vivacité inégalée dans la catégorie. Le
freinage, confié à de sérieux étriers flottants et un disque de 300 mm à l’avant, ne souffre
d’aucune critique. Enfin, la finition et l’équipement de l’engin laissent pantois et rendraient
presque poètes les pilotes qui chevauchent "Pégase"...
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