anthurium en pot

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Partie Technique
ANTHURIUM EN POT
Plante tropicale de sous bois, l’Anthurium est cultivé pour son magnifique feuillage vert foncé et
ses élégantes fleurs vives appelées Flamant rose ou Langue de feu décoratives qui durent très
longtemps.
1 Le Flamant rose : nomenclature, origine et description
1.1
Nomenclature
Famille: Aracées
Origine: Costa Rica, Guatemala, Colombie
Variétés et Cultivars : Issus de l’espèce de type Anthurium Schergerianum ou Hortulanum
1.2
Description de l’Anthurium
Les Anthuriums sont des plantes vivaces, parfois épiphytes, regroupant plus de 600 espèces aux
tiges courtes ou longues, dressées ou rampantes.
Ce qui est désigné sous le nom de fleur est en fait une spathe persistante, étalée verte ou colorée, munie
d’un spadice de longueur variable parfois entourée en spirale et portant les fleurs minuscules et sans
intérêt décoratif.
Cette espèce a produit de nombreux hybrides et cultivars pour la fleur coupée mais également pour la
potée fleurie.
Spathes particulièrement grandes de couleur blanche, rose, saumon, rouge clair ou foncée, parfois
très sombres.
Pédoncules cylindriques et spadices sessiles, recourbés longs de 8 à 10 cm jaunes devenant blanc ivoire.
Feuilles réfléchies, lancéolées, sagittées. Entrenœuds courts.
1.3
Différentes variétés des plus banales aux plus originales
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2 L‘Anthurium: des soins bien spécifiques
2.1
Température
A maturité, les graines peuvent se conserver durant 14 semaines à 10°C sans perdre leur pouvoir
germinatif.
Les graines fraîches, maintenues à 20°C, perdent rapidement leur pouvoir germinatif. Conservées à 5°C,
elles subissent les dommages du froid.
La culture des jeunes plants demande une température ambiante et du substrat de 18 à 20°C avec un seuil
de déclenchement de la ventilation à partir de 24°C.
Les plantes adultes hivernées doivent être maintenues à 18-20°C le jour et 16-18°C la nuit. En période
estivale, la température de jour doit être de 20 à 24°C et, à partir de 2°C les serres doivent être aérées à
100%. L’anthurium supporte, durant une brève période, une température roche de 30°C à condition que
l’humidité relative soit élevée.
Les variétés actuelles issues de la multiplication « In Vitro » sont moins exigeantes en chaleur par rapport
aux plantes traditionnelles multipliées par semis.
Réguler le climat de la serre afin d’éviter des écarts de température importants qui endurcissent la
végétation et retardent le développement des plantes.
2.2
Lumière
L’Anthurium est une plante indifférente à la longueur du jour mais qui est sensible aux excès de
luminosité.
Cette luminosité est essentielle au développement végétatif ainsi qu’à l’induction et au développement
des fleurs.
L’excès de lumière décolore et durcit les feuilles. Il provoque également une pré floraison.
Une déficience en lumière entraîne un allongement et un ramollissement des feuilles ainsi qu’une
réduction de la floraison.
Le contrôle de la luminosité exige une installation d’ombrage automatisée sous notre climat.
L’utilisation de la lumière artificielle n’est économiquement possible que sur culture de jeunes plants.
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3 Une culture pas si simple
3.1 Multiplication
3.1.1 Par semis
Le fruit est une baie contenant des graines qui sont libérées de la pulpe après immersion dans l’eau ou
dans une solution de soude durant 2 heure 30 à 20°C. Leur séparation peut s’effectuer à l’aide d’un mixer.
Suite à leur libération de la pupe, les graines sont nettoyées et semées, par deux, dans des plaques
alvéolées à la densité de 4.000 graines/m².
La germination des graines est favorisée grâce à la lumière. Aussi, les graines doivent être disposées à la
surface du substrat et protégées par une feuille de verre ou un tunnel recouvert d’un film plastique.
La germination des graines intervient en 10 à 12 jours à une température de 22-24°C.
Après germination, les graines peuvent être recouvertes d’une fine couche de substrat.
Afin d’échelonner les cultures, les graines peuvent être conservées à une température de 10°C après un
traitement fongicide.
3.1.2 Par culture In Vitro
Les meilleures variétés actuelles sont des clones multipliés par culture In Vitro.
Définition
La culture in vitro est basée sur la mise en culture d’explant en milieu artificiel contrôlé, à l’abri
de toutes contaminations (en axenie). Le but de la culture in vitro est de permettre la régénération
de la plante entière autonome et fertile à partir de la propriété des cellules végétales : la
totipotence.
La totipotence est l’habilité d’une cellule à se différencier puis après de se développer en un
nouvel organisme à part. Les techniques de culture in vitro sont des outils qui permettent
d’améliorer les plantes mais aussi d’assainir les variétés ou bien de réduire les coûts de
productions. Cependant bien d’autres applications sont possibles.
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Exemple d’applications
N’ayant trouvé aucune information sur la production in-vitro de l’Anthurium, je vais vous
présenter cette méthode a partir de l’exemple du Crepis capillaire.
« Racines transformées de Crepis capillaries : un système sensible pour l’évaluation de la
mutagenicité des agents abiotiques ».
La présence d’un large nombre de polluant incluant les agents mutagéniques est un réel
problème pour l’environnement. Cependant, grâce au développement des techniques de culture
in vitro et des méthodes de transformations cellulaires ont permis d’utiliser des racines
transformées de Crepis capillaries pour l’évaluation cytogénétique des effets mutagènes des
agents abiotiques.
Dans cet exemple d’application, la culture in vitro permet de créer rapidement des lignées de
racines transformées et standardisées. D’autant plus que les racines transformées sont
isogéniques. La conclusion de l’article propose, du fait de la bonne sensibilité de ces racines
transformées, que cet outil biologique soit employé spécialement pour des échantillons d’eau ou
bien des mixtures chimiques.
3.2 Empotage / Rempotage
Après environ 10 semaines, les plants sont sélectionnés par taille.
Les plus petits sont empotés par groupe de 3 en caissettes. Les autres sont mis en pot de 8 cm ou en
plaques alvéolées de la même taille.
Les plants issus de multiplication In Vitro sont emportés seuls ou par deux.
10 à 12 semaines après l’empotage, les plantes sont rempotées en pots de 12 à 14 cm.
Lors de cette opération, les plantes sont enterrées à une profondeur correcte pour éviter qu’en grandissant
elles se couchent et soient déstabilisées.
Ne pas tasser le substrat.
3.3 Ombrage
Les jeunes plants sont ombrés à 15 000 lux, les plantes adultes à 20 000 lux ou 30 000 lux en ambiance
humide. L’ombrage évite le soleil direct qui est néfaste pour la plante, en effet celui-ci pourrait faire
jaunir la plante et du coup entrainer sa mort.
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3.4 Floraison
La floraison est généralement cyclique et intervient au printemps. Elle peut être programmée en
soumettant les plantes à une période de température réduite qui agit favorablement sur le développement
des inflorescences. Les facteurs intervenant dans l’induction florale ne sont pas connus.
Les ébauches florales se forment à l’aisselle des feuilles lorsque les plantes sortent de leur stade juvénile;
c’est-à-dire après la formation de la 6ème feuille.
Ensuite, les ébauches florales subissent une période de repos et peuvent avorter dans des conditions de
culture défavorables.
L’ébauche florale n’est pas plus précoce sur les variétés actuelles qui atteignent leur maturité plus
rapidement. Ainsi, le développement successif des fleurs intervient sans interruption.
3.5 Traitement au froid
Les plantes issues de semis ayant atteint un certain développement au bout de 12 à 16 mois de culture
peuvent être soumises, durant 6 semaines, à une température de 15°C qui provoque la dormance des
fleurs et permet une floraison plus abondante et simultanée.
Ce traitement au froid peut être ramené à 4 semaines en appliquant une température de 12 à 15 °C.
Néanmoins, les feuilles durcissent et les tiges foliaires peuvent rester trop courtes.
Le traitement au froid peut également être utilisé en période de forte luminosité.
Attention! À 10°C les plantes subissent des dommages.
Après ce traitement au froid, des températures de 18 à 20°C sont appliquées jusqu’à ce que les spathes
soient visibles : soit environ 4 semaines.
Durant le traitement au froid, le substrat doit contenir peu d’éléments nutritifs et est maintenu
modérément humide.
Les nouvelles variétés fleurissent sans traitement au froid et la floraison est stimulée grâce à un léger
stress consécutif à un espacement ou à une augmentation de la luminosité.
3.6 Arrosage
Afin d’éviter l’apparition de taches d’eau sur les feuilles et l’arrêt de la croissance, il est indispensable
d’arroser avec une eau chauffée à 16°C au minimum.
L’Anthurium est une plante sensible à la salinité. Un excès provoque un durcissement et des nécroses
marginales des feuilles ainsi qu’un ralentissement de la croissance.
L’eau d’arrosage doit être de bonne qualité avec une salinité totale de 500 mg/litre, une dureté temporaire
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minimum de 8° dtH et une dureté totale minimum de 12°dtH et maximum de 20° dtH.
L’utilisation d’une eau dure réduit la qualité de la plante à cause de la formation de dépôts blanchâtres sur
les feuilles. Par conséquent, il convient de disposer d’une source d’eau de qualité ou de recueillir les eaux
de pluie.
Maintenir le substrat toujours humide mais sans excès. Arroser uniquement lorsque le substrat commence
à sécher.
En arrosage flux-reflux, réduire au minimum le temps de trempage et la hauteur d’eau dans les bacs.
Durant la culture, maintenir une humidité relative de 60 à 70%. Pratiquer des nébulisations en période
d’insolation élevée et, à l’inverse, déshumidifier en chauffant et en aérant lorsque l’humidité relative est
supérieure à 90-95 %.
3.7 Substrat
L’Anthurium aime les substrats bien aérés, drainants avec une structure qui reste stable durant tout le
cycle végétatif relativement long.
Utiliser une Tourbe très fibreuse ou un mélange de Tourbe blonde grossière et de Perlite ou Vermiculite
ou de flocons de Laine de Roche.
Pour les semis et la culture des jeunes plants, utiliser un terreau Spécial Semis composé, en part égale de
Tourbe blonde grossière et d’éléments drainants du type Perlite.
Le pH doit être de 4.5 à 5.5.
3.8 Cooling ou fog system
En période estivale, l’utilisation d’un cooling ou fog system est recommandée afin de limiter l’élévation
des températures et d’apporter l’humidité relative indispensable.
3.9 Fertilisation
La fertilisation de base est obtenue grâce à l’incorporation d’un engrais de fond type 14-16-18 mélangé au
substrat lors de l’empotage à la dose de 200g/m3, à la dose de 500g/m3 pour l’empotage des jeunes plants
et à la dose de 1000gm3 pour le rempotage final.
Dans le cas d’utilisation d’engrais à libération lente ces doses doivent être doublées.
Les besoins en éléments nutritifs peuvent être couverts avec la fer irrigation qui peut être débutée lorsque
les racines apparaissent au bord du pot.
Sur les jeunes plantes, faire un apport hebdomadaire d’un engrais à dominance azotée à la dose de
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1g/litre.
Sur plantes adultes, faire un apport hebdomadaire d’un engrais type 20-5-10 à la dose de 1 à 2g/litre
durant la phase de croissance active et type 8-15-24 dans la phase de préparation au traitement au froid et
durant le développement des fleurs.
Sur les plantes à floraison continue, il convient d’utiliser en permanence un engrais à dominance
potassique afin d’obtenir des plantes compactes et florifères.
3.10 Durée de culture - Densité
Pour maintenir un micro climat favorable, les plantes doivent être distancées progressivement.
La densité pour une culture en pot de 8 cm est de 80 à 100 pots/m². Pour une culture en pot de 12 cm, la
densité est de 100 pots/m² puis de 25 pots/m² pour atteindre une densité finale de 16 pots/m².
Un distançage approprié est indispensable pour obtenir une plante harmonieuse et une floraison
abondante.
La durée de culture dépend de la force des jeunes plants livrés généralement en mottes de 7 à 8 cm
contenant 2 ou 3 plants calibrés selon leur hauteur et des variétés cultivées.
4 Les ennemis de l’Anthurium
4.1 Maladies
Pythium splendens : Arrêt de la croissance des plantes qui deviennent instables, se flétrissent et
jaunissent. Les racines sont couvertes d’une pourriture humide de couleur foncée. Infection plus fréquente
durant les mois d’hiver et avec un substrat peu drainant.
Phylotophtora parasitica : Etiolement des plantes qui se flétrissent. Les tiges et
les bases des pétioles ainsi que les spathes sont couverts d’une pourriture noire qui peut
s’étendre aux racines superficielles. Sur feuilles, présence éventuelle de tâches noirâtres
dispersées sur le limbe provoquant leur jaunissement.
Cylindrocarpon destructans : Ce champignon parasite du sol s’attaque aux jeunes plants et aux
plantes adultes. Il ne pénètre pas les vaisseaux mais colonise les tissus de l’extérieur en provoquant le
flétrissement et le jaunissement de la partie aérienne et la pourriture des racines.
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Septoriose anthuria, Phyllosticta cavarae : Sur feuilles, développement de tâches jaune brun,
arrondies, parfois aqueuses et verdâtres, parfois grisâtres avec un bord net foncé. Sur les lésions,
développement de fructifications ponctiformes noires ou noires et blanches disposées en cercles
concentriques. Le développement de nécroses peut être favorisé par des lésions des tissus ou dans des
conditions de climat chaud associé à un arrosage prolongé du feuillage. Les feuilles, très endommagées,
se chlorosent et flétrissent.
Anthracnose (Gleosporium minitium) : Sur feuilles et parfois sur spathes,
présence de taches runes plus ou moins circulaires disposées dans le sens des
nervures et bordées d’une marge jaune brunâtre. Perforation de ces lésions liées au
desséchement de la zone attaquée.
Myrothécium : Champignon s’attaquant principalement aux plantes jeunes. Sur feuilles, présence
de grosses taches dont le point d’origine est souvent localisé au bord du limbe et qui s’étend en zones
noires concentriques sur toute leur surface pouvant entraîner la mort des pousses.
4.2 Ravageurs
Pucerons (espèces variées) : Déformation des feuilles et des fleurs ou dessèchement lié à
l’activité alimentaire de colonies d’insectes verdâtres. Décoloration ponctiformes des feuilles qui se
couvrent de fumagine.
Thrips Frnkliniella occidentalis et Thrips taaci : Déformation des feuilles et des jeunes fleurs. La
face supérieure des feuilles à peine ouvertes présente de fines striures. Lésions superficielles argentées sur
les feuilles adultes couvertes de défécations ponctiformes noires. Déformation des spathes présentant des
striures brunes et décolorées. Présence d’insectes fins jaunes ou bruns, très mobiles et capables de sauts
brefs sur le feuillage.
Cochenille cotonneuses : Déformation des jeunes feuilles qui peuvent présenter des décolorations
ponctiformes et qui sont abîmées par le développement de fumagine constituée des excréments de petits
insectes ovales protégés par une sécrétion cireuse, cotonneuse et blanche ou d’une folicule ovale marron.
Ralentissement de la croissance.
Araignées (tetranychus urticae) : Présence de fines striures ou de décolorations ponctiformes sur
les feuilles qui jaunissent et sèchent. Su leur face inférieure, présence de petits acariens longs de 0.5 à 0.6
mm jaunes ou verdâtres. Fort ralentissement de la croissance.
Limaces (arion sp., deroceras sp., Milox sp.) : Erosions superficielles du limbe des feuilles et des
spathes associées à des perforations plus ou moins étendues. Ces attaques touchent exclusivement les
organes au stade juvénile et le sommet des racines au collet de la plante.
Tarsonème : Déformation des jeunes feuilles qui prennent une coloration bronze. Déformation et
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décoloration des boutons. Ralentissement, voir arrêt de la croissance.
Nématodes (rodopholus similis) : Ralentissement considérable de la croissance associé à un
jaunissement des feuilles. L’appareil racinaire est partiellement atteint puisque les racines présentent des
lésions allongées, foncées qui s’étendent et tendent à pourrir.
4.3 Bactéries
Pseudomonas sp. : Les symptômes débutent par de petites lésions huileuses, anguleuses localisées
soit à la face inférieure des feuilles près des nervures et de la marge foliaire, soit sur les spathes. Ces
taches cernées d’un halo étroit décoloré évoluent en zones nécrotiques noires qui brunissent en vieillissant
s’accompagnant d’une déformation des feuilles malades. Un exsudat bactérien blanchâtre suinte de la
marge des lésions lorsque l’humidité est très élevée. Des taches nécrotiques brunes ou noires typiques
entourées d’un halo violet peuvent apparaître sur spathes. L’infection peut progresser dans les nervures
provoquant une pourriture des tissus atteints et l’abscission des pédoncules floraux ou des pétioles.
Mesures prophylactiques : Désinfecter les outils et les vêtements. Couper les feuilles présentant tout
soupçon de symptôme avec un outil strictement réservé à cet usage. Eliminer toute plante dès les premiers
symptômes. Utiliser des plants issus de multiplication In Vitro.
Xanthomonas campestris pv. Dieffenbachia : sur la face inférieure des feuilles, développement
sur leur bord de zones huileuses, irrégulières pouvant évoluer en larges nécroses brunes cernées de jaune.
Jaunissement et allongement des feuilles. Sur les pétioles, présence de taches brunes ou noires cernées
d’auréoles violettes. Les tiges sectionnées émettent un exsudat bactérien jaune clair. La multiplication du
pathogène dans les vaisseaux conduit au jaunissement du limbe des feuilles âgées puis de leur chute par
pourriture au niveau du point d’insertion du pétiole sur la tige. Sur certains Cultivars, cette chute
intervient rapidement. Sur spathes, des taches brunes ou noires entourées parfois d’un halo violet peuvent
apparaître. Tous les symptômes ne sont pas obligatoires visibles car certains ne s’expriment qu’en
condition de forte humidité. Les bactéries peuvent pénétrer dans les plants par les blessures occasionnées
lors des différents travaux ‘empotage, de nettoyage mais également par les nématodes.
4.4 Virus
Virus de la mosaïque du taro (DaMV) : La famille des aracées dont fait partie l’Anthurium peut
présenter assez fréquemment des mosaïques foliaires à caractère plus ou moins déformant. Dans certains
cas, le feuillage est simplement chlorosé mais les feuilles peuvent présenter des taches vert clair ou jaunes
localisées le long des nervures. La croissance des plantes est perturbée. Ce virus peut etre transmis par les
pucerons.
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Autres virus signalés : virus de la maladie bronzée de la tomate (TSWV), virus de la mosaïque de
la luzerne (AMV), virus de la mosaïque du concombre (CMV).
4.5 Accidents
Taches d’eau : Sur feuilles, développement de zones arrondies, vert risâtre, légèrement saillantes
avec une dépression ponctiforme au centre. Ce phénomène est lié à la permanence de gouttes d’eau
associées à une température plus basse des feuilles et en conditions de climat froid.
Mesures : Eviter de bassiner les plantes le soir. Éviter l’eau froide.
Développement d’algues : La surface des feuilles est recouverte d’une patine verdâtre et de la
formation de dépôts bruns ou blanchâtres plus ou moins compactes réduisant la qualité commerciale des
plantes.
Mesures : Purifier l’eau d’arrosage.
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