adaptation à la sécheresse : les stratégies végétales

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GRAINS DE SCIENCE
adaptation
à la sécheresse :
les stratégies
végétales
Températures élevées et rareté de l’eau caractérisent
les déserts… Comment, dans de telles conditions, des
végétaux peuvent-ils survivre et même se développer ?
Les plantes des zones arides ont dû
s’adapter et présentent aujourd’hui des
caractéristiques acquises au cours des
temps.
Étendre ses racines
Certains végétaux optimisent l’absorption
d’eau, soit en étendant leurs racines horizontalement sur une grande superficie, près de
la surface, en quête de la moindre trace
d’humidité déposée par les brouillards ;
soit en développant un réseau de racines
souterraines qui s’enfoncent profondément
jusqu’à la nappe phréatique.
Désert du Namib : Euphorbe en fleurs
en très gros plan.
Stocker l’eau
D’autres plantes constituent des réserves
d’eau dans des organes spécifiques comme
les tiges épaissies (plantes grasses, cactées)
et les troncs hyperdimensionnés (baobabs).
Désert du Namib : l’arbre bouteille du genre
« Moringa » stocke son eau dans le tronc.
Économiser l’eau
Pour lutter contre le manque d’eau, les végétaux réduisent le nombre de leurs feuilles
ou les remplacent par des écailles ou des
épines. La chute des feuilles à la saison
chaude et sèche permet également d’économiser l’eau. Un exemple spectaculaire
est apporté par les plantes reviviscentes.
Se reproduire efficacement
Les plantes des zones arides ont su adapter leur cycle de reproduction: les graines peuvent rester dormantes pendant des années,
en attendant la pluie… puis germer, fleurir et reproduire des
graines en moins de deux semaines dès que l’eau est disponible !
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© CNRS Photothèque - Alain R Devez
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