Le cœur et les artères des femmes sont en danger

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Le cœur et les artères des femmes sont en danger
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Luc-Michel Gorre
Association de Cardiologie Nord – Pas de Calais
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Le cœur et les artères des femmes sont en danger
Les maladies cardiovasculaires, première cause de décès chez les
femmes
Infarctus : les femmes plus touchées, moins bien dépistées, avec
un rétablissement plus difficile que les hommes
Des symptômes différents
Une attention renforcée aux trois étapes clés de la vie hormonale
Des facteurs de risque plus dangereux, voire méconnus
10 conseils de prévention particulièrement importants pour les
femmes
La Fédération Française de Cardiologie
Le club Cœur et Santé de Béthune
Contacts
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Le Cœur est aussi féminin : rencontre d’information et de
prévention à Béthune le 9 octobre
Contrairement à ce que l'on croit, le cœur et les artères des femmes sont plus fragiles
que chez les hommes.
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes
en France. Bien trop souvent ignorées, elles tuent pourtant sept fois plus que le
cancer du sein !
L’Association de Cardiologie Nord – Pas de Calais et le Club Cœur et Santé de
Béthune organisent le mardi 9 octobre 2012 une rencontre d’information et de
prévention cardiovasculaire plus directement dirigée vers le Cœur des Femmes, au
Foyer François Albert, rue Fernand Bart à Béthune.
Il est d’autant plus essentiel de faire passer un message de prévention dans notre
région, que la mortalité cardiovasculaire y est supérieure de 27 % à la moyenne
nationale.
Après Dunkerque en mai, c’est la seconde d’une dizaine de réunions d’information
de ce type, qui seront organisées dans les grandes villes de la région.
La salle sera ouverte au public à partir de 16h, avec des stands d’information sur les
risques cardiovasculaires : hypertension artérielle, diabète, tabac, alcool,
alimentation, activité physique…
A 18h, le Pr Claire Mounier Vehier, 1ere vice-présidente de la Fédération Française de
Cardiologie animera une conférence sur le thème du risque cardiovasculaire chez
les femmes, à prendre en compte tout particulièrement lors des trois phases-clés de
la vie hormonale : la contraception, la grossesse et la ménopause.
Cette rencontre d’information et de prévention est organisée en partenariat avec le
réseau Prévart, la Ville de Béthune et la mutuelle apreva.
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Les maladies cardiovasculaires, première cause de décès
chez les femmes
L’infarctus* est spontanément associé à un homme de 50 à 60 ans, fumeur,
sédentaire et avec un peu d’embonpoint. C’est pourtant aussi une maladie
féminine… Car contrairement à une idée reçue, le cancer du sein n’est pas la
première cause de mortalité chez les femmes. En France, une femme sur 25
succombera d’un cancer du sein, alors qu’une sur 3 décèdera d’une maladie
cardiovasculaire, soit huit fois plus !
Les maladies cardiovasculaires totalisent 42% des décès chez les femmes
européennes contre 27% pour les cancers. Par ordre de fréquence, la pathologie
numéro 1 reste l’infarctus du myocarde (18% des décès féminins), suivi par l’accident
vasculaire cérébral (AVC) (14%) puis les autres pathologies vasculaires (10%).
L’infarctus progresse chez les femmes à cause de la multiplication des
comportements à risque
En dix ans, le nombre d’infarctus du myocarde a diminué dans la population
masculine. Parallèlement, il a augmenté chez les femmes. Protégées grâce à leur
hormones naturelles (oestrogènes), les maladies des artères coronaires
apparaissaient chez elles en moyenne 10 ans plus tard que chez l’homme. Mais
l’évolution des modes de vie contribue à modifier les choses.
Les femmes ont progressivement adopté les mêmes comportements à risque que les
hommes. On note en particulier une croissance exponentielle du tabagisme chez la
jeune femme depuis les années 1970. Or, le risque associé au tabac est plus
important chez la femme que chez l’homme et ne dépend pas de l’âge : une
consommation de 3 à 4 cigarettes par jour multiplie par 3 le risque relatif d’accident
cardiovasculaire. Et au-delà du tabac, on observe une fort développement des
autres facteurs de risque : consommation d’alcool, manque d’exercice physique,
alimentation déséquilibrée, surpoids, stress grandissant, précarité… Ils réduisent eux
aussi l’effet protecteur des oestrogènes naturels.
Conséquence : les maladies cardiovasculaires ne sont plus réservées aux femmes
ménopausées et concernent aussi les femmes plus jeunes. Les infarctus du
myocarde chez les femmes de moins de 50 ans ont triplé ces 15 dernières années !
En particulier, l’association d’une pilule contraceptive contenant un œstrogène de
synthèse avec le tabac constitue après 35 ans un cocktail destructeur qui multiplie
par 30 le risque d’infarctus !
Une moins bonne prise en charge que pour l’homme
Pour des raisons culturelles surtout, la prise en charge médicale reste médiocre en
comparaison de celle de l’homme. Quant une femme ne se sent pas bien et
présente un symptôme d’infarctus, son entourage met en moyenne une heure de
plus que pour une homme avant d’appeler le SAMU. Une fois arrivée aux urgences, il
y a encore en moyenne une heure de retard avant une prise en charge par un
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cardiologue. La maladie cardiovasculaire reste dans beaucoup d’esprits une affaire
d’hommes et non de femmes…
Développer une prévention citoyenne
Une prévention rigoureuse pourrait néanmoins faire reculer le nombre de décès. Elle
est d’autant plus importante que les symptômes décrits par les femmes ne sont pas
toujours les mêmes que ceux décrits par les hommes. Les médecins doivent être
particulièrement vigilants et dépister les principaux facteurs de risque aux trois
phases clés de la vie hormonale de la femme : au moment de la mise en place
d’une contraception orale, au cours de la grossesse et à la ménopause.
* On parle d’infarctus du myocarde lorsqu’une partie du coeur n’est plus approvisionnée en
sang et oxygène, parce qu’une des artères du coeur, les coronaires, est bouchée par un
caillot de sang ou une plaque de graisse et de cholestérol.
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Infarctus : les femmes plus touchées, moins bien dépistées,
avec un rétablissement plus difficile que les hommes
Dans un essai mené auprès de 4 000 patients de 32 pays, les femmes qui se
plaignent de douleurs thoraciques ont 20 % de chance en moins que les hommes de
se voir proposer une consultation médicale. Elles sont également moins nombreuses
à recevoir un diagnostic exact et ont 40 % de chance en moins de se faire prescrire
un examen des artères coronaires. Pourtant, souffrant d'une insuffisance
coronarienne, elles ont deux fois plus de risques que les hommes ayant les mêmes
symptômes d'être victimes d'un infarctus, voire d’un arrêt cardiaque… ! Enfin, après
un infarctus, les femmes ont davantage de risque de décéder ou de refaire un
accident cardiovasculaire dans l’année qui suit, comparativement aux hommes.
Un sur-risque féminin
D’un point de vue anatomique, les artères des femmes sont plus étroites et se
bouchent plus facilement. Elles sont aussi plus sujettes aux contractions brutales, ce
qui peut perturber le débit de sang que reçoit le coeur.
De plus, les femmes ne reconnaissent pas les signes annonciateurs de l’infarctus. Elles
ne sont pas conscientes qu’il n’est pas réservé aux hommes… Et à force de leur avoir
répété que les oestrogènes protégeaient leur système cardiovasculaire, elles sont
moins attentives aux facteurs de risque sur lesquels elles pourraient elles-mêmes agir.
C’est d’autant plus important qu’elles ont désormais adopté le mode de vie et les
comportements à risque des hommes…
Une prise en charge plus tardive
Les femmes et leurs médecins ont tendance à sous-estimer les risques
cardiovasculaires. D’abord parce qu’elles se plaignent moins que les hommes, plus
habituées à la douleur. Ensuite, parce que les signes sont parfois différents de ceux
des hommes et peuvent passer inaperçus, minorant l’alerte et la prise en charge.
Autre constat : c’est rarement le mari qui appelle le 15… Les femmes doivent
prendre conscience qu’une crise cardiaque peut leur arriver et qu’en cas de
douleur, elles doivent agir vite et appeler le numéro d’urgence !
Les résultats sont sans appel : chez les femmes, l’infarctus du myocarde est pris en
charge en moyenne une heure plus tard que chez les hommes. 55% des accidents
cardiaques sont fatals chez elles, contre 43% chez les hommes.
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Des symptômes différents
Chez les femmes de moins de 50 ans, un infarctus se reconnaît la plupart du temps
comme pour les hommes par une douleur vive en étau dans le thorax, qui irradie
dans le bras gauche jusqu'à la mâchoire. L'infarctus est souvent précédé de signes
avant-coureurs : douleurs dans la poitrine ou dans l'épaule ; palpitations lors d'un
effort, par exemple. Ces symptômes sont souvent négligés par les femmes, qui ont
tendance à les croire liés au stress.
Après la ménopause, il faut penser au coeur en cas d'essoufflement. Mais ce
« manque d’air » peut aussi évoquer de l’angoisse et orienter parfois le diagnostic à
tort vers une anxiété ou une dépression…
Les femmes seront également attentives à une altération de leur état général, une
grosse fatigue persistante ou un amaigrissement sans cause apparente, signes
pouvant révéler une insuffisance cardiaque.
Elles se méfieront aussi de symptômes pris, à tort, pour des problèmes digestifs :
nausées, vomissements, sueurs, douleurs dans l'estomac...
Les principaux signes de l’infarctus chez la femme
• Une douleur qui apparaît au niveau du thorax et irradie le bras gauche
jusqu’à la mâchoire. Ce symptôme classique chez l’homme est néanmoins
plus rare chez la femme
• Des difficultés à respirer
• Un essoufflement pour des petits efforts de la vie quotidienne, comme monter
des escaliers
• Des nausées ou des vomissements
• Un malaise ressemblant à une indigestion
• Des sueurs
• Une grosse fatigue persistante
• Une impression de faiblesse
• Une crise d’anxiété
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Une attention renforcée aux trois phases clés de la vie
hormonale
La contraception
La contraception à base d’oestrogènes de synthèse, c’est-à-dire la plupart des
pilules classiques, favorise la coagulation du sang, donc les caillots. Avant la
prescription de la première pilule, le médecin doit réaliser un rapide bilan
cardiovasculaire, prenant en compte l’hérédité familiale (notamment des
antécédents de phlébite, d’embolie pulmonaire, d’accident cardiaque avant 50
ans…)
Ce contrôle est particulièrement important pour la jeune fille qui fume, car le tabac
rigidifie les artères et favorise aussi de son côté la formation de caillots sanguins. Audelà de minorer la protection naturelle assurée par les hormones féminines contre les
maladies cardiovasculaires, l’association pilule-tabac renforce les risques
d’obstruction des artères : coronaires, cérébrales, rénales, des jambes…
Après 35 ans, le risque est multiplié. Une pilule contraceptive avec des oestrogènes
de synthèse associée au tabac multiplie le risque d’infarctus par 30. Même en ne
fumant que quelques cigarettes par jour, il faut absolument opter pour un autre
mode de contraception.
La grossesse
Pour alimenter le placenta qui lui permet de nourrir son bébé, le volume de sang de
la femme enceinte augmente de manière considérable : de 4 à 5 litres de sang par
minute, il passe à 6 à 7 litres ! Pour traiter un volume sanguin plus important, le cœur
est en sur-régime. La fréquence cardiaque augmente et les valves travaillent aussi
davantage. Si la majorité des femmes s’adapte sans problème, la grossesse peut
révéler une maladie cardio-vasculaire, ignorée jusqu’alors ou l’aggraver.
Une étude réalisée auprès de 1 300 femmes de 28 pays européens a montré un
risque important lors de la grossesse pour les femmes souffrant de maladies
cardiovasculaires. Le taux de mortalité est 100 fois supérieur à la normale chez les
femmes enceintes souffrant de maladies cardiovasculaires, et le taux de mort fœtale
10 fois supérieur à la normale. D’où l’importance de réaliser un dépistage des
maladies cardiovasculaire lors de la première grossesse.
La ménopause
Les femmes qui ont connu un épisode cardiovasculaire pendant une grossesse,
notamment une hypertension artérielle, doivent rester vigilantes. Plusieurs années
plus tard, à la ménopause, un certain nombre d’entre elles connaîtront une maladie
cardiovasculaire, avec un risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire
cérébral augmenté de façon très significative. De même qu’une hypertension
artérielle ou un diabète.
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C’est évidemment la période la plus critique pour la femme. Elle n’est plus protégée
par ses hormones et son risque rejoint celui de son compagnon. De plus, les artères
des femmes sont plus petites, plus rigides, plus épaisses après la ménopause.
La femme a tendance à prendre du poids, à avoir un excès de mauvais cholestérol
(LDL CT), de triglycérides, un diabète… autant de facteurs qui favorisent le
développement des plaques de cholestérol dans les artères, aggravant le risque
d’accident cardiovasculaire. La dépression à cette époque de la vie les favorise
aussi.
La durée de vie s’allongeant, les femmes seront bientôt ménopausées pendant 30 à
40% de leur vie, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux maladies
cardiovasculaires. Un risque qui n’est heureusement pas inéluctable, si elles prennent
des mesures préventives.
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Des facteurs de risque plus dangereux, voire méconnus
Le tabac
Alors qu’on note une exposition exponentielle au tabac chez les femmes depuis la
fin des années 1970, ses effets sont plus nocifs pour elles que pour les hommes. Quel
que soit l’âge, une consommation de 3 à 4 cigarettes par jour multiplie par 3 le
risque relatif d’accident cardiovasculaire. Avant 50 ans, plus d’un infarctus sur deux
chez la femme est lié au tabac. L’arrêt total de tabac permet de réduire ce surrisque d’un tiers à 2 ans et totalement à 5 ans.
Le diabète
Il augmente le risque de mortalité cardiovasculaire de 3 à 7 fois comparé à 2 à 3 fois
chez l’homme, notamment parce qu’il réduit l’effet protecteur des estrogènes
naturels.
L’hypertension artérielle
Entre 40 et 69 ans, la pression artérielle systolique usuelle augmente de 20 mm Hg
chez la femme. L’hypertension artérielle est plus fréquente et plus sévère chez la
femme âgée, comparativement aux hommes. La tension ne doit pas dépasser
140/90.
Le cholestérol
L’élévation du LDL cholestérol (le mauvais) est plus fréquente chez la femme de plus
de 65 ans. Et un taux bas de HDL cholestérol (le bon) est un facteur de risque de
maladie plus puissant chez la femme.
Le stress
Les facteurs psychologiques (anxiété, stress, dépression) et la précarité sont des
situations à risque de maladies cardiovasculaires plus puissantes chez la femme que
chez l’homme, par un impact plus défavorable sur le système nerveux autonome.
Elles ne sont pas assez prises en compte.
Le syndrome d’apnées du sommeil
Lors de la grossesse et de la ménopause, il favorise l’hypertension artérielle, le
surpoids, le diabète chez la femme, avec leurs complications cardiovasculaires et
cérébrales. Il reste sous-dépisté, car ses symptômes sont parfois différents chez la
femme.
La fibrillation auriculaire
Trouble du rythme cardiaque le plus fréquent, elle provoque la formation de caillots
de sang dans le cœur, qui peuvent obstruer les artères. Elle est responsable d’un
AVC sur cinq. Symptômes : essoufflement à l’effort, palpitations, douleurs
thoraciques, malaises et syncopes…
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10 conseils de prévention particulièrement importants
pour les femmes
Manger équilibré
5 fruits et légumes par jour, du poisson deux ou trois fois par semaine, réduire le sucre
et les matières grasses d’origine animale
De l’activité physique régulière
Minimum 30 minutes, au mieux chaque jour, sinon au moins trois fois par
semaine. Marche à pied, vélo, natation, aquagym, jardinage…
Réduire le sel
Pas de salière à table, moins de plats préparés, de pain, de charcuterie et de
fromage… Cuisiner avec des herbes, des aromates, des épices…
Ne pas fumer
Trouver une bonne raison et choisir le bon moment pour arrêter…
Peu d’alcool
Pas plus d’un verre de vin par repas, plutôt rouge
Moins de stress
Grâce aux techniques de relaxation, respiration, méditation, sophrologie,
psychothérapie…
Un bon sommeil
En se couchant à heures régulières.
Rire
Un moment heureux au moins une fois par jour diminue le mauvais stress !
Pas de pilule si l’on fume après 35 ans
Changer de moyen de contraception
Un contrôle médical régulier
Contrôler sa tension une fois par an et réaliser un bilan sanguin aux moments-clés de
sa vie hormonale (pilule, grossesse), puis tous les 2 ans à l’approche de la
ménopause. Ne pas hésiter à parler de ses signes d’alerte à son médecin.
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La Fédération Française de Cardiologie
La Fédération Française de Cardiologie est une association de cardiologues
bénévoles. Reconnue d’utilité publique, elle mène depuis près de 50 ans des actions
sans subvention de l’Etat, grâce à la générosité du public. Les maladies
cardiovasculaires tuent chaque jour 400 personnes en France et sont la première
cause de mortalité chez les plus de 65 ans et chez les femmes.
Quatre missions
Mener des actions d’information et de prévention
Financer et soutenir la recherche en cardiologie
Inciter à sauver des vies
Accompagner la réadaptation des cardiaques
L’Association de Cardiologie Nord – Pas de Calais
Les missions de la Fédération Française de Cardiologie sont coordonnées par 26
associations régionales. L’Association de Cardiologie Nord – Pas de Calais est de
loin la plus importante, par son volume d’activité et ses initiatives. 28 clubs Cœur et
Santé coordonnent et animent des actions de prévention cardiovasculaire dans les
principales villes de la région. 15 d’entre eux proposent en plus une activité de
rééducation pour les cardiaques.
Faire un don
Par courrier, en envoyant un chèque à l’ordre de la Fédération Française de
Cardiologie à l'adresse suivante : FFC, 5 rue des Colonnes du Trône 75012 Paris.
Par Internet sur www.fedecardio.com
Les donateurs reçoivent en retour un reçu fiscal, qui leur permet de déduire de leur
impôt sur le revenu 66% du montant de leur don : un don de 30€ ne coûte en réalité
que 10,20€, 60€ que 20,40€, 90€ que 30,60€...
Association de Cardiologie Nord – Pas de Calais : 03 20 44 51 71
[email protected]
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Le club Cœur et Santé de Béthune
Le club Cœur et Santé est une représentation locale, qui prolonge sur le terrain les
actions développées par la Fédération Française de Cardiologie et l’Association de
Cardiologie Nord – Pas de Calais.
Le club Cœur et Santé organise des séances de réadaptation dites de phase III. Il
s’agit d’aider le cardiaque à recouvrer une vie familiale, sociale et professionnelle
normale après l’accident cardiaque par la pratique d’une activité physique et
sportive adaptée visant notamment à accroître ses capacités cardiorespiratoires.
L’Association de Cardiologie Nord – Pas de Calais compte 28 clubs Cœur et Santé,
dont 16 pratiquent une activité de réadaptation.
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Contacts
Luc-Michel Gorre
Communication de l’Association de Cardiologie Nord – Pas de Calais
06 16 48 13 35
[email protected]
Pr Claire Mounier Vehier
1ere Vice-Présidente de la Fédération Française de Cardiologie
Présidente de l’Association de Cardiologie Nord – Pas de Calais
Cardiologue au CHRU de Lille, chef du service de Médecine Vasculaire et HTA
Philippe Egu
Délégué régional de l’Association de Cardiologie Nord – Pas de Calais
Coordonne les Parcours du Cœur et les Parcours du Cœur Scolaires pour la région
06 08 52 34 65
[email protected]
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