Mémoire corrigé - Thèses et Mémoires

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE D’ORAN ES SENIA
FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE VEGETALE
MEMOIRE
Présenté par
Melle MOUFFAK Amina-Afaf
Pour obtenir
LE DIPLOME DE MAGISTER
Spécialité : Biologie végétale
Option : Ecophysiologie végétale
Intitulé
Étude analytique de la variabilité de la proline, des sucres solubles totaux et des
protéines totales solubles, sous stress salin chez Vigna radiata .L Wilczek
Devant le jury composé de :
Pr. BENSOLTANE A.
Pr. SLIMANI.M
Dr. BENNACEUR M.
Pr. BELKHODJA M.
Président
Examinateur
Examinateur
Rapporteur
Université d'Oran
Université d'Oran
Université d'Oran
Université d'Oran
REMERCIEMENTS
Je remercie "Allah" qui m'a aidé à réaliser ce mémoire."allahoma laka alhamdou
kama yambaghi li djalali wadjika wa adhimi soltanek."
Ce travail a été réalisé au laboratoire d’Ecophysiologie Végétale de l’université
d’Es Senia Oran sous la direction du Professeur BELKHODJA M., que je remercie pour
avoir accepté de diriger ce travail malgré toutes ses lourdes charges, qu’il soit assuré de ma
profonde gratitude. Merci pour vos orientations, conseils et votre patience pour que ce
travail aboutisse.
J'exprime ma reconnaissance à Mr BENSOLTANE professeur à l’université d’Es
Senia Oran, qui me fait l'honneur de président le jury.
J'adresse mes remerciements à M BENNACEUR Maître de conférence à
l’université d’Es Senia Oran pour avoir si aimablement accepté d'examiner mon travail.
Je voudrais également remercier M.SLIMANI Professeur à l’université d’Es Senia
Oran pour sa participation à ce jury en examinant ce travail.
Enfin je n’oublierai pas de remercier Melle SOUALMI Nadia. Ingénieur
d’application au laboratoire d’Ecophysiologie Végétale de l’université d’ES SENIA son
aide, sa gentillesse et sa sympathie ainsi qu'à tout mes collègues et mes amies.
Dédicace
A mes parents qui m'ont entouré par leurs amours et leur tendresse, qui
m'ont aidé, soutenu, encouragé et qui vivent, mes ambitions, mes rêves, mes
joies et mon bonheur, je dédie ce mémoire.
Sans oublier à tous ceux que j'aime.
AMINA
Résumé
L'étude vise au comportement éco physiologique de la plante de Vigna radiata .L
Wilkczek, via les concentrations de quelques marqueurs biochimique : la proline, les
sucres solubles totaux et les protéines totales solubles, en condition salines par deux types
de traitements salins, au NaCl et au NaCl +CaCl2, aux concentrations salines suivantes : 50
meq.l-1, 100 meq.l-1 et 150 meq.l-1.
Nos résultats montrent une accumulation de la proline, dans différents organes;
cependant, cette accumulation est importante aux niveaux des tiges des plantes stressées au
NaCl et au NaCl+ CaCl2.Par ailleurs, elle est significative aux niveaux des tiges(145,38
µg.ml-1 par rapport à 105,43 µg.ml-1) et des racines (128,26 µg.ml-1 par rapport à 90,21
µg.ml-1) des plantes stressées au NaCl+CaCl2 par rapport aux plantes témoins, à la
concentration saline 150 meq.l-1. La teneur en proline est corrélée positivement au stress
salin au NaCl : au niveau foliaire (r=0,078), au niveau des tiges (r=0,238) ainsi qu’au
niveau racinaire (r=0,279). Cette teneur est aussi corrélée positivement avec le stress salin
au NaCl+CaCl2 au niveau foliaire (r=0,203), au niveau des tiges où elle est
significative(r=0,452, p≤0,05) et au niveau des racines (r=0,251).
Les sucres solubles totaux s'accumulent à leurs tours dans différents organes ; mais
le plus aux niveaux des tiges. Cependant, cette accumulation reste non significative, pour
les deux traitements salins. Cette teneur est corrélée positivement au stress salin au NaCl
dans deux organes, les feuilles (r=0,110) et les tiges (r=0,288), par contre au niveau des
racines cette corrélation est négative (r=- 0,370).Le stress salin au NaCl+CaCl2 montre
une corrélation négative des sucres totaux foliaires (r=-0,392), tandis qu’au niveau des
tiges et des racines, cette corrélation est positive (r=0,189) et (r=0,277) respectivement
L'accumulation des protéines totales solubles est plus importante aux niveaux des
feuilles, cependant elle est significative qu'au niveau des racines à différentes
concentrations salines de NaCl comparée aux plantes témoins (99,00 µg.ml-1, 97,50 µg.ml1
, 111,50 µg.ml-1 des concentrations salines 50 meq.l-1 100 meq.l-1 et 150 meq.l-1
respectivement en comparaison avec la valeur 71,25 µg.ml-1 des témoins). Toutefois on
enregistre une accumulation significative à 150 meq.l-1qui est de 89,25 µg.ml-1 et une
diminution significative à 100 meq.l-1(37,50 µg.ml-1) concernant le stress salin au NaCl +
CaCl2. En outre, cette teneur est corrélée positivement avec le stress salin au NaCl, au
niveau des tiges (r=0,427) et des racines où elle est hautement significative (r=0,818,
P≤0,01) par contre elle est corrélée négativement au niveau des feuilles(r=-0,135). Cette
teneur est corrélée positivement au stress salin au NaCl + CaCl2 au niveau foliaire
(r=0,438) et négativement au niveau des tiges (r=-0,054) et au niveau des racines où cette
corrélation est hautement significative (r=-0,842, P≤0,01)
Mots clés :
Vigna radiata. L Wilczek, accumulation, proline, sucres totaux solubles, protéines totales
solubles, salinité, stress salin, osmolytes, plantes stressée, Mung bean.
Abstract
The study aims at the ecophysiological compartment of the plant of Vigna radiata.L
Wilczek via the concentrations of some biochemical markers: proline, total soluble
carbohydrates and total soluble proteins in saline conditions by two kinds of saline's
treatments: with NaCl and with NaCl +CaCl2 at the following saline's concentrations: 50
meq.l-1, 100 meq.l-1 and 150 meq.l-1.
Our results show, an accumulation of the proline, at different organs; however, this
accumulation is more important in stems of plants stressed with NaCl and NaCl+ CaCl2;
though, it is significant in the stems (145, 38 µg.ml-1 compared to 105,43 µg.ml-1) and the
roots (128,26 µg.ml-1 compared to 90,21 µg.ml-1) of plants stressed by NaCl+CaCl2 in
comparison to the controls at the saline's concentration 150 meq.l-1. proline is correlated
positively to the NaCl : in leaves (r=0,078), in stems (r=0,238) and in roots (r=0,279). This
holder is also correlated positively to the saline salt stress with NaCl+CaCl2 in leaves
(r=0,203), in stems where this correlation is significant (r=0,452, p≤0,05) and in roots
(r=0,251).
The total soluble carbohydrates accumulate also in different organs, but the highest
accumulation is remarked too in stems, but it stays non-significant compared to the
controls, by the saline s treatment of the two kinds of salinity with NaCl and NaCl+ CaCl2.
This holder is correlated positively, to salt stress with NaCl in leaves (r=0,110) and stems
(r=0,288). However, in roots this correlation is negative (r=- 0,370).the salt stress with
NaCl+CaCl2 shows a negative correlation of total soluble carbohydrates in leaves (r=0,392). Conversely, this correlation is positive in stems(r=0,189) and roots (r=0,277).
The most important total soluble protein's accumulation is registered in leaves
nevertheless it is significant only in root at different NaCl's concentrations compared to the
controls (99,00 µg.ml-1, 97,50 µg.ml-1, 111,50 µg.ml-1 the saline's concentrations of 50
meq.l-1 100 meq.l-1 and 150 meq.l-1 respectively in comparison with the value 71,25 µg.ml1
of the controls ). However, a significant accumulation is noted at 150 meq.l-1which is 89,
25 µg.ml-1 conversely, there is a significant decrease at 100 meq.l-1(37, 50 µg.ml-1) for the
stress with NaCl + CaCl2. Moreover, this holder is positively correlated with the salt stress
with NaCl, in stems (r=0,427) and in roots where it's highly significant (r=0,818, P≤0,01)
it is correlated negatively in leaves (r=-0,135). This holder is positively correlated to salt
stress with NaCl + CaCl2 in leaves (r=0,438) and negatively in stems (r=-0,054) and in
roots where this correlation is highly significant (r=-0,842, P≤0,01)
Key words:
Vigna radiata.L Wilczek, Mung bean, accumulation, proline, total soluble carbohydrates,
total soluble proteins, salinity, salt stress. osmolyts, stressed plants.
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Liste des abréviations
ABA
Abscisic acid
ABF
ABA-responsive element binding factor.
ACC
1-aminocyclopropan-1-carboxylic acid.
ATHK1
Arabidopsis thaliana histidine kinase-1.
Bzip
Basic leucine zipper transcription factor.
C°
Degree Celsius
Ca SO4
Sulfate de calcium
CA
La carbonique anhydras
Ca
Calcium
CaCl2
Dichlorure de calcium.
CAM
Crassulacean Acid Metabolism
CAT
La catalase
CBF/DREB
C-repeat-binding factor/dehydration-responsive binding protein
CDRK
Calcium-dependent protein kinase.
Cl-
Chlore
CO2
Dioxides de carbone
CO3-2
Carbonate
COR
Cold-responsive protein.
Cr
Chrome
DS/m
Décisiemens par mètre
ECe
L’activité électrique de la pâte du sol
FAO
Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture
Fig
Figure
GlyBet
Glycine bétaine
GR
Glutathione réductase
GST
Glutathion –S-transférase
Ha
Héctard
HSF
Heat shock factor
HSP
Heat shock protein.
K+
Potassium
LEA
Late embryogenesis abundant.
M mho/cm
Millimhos par centimètre
MAPK
Mitogen-activated protein kinase
Mg
Magnesium
Mn
Manganese
Na
Sodium
NaCl
Chlorure de sodium
NCC
Nitrogen –containing- compounds
NO-3
Nitarte
PH
Potentiel d’hydrogène
PLD
Phospholipase D.
Ppm
Particule par millions
PtdOH
Phosphatidic acid.
PX
Peroxidase
RFOs
famille des raffinose oligosaccharides
ROS
Reactive oxygen species
SAR
Sodium absoption ratio
SO4-2
Sulfate
SOD
Superoxide dismutase
SOS
Salt overly sensitive
SP1
Stable protein
Liste des figures
Fig.1- La complexité des plantes à la réponse aux différents .................................. 3
stress abiotiques (BASIA et ALTMAN., 2005)
Fig.2- Origines de la salinisation (MASHALI et
al . ,2005) ............................................. 10
Fig.3-Le cheminement de signalisation des SOS dans ............................................. 17
l’homéostasie ionique sous stress salin chez Arabidopsis (ZHU et al . ,2005).
Fig. 4 - La structure chimique de quelques osmolytes ............................................. 18
(HASEGAWA et al . ,2000).
Fig.5- Les deux voies métaboliques de la proline chez les....................................... 19
plantes supérieures(HU et al . ,1992).
Fig.6- Les trois voies de tolérance des plantes aux stress salin ................................ 21
(SEAMEN, 2004).
Fig. 7- Teneurs en proline (µg.ml-1) dans les feuilles .............................................. 35
, tiges et racines des plantes de Vigna radiata L. Wilczek stressées au NaCl.
Fig. 8- Teneurs en proline (µg.ml-1) dans les feuilles............................................... 37
, tiges et racines des plantes de Vigna radiata L.Wilczek stressée au NaCl + CaCl2.
Fig. 9- Ratio proline partie aérienne/partie racinaire des plantes ............................ 38
de Vigna radiata L. Wilczeck stressées au NaCl
Fig.10- Ratio proline partie aérienne/partie racinaire des plantes ............................ 38
de Vigna radiata L. Wilczeck stressées au NaCl+ CaCl2
Fig.11- Teneurs en sucres solubles totaux (µg.ml-1) dans les feuilles .................... 39
Fig.12- Teneurs en sucres solubles totaux (µg.ml-1) dans les feuilles, ..................... 40
, tiges et racines des plantes de Vigna radiata L. Wilczeck stressée au NaCl + CaCl2.
Fig.13- Ratio sucres solubles totaux parties aériennes/parties racinaires ................. 41
des plantes de Vigna radiata L. Wilczeck stressées au NaCl
Fig.14- Ratio sucres solubles totaux parties aériennes/parties racinaires ................. 42
des plantes de Vigna radiata L. Wilczeck stressées au NaCl+CaCl2
Fig.15 - Teneurs en protéines totales solubles (µg.ml-1) dans les feuilles ................ 43
, tiges et racines des plantes de Vigna radiata L. Wilczeck stressées au NaCl.
Fig.16- Teneurs en protéines totales solubles (µg.ml-1) dans les feuilles ................. 44
, tiges et racines des plantes Vigna radiata L. Wilczeck stressées au NaCl+CaCl2.
Fig. 17- Ratio protéines totales solubles partie aérienne/partie racinaire ................. 45
des plantes Vigna radiata L. Wilczeck stressées au NaCl.
Fig. 18- Ratio protéines totales solubles partie aérienne/partie racinaire ................. 45
des plantes de Vigna radiata L. Wilczeck stressées au NaCl + CaCl2
Liste des photos
Photos.1-Les graines de Vigna radiata L Wilczek .................................................................. 28
Photos.2-Graines de Vigna radiata L Wilczek germées après 4 jours .................................... 29
de la mise en marche du processus germinatif
Photos.3-Plantules de Vigna radiata L Wilczek après six jours.............................................. 29
de germination
Photos.4-Les plantes après vingt jours de germination ........................................................... 30
Photos.5-Les plante le jour de l’application de stress salin après 33 jours ............................. 30
de germination
Photos.6-Le dispositif expérimental des plantes de Vigna radiata L. Wilczek....................... 31
Photos.7-Une partie des 168 flacons fermés contenant les échantillons ................................ 32
de matière végétale
Liste des tableaux
Tableau.1- Classification des sols (LETEY ,2000). ................................................................ 11
Tableau.2 - Les niveaux des stress salin et sodique (GREGORY ,2005). .............................. 12
Tableau. 3 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5 %) ............................ 36
des teneurs en proline endogène( µg.ml-1) des feuilles, tiges et racines des plantes de Vigna
radiata L. Wilczek, âgées de 33 jours stressées au NaCl. Test effectué à l’aide du logiciel
SPSS.
Tableau 4- Test statistique de signification de Fisher (P = 5 %) ............................. 37
des teneurs en proline endogène (µg.ml-1) des feuilles, tiges et racines des plantes de Vigna
radiata L. Wilczek, âgées de 33 jours stressées au NaCl + CaCl2. Test effectué à l’aide du
logiciel SPSS.
Tableau 5 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5 %) ............................. 39
des teneurs en sucres totaux solubles (µg.ml-1) des feuilles, tiges et racines des plantes de
Vigna radiata L. Wilczek, âgées de 33 jours stressés au NaCl. Test effectué à l’aide du
logiciel SPSS.
Tableau 6 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5 %) ............................ 41
des teneurs en sucres totaux solubles (µg.ml-1) des feuilles, tiges et racines des plantes de
Vigna radiata L. Wilczek, de Vigna radiata L. Wilczeck âgées de 33 jours stressées au
NaCl + CaCl2. Test effectué à l’aide du logiciel SPSS.
Tableau 7 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5 %) ............................ 43
des teneurs en protéines totales solubles (µg.ml-1) des feuilles, tiges et racines des plantes
de Vigna radiata L. Wilczek, âgées de 33 jours stressées au NaCl. Test effectué à l’aide du
logiciel SPSS.
Tableau 8 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5 %) ............................ 44
des teneurs en protéines totales solubles (µg.ml-1)des feuilles, tiges et racines des plantes
de Vigna radiata L. Wilczek, âgées de 33 jours stressées au NaCl+CaCl2.Test effectué à
l’aide du logiciel SPSS.
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ................................................................................................................. 1
CHAPITRE I - CONSIDERATIONS BIBLIOGRAPHIQUES
I. LES STRESSES ABIOTIQUES........................................................................................ 3
1.Le stress hydrique
.............................................................................................. 4
a. L’importance de l’eau dans la plante
b. Définition du stress hydrique
c. Adaptation des plantes au stress hydrique
• Adaptations physiologiques
• Adaptations morphologiques .................................................................... 5
• Adaptations métaboliques
2.Stress thermique
a. Stress aux températures élevées
• Adaptation morphologique
• Adaptation physiologique........................................................................... 6
b. Stress au froid et au gel
• Adaptation morphologique
• Adaptation physiologique........................................................................... 7
3.Le stress salin ............................................................................................................. 8
c. La salinité
• Généralités sur la salinité
• La salinité des sols ...................................................................................... 9
• Les solutions agronomiques pour la mise en valeur des sols salés
• La salinisation des sols ............................................................................... 10
• Les causes réelles de la salinisation des terres irriguées
• Les solutions possibles pour lutter contre la salinisation des sols .......... 11
d. Salinité et végétaux
• Une classification des sols adaptés pour les végétaux
• Une sensibilité différente suivant les végétaux ........................................ 12
• Le stress salin via les végétaux
II. LES EFFET DE LA SALINITE SUR LES PLANTES ET LEURS MECANISMES
D’ADAPTATION ............................................................................................................... 13
1.Effet de la salinité sur les plantes
a. Effet sur la croissance des végétaux
b. Effet sur l’anatomie foliaire des plantes ..................................................... 14
c. Effet sur la photosynthèse
d. Effet sur le niveau d’ions et le contenu nutritionnel .................................. 15
e. Effet sur l’assimilation de l’azote ................................................................. 16
2.Les mécanismes d’adaptation
a. Accumulation sélective ou exclusion des ions
b. La synthèse des solutés compatibles ............................................................ 17
c. Contrôle des ions absorbés par les racines et leurs transport jusqu’aux
feuilles ............................................................................................................ 19
d. Changement du cheminement photosynthétique
e. Induction des enzymes anti-oxydatives par salinité
f. Induction des hormones par salinité ........................................................... 20
g. Réduction de la croissance
h. Les protéines LEA (late-embryogenesis-abundant)
III. LA PLANTE Vigna radiata L.Wilczek ............................................................................. 21
1.Taxonomie ................................................................................................................ 22
2.Description
3.Distribution ................................................................................................................ 23
4.Exigences climatiques
5.Sol et Méthode de semi ............................................................................................. 24
6.L’irrigation
7.Séchage et Stockage
8.Gestion des maladies chez Vigna radiata L Wilczek............................................... 25
a. Rouille pulvérulente
b. Putréfaction de charbon de bois
c. Légumineuse peu de feuille
d. Tache ocre
e. Cosse gommeuse
f. Insectes et autres Prédateurs ........................................................................ 26
9.Les différents intérêts du Vigna radiata L Wilczek
a. Nutrition
b. Santé ............................................................................................................... 27
c. Écologique
d. La nourriture de bétail
CHAPITRE II – MATERIELS ET METHODES
I.MATERIEL VEGETAL..................................................................................................... 28
II.METHODES
1.Préparation du substrat de culture
2.Préparation des pots et rempotage du sable
3.Préparation de la culture
a. La germination des graines
b. La culture des graines germées..................................................................... 29
4.Dispositif expérimental.............................................................................................. 30
5.Prélèvement des échantillons pour analyse des taux de proline et sucres totaux
solubles ......................................................................................................................... 31
6.Prélèvement des échantillons pour analyse des protéines totales solubles ........... 32
III.TECHNIQUES D’ANALYSE
1.La proline
a. Extraction
b. Dosage
2.Sucres totaux solubles ............................................................................................... 33
a. Extraction
b. Dosage
3.Protéines totales solubles
a. Extraction
b. Dosage ............................................................................................................ 34
CHAPITRE III- RESULTATS
I. TENEURS EN PROLINE ENDOGENE ......................................................................... 35
1. Variations de la proline endogène dans les organes des plantes de Vigna
radiata L.Wilczek
a. Sous stress au NaCl
b. Sous stress au NaCl + CaCl2 ......................................................................... 36
2.Etude comparative des ratios des teneurs en proline des parties aériennes et
racinaires des plantes de Vigna radia L.Wilczek. ............................................................... 37
a. Le ratio des plantes stressées au NaCl seul
b. Le ratio des plantes stressées au NaCl + CaCl2. ........................................ 38
II. TENEURS EN SUCRES SOLUBLES TOTAUX
1.Variation des sucres solubles totaux dans les organes des plantes de Vigna
radiata L.Wilczek
a. Sous stress au NaCl........................................................................................ 39
b. Sous stress au NaCl+CaCl2 ........................................................................... 40
2. Etude comparative des ratios des teneurs en sucres totaux solubles des
parties aériennes et racinaires des plantes de Vigna radiata L.Wilczek ............ 41
a. Le ratio des plantes stressées au NaCl
b. Le ratio des plantes stressées au NaCl + CaCl2 .......................................... 42
III. TENEURS EN PROTEINES TOTALES SOLUBLES
1.Variation des protéines solubles totaux dans les organes des plantes de Vigna
radiata L.Wilczek
a. Sous stress au NaCl
b. Sous stress au NaCl+CaCl2........................................................................... 43
2. Etude comparative des ratios des teneurs en protéines totales solubles des
parties aériennes et racinaires des plantes de Vigna radiata L. Wilczek .......................... 45
a. Sous stress au NaCl
b. Sous stress au NaCl+CaCl2
DISCUSSION
................................................................................................................... 46
CONCLUSION ................................................................................................................... 51
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE............................................................................... 52
ANNEXE
INTRODUCTION
INTRODUCTION
La salinité des sols, facteur limitatif majeur de la productivité agricole, résulte des
processus naturels ou de l’irrigation des récoltes avec l’eau saline, elle caractérise plusieurs
régions arides et semi-arides du monde (LEVIGNERON et al., 1995 ; MELONI et al.,
2004 ).Plus de 40% des sols dans le bassin méditerranéen,dont l’Algérie fait partie sont
affectés par la salinité (CHEVERRY et ROBERT., 1993 ; HAMDY, 1999 ; Le
HOUEROU, 2000 ; DREVON et al., 2001 ; ANTIPOLIS, 2003). Cependant, l’irrigation
des sols par une eau de haute qualité de sa source, est extrêmement coûteuse; donc la
sélection de plantes tolérantes à la salinité est une stratégie alternative, pour une agriculture
correspondante à ces terres marginales (DREVON et al. ,2001). En effet, la salinité est un
des facteurs d’environnement le plus important, elle limite la production des récoltes dans
approximativement 50% des terres cultivées (MAOS, 1990 ; FLOWERS et YEO ., 1995 ;
NEUMANN, 1997; YEO, 1998; HASEGAWA et al., 2000; MUNNS, 2002). Elle conduit
les plantes à la toxicité ionique, au stress osmotique, à la déficience minérale et à un
nombre de perturbations physiologiques et biochimiques (NEUMANN,1997;YEO,1998;
HASEGAWA et al., 2000; MUNNS, 2002).
A l’inverse des halophytes naturellement tolérantes aux sels, la plupart des espèces
d’intérêt agronomique sont rangées dans le groupe des glycophytes, dont la croissance est
diminuée en présence de sel (LEVIGNERON et al. ,1995).
La salinité réduit l’accumulation de l’azote chez les plantes, il y a une réduction des
concentrations des nitrates NO3- dans les feuilles, alors que la concentration de l’azote
augmente dans d’autres fractions comme les osmolytes (GRATTAN et GRIEVE., 1993).
Les osmolytes ou osmoprotécteurs, sont de petites molécules non chargées, de PH neutre,
hydrophiles et non toxiques, leurs structures chimiques présentent des affinités pour les
groupements carbonés des protéines, de ce fait ils protègent leur intégrité structurale et les
membranes, contre les effets dénaturants des concentrations salines élevées et contre
d’autres solutions dangereuses. Ils sont qualifiés de compatibles, car ils ne perturbent pas
les interactions entre les macromolécules et le solvant (MELONI et al. ,2004 ; CALU,
2006). Parmi ces osmolytes, on trouve les acides aminés comme la proline, les ammoniums
quaternaires comme la glycine bétaine et les carbohydrates comme le tréhalose (CALU,
2006).Dans le même sens, il a été démontré que les sucres totaux solubles et la proline,
s’accumulent dans les tissus des plantes, cultivées sous stress salin et qui sont impliquées
dans les mécanismes d’ajustement osmotique (BENKHALED et al. ,2003). L’accumulation
de la proline a été observé chez l’Atriplex halimus L (BIDAI, 2002 ; de la proline a été
observé chez l’Atriplex halimus L (BIDAI, 2002 ; BENNABI, 2006) et Vicia faba L
(BELKHODJA, 1996 ; MINT MOHAMED, 2007) ; celle des sucres solubles totaux chez
les plantes de Vicia faba L (MINT MOHAMED, 2007) et chez l’Atriplex halimus L
(SOUALEMI, 2008)
En effet, l’exposition des plantes au stress salin, mène à une accumulation des
composants contenant de l’azote (NCC), comme les acides aminés , amides , protéines et
polyamines et leurs accumulation est fréquemment corrélées avec la tolérance de la plante
à la salinité(OMAMI,2005).Cependant, le métabolisme azoté et la synthèse protéique sont
également sévèrement affectés par le stress salin, il en résulte un développement anormal
des plantes et une diminution du rendement (BENKHALED et al. , 2003).
Pour évaluer l’action de la salinité sur les plantes, nous nous sommes intéressé à
une légumineuse, le Mung bean (Vigna radiata L. Wilczek), conduite sous régime salin à
concentrations croissantes de NaCl et de NaCl+CaCl2.
Cette espèce, de la famille des Fabaceaes, est originaire de l’Inde ou du Sud-Est de
l’Asie, mais aujourd’hui elle se trouve dans les zones tropicales et subtropicales dans le
monde; Elle exige un climat chaud et sec dont la température optimale se trouve entre
25°C et 35 ° C (SMITH., 1985). C’est une plante importante de récolte traditionnelle, sa
durée de vie est courte et sert comme une source excellente de protéine, sous forme de
graine ou de graines germées (les pousses de soja vert).L’avantage agricole de cette
espèce, est qu’elle peut être utilisée après une jachère ou en rotation avec les cultures du riz
et des arachides (SRINIVES, 1990). Les obstacles majeurs du développement et de la
productivité de Vigna radiata L. Wilczek dans les régions arides et semi aride, sont la
salinité croissante et la sodicité des sols d’une part et la rareté d’une eau d’irrigation de
haute qualité d’autre part .Cette plante est considérée comme une plante sensible à la
salinité, avec un seuil de tolérance à la salinité de 2 dS.m-1(MINHAS et al., 1990).
L’objectif de ce travail est d’étudier les réponses biochimiques de cette
légumineuse stressée à la salinité, afin d’évaluer les seuils d’adaptation de cette espèce à
cette contrainte abiotique.
Dans la première étape de notre travail CHAPITRE 1, nous nous sommes intéressé
à une revue bibliographique, dans laquelle nous apportons un certain nombre de données
sur le sujet. Ensuite dans CHAPITRE 2, nous proposons une étude analytique de la
variabilité de la proline, des sucres solubles totaux et des protéines totales solubles sous
stress salin.
CHAPITRE I
DONNEES
BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I - CONSIDERATIONS BIBLIOGRAPHIQUES
III.LES STRESSES ABIOTIQUES
Le stress abiotique est une contrainte environnementale qui provoque une tension
interne dans l’organisme végétal exposé, ces facteurs abiotiques (sécheresse, salinité,
température) affectent les conditions de développement et peuvent même provoquer la
mort du végétal.
Les dommages sont étroitement liés à deux facteurs : l’intensité du stress et sa
durée d’exposition ; dans ces conditions défavorables, les plantes ont développé des
stratégies d’adaptation (HOPKING, 2003 ; GREGORY, 2005).
Fig.1-La complexité des plantes à la réponse aux différents stress abiotiques (BASIA et
ARIE., 2005).
Les stress primaires (sécheresse, salinité, froid, chaleur, la pollution chimique
etc.…), sont souvent interconnectés et provoquent des dommages cellulaires ; ils font
apparaître des stress secondaires comme les stress osmotiques et oxydatifs.
Les signaux initiaux des stress, stimulent la succession des processus de
signalisation et de contrôle de transcription qui mènent, à la tolérance ou à la résistance au
stress (fig.1) (BASIA et ALTMAN., 2005).
2.Le stress hydrique
d.
L’importance de l’eau dans la plante
L'eau composant majeur des cellules qui maintient leur turgescence est un
solvant des matières minérales et organiques ; a un pouvoir tampon très important et est
également une source d’hydrogène, pour les réactions biochimiques de la photosynthèse.
Les mouvements de la plante, sont le résultat d'eau qui se déplace dans et hors
de ces parties, exemple : les mouvements diurnes, l’ouverture des stomates, l’ouverture des
fleurs. L’eau joue aussi un rôle important dans l’élongation et la croissance cellulaire
(FOURNEAU, 2000 ; THEBAULT, 2001 ; SAUPE, 2007).
e. Définition du stress hydrique
Le stress hydrique souvent provoqué par la sécheresse, se manifeste quand la
quantité d’eau transpirée est supérieure à la quantité d’eau absorbée. Le manque d'eau et la
rareté des précipitations sont les causes principales du stress hydrique, ce stress affecte la
croissance et le développement de la plante (KRISTA, 2003 ; ZRŸD, 2004).
f. Adaptation des plantes au stress hydrique
• Adaptations physiologiques
Le maintien d’une forte pression osmotique des fluides cellulaires, se réalise
par le potassium en début de croissance et par les osmolytes dans l’autre phase de vie du
végétal. Les protéines de sécheresse, analogue au heat shock proteins (HSP) et des
polyamines (putrescine, spermidine), participent également dans le processus d’adaptation.
L’acide abscissique (ABA) induit la fermeture des stomates, ce qui a pour effet la
réduction de la photosynthèse et donc la transpiration qui résulte de cette opération décroît
(MAZLIAK, 2000).
• Adaptations morphologiques
Les plantes adaptent leur architecture pour tolérer le stress hydrique, cela se
réalise par un ralentissement de la croissance des feuilles ou bien par une réduction de la
surface foliaire. Il s’est avéré que ces deux mécanismes sont plus importants que la
réduction de la photosynthèse (HERVIEU et GUILLOU., 2001).
Les xérophytes : sont des plantes qui ont réduit leur surface transpirante par
atrophie des feuilles, ou bien par une cutinisation des épidermes et aussi par un
enfoncement des stomates dans des sillons ou des cryptes (MAZLIAK, 2000).
• Adaptations métaboliques
Les plantes en C4 sont des plantes de milieu chaud et sec, elles ferment
leurs stomates plus longtemps pour éviter les pertes d’eau. En parallèle, elles possèdent
une enzyme supplémentaire : la phospho-énol-pyruvate-carboxylase qui piége le CO2 et
donc la photorespiration diminue (GEST, 2002 ; THEBAULT, 2001).
Chez les plantes CAM, l’ouverture nocturne des stomates minimise les
pertes par évaporation. Au jour la photosynthèse proprement dite peut s'effectuer à
stomates fermés, elle n'utilise pas directement le CO2 atmosphérique, mais la
décarboxylation des malates ou isocitrates accumulés au cours de la nuit (HENK et
EGGLI., 1995 ; GEST, 2002).
La masse foliaire a doublé chez Vigna radiata L.Wilczek stressées par
inondation, ainsi que la surface foliaire a décliné relativement par rapport aux plantes
témoins, de même que le rapport masse sèche des racines à masse sèche des tiges. Durant
la période de rétablissement, il y a eu une augmentation de la répartition de la masse sèche
vers les racines en comparaison aux tiges (MUSGRAVE et VANHOY., 1989).
3.Le stress thermique
a.Le stress aux températures élevées
• Adaptation morphologique
Généralement la fourchette des températures compatibles avec la croissance
des plantes est comprise entre 0°C et 45°C ; dans ces limites la tolérance à la température
dépend fortement de l’espèce (HOPKINS,2003).Vigna radiata L.Wilczek préfère un climat
sec dont la température optimale est entre 25 C°- 35 °C (KUDAGAMAGE et al. , 2007).
De nombreuses plantes évitent la surchauffe, en faisant adopter une position
plus verticale aux feuilles, ou en provoquant leurs enroulements le long de leur axe ou, par
la production de poils foliaires et de surfaces cireuses qui réfléchissent la lumière
(HOPKINS, 2003)
•
Adaptation physiologique
Les plantes soumises temporairement à des températures élevées,
présentent souvent une
respiration accéléré et donc un
épuisement rapide de leurs
réserves; dans ces conditions critiques, la plante inhibe la synthèse de la plupart des
protéines et induit la synthèse d’une famille de protéines de faible poids moléculaire,
appelées les protéines de chocs thermiques (Heat Shock Proteins) (MAZLIAK , 2000 ;
HOPKINS, 2003).
Chez Vigna radiata L.Wilczek, les polyamines protégent les plantes contre
le choc thermique dù à une haute température, ceci se manifeste par une augmentation de
la croissance des racines rétablies et des hypocotyles, mais l'efficacité de ces polyamines
est respectivement dans l’ordre suivant : putrescine, spermidine, et spermine (RANJIT et
al. ,1997).
b. Stress au froid et au gel
Les plantes sont réparties en 3 catégories, selon leur réponse au stress froid : les
plantes sensibles au froid, subissent des dommages quand les températures sont inférieures
à 12°C ; les plantes tolérantes au froid mais sensibles au gel, peuvent s’acclimater à des
températures inférieures à 12°C mais ne survivent pas au gel et enfin les plantes tolérantes
au froid et au gel, survivent à des températures très inférieures à 0°C (BOURION et al. ,
2003).
En effet, les basses températures provoquent chez les plantes des maladies
physiologiques du froid (chilling injury) ou le gel des fluides cellulaires. Par conséquent,
les plantes ont développé plusieurs modes d’adaptations (MAZLIAK, 2000).
• Adaptation morphologique
Les végétaux ne peuvent pas se mettre à l’abri lorsque les températures
diminuent, elles vont ainsi se modifier à l'approche de l'hiver. Selon la classification de
Raunkiaer on distingue:
Les phanérophytes : leurs bourgeons sont au-dessus de la neige
l'hiver. Ce sont les arbres et arbustes.
Les chamérophytes : leurs parties aériennes sont enfouies dans la
neige. Ce sont les petits buissons.
Les hémicryptophytes : la plus grande partie de leur appareil
végétatif aérien disparaît l'hiver, seuls persistent une rosette de feuilles ou des bourgeons à
la surface du sol. Ce sont la plupart des herbacées pérennes.
Les géophytes : seule la partie souterraine persiste (bulbe, tubercule,
rhizome). Ce sont généralement des bisannuelles.
Les thérophytes : elles disparaissent totalement, et ne laissent que
des graines dans le sol. Ce sont les annuelles (THEBAULT, 2001).
• Adaptation physiologique
Les plantes « sensibles au froid », réagissent négativement entre
0°C et 12°C ; cela se manifeste par : arrêt de croissance, chlorose, nécrose et mort parfois
(MAZLIAK, 2000).
Vigna radiata L.Wilczek est une plante sensible au froid, la rouille
pulvérulente est une maladie favorisée par des conditions croissantes de fraîcheurs, elle est
souvent répandue dans les récoltes tardives. Les symptômes consistent à une augmentation
fongique sous forme de poudre grisonnante blanche sur la surface des feuilles, les tiges et
les cosses (SPARKES, 2005).
Les plantes qui sont sensibles aux basses températures, ont tendance à
posséder une proportion importante d’acides gras saturés et par conséquent, une
température de transition élevée. Dans les membranes mitochondriales de Vigna radiata L.
Wilczek, la température de transition est de 14°C, les plantules du Mung bean poussent
mal au dessous de 15°C (HOPKING, 2003).
Dans ce cas, les plantes résistantes ou acclimatées au froid, compensent les
rigidifications de la matrice lipidique en s’enrichissant en phosphatidyl choline et en acide
gras polyinsaturés. Ces derniers empêchent la fuite d’électrolytes ou d’autres molécules de
la cellule vers le milieu extérieur ainsi, la perturbation du fonctionnement des protéines de
transport qui ont un rôle important dans le contrôle des flux métaboliques (MAZLIAK,
2000 ; SUNG et al. ,2003).
Les protéines LEA participent à l’acclimatation au gel ; elles ont une
composition en acides aminés simple et contiennent des motifs répétés en acides aminés
dont certaines régions sont capables de former des hélices amphipathiques. Ces hélices
permettraient aux protéines de stabiliser les membranes contre les dommages du gel
(THOMASHOW, 1999).
L’accumulation des sucres est aussi un moyen d’acclimatation, le stockage
des sucres chez le pois d’hiver peut avoir un rôle nutritionnel pendant l’acclimatation au
froid, mais aussi participe directement à la tolérance au gel comme moyen d’assurer la
cryoprotection des tissus de la plante, surtout ceux comme les feuilles qui sont nécessaires
pour amener l’énergie à la plante (BOURION et al., 2003).
Les osmoprotecteurs servent à augmenter la pression osmotique dans le
cytoplasme et peuvent aussi stabiliser les protéines et les membranes, quand les
températures sont défavorables (BRETON et al. ,2000).Certaines plantes possèdent une
bactérie glacogène qui empêche la cristallisation des liquides (THEBAULT, 2001).
Vigna radiata L.Wilczek est une plante de la saison tempéré qui ne tolère pas
le gel (OPLINGER et al . ,1997). Il apparaît que le froid induit une acidose cytoplasmique
des cultures cellulaires en suspension de cette plante sensibles au gel et cela caractérisent la
phase précoce de leur croissance exponentielle, contrairement à la phase tardive où ces
cellules tolèrent le gel et donc il n’y a pas apparition de cette acidose (YOSHIDA ,1994).
4.Le stress salin
a.La salinité
• Généralités sur la salinité
La salinité peut être définit comme un processus d’accumulation des sels
solubles, qui sont représentés en grande partie par des cations (Na+, Ca+2, Mg+2, et le K+),
et des anions (Cl-, SO4-2, HCO-3, CO3-2 et NO3-). D'autres sels moins courants et plus
toxiques à faibles concentrations sont également à considérer ; ces éléments traces sont le
bore, le sélénium, l'arsenic et le molybdène (KENFAOUI, 1997 ; GREGORY, 2005).
La définition la plus courante, adoptée par la FAO (1997), considère qu'un
sol salin est un sol dont l’activité électrique de la pâte du sol (ECe) est de 4 dS/m ou plus,
cependant le Na+et Cl- sont considérés les plus important : le Na+ a comme effet la
détérioration de la structure physique des sols et le Cl- et Na+ entraînent la toxicité des
végétaux (OMAMI, 2005).
La conductivité électrique est souvent utilisée pour la mesure de la salinité
des eaux et de la pâte du sol, elle est exprimée en décisiemens par mètre dS/m ou en
millimhos par centimètre mmho/cm (KENFAOUI, 1997).
Un sol devient sodique lorsque la proportion d'ions Na+ dépasse celles des
autres électrolytes de plusieurs ordres de grandeur.
De l’ensemble des sols cultivés du monde, 23 % sont affectés par des
problèmes de salinité, les sols salins couvrent 397 millions d’hectares et les sols sodiques
434 millions d’hectares (GREGORY, 2005).
• La salinité des sols
C’est un phénomène naturel, dans ce cas ces causes peuvent être climatique
(ex : steppes continentales) ou géochimique (ex : Mares salées Lorrain) (SCHWARTZ,
2007).
80% des terres salinisées ont une origine naturelle. On parle aussi de
salinisation “primaire” dù aux sels se formant lors de l’altération des roches ou à des
apports naturels externes (MASHALI et al . ,2005).
Dans les régions arides et semi arides, l’évapotranspiration joue un rôle
important dans la pédogenèse des sols salins ; ce processus dépend essentiellement du
régime hydrique du sol et des sources de sel. Lorsque le climat est chaud et sec, entraînés
par les eaux capillaires suivant le flux d'évaporation, les sels sont accumulés en surface
(OMAMI, 2005 ; GREGORY, 2005).
Les
eaux
souterraines,
déjà
naturellement
salines,
montrent
des
concentrations en sels de plus en plus élevées en se rapprochant d’un gisement
d’hydrocarbures.
Il existe deux types de sols salés :
Les solonchaks : qui sont des sols salés possédant une nappe salée
profonde ou de surface et un pH élevé supérieur à 8,5. Couvrant ainsi 260 millions d’ha.
Les solonetz : qui sont des sols sodiques alcalins présentant ainsi un
horizon argileux saturé par les ions Na+ et Mg+2 possédant ainsi un PH élevé autour de 8,5
(SCHWARTZ, 2007).
• Les solutions agronomiques pour la mise en valeur des sols salés
Pour les sols dont la structure n’est pas encore complètement modifiée par
la salinité et la présence de Na+ : un amendement de gypse (CaSO4) permettant de fixer du
Ca+2 sur le complexe d’échange cationique et de lessiver le Na+ en profondeur.
Pour les solonetz, la seule technique à mettre en œuvre, est un labour
profond ou sous-solage de manière à casser les structures massives à croître de sel.
L’amendement de CaSO4 peut être réalisé par la suite pour restaurer la fertilité chimique
(SCHWARTZ, 2007).
• La salinisation des sols
20% des terres salinisées, soit près de 15 millions ha sur le continent
Africain, ont une origine « anthropique ». On parle alors de salinisation “secondaire”,
induite par l’activité humaine, liée aux pratiques agricoles et en particulier à l’irrigation
(MASHALI et al., 2005) (fig.2).
Mesure et
suivi de la
salinité et
l’alcalinité du
sol
Salinisation des
terres irriguées
Origines
1. Eau
d’irrigation
saumâtre
2. Nappe superficielle
proche avec une eau
de qualité médiocre
3. Salinisation d’un
aquifère côtier dont
l’eau est prélevée
pour l’irrigation
Solutions
Fig.2- Origines de la salinisation.
(MASHALI et al. ,2005).
• Les causes réelles de la salinisation des terres irriguées
Elles sont due, à l’absence de drainage qui mène à l'accumulation des sels
en surface et à la recharge des nappes phréatiques par une eau salée, ainsi que la
déforestation qui induit la remontée des nappes phréatiques engendrant des affleurements
salés dans les points bas du paysage (ex : thailande) (SCHWARTZ, 2007).
De même, l’accumulation des sels portés par l’air, ou par l’eau à la surface
des sols et la contamination de ces surfaces et leurs nappes phréatiques par des produits
chimiques, notamment les engrais utilisés dans l’agriculture et un pâturage intense qui
mène à une diminution progressive des végétaux qui se termine par une désertification,
sont parmi les causes de la salinisation des sols (OMAMI, 2005).
Le monde perd au moins 3 ha de terres arables chaque minute, à cause de la salinité des
sols. (MASHALI et al. ,2005).L’agriculture réalise à elle seule 69% de tous les
prélèvements d’eau par an. 20 à 30 millions d’ha des 260 millions des terres irriguées, sont
affectées par la salinisation dans les pays du Maghreb et du Proche et Moyen Orient ; le
taux des surfaces irriguées affectées par la salinisation atteint 30% à 40 % (SCHWARTZ,
2007).
• Les solutions possibles pour lutter contre la salinisation des sols
La lixiviation, un mode d’irrigation qui consiste à donner aux cultures juste
un peu plus d'eau que nécessaire. De ce fait on réduit la salinité dans la zone racinaire et les
sels sont transportés dans la couche aquifère qui les disperse. Un autre processus correcteur
de la salinisation est un meilleur drainage des terres salines gorgées d'eau. L’inondation
des terres salinisées a également un effet bénéfique, grâce à la submersion et au drainage ;
enfin une meilleure utilisation de l'eau d'irrigation comme le goutte-à-goutte, peut
améliorer la qualité de ces sols salins (BELTRAN, 2002).
b. Salinité et végétaux
• Une classification des sols adaptés pour les végétaux
Il est nécessaire de classer les sols pour distinguer les sols reconstruits
salins, sodiques et salins-sodiques, ainsi mieux sélectionner les espèces ou variétés
végétales à réintroduire (GREGORY, 2005). (Tableau 1)
Tableau 1: classification des sols (LETEY, 2000)
Classement
Normale
Salin
Salin- sodique
Sodique
Salinité (CEe)
(dS/m)
<4
>4
>4
<4
Sodicité
(SARe)
< 13
< 13
> 13
> 13
pH
< 8.5
< 8.5
< 8.5
> 8.5
Les conditions
Physiques des sols
Normale
Normale
Normale
Pauvre
Le SAR est à la fois un indice de perméabilité du sol et un indice du niveau de
stress osmotique et ionique, perçus par une plante. Ainsi, le SAR et la CE, sont utilisés
comme critères de qualité des sols reconstruits et comme indices de risque intégrés dans les
programmes de végétalisation (GREGORY, 2005). (Tableau 2)
Tableau 2 : les niveaux des stress salin et sodique (GREGORY, 2005).
• Une sensibilité différente suivant les végétaux
Suivant leur production de biomasse en présence de sel, quatre grandes
tendances ont été discernées (fig. 3).
Les halophytes vraies : dont la production de biomasse est stimulée
par la présence de sels, ces plantes présentent des adaptations poussées et sont
naturellement favorisées par ces conditions : Salicornea europaea, Suada maritima.
Les halophytes facultatives : montrant une légère augmentation de la
biomasse à des teneurs faibles en sel comme Plantago maritima, Aster tripolium.
Les
non
–halophytes :
résistantes,
supportant
de
faibles
concentrations en sel comme Hordeum sp.
Les glycophytes ou halophobes : sensibles à la présence de sel
comme -Phaseolus vulgaris, Glycine max (HAGEMEYER, 1996).
La grande majorité des stress salins est provoquée par des sels de sodium,
particulièrement le NaCl. De ce fait, les termes halophytes et glycophytes font
essentiellement référence aux stress provoqués par un excès de Na+ (GREGORY, 2005).
• Le stress salin via les végétaux
La première difficulté d’une plante en milieu salin est d’assurer son apport
en eau. Pour cela, il faut que la plante puisse ajuster la pression osmotique de ses tissus par
rapport à la pression osmotique du sol. Ce phénomène nommé l’épictése, permet donc à la
plante d’assurer une hypertonie constante (HELLER, 2004).
En terme de qualité d'eau d'irrigation, on considère que la limite de 5
mmhos/cm ne doit pas être dépassée, les risques de salinisation étant alors très importants
(KENFAOUI , 1997).
A l’échelle agronomique, les risques de salinisation varient de 4 à 16
mmhos/cm. A partir de 8 mmhos/cm, la plupart des plantes cultivées ont leurs rendements
fortement abaissés par la salinité. Seuls les végétaux halophiles prospèrent dans des
milieux à salinité supérieure à 16 mmhos/cm (KENFAOUI, 1997).
IV. LES EFFET DE LA SALINITE SUR LES PLANTES ET LEURS MECANISMES
D’ADAPTATION
1.Effet de la salinité sur les plantes
a.Effet sur la croissance des végétaux
L’effet le plus commun des stress abiotiques sur la physiologie des plantes, est
ainsi la réduction de la croissance ; elle est inversement corrélée à la résistance au stress
salin d’une espèce/variété (GREGORY, 2005).
Chez Vigna radiata L .Wilczek, un stress salin provoque une diminution dans le
taux de germination. En effet, l’hydrolyse de l’amylase est retardée et réduit avec
l’élévation des concentrations du NaCl. Cependant, le contenu croissant des sucres
solubles dans les cotylédons a indiqué que la teneur des sucres n’a pas été limitée pour la
croissance du plant de Vigna radiata L .Wilczek sous salinité (PROMILA et KUMAR.,
2000 ; SHAKIL et al . ,2004).
La salinité a réduit également le poids frais et sec, protéines et carbohydrates
contenus dans toutes les parties de la plante, la partie foliaire, la longueur des bourgeons et
des racines, le développement des cosses, le rendement de la semence et les composants du
rendement de l'étape reproductrice (SHAKIL et al. ,2004 ; ASHRAF et RASUL. ,2006).
En effet, la tolérance de la salinité de quatre variétés de Vigna radiata L
.Wilczek a été testée sous trois niveaux de salinité : zéro (témoin), 2000 et 4000 ppm de
NaCl ; tous les caractères de croissance des quatre variétés ont diminué avec les niveaux de
salinité croissants. La réduction était sévère à 4000 ppm comparée à 2000 ppm (MAGDA
et al. ,2005).
Les branostéroides stimulent l’allongement des racines de Mung bean , exposés
à un stress salin et en présence de geldamycine, à cause de sa haute spécificité pour le
chaperone Hsp90 qui est impliqué dans la transduction du signale des brassinosteroide
dans les plantes (AMZALLAG et GOLOUBINOFF., 2003).
La réponse de la croissance d’une plante exposée à un stress salin est bi
phasique : (GREGORY, 2005).
Phase 1 – Dominance du stress osmotique : la concentration en sel augmente ;
donc le potentiel osmotique de la solution du sol diminue. Le stress physiologique est
causé par l’excès d’ions à l’extérieur de la plante et est similaire à un stress hydrique.
Phase 2 – Dominance du stress ionique : pour résorber la sécheresse physiologique et
réaliser un ajustement osmotique, la plante accumule éventuellement les osmolytes en
excès dans ses tissus. L’effet du stress est alors essentiellement dû aux ions à l’intérieur des
tissus, lorsqu’ils atteignent des concentrations toxiques pour le métabolisme.
b. Effet sur l’anatomie foliaire des plantes
La salinité provoque un changement anatomique au niveau foliaire pour de
nombreuses plantes ; chez le haricot, le coton et l’Atriplex, il y a une augmentation dans
l’épaisseur de l’épiderme, du mésophile dans la longueur des cellules du palissade, le
diamètre des palissades et le diamètres des cellules en éponge ; par contre l’épaisseur de
l’épiderme et du mésophile s’accroît significativement chez les feuilles de mangrove
Brugueira parviflora traité au NaCl. Dans les feuilles des épinards, la salinité réduit
l’espace intercellulaire; chez la tomate, il y a également une réduction de la densité des
stomates (OMAMI, 2005).
c. Effet sur la photosynthèse
L’effet de la salinité sur la photosynthèse, dépend de la concentration des sels et
l’espèce de la plante; ce qui est évident qu’une concentration basse de sels peut stimuler la
photosynthèse. Un environnement stressant qui affecte la croissance, affecte évidemment
la photosynthèse; de nombreux auteurs montrent que la capacité de la photosynthèse est
étouffée par la salinité et cela chez différentes espèces da plantes (OMAMI, 2005).
Selon OMAMI (2005), la diminution de la photosynthèse via la salinité est
attribuée à de nombreux facteurs :
La déshydratation des membranes cellulaires
La réduction du potentiel hydrique, cause un stress osmotique qui
irréversiblement inactive le transport d’électrons au cours de la photosynthèse, via le
rétrécissement de l’espace intercellulaire,
La toxicité par les sels en particulier par le Na+ et le ClLe Cl- inhibe la photosynthèse, à travers l’inhibition de NO3-N qui est
significativement réduit au cours du stress salin ; la réduction du NO3-N est combiné au
stress osmotique, peut expliquer l’effet inhibiteur de la salinité,
Une réduction du CO2
À cause de la fermeture des stomates, ce qui résulte de la restriction de
l’accessibilité de CO2 pour les réactions de carboxylation ; d’autres plantes agissent
différemment. Chez six espèces de brassicassées , cet effet est dù à la diminution de la
résistance au diffusion du CO2 dans la phase liquide, à partir de la paroi du mésophile
jusqu’au site de la réduction du CO2 dans le chloroplaste,
Le changement d’activité des enzymes qui est induit par le
Changement de la structure du cytoplasme,
La cinétique de la fluorescence de la chlorophylle a été affectée
significativement chez le Mung bean : le niveau de florescence initial (F0) a augmenté
après 3 jours de stress. Il a été rehaussé par l'addition de CaCl2 ; cependant le rendement
quantique de la photochimie fondamentale de PS II a diminué considérablement avec les
traitements NaCl ; le CaCl2 a amélioré cet effet (MISRA et al, 2001).
En outre, le stress salin mène à une réduction significative des chlorophylles a
et b, et la chlorophylle total dans deux cultivars de Mung bean (ASHRAF et RASUL.,
1988).
d. Effet sur le niveau d’ions et le contenu nutritionnel
Une baisse d’activité ionique et un extrême ratio de Na+/Ca+2, Na+/K+,
Ca+2/Mg+2 et Cl-/NO3-, sont observés ; le désordre nutritionnel peut se développer et la
croissance des plantes peut se réduire. Une concentration élevée de NaCl crée une
compétition entre les ions comme K+, Ca+2, N2, P ,puis il y’a une décroissance des
concentrations des ions Ca+2, K+, Mg+2.
La salinité réduit l’accumulation de N2 chez les plantes, le Cl- est accompagné
par une diminution de la concentration des nitrates NO3- plus que le SO4--. Il y a une
réduction des concentrations des NO3- dans les feuilles ; paradoxalement la concentration
de N2 augmente dans d’autres fractions Ex : proline, glycine bétaine. (GRATTAN et
GRIEVE, 1993).
La concentration du P est hautement dépendante de l’espèce végétale, l’étage du
développement de la plante, composition et niveau de salinité et la concentration du P dans
le substrat. La réduction de l’accessibilité du P dans les sols salins, a été suggérée d’être
un résultat de la force ionique qu’elle réduit l’activité ionique en particulier l’activité du
phosphore. Cependant, la salinité a à la fois un effet stimulateur et inhibiteur de
l’absorption des micro-éléments par les végétaux (OMAMI, 2005).
Il a été enregistré un changement au niveau de Na+, Cl- et K+ à l'étape
végétative chez le Mung bean sous stress salin (SHAKIL et al. , 2004).
e. Effet sur l’assimilation de l’azote
L’application de NaCI a comme conséquence la réduction de 52, de 50 et de
55 % du contenu total d'azote dans la feuille, la racine et la nodule de Mung bean
respectivement. Cet effet est dû à une réduction de l’activité enzymatique de la nitrogénase
glutamineoxoglutarate-2-amino-transférase et le glutamate déshydrogénase qui sont les
enzymes de l’assimilation de l’azote chez les fabacées (CHAKRABARTI et MUKHERJI.,
2003).
La toxicité au manganèse se traduit, par l’accroissement de l'activité de la
peroxydase et la diminution de celle de la catalase. Cet effet peut être utilisé pour un tri
rapide des variétés de Vigna radiata L.Wilczek pour leur tolérance au manganèse dans les
programmes de sélection (ROUT et al. ,2001).
Une concentration basse de Mn, accentue l’effet de l’excès de Cr par
réduction de biomasse, de concentration de fer, de chlorophylle a et b et d’activité de la
ribonucléase ; par contre, elle accroît l’activité de la peroxydase ; cependant, l’excès de Mn
décroît l’activité des réactions de Hill et l’activité des phosphatases (PRATIMA et al.
,2005).
Le stress oxydatif joue un rôle majeur dans le stress salin : des cultures de
Vigna radiata L.Wilczek, ont montré des caractéristiques effectives antioxydatives qui
pourraient fournir la meilleure protection, contre les dégâts de l'oxydant dans les feuilles,
sous conditions de stress salin (SUMITHRA et al . ,2006).
2.Les mécanismes d’adaptation
a. Accumulation sélective ou exclusion des ions
L’accumulation des ions, est le mécanisme primaire utilisé chez les halophytes,
à un niveau haut de salinité par la compartimentation des ions dans la vacuole (OMAMI,
2005).
L’exclusion des ions est effectué à un niveau bas ou modéré de salinité chez les
glycophytes, en limitant l’absorption du Na+ par la pompe Na+/H+ antiport qui exporte les
ions Na+ hors de la cellule, ou en favorisant sa répartition dans les tissus âgés comme les
feuilles qui vont être par la suite éliminées par abscission (GREGORY, 2005 ; OMAMI,
2005 ; CALU, 2006).
Le transport du Na+, à partir du cytoplasme ou sa compartimentation dans la vacuole, est
dù aussi à l’enzyme Na+/H+ antiport. Ce sont les gènes SOS1 qui codent pour ce
transporteur membranaire (OMAMI, 2005 ; CALU, 2006).
Fig.3- Le cheminement de signalisation des SOS dans l’homéostasie ionique sous stress
salin chez Arabidopsis (ZHU et al . ,2005).
L’excrétion de sel chez certains glycophytes, pourrait être réalisée par des ATPases
Na+/K+ dépendantes, comme il en existe chez les animaux (MAZLIAK, 2000).Toute une
série de gènes sont activés, codant pour des protéines responsable du maintient de
l’homéostasie : ce sont les gènes SOS (salt overly sensitive) (CALU, 2006).
En effet chez Arabidopsis, le stress salin stimule le signal de Ca+2 activant de ce
fait les SOS3 qui stimulent les SOS2 et qui sont des gènes codant pour des protéines
kinase. A leur tour les SOS2 soit ils stimulent la phosphorylation des SOS1 qui codent
pour des protéines enzymatiques antiport plasma membranaire Na/H, soit ils activent le
tonoplaste antiport Na/H et permet donc de conserver le Na+ à l’intérieur de la vacuole
(ZHU et al . ,2005). (fig.3)
b. La synthèse des solutés compatibles
En présence de stress salin, il y a synthèse des osmoprotecteurs qui sont de
petits composés organiques compatibles avec les fonctions métaboliques des cellules, très
solubles, neutres et non toxiques ; ils permettent ainsi l’ajustement osmotique entre le
cytosol et la vacuole d’une part et la stabilisation des protéines et des membranes contre la
dénaturation causée par le stress salin d’autre part (MELONI et al. ,2004 ; GREGORY.,
2005).
Les halophytes mais aussi occasionnellement les glycophytes, sont capables de
lutter contre le stress salin en produisant ces composés dits aussi solutés compatibles
(CALU, 2006 ; OMAMI, 2005).
Il existe trois catégories d’osmoprotecteurs. (fig.4)
Les acides aminés : comme la proline, l’alanine la β- alanine la
taurine et ectoine (1, 4, 5,6-tetrahydro-2-methyl-4-pyrimidinecarboxylic acide)
Les ammonium quaternaires : comme la glycine bétaine, β - alanine
bétaine, la choline-O-sulfate, la glycerophosphorylcholine et les sulphonium comme 3dimethylsulfoniopropionate.
Les carbohydrates : incluent les polyols comme le glycérol,
l’inositol, le mannitol, le sorbitol le pinitol et le D-ononitol ; les sucres simples comme le
fructose, le glucose, le saccharose , le tréhalose, le raffinose et le fructan (CALU, 2006 ;
GREGORY, 2005 ; HASEGAWA et al ., 2000).
Fig. 4- La structure chimique de quelques osmolytes (HASEGAWA et al ., 2000).
L’éctoine à comme origine de biosynthèse l’acide aminé l’acide aspartique, le
pinitol est bio synthétisé à partir de myoinositol, la glycine bétaine est originaire du
métabolisme de la choline .Cependant il y a deux voies alternatives de la biosynthèse de la
proline chez les plantes supérieur : la voie d’ornithine et la voie de glutamate
(HASEGAWA et al. ,2000 ; HU et al. ,1992). (Fig.5)
Fig.5-Les deux voies métaboliques de la proline chez les plantes supérieures (HU et al.
, 1992).
b. Contrôle des ions absorbés par les racines et leurs transport jusqu’aux
feuilles
La plante régule la balance ionique pour maintenir un métabolisme normale ;
l’absorption et la translocation des ions toxiques comme le Na+ et le Cl- sont limités,
contrairement aux ions métaboliques indispensables , comme ceux du K+ qui sont
maintenus ou augmentés (OMAMI , 2005).
c. Changement du cheminement photosynthétique
Pour tolérer le stress salin, les plantes doivent diminuer l’usage d’eau ; à cet
effet, il y a des plantes comme les halophytes facultatives qui changent leur mode
photosynthétique de C3 au CAM. Ce changement permet aux plantes de réduire l’eau
perdue par l’ouverture nocturne des stomates, ce qui aide à diminuer l’eau perdue par
transpiration (OMAMI, 2005).
d. Induction des enzymes anti-oxydatives par salinité
Les enzymes anti-oxydatives, sont des éléments clef contre les réactions
oxydatives destructives des cellules végétales. Parmi eux on trouve la catalase (CAT), la
glutathione réductase (GR), la superoxide dismutase (SOD) et glutathion –S-transférase
(GST) (OMAMI, 2005).
Chez Vigna radiata L.Wilczek, la carbonique anhydrase (CA), la catalase
(CAT) et la ACC oxydase, sont des enzymes anti –oxydatives reliées respectivement aux
processus de photosynthèse, de détoxification des espèces actives d’oxygène et de
formation d’éthylène (SYEED, 2004).
e. Induction des hormones par salinité
Les niveaux hormonaux de l’ABA augmentent en cas de stress salin, jouant
ainsi plusieurs rôles. Il est responsable de l’activation des gènes qui jouent un rôle
important dans les mécanismes de la tolérance au sel chez le riz, comme il a un rôle
dominant dans les réactions réversibles de la phosphorylation des protéines. Il accroît le
niveau du Ca2+ cytosolique et donc son pH, permettant ainsi de réguler l’absorption et le
transport à travers les membranes ; contrairement, il réduit le niveau d’éthylène et
l’abscission des feuilles, probablement par la décroissance de l’accumulation des ions
toxiques de Cl- dans les feuilles. En outre, c’est un inhibiteur du NaCl dans les réactions de
la photosynthèse et la croissance (OMAMI, 2005).Une augmentation de l’ABA dans la
partie aérienne ou une réduction des concentrations en cytokinine, donne naissance à une
croissance et une transpiration réduites (GREGORY, 2005).
On a également enregistré un haut niveau de jasmonate, médiateur de
signalisation qui soutient les réactions de floraison et sénescence dans les conditions de
stress salin (OMAMI, 2005).
f. Réduction de la croissance
En effet, la croissance des végétaux est perturbée par de trop forte concentration
de sel ; la plante montre alors des signes de stress par la production d’anthocyane ou la
destruction de la chlorophylle. Des stress extrêmes conduisent au nanisme et à l’inhibition
de la croissance racinaire ; les feuilles deviennent sclérosées avant même d’avoir fini leur
croissance et l’organisme tout entier risque de dépérir assez vite (CALU, 2006).
g. Les protéines LEA (late-embryogenesis-abundant)
Le stress osmotique, induit la synthèse des protéines (LEA) dans les tissus
végétatifs, ce qui a pour effet la tolérance à la déshydratation des tissus végétatifs. Elles ont
un rôle dans la détoxification et l’élévation des dommages causés par le stress salin (ZHU
et
al.
,2005 ;
SEAMEN,
2004).
L’accumulation du niveau de ces protéines, est corrélée avec la tolérance au
stress chez plusieurs espèces de végétaux. On pense que ces protéines ont un rôle
protecteur sous stress osmotique (SEAMEN, 2004).
Voici un schéma récapitulatif qui englobe les trois aspects les plus importants
de la tolérance à la salinité chez les végétaux : l’homéostasie, la détoxification, le
contrôle de croissance et les interconnections qui relient les uns aux autres (SEAMEN,
2004). (fig.6)
Fig.6- Les trois voies de tolérance des plantes aux stress salin (SEAMEN, 2004).
V. LA PLANTE Vigna radiata L.Wilczek
Vigna radiata L.Wilczek ou soja vert est une plante annuelle de la famille des
Fabacées ; originaire du sous-continent indien , elle est cultivée comme plante potagère
pour ses graines consommées comme légume .On consomme également les jeunes
pousses issues des graines après germination, souvent vendues sous le nom erroné de
« germes de soja » ; encore appelés "Haricot mungo", "haricot mung", "taugé" suivant
les pays . Il est moins riche en protéine en le comparant au soja (ANTOHONY et al .
,2007 ; BADMOOD et al. ,2007 ; JAY64, 2008).
1. Taxonomie
Règne
Plantae
plantes, Végétal
Sous règne
Tracheobionta-- plantes vasculaires
Super division
Spermatophyte – plantes à graines
Division
Magnoliophyta-- angiospermes, phanérogames, plantes à fleurs, plantes
à fruits
Classe
Magnoliopsida-- dicots, dicotylédones,
Sous-classe
Rosidae
Ordre
Fabales
Famille
Fabaceae
Sous-famille
Faboideae
Tribu
Phaseoleae
Sous tribu
Phaseolinae
Genre
Vigna
Espèce
Vigna radiata (L).Wilczek -- Mung bean
Variété
Vigna radiata (L).Wilczek var. radiata (L.) R. Wilczek -- Mung bean
(ANTOHONY et al . ,2007 ; BADMOOD et al. ,2007 ; SKINNER , 2006).
Types de Vigna radiata (L).Wilczek: grains noirs, grains marrons, grain dorées,
grains verts (Chlorospermus Group) (PORCHER, 2006)
Synonyme(s) : Phaseolus mungo Gagn. Var. chlorospermus, Phaseolus aureus
auct. Non-Roxb. f. viridis.
Nom commun:
Anglais: Green gram, Mung bean, Chinese mung bean, Green-seeded
mung bean, Tientsin green bean.
Français : Haricot mung à grain vert, soja vert (PORCHER, 2006).
2.Description
Le Mung bean est une plante herbacée annuelle, qui peut atteindre une hauteur qui
varie entre 30 et 150 cm.
Les tiges sont couvertes de cheveux raides blancs ou bruns ; les feuilles sont de taille
moyenne qui forment une spirale, les branches sont plus ou moins nombreuses (REHM.,
1989; MACFARLANE et al. ,2000 ; SERRE, 2007).
Les premières fleurs apparaissent sept ou huit semaines (50-60 jours), après la
plantation ; les inflorescences peuvent avoir 4 à 25 fleurs; les pétales sont jaune pâles.
Les fleurs sont bisexuées et donc la reproduction se fait par autopollinisation des
fleurs hermaphrodites (MACFARLANE et al. ,2000 ; MYERS, 2006).
Les gousses sont longues, minces et chevelues mesurant de 2,5 à 10 cm, elles
contiennent de 10 à 20 graines minuscules de 3,2 à 5 mm de long unies ou tachetées. Elles
atteignent leur maturité dans douze à quatorze semaines (75–90 jours) (MACFARLANE et
al. ,2000 ; IMRI, 1991).
Vigna radiata L. Wilczek est autochtone et adventive. 2n= (20)22; les niveaux de
ploïdie en ont enregistré 2 (MACFARLANE et al. ,2000).
La culture de Vigna radiata L Wilczek ne demande pas des fertilisants azotés, et se
fait généralement en rotation avec celle des céréales (IMRI, 1991).
3.Distribution
Originaire de l’Inde ou le sud-est de l’Asie, mais aujourd’hui se trouve dans les zones
tropicales et subtropicales dans le monde (SMITH, 1985).
Les principaux pays produisant sont l’Inde, l’Indonésie, la Chine, et la Birmanie ;
cependant les plus grands importateurs sont le Japon, l’Europe, les USA et Taiwan (IMRI,
1991).
4.Exigences climatiques
Vigna radiata L Wilczek est une plante qui tolère la chaleur et la sécheresse, mais
elle est sensible au basses températures et non tolérante au gel ; l’humidité doit être basse
jusqu’à moyenne, un excès de précipitation et d’humidité, en particulier au moment de la
floraison peut mener à une réduction de récolte. Cependant, des précipitations adéquates
sont demandées durant tout le cycle du développement afin d’acquérir de bonnes
récoltes (IMRI, 1991; OPLINGER et al. ,2000 ; MYERS, 2006).
La période de maturité doit coïncider avec un climat sec, pour une productivité
élevée de récolte et pour avoir une bonne qualité de semences (KUDAGAMAGE et al. ,
2007).
Vigna radiata L Wilczek est sensible à la longueur de la lumière du jour, donc les
jours courts accélèrent la floraison et les jours longs ont tendance à la retarder. Les variétés
sont différentes dans leurs réponses au photopériodisme (OPLINGER et al . ,2000).
La variété du Vigna radiata L Wilczek poussée en Australie, est insensible aux jours
longs et peut être semée à n’importe quel moment de l’année, tout en évitant la température
minimale qui est à peu prés de 15°C. La gamme de la température pour la croissance est
entre 27°C et 30°C. Pour celles qui poussent en SRI LANKA leur température optimale est
entre 25° C et 35° C (IMRI, 1991 ; KUDAGAMAGE et al. , 2007).
Vigna radiata L Wilczek est une plante dont le cheminement photosynthétique est de
type C3 (MAESEN, 1989).
5.Sol et Méthode de semi
Vigna radiata L Wilczek pousse le mieux sur un sol fertile sableux léger qui assure un
bon drainage, contrairement à un sol argileux lourd. La performance est meilleure dans les
sols dont le pH est entre 6.2 et 7.2 ; sur les sols plus alcalins les plantes peuvent développer
des symptômes de chlorose du fer sévères et de certains manques des micronutriments.
Cette légumineuse à des exigences pour le phosphore, le potassium, le calcium et le
magnésium (OPLINGER et al. , 2000).
La profondeur du semis est de 1 à 1,5 cm, l’espacement entre 2 rangées est de 30-40
cm, entre plantes dans la même rangée est de 10 cm (KUDAGAMAGE et al. , 2007).
6.L’irrigation
L’humidité du sol est importante, pour une bonne et germination uniforme. En
condition sèche, l’eau doit être appliquée à un intervalle de 4 jours ; après 3 semaines,
l’irrigation doit être appliquée à un intervalle de 7 jours.
Quand les cosses atteignent leur maturité, il faut réduire les quantités d’eau. Une
humidité suffisante est essentielle durant le processus de germination, de la floraison et
dans les étapes de la construction des constituants de la graine (KUDAGAMAGE et al.
,2007).
7.Séchage et Stockage
Les graines de Vigna radiata L Wilczek ont approximativement 12% d'humidité ;
elles doivent être désinfectées pour contrôler les charançons. Elles peuvent être séchées
légèrement si l’humidité dépasse 12%. Puisqu'elles seront consommées à l'état frais, des
soins doivent être pris pour éviter toute contamination (OPLINGER et al. ,2000).
8.Gestion des maladies chez Vigna radiata L Wilczek
a. Rouille pulvérulente
La maladie est favorisée par des conditions croissantes de fraîcheurs, elle est
souvent répandue dans les récoltes tardives. Les symptômes consistent à une augmentation
fongique, sous forme de poudre grisonnante blanche sur la surface des feuilles, les tiges et
les cosses. Le traitement se fait par du soufre mouillable qui est un traitement protégeant
(SPARKES, 2005).
b. Putréfaction de charbon de bois
Les symptômes de cette maladie sont la rotation de la tige, une couleur grise du
bas vers le haut, des taches noires toutes petites (microsclerotia) sont habituellement
enregistrées dans la région affectée. Cette maladie est liée à la graine et donc les marchés
de germination exigent que la semence soit examinée avant qu'elle soit offerte en vente
(SPARKES, 2005).
c. Légumineuse à peu de feuilles
Les plantes affectées développent de petites feuilles évasées, avec des fleurs
tordues à pétales vertes sans production de cosses; s'il y a production de cosses leur forme
est tordue. Les graines dans les cosses infectées ne mûrissent pas correctement et souvent
sont bruns ; elles peuvent développer des putréfactions secondaires (SPARKES, 2005).
d. Tache ocre
C'est une maladie bactérienne liée à la graine, les symptômes se manifestent par
des lésions sur les feuilles qui sont grandes, irrégulières et sèches. Ces régions se
dessèchent à une pièce rapportée de couleur ocre qui peut se déchirer et tomber, donnant
ainsi une apparence en lambeaux à la feuille (SPARKES, 2005).
e. Cosse gommeuse
C'est une infection bactérienne (spp Gluconobacter) ; cela a lieu suite à la
surproduction de sucre par les nectarines florales sur la plante de Vigna radiata L.
Wilczek. Cette infection est déclenchée par une combinaison de chaleur et d'humidité. Cela
peut être suivi par une chute subite des tiges qui supportent les cosses (SPARKES, 2005).
f. Insectes et autres Prédateurs
Le ver du maïs, peut attaquer les graines dans une période tôt de la
germination ; l’invasion des sauterelles et des chenilles mène à la défoliation. Vigna
radiata L Wilczek est la plante la plus exposée aux insectes que les autres légumineuses.
Les charançons peuvent attaquer les graines au moment du stockage (OPLINGER et al .
,2000).
9.Les différents intérêts du Vigna radiata L Wilczek
a.Nutrition
La valeur nutritive au 100 g est composée de : Calories (340), protéines (23 g),
matières grasses (1,2 g), carbone (62 g), fibres (4,4 g), amidon (51.80 g), cendre (3,80 g)
(SERRE, 2007 ; KUDAGAMAGE et al. , 2007).
Sa richesse en protéines et en vitamines en a fait la base de l’alimentation des
asiatiques. Les graines germées ont un goût rafraîchissant, elles sont riches en vitamines :
A, B1, B2, B3, B9, C, E. minéraux : calcium, phosphore, fer, potassium, thiamine,
riboflavine (BADMOOD et al. ,2007 ; SERRE, 2007).
En effet, neuf variétés de Mung bean ont été analysées ; il s’est avéré qu’elles
différent significativement dans leurs teneurs en protéines totales, en acides aminés totaux
et en lipides, tandis que les différences dans les teneurs en cendres, les fibres brutes,
l'humidité et les calories totales étaient non significatives (SALEEM et al.,1998).
Le Mung bean est peu calorique, il est idéal pour tout menu santé ; on le
consomme souvent sous forme de « pousses de soja » ou « germes de soja » ; c’est la
forme la plus consommable utilisé pour usage frais (sans cuisson) dans les salades
(BADMOOD et al . ,2007 ; ANTHONY et al. ,2007 ; TAILLEFER et GAGNE., 2004).
Afin de profiter de tous les bienfaits des germes de Mung bean, il faut bien les choisir et
les conserver soigneusement, Il faut éviter de prendre les germes de Mung bean de couleur
brunâtre et d'allure gluante (TAILLEFER et GAGNE., 2004).
Dans le sud d’Asie, le Mung bean est utilisé pour faire le "dhal" qui est le plat
le plus commun, fait de plusieurs genres de légumineuses fendues avec les épices. Dans les
pays situés au Sud-est et Est d’Asie, il est utilisé pour préparer de la confiture, de la soupe
sucrée, du vermicelle, les pousses germées et la farine (ZATSUMAME ,1995).
En Inde, le Mung bean est très estimé pour sa valeur nutritive, au Portugal on
l'ajoute aux nouilles vertes et il est surtout utilisé comme haricot germé. Aux Philippines,
cette plante est considérée comme un légume versatile. Les graines de Mung bean sautés,
composent un des plats les plus populaires du pays. Les feuilles sont utilisées pour
parfumer les ragoûts et les tiges germées se retrouvent dans le lumpia frit (SERRE, 2007).
b. Santé
En médecine chinoise, le germe de Mung bean dans les pays orientaux, on le
mélange aux herbes médicinales pour soigner les problèmes d'hypertension. Il est
également utilisé comme antidote à certains poisons. Il facilite l'élimination des tissus
malade et participe à leur régénération, s'il contient de la chlorophylle en quantité assez
importante. Il contient de la lécithine indispensable à la régulation du cholestérol (SERRE,
2007).
c. Écologique
Mung bean est une plante écologique par excellence. Les bactéries situées dans
ses nodosités sur les racines, fixent dans le sol l'azote atmosphérique, laissant après récolte
une terre plus riche qu'elle n'était auparavant et par conséquent, ne nécessitant pas
l'épandage d'engrais de synthèse. Tout risque de pollution souterraine sera ainsi écartée
(IMRI, 1991).
d. La nourriture de bétail
Puisque le coût de la graine de Vigna radiata L Wilczek est élevé par rapport à
la graine de soja, ce n’est pas évident de nourrir le bétail avec des semences de bonne
qualité, cependant la graine fêlée issue du nettoyage du Mung bean, est souvent destinée à
sa nourriture (MYERS, 2006).
CHAPITRE II
MATERIEL et METHODES
CHAPITRE II – MATERIELS ET METHODES
I.MATERIEL VEGETAL
Le matériel végétal que nous avons utilisé, correspond à des graines de Vigna
radiata L. Wilczek apportées des Etats-Unies, originaire de l'Inde et qui sont de petites
graines de couleur verte.
Photos.1-Les graines de Vigna radiata L Wilczek
II.METHODES
1.Préparation du substrat de culture
Le sable est tamisé pour éliminer toutes impuretés; on procède à un premier lavage à
l’eau courante puis lavé à l'esprit de sel, rincé abondamment à l'eau déminéralisée pour
éliminer les chlorures et les carbonates et séché à la température ambiante de la serre. Un
test confirmatif de la désalinisation du sable est réalisé par les nitrates d’argent.
2.Préparation des pots et rempotage du sable
Des pots en plastiques sont remplis d’une quantité donnée de sable mélangé à du
terreau (1 volume terreau / 2 volume sable). Cette valeur de poids est retenue pour
déterminer la capacité de rétention de ce substrat. Cette caractéristique hydrique est
nécessaire car, elle permet le calcul de la quantité de solution nutritive à apporter lors des
arrosages. La capacité de rétention est fonction de la nature du substrat, de son poids dans
le pot et de l’âge de la plante.
3.Préparation de la culture
a.La germination des graines
Désinfection des graines : l’opération se fait à l’eau de javel 0,2 %
pendant 5 min puis rincer 3 fois à l’eau distillée. Imbibition des graines : les graines sont
ensuite imbibées durant 24 h à la température ambiante ce qui élimine 66% des inhibiteurs
de la trypsine qui empêchent le processus germinatif chez cette légumineuse (PEARY et
PEAVY, 2003).
La mise en germination des semences : a été réalisée pendant 4 à 6
jours sur papier filtre humidifié et placé dans des boîtes de pétri (diamètre 90 mm), à
l’obscurité à la température optimale de la germination du Mung bean c'est-à-dire entre
21°C et 25 °C. (MICHELLE, 2002)
Photos.2-Graines de Vigna radiata L Wilczek germées après 4 jours de la mise en marche
du processus germinatif
b. La culture des graines germées
Après la germination, une graine germée est semée dans chaque pot et parfois
même deux graines par pots en prévision , la culture se fait dans la serre, les graines sont
semées à une profondeur de 1 cm environ, puis arrosées avec l'eau distillée. Après
quelques jours, les graines germées donnent des plantules qui sont arrosées à la solution
nutritive de HOAGLAND (1938). La capacité de rétention est de 200 ml par pot ce qui
permet de prévoir les quantités de solutions nutritive et saline à apporter soit durant la
culture des plantes ou le jour du stress. La solution saline est appliquée après 33 jours de
germination.
Photos.3-Plantules de Vigna radiata L Wilczek après six jours de germination
Photos.4-Les plantes après vingt jours de germination
Photos.5-Les plante le jour de l’application de stress salin après 33 jours de germination
4.Dispositif expérimental
Il s’agit de 56 plantes de Vigna radiata L Wilczek, traitées par deux types de salinité,
au NaCl et au NaCl + CaCl2 et à des concentrations salines de 50 meq.ml-1, 100 meq.ml-1
et 150 meq.ml-1pour les deux types de salinité, à raison de 8 répétitions par traitement salin
et à ces plantes stressées s’ajoutent les 8 répétitions des plantes témoins (Voir Photos.6).
Les plantes témoins sont arrosées à la solution nutritive seule et les plantes stressées
sont arrosées à la solution saline.
(50 meq, 100 meq, 150 meq),
Le traitement salin par le NaCl
SN,
(50 meq, 100 meq, 150 meq)
Les témoins
Le traitement par NaCl + CaCl2
Photos.6-Le dispositif expérimental des plantes de Vigna radiata L. Wilczek
7.Prélèvement des échantillons pour analyse des taux de proline et sucres totaux
solubles
Après l’application du stress salin, les plantes ne sont plus arrosées durant une
semaine. Nous avons procédé aux prélèvements des échantillons selon les étapes
suivantes :
Les plantes entières sont soigneusement prélevées, rincées à l’eau de
robinet puis séchées rapidement à l’aide du papier Joseph.
La partie aérienne est isolée de la partie souterraine, puis les poids
frais des racines, des tiges, des feuilles sont déterminés à l’aide d’une balance plate de
précision.
Chaque échantillon pesé est enveloppé dans du papier aluminium
puis le tout est déposé dans une étuve réglée à 80° C durant 48 heures.
Ensuite les échantillons sont repesés à l’état sec, mis dans des
flacons fermés à l’aide d’un bouchon plasma, et placés au congélateur jusqu'aux analyses.
Photos.7-Une partie des 168 flacons fermés contenant les échantillons de matière végétale
6 Prélèvement des échantillons pour analyse des protéines totales solubles
Pour cette analyse on veut éviter la dénaturation des protéines par le traitement
thermique par l’étuve ; à cet égard les échantillons (feuilles, tiges, racines) ne sont pas
sécher à l'étuve mais ils sont conservés et broyés dans l’azote liquide puis au congélateur
dans des flacons fermés à l’aide d’un bouchon plasma.
III.TECHNIQUES D’ANALYSE
1.La proline
La proline est analysée selon la méthode de BERGMAN et LOXLEY (1970).
a. Extraction
100 mg de matériel végétal, soit des racines, des tiges et des feuilles, sont broyés
dans 1.25 ml d’éthanol 95 %, suivi de trois rinçages et lavages avec 1.25 ml d’éthanol 70
% chaque fois. Des surnageant combinés environ 5 ml, sont prélevés 2.5 ml auxquels sont
ajoutés 1 ml de chloroforme et 1.5 ml d’eau distillée. Le matériel végétal est gardé toute la
nuit au froid à 0°C.
b. Dosage
1 ml de la phase supérieure du matériel végétal, déjà décanté, est prélevé en
évitant de toucher à la phase inférieure puis sont ajoutés 2 ml de solution de Na Cl 5M et 5
ml d’eau distillée.
Après agitation, 2 ml de solution sont placés dans tube à essai auquel sont
ajoutés 2 ml de solution tampon phosphate (H3PO4 5.32 M + Na2HPO4 3.88 M) à pH 2 ,5
et enfin 4 ml de solution de ninhydrine (0.125 g dans 2 ml de H3PO4 6 M, plus 3 ml de
CH3COOH glacial).
Les tubes sont agités et placés au bain - marie bouillant pendant 60 mn pour le
développement de la coloration. Une fois le mélange refroidi, la densité optique est lue au
moyen d’un spectrophotomètre à 505 nm.
Les résultats sont exprimés en µg.ml-1 de proline d'extrait en référence à une
courbe étalon (en annexe) à partir de concentrations croissantes de proline de 12.5 à 125
µg.ml-1 .
Les teneurs moyennes en proline obtenues à partir des échantillons (feuilles,
tiges, racines) analysées sont affectées d’une analyse de la variance à l’aide du Test de
Fisher à P = 5 %.
2.Sucres solubles totaux
Les sucres solubles totaux sont analysés par la méthode au phénol de Dubois et al (1956).
a. Extraction
100 mg de matière végétale , soit des racines, des tiges et des feuilles sont placés
dans des tubes à essai, on ajoute 3 ml d’éthanol à 80 % pour l’extraction des sucres .On
laisse à température ambiante pendant 48 h .
b. Dosage
Au moment de dosage les tubes sont placés dans une étuve à 80 % pour faire
évaporer l’alcool, dans chaque tube on ajoute 20 ml d’eau distillée c’est la solution à
analyser ; dans des tubes à essai propre, on induit 1 ml de la solution à doser auquel on
ajoute 1 ml de solution de phénol à 5 %. Les tubes sont soigneusement agités.
On ajoute alors 5 ml d’acide sulfurique concentré à l’aide d’une burette dont le
jet tombe brutalement sur la surface du liquide, la température atteint, alors environ 110°C.
Après un séjour de 30 min à l’obscurité, les mesures d’absorbance sont
effectuées à une longueur d’onde de 485 nm.
Enfin des résultats des densités optiques sont rapportés sur une courbe étalon
des sucres solubles préparée avec des concentrations croissantes de glucose allant de 10 à
100 µg.ml-1.
Les résultats obtenus sont traités statistiquement en analysant la variance à l'aide
du test de Fisher à P = 5 %.
3.Protéines totales solubles
Le dosage des protéines se fait selon la technique de Bradford (1976)
a.Extraction
Prendre 1 g de matière végétale avec 10 ml de tampon d’extraction : tampon
phosphate 0,06 M PH 7, l’extraction se fait à froid (mortier dans la glace pilée) puis
centrifugation à 8000 tours pendant 15 min.
b. Dosage
Prendre 100 µl d’échantillon à doser et ajouter 2 ml de réactif de Bradford,
après 2 min du développement de la réaction, la densité optique est lu à 595 nm.
Pour réaliser une courbe étalon des protéines solubles, préparées avec une
solution mère de SAB allant de 10 à 100 µg.ml-1 on prend 100 µl de ces dernier, puis
ajouter 2 ml du réactif de Bradford (voir Annexe), la lecture de la densité optique se fait à
la longueur d’onde 595 nm après 2 min du développement de la réactions.
Les résultats obtenus sont traités statistiquement, en analysant la variance à
l'aide du test de Fisher à P = 5 %.
CHAPITRE III
RESULTATS
CHAPITRE III- RESULTATS
I - TENEURS EN PROLINE ENDOGENE
1.Variations de la proline endogène dans les organes des plantes de Vigna
radiata L.Wilczek
a.Sous stress au NaCl
La figure 7 montre une légère augmentation de la proline non significative, au
niveau des organes des plantes traitées à la salinité, à différentes concentrations par rapport
aux plantes témoins. En effet, les teneurs en proline dans les feuilles varient de 97.27
µg.ml-1en absence de stress ; dès que les plantes reçoivent la salinité, cet acide aminé
s’accumule jusqu’à une teneur de 108.15 µg.ml-1, sous l’effet salinité à 100 meq.l-1 de
NaCl. Par contre dans les mêmes organes, la proline ralentit pour arriver à une teneur de
98.91 µg.ml-1, sous stress à 150 meq.l-1 de NaCl. Dans les tiges, la proline augmente aussi
lorsque la concentration en NaCl du milieu croît ; elle évolue de 117.39 µg.ml-1, dès que
les plantes reçoivent la solution saline à 50 meq.l-1 vers 128.15 µg.ml-1 sous le traitement à
150 meq.l-1 de NaCl.
Au niveau des racines, l’accumulation de la proline devient de plus en plus
importante avec la concentration du milieu ; la teneur passe de 89.04 µg.ml-1 (sous l'effet
de 50 meq.l-1 de NaCl) à 109.51 µg.ml-1 (sous l'effet de 150 meq.l-1 de NaCl).
Selon le traitement, l’influence de la salinité sur chaque organe montre que pour
toutes les plantes, la proline reste plus élevée dans les tiges.
180
Teneurs en proline (µg.ml-1)
160
140
120
Feuilles
100
80
Tiges
60
Racines
40
20
0
Témoin
SN
50meq
100meq
150meq
NaCl
NaCl
NaCl
Fig.7- Teneurs en proline (µg.ml-1) dans les feuilles, tiges et racines des plantes de Vigna
radiata L. Wilczek stressées au NaCl.
Tableau 3 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5 %), des teneurs en proline
endogène (µg.ml-1) des feuilles, tiges et racines des plantes de Vigna radiata L. Wilczek,
âgées de 33 jours stressées au NaCl. Test effectué à l’aide du logiciel SPSS.
Témoin
Feuilles 97,27±9,84
ns
Tiges 105,43±32,35
50 meq
107,06±6,95 NS
ns
117,39±34,71 NS
100 meq
108,15±4,31 NS
ns
119,84±32,70 NS
150 meq
98,91±7,97 NS
ns
128,15±37,28 NS
Racines
90,21±38,26
ns
89,4±9,96 NS
ns
107,06±31,80 NS
ns
109,51±34,90 NS
ns
m±σ
97,64±14,99
104,62±15,23
111,68±16,14
112,19±16,28
s et ns: effet significatif ou non significatif de l’organe sur l’accumulation de la proline
comparativement aux tiges selon chaque traitement
NS et S : effet non significatif ou significativement supérieur de la salinité sur
l’accumulation de la proline comparativement aux plantes témoins.
A cet effet, l’analyse statistique (tableau 3) révèle l’absence de l’influence de la
salinité, quelle que soit la concentration en NaCl sur les teneurs en proline quel que soit
l’organe. Cette analyse indique par ailleurs, que la proline dans les feuilles et dans les
racines n’exprime pas de différences significatives, comparativement aux tiges quel que
soit le traitement.
b. Sous stress au NaCl + CaCl2
La figure 8 montre qu'il y a une augmentation significative de la proline,
uniquement au niveau des tiges et des racines des plantes traitées à 150 meq.ml-1 par
rapport aux plantes témoins (145,38 µg.ml-1et 128,26 µg.ml-1contre 105,43 µg.ml-1et 90,21
µg.ml-1respectivement).Cependant, l'augmentation de la proline dans les autres organes
aux concentrations salines restantes est non significative, comparée toujours aux plantes
témoins.
En effet, au niveau foliaire, la teneur de cet acide aminé s'élève de 91,52 µg.ml-1
à 99,51 µg.ml-1sous les traitements salins à respectivement 50 meq.l-1et 150 meq.l-1Au
niveau des tiges, il y a également un accroissement dans la teneur de la proline, allant de
107,6 µg.ml-1 jusqu'à 145,38 µg.ml-1 pour les concentrations salines 50 meq.l-1et 150
meq.ml-1respectivement. Les racines montrent aussi une évolution dans la teneur de cet
acide aminé, la teneur passe de 102,69 µg.ml-1 (sous le traitement à 50 meq.l-1) à 128, 26
µg.ml-1 (sous le traitement à 150 meq.l-1).
Dans ce cas aussi, les résultats révèlent que l’influence de la salinité sur chaque
organe montre que pour toutes les plantes, la proline reste plus élevée dans les tiges.
Teneurs en proline ( µg.ml-1)
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
Feuilles
Tiges
Racines
Témoin
SN
50meq
100meq
150meq
NaCl+CaCl2
NaCl+CaCl2
NaCl+CaCl2
Fig.8- Teneurs en proline (µg.ml-1) dans les feuilles, tiges et racines des plantes de Vigna
radiata L. Wilczek stressée au NaCl + CaCl2.
Tableau 4-Test statistique de signification de Fisher (P = 5 %), des teneurs en proline
endogène (µg.ml-1) des feuilles, tiges et racines des plantes de Vigna radiata L. Wilczek,
âgées de 33 jours stressées au NaCl + CaCl2. Test effectué à l’aide du logiciel SPSS.
Témoin
97,27±9,84
ns
105,43±32,35
50 meq
91,52±17,18 NS
ns
107,6±36,65 NS
Racines
90,21±38,26
ns
108,96±32,30 NS 103,26±23,44 NS 128,26±37,13 S
ns
s
ns
m±σ
97,64±14,99
Feuilles
Tiges
102,69±10,22
100 meq
150 meq
95,54±19,33 NS 99,51±13,30 NS
s
s
130,43±23,36 NS 145,38±35,58 S
109,74±2,35
124,38±13,33
En effet, l’analyse statistique (tableau 4) révèle l’influence de la salinité de la
concentration saline 150 meq.l-1en NaCl + CaCl2, sur les teneurs en proline des tiges et des
racines. Cette analyse indique également que la proline dans les feuilles, présente des
différences significatives comparativement aux tiges, sous les traitements salins à 100
meq.l-1et 150 meq.l-1; par ailleurs, au niveau des racines, cette différence reste significative
seulement sous l’effet de la concentration saline à 100 meq.l-1.
2.Etude comparative des ratios proline des parties aériennes et racinaires des
plantes de Vigna radia L. Wilczek
a.Les plantes stressées au NaCl
Le ratio est défini par les teneurs en proline des feuilles et des tiges par rapport à
celles des racines. La valeur du ratio est plus élevée chez les plantes stressées à 50 meq.ml1
que chez les plantes témoins (2,51 contre2, 24).Par ailleurs, cette valeur décroît chez les
plantes stressées à 100 meq.l-1 et à 150 meq.l-1 (2,12 et 2,07 contre 2,24). Il faut remarque
que la valeur de ce ratio varie de manière inversement proportionnelle à la concentration en
NaCl du milieu (fig.9).
3
Ratio proline PA/PR
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Témoin
50 meq NaCl
100 meq NaCl
150 meq NaCl
Fig.9- Ratio proline partie aérienne/partie racinaire des plantes de Vigna radiata L.
Wilczek stressées au NaCl
b. Les plantes stressées au NaCl + CaCl2
La valeur de ratio des différentes concentrations salines est inférieure à celle
des plantes témoins, elle augmente mais aléatoirement avec l’augmentation des
concentrations salines, car on enregistre une baisse de cette valeur chez les plantes
stressées à 150 meq.l-1 comparée à celle des plantes traitées à 100 meq.l-1 (1,90 contre
2,18)
Ratio proline PA/PR
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Témoin
50 meq
NaCl+CaCl2
100 meq
NaCl+CaCl2
150 meq
NaCl+CaCl2
Fig.10- Ratio proline partie aérienne/partie racinaire des plantes de Vigna radiata L.
Wilczek stressées au NaCl+ CaCl2
II.TENEURS EN SUCRES SOLUBLES TOTAUX
1.Variation des sucres solubles totaux dans les organes des plantes de Vigna
radiata L.Wilczek
a.Sous stress au NaCl
La figure11 montre, une légère augmentation (non significative) de la teneur en
sucres solubles totaux, au niveau des organes des plantes traitées à la salinité, à différentes
concentrations par rapport aux plantes témoins. En effet, les teneurs en sucres solubles
totaux au niveau foliaire passent de125, 41 µg.ml-1en absence de salinité (témoin) à 130,53
µg.ml-1 sous le traitement salin 100 meq.ml-1 ; une sensible réduction de ces composés est
enregistrée sous 150 meq.l-1 (128,27 µg.ml-1)
Cependant, dans les tiges, les sucres solubles totaux s’accumulent lentement au
fur et mesure que la salinité augmente de concentration ; les teneurs dans ces organes
restent toutefois deux fois plus élevées, comparativement à celles des racines, quelle que
soit le milieu de culture. Il faut noter que dans les feuilles et les tiges, les sucres évoluent
pratiquement avec des teneurs sensiblement proches. Par contre, au niveau des racines,
cette teneur diminue allant de 80,54 µg.ml-1à 75,87 µg.ml-1 sous la salinité à 50 meq.l-1 et
Teneurs en sucres solubles totaux ( µg.m-1)
150 meq.l-1.
180
160
140
120
Feuilles
100
Tiges
80
Racines
60
40
20
0
Témoin
SN
50meq
100meq
150meq
NaCl
NaCl
NaCl
Fig.11- Teneurs en sucres solubles totaux (µg.ml-1) dans les feuilles, tiges et racines des
plantes de Vigna radiata L. Wilczek stressées au NaCl.
Tableau 5 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5 %), des teneurs en sucres
solubles totaux (µg.ml-1) des feuilles, tiges et racines des plantes de Vigna radiata L.
Wilczek, âgées de 33 jours stressés au NaCl. Test effectué à l’aide du logiciel SPSS.
Témoin
125,41±8,49
ns
50 meq
122,54±21,88NS
ns
100 meq
150 meq
130,53±10,44NS 128,27±24,56NS
ns
ns
Tiges
Racines
120,90±30,56
81,41±1,44
s
129,30±23,52NS
80,54±0,71NS
s
131,96±21,82NS
76,22±1,72NS
s
138,73±4,95NS
75,87±12,54NS
s
m±σ
109,24±15,20
110,79±12,72
112,90±10,08
114,29±9,89
Feuilles
En outre, l’analyse statistique (tableau 5) révèle l’absence de l’influence de la
salinité, quelle que soit la concentration en NaCl sur les teneurs en sucres solubles totaux,
quel que soit l’organe. Cette analyse indique que les sucres solubles totaux dans les
feuilles, n’expriment pas de différences significatives comparativement aux tiges, quel que
soit le traitement;tandis que les racines expriment des teneurs en sucres solubles totaux
significativement inférieures à celles des tiges, quelque soit le traitement salin.
b. Sous stress au NaCl+CaCl2
La figure 12 montre, une légère augmentation des sucres soluble totaux non
significative, aux niveaux des organes des plantes traitées à la salinité, à différentes
concentrations par rapport aux plantes témoins.
En effet, les teneurs en sucres solubles totaux dans les feuilles passent de
125,41µg.ml-1en absence de stress (plantes témoins) à une teneur de 134,42 µg.ml-1 , sous
l’effet de salinité à 50 meq.l-1 de NaCl + CaCl2; puis diminue à 115,16 µg.ml-1 sous stress à
150 meq.l-1.Au niveau des tiges, cette teneur évolue de 128,07 µg.ml-1 sous stress à 50
meq.l-1 vers 139,96 µg.ml-1, sous le traitement à 150 meq.l-1 de NaCl + CaCl2.
Au niveau des racines, les sucres solubles totaux chutent remarquablement sous
l’effet de la salinité, comparativement aux sucres analysés dans les feuilles et les tiges. Les
teneurs en ce composé varient de 81,41µg.ml-1 dans les racines des plantes témoins, puis
une accumulation ralentie est observée dans les mêmes organes, des plantes recevant la
salinité à 50 et 100 meq.l-1. Par contre, une sensible augmentation des sucres s’exprime
Teneurs en sucres solubles totaux ( µg.ml-1)
sous le traitement à 150 meq.l-1
180
160
140
120
Feuilles
Tiges
100
80
Racines
60
40
20
0
Témoin
SN
50meq
100meq
150meq
NaCl+CaCl2
NaCl+CaCl2
NaCl+CaCl2
Fig.12- Teneurs en sucres solubles totaux (µg.ml-1) dans les feuilles, tiges et racines des
plantes de Vigna radiata L. Wilczek stressée au NaCl + CaCl2.
Tableau6 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5 %), des teneurs en sucres
solubles totaux (µg.ml-1) des feuilles, tiges et racines des plantes de Vigna radiata L.
Wilczek, âgées de 33 jours stressées au NaCl + CaCl2. Test effectué à l’aide du logiciel
SPSS.
Témoin
125,41±8,49
ns
Feuilles
Tiges
Racines
50 meq
100 meq
150 meq
134,42±3,16NS 128,80±20,10NS 115,16±28,30NS
ns
ns
s
120,90±30,56 128,07±36,26NS 137,09±29,07NS 139,96±4,38NS
81,41±1,44
80,59±1,61NS
79,64±1,31NS
81,63±1,31NS
s
s
s
s
m±σ
109,24±15,20
114,36±19,57
115,18±14,17
112,25±14,17
L’analyse statistique (tableau 6), révèle également l’absence de l’influence de la
salinité, quelle que soit la concentration en NaCl sur les teneurs en sucres totaux solubles,
quel que soit l’organe. En effet, les sucres solubles totaux dans les feuilles, n’expriment
pas des différences significatives, comparativement aux tiges quel que soit le traitement,
tandis que, les racines marquent cette différence à la baisse significative, quelque soit le
traitement salin.
2.Etude comparative des ratios sucres solubles totaux des parties aériennes et
racinaires des plantes de Vigna radiata L.Wilczek
a.Les plantes stressées au NaCl
La valeur du ratio accroît avec l’accroissement des concentrations salines, elle
passe de 3,13 à 3,52 sous le traitement salin, à 50 meq.l-1et à 150 meq.l-1 respectivement.
La valeur du ratio des plantes traitées à la salinité est supérieur à la valeur du ratio des
plantes témoins, quelque soit la concentration saline.
Ratio sucres solubles totaux PA/PR
4
3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Témoin
50 meq NaCl
100 meq NaCl
150 meq NaCl
Fig. 13- Ratio sucres solubles totaux parties aériennes/parties racinaires des plantes de
Vigna radiata L. Wilczek stressées au NaCl
b. Les plantes stressées au NaCl + CaCl2
La valeur du ratio augmente avec l’augmentation des concentrations salines,
elle passe de 3,26 à 3,34 sous stress salin à 50 meq.l-1et à 100 meq.l-1.Par contre, cette
valeur diminue sous salinité à 150 meq.l-1 (3,13).On remarque que, la valeur du ratio des
plantes traitées à la salinité est nettement supérieur à celle des plantes témoins, quelque soit
Ratio sucres solubles totaux PA/PR
la concentration saline.
4
3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Témoin
50 meq
NaCl+CaCl2
100 meq
NaCl+CaCl2
150 meq
NaCl+CaCl2
Fig. 14- Ratio sucres solubles totaux parties aériennes/parties racinaires, des plantes de
Vigna radiata L. Wilczek stressées au NaCl+CaCl2
III.TENEURS EN PROTEINES TOTALES SOLUBLES
1.Variation des protéines totales solubles dans les organes des plantes de Vigna
radiata L.Wilczek
a.Sous stress au NaCl
La figure 15 montre, une augmentation des protéines totales solubles non
significative, au niveau des feuilles et des tiges à différentes concentrations salines par
rapport aux plantes témoins. Cependant, cette augmentation est significative au niveau des
racines, à différentes concentrations salines comparées toujours aux plantes témoins.
En effet, dans les feuilles la teneur en protéines totales solubles de 245 µg.ml-1
chez les plantes témoins passe à une teneur de 263,75 µg.ml-1 sous stress à 50 meq.l-1 ; ces
composés régressent ensuite lorsque les plantes sont arrosées à 100 meq.l-1 de NaCl (soit
240 µg.ml-1 de protéines). Les teneurs sont voisines dans les feuilles des plantes traitées à
150 meq.l-1 de NaCl et celles des plantes ne recevant pas la salinité (245 µg.ml-1).
Dans les tiges, la teneur en protéines totales solubles s’accroît avec la
concentration saline ; elle passe de156, 25 µg.ml-1 (sous stress à 50 meq.l-1) à 166,25
µg.ml-1 (sous stress à 150 meq.l-1).Dans les racines, cette teneur évolue également avec la
concentration saline en exprimant une différence significative par rapport à celle des
Teneurs en protéines totales solubles (µg.ml-1)
témoins.
300
250
200
Feuilles
150
Tiges
100
Racines
50
0
Témoin
SN
50meq
100meq
150meq
NaCl
NaCl
NaCl
Fig. 15- Teneurs en protéines totales solubles (µg.ml-1) dans les feuilles, tiges et racines ,
des plantes de Vigna radiata L. Wilczek, stressées au NaCl.
Tableau 7 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5 %), des teneurs en protéines
totales solubles (µg.ml-1) des feuilles, tiges et racines des plantes de Vigna radiata L.
Wilczek, âgées de 33 jours stressées au NaCl. Test effectué à l’aide du logiciel SPSS.
Feuilles
Tiges
Témoin
50 meq
100 meq
245 ±17,32 263,75±4,79NS 240±31,62NS
s
s
s
147,50±5,00 156,25±4,79NS 165±12,91NS
150 meq
245±17,32NS
s
166,25±31,98NS
Racines
71,25 ±6,29
s
99,00 ±13,71 S
s
97,50±5,00 S
s
111,50±4,43 S
s
m±σ
154,58±6,77
173,00 ±5,15
167,50±13,67
174,25±13,78
L’analyse statistique (tableau 7), révèle l’influence de la salinité à la baisse sur les
teneurs en protéines totales dans les racines, quelque soit la concentration en NaCl
comparativement à celles des tiges ou des feuilles.
b. Sous stress au NaCl+CaCl2
La figure 16 montre une augmentation significative des protéines totales
solubles au niveau des racines à la concentration saline 150 meq.l-1enregistrant ainsi une
valeur de 89, 25 µg.ml-1; par contre une diminution significative de cette teneur (37,50
µg.ml-1) apparaît sous stress à 100 meq.l-1.
Dans les feuilles, cette teneur diminue sous l'effet de sel à 50 meq.l-1par rapport
aux plantes témoins (215 µg.ml-1contre 245 µg.ml-1) ; elle augmente sous le traitement à
100 meq.l-1 (247,50 µg.ml-1), puis diminue légèrement lorsque les plantes sont stressées à
150 meq.l-1 (242,50 µg.ml-1). Il faut signaler que la teneur en protéines totales solubles
reste plus élevée dans les feuilles.
Au niveau des tiges, cette teneur passe de 165,75 µg.ml-1à 164,50 µg.ml-1 sous
Teneurs en protéines totales solubles (µg.ml-1)
l'effet de stress salin à respectivement 50 meq. l-1et à 150 meq.ml-1.
300
250
200
Feuilles
150
Tiges
Racines
100
50
0
Témoin
SN
50meq
100meq
150meq
NaCl+CaCl2
NaCl+CaCl2
NaCl+CaCl2
Fig.16 – Teneurs en protéines totales solubles (µg.ml-1) dans les feuilles, tiges et racines
des plantes de Vigna radiata L. Wilczek stressées au NaCl+CaCl2
L’analyse statistique (tableau 8) révèle l’influence de la salinité à 100 et à 150
meq. l-1 en NaCl+ CaCl2 sur les teneurs en protéines totales solubles des racines. Cette
analyse indique par ailleurs que les protéines totales solubles dans les feuilles et dans les
racines expriment des différences significatives comparativement aux tiges quel que soit le
traitement salin.
Tableau 8 - Test statistique de signification de Fisher (P = 5 %), des teneurs en protéines
totales solubles (µg.ml-1) des feuilles, tiges et racines des plantes de Vigna radiata L.
Wilczek, âgées de 33 jours stressées au NaCl+CaCl2.Test effectué à l’aide du logiciel
SPSS.
Feuilles
Témoin
245±17,32
s
Tiges 147,50±5,00
Racines 71,25±6,29
s
m±σ
154,58±6,77
50 meq
215±41,23NS
s
100 meq
247,50±5,00NS
s
150 meq
242,50±9,57NS
s
165,75±8,50NS
78,25±5,85NS
s
150,75±8,30NS
37,50±5,00S
s
164,50±5,26NS
89,25±2,99 S
s
153±19,71
145,25±1,91
165,42±3,35
2.Etude comparative des ratios protéines totales solubles des parties aériennes et
racinaires des plantes de Vigna radiata L. Wilczek
a.Les plantes stressées au NaCl
Une décroissance de la valeur de ce ratio avec l’augmentation de la
concentration du milieu en NaCl apparaît. Il faut remarquer que les ratios calculés pour les
plantes traitées au NaCl quelque soit la concentration saline restent inférieurs à celui
Ratio protéines totales solubles PA/PR
déterminé pour les plantes non stressées (fig.17).
6
5
4
3
2
1
0
Témoin
50 meq NaCl
100 meq NaCl
150 meq NaCl
Fig.17- Ratio protéines totales solubles partie aérienne/partie racinaire des plantes de
Vigna radiata L. Wilczek stressées au NaCl.
b. Les plantes stressées au NaCl + CaCl2
La valeur du ratio des plantes traitées à 50 meq.l-1 et à 150 meq.l-1est inférieure à
celle des plantes témoins, sauf pour les plantes traitées à 100 meq.ml-1 où cette valeur est
Ratio protéines totales solubles PA/PR
nettement supérieure à celle des plantes témoins(10,62 contre 5,51 ).(fig 18)
12
10
8
6
4
2
0
Témoin
50 meq CaCl2+
NaCl
100 meq CaCl2+
NaCl
150 meq CaCl2+
NaCl
Fig. 18- Ratio protéines totales solubles partie aérienne/partie racinaire des plantes de
Vigna radiata L. Wilczek stressées au NaCl + CaCl2
DISCUSSION
DISCUSSION
Nos résultats montrent une accumulation de la proline, dans différents
organes tiges, feuilles et racines des plantes traitées au NaCl. Cependant, cette
accumulation est importante au niveau des tiges et elle reste non significative, à différentes
concentrations salines de NaCl, comparée aux plantes témoins. Par ailleurs, cette teneur est
corrélée positivement au stress salin : au niveau foliaire (r=0,078), au niveau des tiges
(r=0,238) ainsi qu’au niveau racinaire (r=0,279).
Ces résultats sont compatibles avec ceux obtenus chez les cals et les plantes de
Vigna radiata L. Wilczek traitées à la salinité où il y a accumulation de la proline au
niveau des feuilles, tiges et racines. Mais cette accumulation est plus importante à la
lumière qu’à l’obscurité (ARORA et SARADHI., 1995 ; VINOD et SHARMA., 2004;
ABDEL HALEEM, 2007; PARAMASIVAM et al . ,2007). D'autres travaux ont montré,
sur Vigna radiata que cette accumulation dépend, de la variété et de l'espèce ; Pusa Bold
montre une accumulation élevée de la proline sous stress salin comparée à CO4
(SUMITHRA et al. ,2006). Deux espèces légumineuses, Phaseolus vulgaris et Sesbania
aculeata, montrent également une accumulation de proline; celle-ci s’accumule également
dans tous les tissus analysés de deux variétés de Phaseolus vulgaris L., Canario 60 et Pinto
Villa (ASHRAF et BASHIR., 2004; JIMENEZ-BREMONT et al . ,2006). Chez les
graminées, la proline s’accumule également chez 30 variétés de blé Triticum aestivum L.
sous stress salin (POUSTINI et al . ,2007).Des plantes médicinales comme Phyllanthus
amarus et Zataria multiflora présentent aussi une accumulation de la proline sous stress
salin (BERNARD et al . ,2006 ; JALEEL et al. ,2007).
En effet, les plantes supérieures accumulent des acides aminés en s’opposant au
stress salin, cependant, la proline reste l’acide aminé le plus important (ASHRAF, 2004).
Elle s’accumule chez plusieurs espèces végétales, face au stress comme la sécheresse, la
salinité et la température extrême, bien que son rôle dans l’osmotolerance de la plante reste
controversée, elle contribue à l’ajustement osmotique, la détoxification des espèces actives
d’oxygène (ROS) et la protection de l’intégrité membranaire (VERBRUGGEN et al. ,
1993; JITHESH et al. , 2006; MOLINARI et al. ,2007). Elle sert également comme un
réservoir de carbone et d’azote, protège le potentiel tampon redox cellulaire et les protéines
contre la dénaturation ; elle a également la capacité de préserver l’activité des enzymes en
solution saline (SHUJI et al ., 2002 ; ZHU et al., 2005 ; JITHESH et al., 2006).
En effet, l'accumulation de la proline invoque deux voies métaboliques chez les
jeunes plantes : la voie de la glutamate ou de l'ornithine, et une seule voie chez les plantes
adultes : la voie de la glutamate (ROOSENS et al . ,1998). Cette accumulation peut être
expliquée, par l’induction des gènes qui codent pour la biosynthèse de la proline, ainsi par
la répression des gènes qui codent pour son catabolisme. Cela peut être traduit par une
expression intense de la ∆1-pyrroline-5-carboxylate synthétase (P5CS) et par une haute
régulation de la proline déshydrogénase, s'ajoutent des stimulateurs positifs de la
biosynthèse, comme l'acide abscissique et des régulateurs négatifs comme la phospholipase
D (ABRAHAM et al., 2003; THIERY et al ., 2004 ; BASIA et ARIE., 2005 ; JITHESH
et al., 2006).
Au niveau des tiges et des racines, l'accumulation de la proline est significative
comparée aux plantes témoins, à la concentration saline 150 meq.l-1en NaCl+CaCl2. Cette
teneur est aussi corrélée positivement avec le stress salin au NaCl+CaCl2 au niveau foliaire
(r=0,203), au niveau des tiges où elle est significative (r=0,452, p≤0,05) et au niveau des
racines (r=0,251).
En effet, ces résultats sont compatibles avec les travaux qui sont faites, sur Vigna
radiata L Wilczek où la teneur en proline s’accroît sous stress salin au NaCl+CaCl2.
(PARAMASIVAN et al, 2007). Par contre, chez Vigna unguiculata L. Walp, l’addition de
CaCl2 conduit à une décroissance de la proline racinaire. Ces résultats obtenus ne
correspondent pas à l’hypothèse qui suggère que le calcium supplémentaire améliore les
effets négatifs du NaCl (SILVA et al., 2003).En ce sens, l'augmentation de la teneur en
proline peut être due au rôle attribué au Ca2+ supplémentaire qui aide à , l’ajustement
osmotique via l’augmentation de l’accumulation des solutés organiques. Dans ce cas, le
calcium peut jouer un rôle améliorateur des effets défavorables de la salinité (HOPKINS,
2003 ; SILVA et al., 2003).Toutefois, il existe des interactions particulièrement fortes entre
le Na+ et le Ca2+ qui affectent différentes réponses physiologiques. Cependant, il semble
que le Na+ déplace le Ca2+lié aux membranes des racines; effet qui peut être évité en
fournissant un excédent de Ca2+, par conséquent l’absorption de Na+ est diminuée
(HOPKINS, 2003; CRAMER, 2007).
Nos résultats montrent aussi une accumulation des sucres solubles totaux, dans les
différents organes des plantes traitées au NaCl. Cependant, cette accumulation est
importante aux niveaux des tiges mais, elle reste non significative à différentes
concentrations salines en NaCl et en NaCl+CaCl2 par rapport aux plantes témoins. En
outre, cette teneur est corrélée positivement au stress salin au NaCl dans deux organes, les
feuilles (r=0,110) et les tiges (r=0,288), par contre au niveau des racines cette corrélation
est négative (r=- 0,370). Des travaux sur Vigna ont montré que l'accumulation des sucres
totaux solubles est observée chez Vigna unguiculata L. Walp, par contre, chez Vigna
radiata L. Wilczek, le contenu cellulaire en sucres et en saccharose est réduit sous stress
salin au NaCl (SILVA et al., 2003; ABDEL HALEEM et al.,2007).Cette accumulation est
observée également chez Sorghum bicolor L. Moench, Glycine max L. Merr cv. Acme, les
cals de la betterave sucrière Saccharum sp, l’Olivier Populus euphratica, le blé Triticum
aestivum L et chez trois espèces de Salsola
(S. dendroides, S. richteri et S. orientalis)
(ILDIKO et GABOR., 2000 ; DE LACERDA et al., 2002 ; TAO et STADEN., 2004 ;
ZHANG et al., 2004 ; OTTOW et al., 2005 ; GANDONOU et al., 2006; HEIDARI et
MIRZAIE., 2006). Cependant, chez Prosopis alba, l'accumulation a lieu uniquement au
niveau racinaire, toutefois elle est plus élevée au niveau des cals comparées à des feuilles
des parents et des hybrides de Lycopersicon esculentum (L.) Mill et L. pennellii (Correll)
D'Arcy (PEREZ-ALFOCEA et al. ,1994; MELONI et al. ,2004).
En effet, l’accumulation des sucres solubles totaux chez les plantes a été largement
reportée comme une réponse à la salinité et à la sécheresse, souvent accompagnée par une
décroissance significative concernant la vitesse d’assimilation de CO2 (ASHRAF, 2004).Ils
ont une importance particulière à cause de leur relation directe avec des processus
physiologiques comme la photosynthèse, la translocation et la respiration ; en plus , ils ont
un rôle potentiel dans l’adaptation des stress (ILDIKO et GABOR., 2000). Parmi les rôles
attribués aux sucres est la vitrification du cytoplasme, protection des protéines et protection
des membranes (WINGLER, 2002).
En effet, les sucres totaux solubles incluent les sucres simples comme le
saccharose, le glucose, le fructane, le fructose et le tréhalose et les sucres complexes
comme la famille des raffinose oligosaccharides (RFOs) et les polyols qui ont les
propriétés d’osmoprotecteur et d’antioxydant (WINGLER, 2002 ; LEATHERWOOD,
2005; OTTOW et al., 2005 ; BASIA et ARIE., 2005)
Le traitement salin NaCl+ CaCl2 montre une corrélation négative des sucres totaux
foliaires (r=-0,392), tandis qu’au niveau des tiges et des racines, cette corrélation est
positive (r=0,189) et (r=0,277) respectivement.
D'après ces résultats, il faut remarquer que l’accumulation des sucres solubles
totaux au niveau des tiges et des racines sous stress au NaCl+ CaCl2 est supérieure à celle
enregistrée sous stress salin au NaCl seul, ceci peut être due à l’effet améliorateur attribué
au Ca2+ supplémentaire via l’augmentation de l’accumulation des solutés organiques dont
les sucres solubles totaux font partie (SILVA et al. ,2003).
Nos résultats, montrent une accumulation des protéines totales solubles, dans les
différents organes des plantes sous strass salin au NaCl. Cependant, cette accumulation est
plus importante au niveau des feuilles pour l’effet des deux types de salinité, toutefois, elle
est significative, seulement au niveau des racines à différentes concentrations salines au
NaCl comparé aux plantes témoins. En outre, cette teneur est corrélée positivement avec le
stress salin en NaCl, au niveau des tiges (r=0,427) et des racines où elle est hautement
significative (r=0,818, P≤0,01) et enfin cette corrélation est négative au niveau des
feuilles(r=-0,135). Par contre, les résultats de ABDEL HALEEM., 2007 sur Vigna radiata
L. Wilczek montrent une décroissance significative dans la teneur en protéines totales
solubles sous stress salin, par contre l’addition de l’acide gibbérellique en phase prégerminative accroît cette teneur et élimine l’effet négatif du stress. En effet, chez Nicotiana
rustica et Anacardium occidentale et le Sorghum bicolor, il y a accumulation des protéines
totales solubles (CUSIDO et al. ,1986; VIEGAS et al. ,2004 ; OLIVEIRA et al. ,2006).
Cependant, chez deux cultivars de maïs une tolérante et l’autre sensible à la salinité (cv.
323 et cv. 324), il y a un accroissement des protéines totales solubles au niveau des tiges et
des racines par contre chez la seconde il y a une diminution de ce taux. HAMDIA et al .,
2004 et FARIBA et ALI AKBAR., 2005 rapportent chez deux cultivars de Lycopersicon
esculentum Mill., que l’accroissement de la salinité augmente la teneur en protéines totales
solubles dans les tiges et les feuilles de cv. Isfahani, mais elle décroît cette teneur chez cv.
Shirazy.
Toutefois, chez Datura stramonium, la concentration des protéines totales
solubles décroît avec l’augmentation des concentrations salines, cependant la fraction des
protéines insolubles est significativement élevée (ALI, 1991).
Il est observé que le stress salin stimule, l’accumulation des composants contenant
de l’azote dont les protéines font partie, fréquemment corrélées avec la tolérance végétale
à la salinité ; par contre il réduit la synthèse protéique (CORDOVILLA et al .,1995;
OMAMI, 2005; NEELAM et al , 2006). Toutefois, les effets du stress sur le métabolisme
azoté ont été fréquemment étudiés chez les plantes à métabolisme azoté, montrant ainsi un
accroissement de la dégradation protéique, une inhibition de la synthèse protéique et une
accumulation et/ou une diminution des protéines et des acides aminés non protéiques chez
plusieurs plantes monocotylédones et dicotylédones (GILBERT et al. , 1997).
L'accumulation des protéines totales solubles semble être due à l'accumulation des
protéines déhydrines en réponse à un stress particulier, en jouant un rôle important dans la
stabilité des protéines membranaires et dans l’ajustement osmotique (SVENSSON, 2001;
MOHAMMADKHANI et HEIDARI., 2007). La proline semble aussi, directement ou
indirectement, jouer un rôle important dans l’accumulation des protéines sous stress salin
(ENANY, 1995).
Cependant, nos résultats enregistrent une accumulation des protéines totales
solubles significative sous le traitement à 150 meq.l-1 de NaCl + CaCl2 et une diminution
significative à 100 meq.l-1.Cette teneur est corrélée positivement au niveau foliaire
(r=0,438), par contre cette corrélation est négative au niveau des tiges (r=-0,054) et au
niveau des racines où elle est hautement significative, sous le même stress (r=-0,842,
P≤0,01). Ces résultats sont en accord avec ceux obtenus chez le haricot et le petit pois, où
il y a une décroissance dans l’incorporation de l’ammonium en acide aminé sous stress
salin ; par conséquent, la fraction non protéique contenant de l’azote s’accroît, cependant la
fraction protéique contenant de l’azote change irrégulièrement chez les plantes stressées
(CORDOVILLA et al . ,1995).
CONCLUSION
CONCLUSIONS
D’après les résultats obtenus on peut tirer les conclusions suivantes :
La proline a joué le rôle d’osmoprotection pour les deux types de stress salin
cependant, son efficacité est plus remarquable sous le stress en NaCl+CaCl2 via une
accumulation plus importante voir une accumulation significative à 150 meq.l-1 qui
peut être considérer comme un seuil d’une réponse importante de la proline pour
cette espèce de plante.
Les sucres solubles totaux ne s’accumulent pas d’une façon intéressante, voir une
accumulation faible de plus, il n’y a pas une remarquable différence pour cette teneur
en comparant les deux type de salinité. donc les sucres solubles totaux ne sont pas un
osmoprotecteur intéressants pour cette plante.
Les protéines totales solubles leur accumulation est plus importante pour le stress en
NaCl seul comparée au NaCl+CaCl2. elle est significative au niveau racinaire à
différentes concentrations salines en NaCl seul, cependant elle est significativement
supérieure à 150 meq. l-1 par contre elle est significativement inférieur à 100meq. l-1.
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ANNEXE
ANNEXE
1. Solution nutritive de HOAGLAND (1938).
Solution mère
Poids g.l-1
Mole.l-1
Macro-éléments
KNO3
191.90
1.90
(NO3)Ca, 4H2O
129.80
0.55
NO3 NH4
210.00
0.26
SO4 Mg, 7H2O
61.50
0.25
PO4 H2K
54.40
0.40
PO4K2H, 3H2O
34.23
0.15
Oligo-éléments
Cl2Mn, 4H2O
1.80
CuSO4, 5H2O
0.176
ZnSO4, 7H2O
0.219
BO3 H3
2.861
MO7O24(NH4), 7H2O 0.285
EDTA ferrique
(C10H12FeNaO8)
0.05
2. Méthode de calcul de la capacité de rétention
Dans un petit pot en plastique perforé à sa base, on met 100g du sable servant à
notre expérimentation (P1), puis de l'eau distillé est versée dans ce pot jusqu'à saturation.
Ce petit pot est ensuite mis sur la paillasse pendant 24 heurs. Après cette durée de temps, le
pot est repèse (P2). Le pesage du sable est effectué par soustraction du poids du pot.
Calcul de la capacité de rétention (C1) pour 100g de sable
P1= 100g
P2= 124.4g
C1= P2-P1
C1= 124.4 – 100 = 24.4g
Il faut enlever le poids du pot qui est de 4.4 g, soit le volume final de l'eau est de 20g.
La capacité de rétention est de 20 ml pour 100g de sable.
Calcul de la capacité de rétention (C2)
Pour 1000 g de substrat
20 ml
C2
100g de sable
1000g de substrat
C2 = 20 * 1000/100
C2 = 200 ml
La capacité de rétention est de 200 ml pour 1000g de substrat
3. Les courbes d’étalonnages
a. Courbe d’étalonnage de la proline
0,35
La densité optique
0,3
y = 0,0023x
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0
50
100
150
La concentration en proline ( µg.ml -1)
b. Courbe d’étalonnage des sucres solubles totaux.
0,7
y = 0,0061x
La densité optique
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0
20
40
60
80
100
120
-1
La concentration en sucres solubles totaux ( µg.ml )
c. Courbe d’étalonnages des protéines totales solubles.
0,12
La densité optique
0,1
y = 0,001x
0,08
0,06
0,04
0,02
0
0
20
40
60
80
100
La concentration en protéines totales solubles ( µg.ml-1)
120
3. Le test de signification de Fisher (p<0.05) de la proline, les sucres solubles totaux
et les protéines totales solubles entre les différents traitements selon le logiciel de
statistique SPSS.
a.La proline.
• La proline des feuilles
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PROLINF
LSD
(I) TRAITEME
Temoin
50 meq NaCl
100 meq NaCl
150 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
(J) TRAITEME
50 meq NaCl
100 meq NaCl
150 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
100 meq NaCl
150 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
50 meq NaCl
150 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
50 meq NaCl
100 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
50 meq NaCl
100 meq NaCl
150 meq NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
50 meq NaCl
100 meq NaCl
150 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
50 meq NaCl
100 meq NaCl
150 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
Différence
des
moyennes
(I-J)
-9,78250
-10,86875
-1,63000
5,76125
1,74000
-2,22625
9,78250
-1,08625
8,15250
15,54375*
11,52250
7,55625
10,86875
1,08625
9,23875
16,63000*
12,60875*
8,64250
1,63000
-8,15250
-9,23875
7,39125
3,37000
-,59625
-5,76125
-15,54375*
-16,63000*
-7,39125
-4,02125
-7,98750
-1,74000
-11,52250
-12,60875*
-3,37000
4,02125
-3,96625
2,22625
-7,55625
-8,64250
,59625
7,98750
3,96625
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
Erreur
standard
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
6,190
Signification
,120
,085
,793
,357
,780
,721
,120
,861
,194
,015
,069
,228
,085
,861
,142
,010
,047
,169
,793
,194
,142
,238
,589
,924
,357
,015
,010
,238
,519
,203
,780
,069
,047
,589
,519
,525
,721
,228
,169
,924
,203
,525
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-22,22111
2,65611
-23,30736
1,56986
-14,06861
10,80861
-6,67736
18,19986
-10,69861
14,17861
-14,66486
10,21236
-2,65611
22,22111
-13,52486
11,35236
-4,28611
20,59111
3,10514
27,98236
-,91611
23,96111
-4,88236
19,99486
-1,56986
23,30736
-11,35236
13,52486
-3,19986
21,67736
4,19139
29,06861
,17014
25,04736
-3,79611
21,08111
-10,80861
14,06861
-20,59111
4,28611
-21,67736
3,19986
-5,04736
19,82986
-9,06861
15,80861
-13,03486
11,84236
-18,19986
6,67736
-27,98236
-3,10514
-29,06861
-4,19139
-19,82986
5,04736
-16,45986
8,41736
-20,42611
4,45111
-14,17861
10,69861
-23,96111
,91611
-25,04736
-,17014
-15,80861
9,06861
-8,41736
16,45986
-16,40486
8,47236
-10,21236
14,66486
-19,99486
4,88236
-21,08111
3,79611
-11,84236
13,03486
-4,45111
20,42611
-8,47236
16,40486
•
La proline des tiges
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PROLINET
LSD
(I) TRAITEME
Temoin
50 meq NaCl
100 meq NaCl
150 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
(J) TRAITEME
50 meq NaCl
100 meq NaCl
150 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
100 meq NaCl
150 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
50 meq NaCl
150 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
50 meq NaCl
100 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
50 meq NaCl
100 meq NaCl
150 meq NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
50 meq NaCl
100 meq NaCl
150 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
50 meq NaCl
100 meq NaCl
150 meq NaCl
50 meq CaCl2+NaCl
100 meq CaCl2+NaCl
Différence
des
moyennes
(I-J)
-11,95750
-14,41000
-22,71750
-2,17375
-25,00125
-39,94500*
11,95750
-2,45250
-10,76000
9,78375
-13,04375
-27,98750
14,41000
2,45250
-8,30750
12,23625
-10,59125
-25,53500
22,71750
10,76000
8,30750
20,54375
-2,28375
-17,22750
2,17375
-9,78375
-12,23625
-20,54375
-22,82750
-37,77125*
25,00125
13,04375
10,59125
2,28375
22,82750
-14,94375
39,94500*
27,98750
25,53500
17,22750
37,77125*
14,94375
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
Erreur
standard
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
16,759
Signification
,479
,394
,181
,897
,142
,021
,479
,884
,524
,562
,440
,101
,394
,884
,622
,469
,530
,134
,181
,524
,622
,226
,892
,309
,897
,562
,469
,226
,179
,029
,142
,440
,530
,892
,179
,377
,021
,101
,134
,309
,029
,377
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-45,63670
21,72170
-48,08920
19,26920
-56,39670
10,96170
-35,85295
31,50545
-58,68045
8,67795
-73,62420
-6,26580
-21,72170
45,63670
-36,13170
31,22670
-44,43920
22,91920
-23,89545
43,46295
-46,72295
20,63545
-61,66670
5,69170
-19,26920
48,08920
-31,22670
36,13170
-41,98670
25,37170
-21,44295
45,91545
-44,27045
23,08795
-59,21420
8,14420
-10,96170
56,39670
-22,91920
44,43920
-25,37170
41,98670
-13,13545
54,22295
-35,96295
31,39545
-50,90670
16,45170
-31,50545
35,85295
-43,46295
23,89545
-45,91545
21,44295
-54,22295
13,13545
-56,50670
10,85170
-71,45045
-4,09205
-8,67795
58,68045
-20,63545
46,72295
-23,08795
44,27045
-31,39545
35,96295
-10,85170
56,50670
-48,62295
18,73545
6,26580
73,62420
-5,69170
61,66670
-8,14420
59,21420
-16,45170
50,90670
4,09205
71,45045
-18,73545
48,62295
•
La proline des racines.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PROLINER
LSD
Différence
des
moyennes
(I) TRAITEME
(J) TRAITEME
(I-J)
Temoin
50 meq NaCl
,81625
100 meq NaCl
-16,84625
150 meq NaCl
-19,29250
50 meq CaCl2+NaCl -18,75000
100 meq CaCl2+NaCl-13,04250
150 meq CaCl2+NaCl-38,04125*
50 meq NaCl
Temoin
-,81625
100 meq NaCl
-17,66250
150 meq NaCl
-20,10875
50 meq CaCl2+NaCl -19,56625
100 meq CaCl2+NaCl-13,85875
150 meq CaCl2+NaCl-38,85750*
100 meq NaCl
Temoin
16,84625
50 meq NaCl
17,66250
150 meq NaCl
-2,44625
50 meq CaCl2+NaCl -1,90375
100 meq CaCl2+NaCl 3,80375
150 meq CaCl2+NaCl-21,19500
150 meq NaCl
Temoin
19,29250
50 meq NaCl
20,10875
100 meq NaCl
2,44625
50 meq CaCl2+NaCl
,54250
100 meq CaCl2+NaCl 6,25000
150 meq CaCl2+NaCl-18,74875
50 meq CaCl2+NaCl Temoin
18,75000
50 meq NaCl
19,56625
100 meq NaCl
1,90375
150 meq NaCl
-,54250
100 meq CaCl2+NaCl 5,70750
150 meq CaCl2+NaCl-19,29125
100 meq CaCl2+NaCl Temoin
13,04250
50 meq NaCl
13,85875
100 meq NaCl
-3,80375
150 meq NaCl
-6,25000
50 meq CaCl2+NaCl -5,70750
150 meq CaCl2+NaCl-24,99875
150 meq CaCl2+NaCl Temoin
38,04125*
50 meq NaCl
38,85750*
100 meq NaCl
21,19500
150 meq NaCl
18,74875
50 meq CaCl2+NaCl 19,29125
100 meq CaCl2+NaCl 24,99875
Erreur
standard Signification
15,542
,958
15,542
,284
15,542
,220
15,542
,233
15,542
,405
15,542
,018
15,542
,958
15,542
,261
15,542
,202
15,542
,214
15,542
,377
15,542
,016
15,542
,284
15,542
,261
15,542
,876
15,542
,903
15,542
,808
15,542
,179
15,542
,220
15,542
,202
15,542
,876
15,542
,972
15,542
,689
15,542
,233
15,542
,233
15,542
,214
15,542
,903
15,542
,972
15,542
,715
15,542
,220
15,542
,405
15,542
,377
15,542
,808
15,542
,689
15,542
,715
15,542
,114
15,542
,018
15,542
,016
15,542
,179
15,542
,233
15,542
,220
15,542
,114
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure supérieure
-30,41603 32,04853
-48,07853 14,38603
-50,52478 11,93978
-49,98228 12,48228
-44,27478 18,18978
-69,27353
-6,80897
-32,04853 30,41603
-48,89478 13,56978
-51,34103 11,12353
-50,79853 11,66603
-45,09103 17,37353
-70,08978
-7,62522
-14,38603 48,07853
-13,56978 48,89478
-33,67853 28,78603
-33,13603 29,32853
-27,42853 35,03603
-52,42728 10,03728
-11,93978 50,52478
-11,12353 51,34103
-28,78603 33,67853
-30,68978 31,77478
-24,98228 37,48228
-49,98103 12,48353
-12,48228 49,98228
-11,66603 50,79853
-29,32853 33,13603
-31,77478 30,68978
-25,52478 36,93978
-50,52353 11,94103
-18,18978 44,27478
-17,37353 45,09103
-35,03603 27,42853
-37,48228 24,98228
-36,93978 25,52478
-56,23103
6,23353
6,80897 69,27353
7,62522 70,08978
-10,03728 52,42728
-12,48353 49,98103
-11,94103 50,52353
-6,23353 56,23103
b. Les sucres solubles totaux.
•
Les sucres des feuilles.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: SUCREF
LSD
Intervalle de confiance à
Différence
95%
des
moyennes
Erreur
Borne
Limite
(I) TRAITEME
(J) TRAITEME
(I-J)
standard Signification inférieure supérieure
Temoin
50 meq NaCl
2,8700
9,393
,761
-16,0166
21,7566
100 meq NaCl
-5,1225
9,393
,588
-24,0091
13,7641
150 meq NaCl
-2,8675
9,393
,761
-21,7541
16,0191
50 meq CaCl2+NaCl -9,0137
9,393
,342
-27,9004
9,8729
100 meq CaCl2+NaCl -3,3952
9,723
,728
-22,9447
16,1543
150 meq CaCl2+NaCl 10,2475
9,393
,281
-8,6391
29,1341
50 meq NaCl
Temoin
-2,8700
9,393
,761
-21,7566
16,0166
100 meq NaCl
-7,9925
9,393
,399
-26,8791
10,8941
150 meq NaCl
-5,7375
9,393
,544
-24,6241
13,1491
50 meq CaCl2+NaCl -11,8837
9,393
,212
-30,7704
7,0029
100 meq CaCl2+NaCl -6,2652
9,723
,522
-25,8147
13,2843
150 meq CaCl2+NaCl 7,3775
9,393
,436
-11,5091
26,2641
100 meq NaCl
Temoin
5,1225
9,393
,588
-13,7641
24,0091
50 meq NaCl
7,9925
9,393
,399
-10,8941
26,8791
150 meq NaCl
2,2550
9,393
,811
-16,6316
21,1416
50 meq CaCl2+NaCl -3,8912
9,393
,681
-22,7779
14,9954
100 meq CaCl2+NaCl 1,7273
9,723
,860
-17,8222
21,2768
150 meq CaCl2+NaCl 15,3700
9,393
,108
-3,5166
34,2566
150 meq NaCl
Temoin
2,8675
9,393
,761
-16,0191
21,7541
50 meq NaCl
5,7375
9,393
,544
-13,1491
24,6241
100 meq NaCl
-2,2550
9,393
,811
-21,1416
16,6316
50 meq CaCl2+NaCl -6,1463
9,393
,516
-25,0329
12,7404
100 meq CaCl2+NaCl -,5277
9,723
,957
-20,0772
19,0218
150 meq CaCl2+NaCl 13,1150
9,393
,169
-5,7716
32,0016
50 meq CaCl2+NaCl Temoin
9,0137
9,393
,342
-9,8729
27,9004
50 meq NaCl
11,8837
9,393
,212
-7,0029
30,7704
100 meq NaCl
3,8912
9,393
,681
-14,9954
22,7779
150 meq NaCl
6,1463
9,393
,516
-12,7404
25,0329
100 meq CaCl2+NaCl 5,6186
9,723
,566
-13,9309
25,1681
150 meq CaCl2+NaCl 19,2612*
9,393
,046
,3746
38,1479
100 meq CaCl2+NaClTemoin
3,3952
9,723
,728
-16,1543
22,9447
50 meq NaCl
6,2652
9,723
,522
-13,2843
25,8147
100 meq NaCl
-1,7273
9,723
,860
-21,2768
17,8222
150 meq NaCl
,5277
9,723
,957
-19,0218
20,0772
50 meq CaCl2+NaCl -5,6186
9,723
,566
-25,1681
13,9309
150 meq CaCl2+NaCl 13,6427
9,723
,167
-5,9068
33,1922
150 meq CaCl2+NaClTemoin
-10,2475
9,393
,281
-29,1341
8,6391
50 meq NaCl
-7,3775
9,393
,436
-26,2641
11,5091
100 meq NaCl
-15,3700
9,393
,108
-34,2566
3,5166
150 meq NaCl
-13,1150
9,393
,169
-32,0016
5,7716
50 meq CaCl2+NaCl -19,2612*
9,393
,046
-38,1479
-,3746
100 meq CaCl2+NaCl -13,6427
9,723
,167
-33,1922
5,9068
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
•
Les sucres des tiges
Comparaisons multiples
Variable dépendante: SUCRET
LSD
Intervalle de confiance à
Différence
95%
des
moyennes
Erreur
Borne
Limite
(I) TRAITEME
(J) TRAITEME
(I-J)
standard Signification inférieure supérieure
Temoin
50 meq NaCl
-8,4012
12,200
,494 -32,9176
16,1151
100 meq NaCl
-11,0662
12,200
,369 -35,5826
13,4501
150 meq NaCl
-17,8275
12,200
,150 -42,3438
6,6888
50 meq CaCl2+NaCl -7,1712
12,200
,559 -31,6876
17,3451
100 meq CaCl2+NaCl-16,1900
12,200
,191 -40,7063
8,3263
150 meq CaCl2+NaCl-19,0575
12,200
,125 -43,5738
5,4588
50 meq NaCl
Temoin
8,4012
12,200
,494 -16,1151
32,9176
100 meq NaCl
-2,6650
12,200
,828 -27,1813
21,8513
150 meq NaCl
-9,4262
12,200
,443 -33,9426
15,0901
50 meq CaCl2+NaCl 1,2300
12,200
,920 -23,2863
25,7463
100 meq CaCl2+NaCl -7,7888
12,200
,526 -32,3051
16,7276
150 meq CaCl2+NaCl-10,6563
12,200
,387 -35,1726
13,8601
100 meq NaCl
Temoin
11,0662
12,200
,369 -13,4501
35,5826
50 meq NaCl
2,6650
12,200
,828 -21,8513
27,1813
150 meq NaCl
-6,7612
12,200
,582 -31,2776
17,7551
50 meq CaCl2+NaCl 3,8950
12,200
,751 -20,6213
28,4113
100 meq CaCl2+NaCl -5,1238
12,200
,676 -29,6401
19,3926
150 meq CaCl2+NaCl -7,9913
12,200
,516 -32,5076
16,5251
150 meq NaCl
Temoin
17,8275
12,200
,150
-6,6888
42,3438
50 meq NaCl
9,4262
12,200
,443 -15,0901
33,9426
100 meq NaCl
6,7612
12,200
,582 -17,7551
31,2776
50 meq CaCl2+NaCl 10,6562
12,200
,387 -13,8601
35,1726
100 meq CaCl2+NaCl 1,6375
12,200
,894 -22,8788
26,1538
150 meq CaCl2+NaCl -1,2300
12,200
,920 -25,7463
23,2863
50 meq CaCl2+NaClTemoin
7,1712
12,200
,559 -17,3451
31,6876
50 meq NaCl
-1,2300
12,200
,920 -25,7463
23,2863
100 meq NaCl
-3,8950
12,200
,751 -28,4113
20,6213
150 meq NaCl
-10,6562
12,200
,387 -35,1726
13,8601
100 meq CaCl2+NaCl -9,0188
12,200
,463 -33,5351
15,4976
150 meq CaCl2+NaCl-11,8863
12,200
,335 -36,4026
12,6301
100 meq CaCl2+NaCl
Temoin
16,1900
12,200
,191
-8,3263
40,7063
50 meq NaCl
7,7888
12,200
,526 -16,7276
32,3051
100 meq NaCl
5,1238
12,200
,676 -19,3926
29,6401
150 meq NaCl
-1,6375
12,200
,894 -26,1538
22,8788
50 meq CaCl2+NaCl 9,0188
12,200
,463 -15,4976
33,5351
150 meq CaCl2+NaCl -2,8675
12,200
,815 -27,3838
21,6488
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
19,0575
12,200
,125
-5,4588
43,5738
50 meq NaCl
10,6563
12,200
,387 -13,8601
35,1726
100 meq NaCl
7,9913
12,200
,516 -16,5251
32,5076
150 meq NaCl
1,2300
12,200
,920 -23,2863
25,7463
50 meq CaCl2+NaCl 11,8863
12,200
,335 -12,6301
36,4026
100 meq CaCl2+NaCl 2,8675
12,200
,815 -21,6488
27,3838
Basé sur les moyennes observées.
•
Les sucres des racines
Comparaisons multiples
Variable dépendante: SUCRER
LSD
Intervalle de confiance à
Différence
95%
des
moyennes Erreur
Borne
Limite
(I) TRAITEME
(J) TRAITEME
(I-J)
standard Signification inférieure supérieure
Temoin
50 meq NaCl
,8733
2,835
,760
-4,8828
6,6295
100 meq NaCl
5,1917
2,835
,076
-,5645 10,9478
150 meq NaCl
5,5467
2,835
,058
-,2095 11,3028
50 meq CaCl2+NaCl ,8200
2,835
,774
-4,9362
6,5762
100 meq CaCl2+NaCl1,7767
2,835
,535
-3,9795
7,5328
150 meq CaCl2+NaCl-,2200
2,835
,939
-5,9762
5,5362
50 meq NaCl
Temoin
-,8733
2,835
,760
-6,6295
4,8828
100 meq NaCl
4,3183
2,835
,137
-1,4378 10,0745
150 meq NaCl
4,6733
2,835
,108
-1,0828 10,4295
50 meq CaCl2+NaCl
-5,333E-02
2,835
,985
-5,8095
5,7028
100 meq CaCl2+NaCl ,9033
2,835
,752
-4,8528
6,6595
150 meq CaCl2+NaCl
-1,0933
2,835
,702
-6,8495
4,6628
100 meq NaCl
Temoin
-5,1917
2,835
,076 -10,9478
,5645
50 meq NaCl
-4,3183
2,835
,137 -10,0745
1,4378
150 meq NaCl
,3550
2,835
,901
-5,4012
6,1112
50 meq CaCl2+NaCl-4,3717
2,835
,132 -10,1278
1,3845
100 meq CaCl2+NaCl
-3,4150
2,835
,237
-9,1712
2,3412
150 meq CaCl2+NaCl
-5,4117
2,835
,065 -11,1678
,3445
150 meq NaCl
Temoin
-5,5467
2,835
,058 -11,3028
,2095
50 meq NaCl
-4,6733
2,835
,108 -10,4295
1,0828
100 meq NaCl
-,3550
2,835
,901
-6,1112
5,4012
50 meq CaCl2+NaCl-4,7267
2,835
,104 -10,4828
1,0295
100 meq CaCl2+NaCl
-3,7700
2,835
,192
-9,5262
1,9862
150 meq CaCl2+NaCl
-5,7667*
2,835
,050 -11,5228-1,048E-02
50 meq CaCl2+NaCl
Temoin
-,8200
2,835
,774
-6,5762
4,9362
50 meq NaCl
5,333E-02
2,835
,985
-5,7028
5,8095
100 meq NaCl
4,3717
2,835
,132
-1,3845 10,1278
150 meq NaCl
4,7267
2,835
,104
-1,0295 10,4828
100 meq CaCl2+NaCl ,9567
2,835
,738
-4,7995
6,7128
150 meq CaCl2+NaCl
-1,0400
2,835
,716
-6,7962
4,7162
100 meq CaCl2+NaCl
Temoin
-1,7767
2,835
,535
-7,5328
3,9795
50 meq NaCl
-,9033
2,835
,752
-6,6595
4,8528
100 meq NaCl
3,4150
2,835
,237
-2,3412
9,1712
150 meq NaCl
3,7700
2,835
,192
-1,9862
9,5262
50 meq CaCl2+NaCl -,9567
2,835
,738
-6,7128
4,7995
150 meq CaCl2+NaCl
-1,9967
2,835
,486
-7,7528
3,7595
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
,2200
2,835
,939
-5,5362
5,9762
50 meq NaCl
1,0933
2,835
,702
-4,6628
6,8495
100 meq NaCl
5,4117
2,835
,065
-,3445 11,1678
150 meq NaCl
5,7667*
2,835
,050 1,048E-02 11,5228
50 meq CaCl2+NaCl 1,0400
2,835
,716
-4,7162
6,7962
100 meq CaCl2+NaCl1,9967
2,835
,486
-3,7595
7,7528
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
c. Les protéines totales solubles.
• Les protéines des feuilles.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PROTF
LSD
Intervalle de confiance à
Différence
95%
des
moyennes
Erreur
Borne
Limite
(I-J)
(I) TRAITEME
(J) TRAITEME
standard Signification inférieure supérieure
Temoin
50 meq NaCl
-18,7500
15,674
,245 -51,3465
13,8465
100 meq NaCl
5,0000
15,674
,753 -27,5965
37,5965
150 meq NaCl
,0000
15,674
1,000 -32,5965
32,5965
50 meq CaCl2+NaCl 30,0000
15,674
,069
-2,5965
62,5965
100 meq CaCl2+NaCl -2,5000
15,674
,875 -35,0965
30,0965
150 meq CaCl2+NaCl 2,5000
15,674
,875 -30,0965
35,0965
50 meq NaCl
Temoin
18,7500
15,674
,245 -13,8465
51,3465
100 meq NaCl
23,7500
15,674
,145
-8,8465
56,3465
150 meq NaCl
18,7500
15,674
,245 -13,8465
51,3465
50 meq CaCl2+NaCl 48,7500*
15,674
,005
16,1535
81,3465
100 meq CaCl2+NaCl 16,2500
15,674
,312 -16,3465
48,8465
150 meq CaCl2+NaCl 21,2500
15,674
,190 -11,3465
53,8465
100 meq NaCl
Temoin
-5,0000
15,674
,753 -37,5965
27,5965
50 meq NaCl
-23,7500
15,674
,145 -56,3465
8,8465
150 meq NaCl
-5,0000
15,674
,753 -37,5965
27,5965
50 meq CaCl2+NaCl 25,0000
15,674
,126
-7,5965
57,5965
100 meq CaCl2+NaCl -7,5000
15,674
,637 -40,0965
25,0965
150 meq CaCl2+NaCl -2,5000
15,674
,875 -35,0965
30,0965
150 meq NaCl
Temoin
,0000
15,674
1,000 -32,5965
32,5965
50 meq NaCl
-18,7500
15,674
,245 -51,3465
13,8465
100 meq NaCl
5,0000
15,674
,753 -27,5965
37,5965
50 meq CaCl2+NaCl 30,0000
15,674
,069
-2,5965
62,5965
100 meq CaCl2+NaCl -2,5000
15,674
,875 -35,0965
30,0965
150 meq CaCl2+NaCl 2,5000
15,674
,875 -30,0965
35,0965
50 meq CaCl2+NaCl Temoin
-30,0000
15,674
,069 -62,5965
2,5965
50 meq NaCl
-48,7500*
15,674
,005 -81,3465 -16,1535
100 meq NaCl
-25,0000
15,674
,126 -57,5965
7,5965
150 meq NaCl
-30,0000
15,674
,069 -62,5965
2,5965
100 meq CaCl2+NaCl-32,5000
15,674
,051 -65,0965 9,655E-02
150 meq CaCl2+NaCl-27,5000
15,674
,094 -60,0965
5,0965
100 meq CaCl2+NaClTemoin
2,5000
15,674
,875 -30,0965
35,0965
50 meq NaCl
-16,2500
15,674
,312 -48,8465
16,3465
100 meq NaCl
7,5000
15,674
,637 -25,0965
40,0965
150 meq NaCl
2,5000
15,674
,875 -30,0965
35,0965
50 meq CaCl2+NaCl 32,5000
15,674
,051 -9,655E-02
65,0965
150 meq CaCl2+NaCl 5,0000
15,674
,753 -27,5965
37,5965
150 meq CaCl2+NaClTemoin
-2,5000
15,674
,875 -35,0965
30,0965
50 meq NaCl
-21,2500
15,674
,190 -53,8465
11,3465
100 meq NaCl
2,5000
15,674
,875 -30,0965
35,0965
150 meq NaCl
-2,5000
15,674
,875 -35,0965
30,0965
50 meq CaCl2+NaCl 27,5000
15,674
,094
-5,0965
60,0965
100 meq CaCl2+NaCl -5,0000
15,674
,753 -37,5965
27,5965
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
• Les protéines des tiges.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PROTT
LSD
Intervalle de confiance à
Différence
95%
des
Borne
Limite
moyennes Erreur
(I) TRAITEME
(J) TRAITEME
standard Signification inférieure supérieure
(I-J)
Temoin
50 meq NaCl
-8,7500
10,023
,393 -29,5931 12,0931
100 meq NaCl
-17,5000
10,023
,095 -38,3431
3,3431
150 meq NaCl
-18,7500
10,023
,075 -39,5931
2,0931
50 meq CaCl2+NaCl
-18,2500
10,023
,083 -39,0931
2,5931
100 meq CaCl2+NaCl
-3,2500
10,023
,749 -24,0931 17,5931
150 meq CaCl2+NaCl
-17,0000
10,023
,105 -37,8431
3,8431
50 meq NaCl
Temoin
8,7500
10,023
,393 -12,0931 29,5931
100 meq NaCl
-8,7500
10,023
,393 -29,5931 12,0931
150 meq NaCl
-10,0000
10,023
,330 -30,8431 10,8431
50 meq CaCl2+NaCl-9,5000
10,023
,354 -30,3431 11,3431
100 meq CaCl2+NaCl5,5000
10,023
,589 -15,3431 26,3431
150 meq CaCl2+NaCl
-8,2500
10,023
,420 -29,0931 12,5931
100 meq NaCl
Temoin
17,5000
10,023
,095
-3,3431 38,3431
50 meq NaCl
8,7500
10,023
,393 -12,0931 29,5931
150 meq NaCl
-1,2500
10,023
,902 -22,0931 19,5931
50 meq CaCl2+NaCl -,7500
10,023
,941 -21,5931 20,0931
100 meq CaCl2+NaCl
14,2500
10,023
,170
-6,5931 35,0931
150 meq CaCl2+NaCl ,5000
10,023
,961 -20,3431 21,3431
150 meq NaCl
Temoin
18,7500
10,023
,075
-2,0931 39,5931
50 meq NaCl
10,0000
10,023
,330 -10,8431 30,8431
100 meq NaCl
1,2500
10,023
,902 -19,5931 22,0931
50 meq CaCl2+NaCl ,5000
10,023
,961 -20,3431 21,3431
100 meq CaCl2+NaCl
15,5000
10,023
,137
-5,3431 36,3431
150 meq CaCl2+NaCl1,7500
10,023
,863 -19,0931 22,5931
50 meq CaCl2+NaCl
Temoin
18,2500
10,023
,083
-2,5931 39,0931
50 meq NaCl
9,5000
10,023
,354 -11,3431 30,3431
100 meq NaCl
,7500
10,023
,941 -20,0931 21,5931
150 meq NaCl
-,5000
10,023
,961 -21,3431 20,3431
100 meq CaCl2+NaCl
15,0000
10,023
,149
-5,8431 35,8431
150 meq CaCl2+NaCl1,2500
10,023
,902 -19,5931 22,0931
100 meq CaCl2+NaCl
Temoin
3,2500
10,023
,749 -17,5931 24,0931
50 meq NaCl
-5,5000
10,023
,589 -26,3431 15,3431
100 meq NaCl
-14,2500
10,023
,170 -35,0931
6,5931
150 meq NaCl
-15,5000
10,023
,137 -36,3431
5,3431
50 meq CaCl2+NaCl
-15,0000
10,023
,149 -35,8431
5,8431
150 meq CaCl2+NaCl
-13,7500
10,023
,185 -34,5931
7,0931
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
17,0000
10,023
,105
-3,8431 37,8431
50 meq NaCl
8,2500
10,023
,420 -12,5931 29,0931
100 meq NaCl
-,5000
10,023
,961 -21,3431 20,3431
150 meq NaCl
-1,7500
10,023
,863 -22,5931 19,0931
50 meq CaCl2+NaCl-1,2500
10,023
,902 -22,0931 19,5931
100 meq CaCl2+NaCl
13,7500
10,023
,185
-7,0931 34,5931
Basé sur les moyennes observées.
• Les protéines des racines
.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PROTR
LSD
Intervalle de confiance à
Différence
95%
des
Borne
Limite
moyennes Erreur
(I) TRAITEME
(J) TRAITEME
standard Signification inférieure supérieure
(I-J)
Temoin
50 meq NaCl
-27,7500*
5,046
,000 -38,2442 -17,2558
100 meq NaCl
-26,2500*
5,046
,000 -36,7442 -15,7558
150 meq NaCl
-40,2500*
5,046
,000 -50,7442 -29,7558
50 meq CaCl2+NaCl-7,0000
5,046
,180 -17,4942
3,4942
100 meq CaCl2+NaCl
33,7500*
5,046
,000 23,2558 44,2442
150 meq CaCl2+NaCl
33,7500*
5,046
,000 23,2558 44,2442
50 meq NaCl
Temoin
27,7500*
5,046
,000 17,2558 38,2442
100 meq NaCl
1,5000
5,046
,769
-8,9942 11,9942
150 meq NaCl
-12,5000*
5,046
,022 -22,9942
-2,0058
50 meq CaCl2+NaCl20,7500*
5,046
,000 10,2558 31,2442
100 meq CaCl2+NaCl
61,5000*
5,046
,000 51,0058 71,9942
150 meq CaCl2+NaCl
61,5000*
5,046
,000 51,0058 71,9942
100 meq NaCl
Temoin
26,2500*
5,046
,000 15,7558 36,7442
50 meq NaCl
-1,5000
5,046
,769 -11,9942
8,9942
150 meq NaCl
-14,0000*
5,046
,011 -24,4942
-3,5058
50 meq CaCl2+NaCl19,2500*
5,046
,001
8,7558 29,7442
100 meq CaCl2+NaCl
60,0000*
5,046
,000 49,5058 70,4942
150 meq CaCl2+NaCl
60,0000*
5,046
,000 49,5058 70,4942
150 meq NaCl
Temoin
40,2500*
5,046
,000 29,7558 50,7442
50 meq NaCl
12,5000*
5,046
,022
2,0058 22,9942
100 meq NaCl
14,0000*
5,046
,011
3,5058 24,4942
50 meq CaCl2+NaCl33,2500*
5,046
,000 22,7558 43,7442
100 meq CaCl2+NaCl
74,0000*
5,046
,000 63,5058 84,4942
150 meq CaCl2+NaCl
74,0000*
5,046
,000 63,5058 84,4942
50 meq CaCl2+NaClTemoin
7,0000
5,046
,180
-3,4942 17,4942
50 meq NaCl
-20,7500*
5,046
,000 -31,2442 -10,2558
100 meq NaCl
-19,2500*
5,046
,001 -29,7442
-8,7558
150 meq NaCl
-33,2500*
5,046
,000 -43,7442 -22,7558
100 meq CaCl2+NaCl
40,7500*
5,046
,000 30,2558 51,2442
150 meq CaCl2+NaCl
40,7500*
5,046
,000 30,2558 51,2442
100 meq CaCl2+NaCl
Temoin
-33,7500*
5,046
,000 -44,2442 -23,2558
50 meq NaCl
-61,5000*
5,046
,000 -71,9942 -51,0058
100 meq NaCl
-60,0000*
5,046
,000 -70,4942 -49,5058
150 meq NaCl
-74,0000*
5,046
,000 -84,4942 -63,5058
50 meq CaCl2+NaCl
-40,7500*
5,046
,000 -51,2442 -30,2558
150 meq CaCl2+NaCl ,0000
5,046
1,000 -10,4942 10,4942
150 meq CaCl2+NaCl
Temoin
-33,7500*
5,046
,000 -44,2442 -23,2558
50 meq NaCl
-61,5000*
5,046
,000 -71,9942 -51,0058
100 meq NaCl
-60,0000*
5,046
,000 -70,4942 -49,5058
150 meq NaCl
-74,0000*
5,046
,000 -84,4942 -63,5058
50 meq CaCl2+NaCl
-40,7500*
5,046
,000 -51,2442 -30,2558
100 meq CaCl2+NaCl ,0000
5,046
1,000 -10,4942 10,4942
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
4. Le test de signification de Fisher (p<0.05) de la proline, les sucres totaux solubles
et les protéines totales solubles , entre les différents organes (feuilles, tiges,
racines) selon le logiciel de statistique SPSS.
a. La proline
• La proline des témoins
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PRO.TÉMO
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
-8,1513
7,0650
8,1513
15,2162
-7,0650
-15,2162
Erreur
standard
14,739
14,739
14,739
14,739
14,739
14,739
Signification
,586
,637
,586
,314
,637
,314
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-38,8037
22,5012
-23,5874
37,7174
-22,5012
38,8037
-15,4362
45,8687
-37,7174
23,5874
-45,8687
15,4362
Basé sur les moyennes observées.
• La proline de 50 meq. l-1 NaCl.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: NA50MEQ
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
-10,3263
17,6637
10,3263
27,9900*
-17,6637
-27,9900*
Erreur
standard
10,614
10,614
10,614
10,614
10,614
10,614
Signification
,342
,111
,342
,015
,111
,015
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-32,4001
11,7476
-4,4101
39,7376
-11,7476
32,4001
5,9161
50,0639
-39,7376
4,4101
-50,0639
-5,9161
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
• La proline des 100 meq. l-1 NaCl.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: NA100MEQ
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
-11,6925
1,0875
11,6925
12,7800
-1,0875
-12,7800
Basé sur les moyennes observées.
Erreur
standard
13,225
13,225
13,225
13,225
13,225
13,225
Signification
,387
,935
,387
,345
,935
,345
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-39,1947
15,8097
-26,4147
28,5897
-15,8097
39,1947
-14,7222
40,2822
-28,5897
26,4147
-40,2822
14,7222
• La proline de150 meq. l-1 NaCl.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: NA150MEQ
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
-29,2387
-10,5975
29,2387
18,6412
10,5975
-18,6412
Erreur
standard
14,920
14,920
14,920
14,920
14,920
14,920
Signification
,063
,485
,063
,225
,485
,225
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-60,2663
1,7888
-41,6251
20,4301
-1,7888
60,2663
-12,3863
49,6688
-20,4301
41,6251
-49,6688
12,3863
Basé sur les moyennes observées.
• La proline de 50 meq. l-1 NaCl+CaCl2
Comparaisons multiples
Variable dépendante: CA50MEQ
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
-16,0863
-17,4463
16,0863
-1,3600
17,4463
1,3600
Erreur
standard
14,948
14,948
14,948
14,948
14,948
14,948
Signification
,294
,256
,294
,928
,256
,928
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-47,1731
15,0006
-48,5331
13,6406
-15,0006
47,1731
-32,4468
29,7268
-13,6406
48,5331
-29,7268
32,4468
Basé sur les moyennes observées.
• La proline de 100 meq. l-1 NaCl+CaCl2
Comparaisons multiples
Variable dépendante: CA100MEQ
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
-34,8925*
-7,7175
34,8925*
27,1750*
7,7175
-27,1750*
Erreur
standard
11,063
11,063
11,063
11,063
11,063
11,063
Signification
,005
,493
,005
,023
,493
,023
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-57,8990
-11,8860
-30,7240
15,2890
11,8860
57,8990
4,1685
50,1815
-15,2890
30,7240
-50,1815
-4,1685
• La proline de 150 meq. l-1 NaCl+CaCl2
Comparaisons multiples
Variable dépendante: CA150MEQ
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
-45,8700*
-28,7500
45,8700*
17,1200
28,7500
-17,1200
Erreur
standard
15,334
15,334
15,334
15,334
15,334
15,334
Signification
,007
,075
,007
,277
,075
,277
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-77,7584
-13,9816
-60,6384
3,1384
13,9816
77,7584
-14,7684
49,0084
-3,1384
60,6384
-49,0084
14,7684
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
b. Les sucres totaux solubles
•
Les sucres des témoins.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: STEMOIN
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
4,5088
43,9929*
-4,5088
39,4842*
-43,9929*
-39,4842*
Erreur
standard
9,635
10,407
9,635
10,407
10,407
10,407
Signification
,645
,000
,645
,001
,000
,001
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-15,6566
24,6741
22,2118
65,7740
-24,6741
15,6566
17,7031
61,2652
-65,7740
-22,2118
-61,2652
-17,7031
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
• Les sucres de 50 meq.l-1 NaCl.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: S50MEQNA
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
-6,7625
41,9963*
6,7625
48,7587*
-41,9963*
-48,7587*
Erreur
standard
9,751
10,532
9,751
10,532
10,532
10,532
Signification
,496
,001
,496
,000
,001
,000
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-27,1720
13,6470
19,9515
64,0410
-13,6470
27,1720
26,7140
70,8035
-64,0410
-19,9515
-70,8035
-26,7140
• Les sucres de 100 meq.l-1 NaCl.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: S100NA
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
-1,4350
54,3071*
1,4350
55,7421*
-54,3071*
-55,7421*
Erreur
standard
7,354
7,943
7,354
7,943
7,943
7,943
Signification
,847
,000
,847
,000
,000
,000
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-16,8276
13,9576
37,6812
70,9329
-13,9576
16,8276
39,1162
72,3679
-70,9329
-37,6812
-72,3679
-39,1162
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
• Les sucres de 150 meq.l-1 NaCl.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: S150NA
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
-10,4512
52,4071*
10,4512
62,8583*
-52,4071*
-62,8583*
Erreur
standard
8,257
8,918
8,257
8,918
8,918
8,918
Signification
,221
,000
,221
,000
,000
,000
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-27,7330
6,8305
33,7407
71,0735
-6,8305
27,7330
44,1919
81,5248
-71,0735
-33,7407
-81,5248
-44,1919
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
• Les sucres de 50 meq.l-1 NaCl+CaCl2
Comparaisons multiples
Variable dépendante: S50CA
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
6,3512
53,8267*
-6,3512
47,4754*
-53,8267*
-47,4754*
Erreur
standard
11,054
11,940
11,054
11,940
11,940
11,940
Signification
,572
,000
,572
,001
,000
,001
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-16,7855
29,4880
28,8362
78,8172
-29,4880
16,7855
22,4849
72,4659
-78,8172
-28,8362
-72,4659
-22,4849
• Les sucres de 100 meq.l-1 NaCl+CaCl2
Comparaisons multiples
Variable dépendante: S100CA
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
-8,2861
49,1648*
8,2861
57,4508*
-49,1648*
-57,4508*
Erreur
standard
11,147
11,982
11,147
11,632
11,982
11,632
Signification
,467
,001
,467
,000
,001
,000
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-31,7044
15,1322
23,9909
74,3387
-15,1322
31,7044
33,0139
81,8878
-74,3387
-23,9909
-81,8878
-33,0139
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
• Les sucres de 150 meq.l-1 NaCl+CaCl2.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: S150CA
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
-24,7963*
33,5254*
24,7963*
58,3217*
-33,5254*
-58,3217*
Erreur
standard
8,696
9,393
8,696
9,393
9,393
9,393
Signification
,010
,002
,010
,000
,002
,000
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
-42,9977
-6,5948
13,8656
53,1852
6,5948
42,9977
38,6619
77,9815
-53,1852
-13,8656
-77,9815
-38,6619
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
c. Les protéines totales solubles
• Les protéines des témoins
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PROTMOIN
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
97,5000*
173,7500*
-97,5000*
76,2500*
-173,7500*
-76,2500*
Erreur
standard
7,795
7,795
7,795
7,795
7,795
7,795
Signification
,000
,000
,000
,000
,000
,000
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
79,8662
115,1338
156,1162
191,3838
-115,1338
-79,8662
58,6162
93,8838
-191,3838
-156,1162
-93,8838
-58,6162
•
Les protéines de 50 meq. l-1 NaCl.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PROT50NA
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
107,5000*
164,7500*
-107,5000*
57,2500*
-164,7500*
-57,2500*
Erreur
standard
6,243
6,243
6,243
6,243
6,243
6,243
Signification
,000
,000
,000
,000
,000
,000
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
93,3779
121,6221
150,6279
178,8721
-121,6221
-93,3779
43,1279
71,3721
-178,8721
-150,6279
-71,3721
-43,1279
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
• Les protéines de 100 meq.l-1 NaCl.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PROT100N
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
75,0000*
142,5000*
-75,0000*
67,5000*
-142,5000*
-67,5000*
Erreur
standard
14,093
14,093
14,093
14,093
14,093
14,093
Signification
,000
,000
,000
,001
,000
,001
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
43,1195
106,8805
110,6195
174,3805
-106,8805
-43,1195
35,6195
99,3805
-174,3805
-110,6195
-99,3805
-35,6195
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
•
Les protéines de 150 meq.l-1 NaCl.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PROT150N
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
78,7500*
133,5000*
-78,7500*
54,7500*
-133,5000*
-54,7500*
Erreur
standard
14,959
14,959
14,959
14,959
14,959
14,959
Signification
,001
,000
,001
,005
,000
,005
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
44,9110
112,5890
99,6610
167,3390
-112,5890
-44,9110
20,9110
88,5890
-167,3390
-99,6610
-88,5890
-20,9110
• Les protéines de 50 meq. l-1 NaCl+CaCl2.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PROT50CA
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
49,2500*
136,7500*
-49,2500*
87,5000*
-136,7500*
-87,5000*
Erreur
standard
17,352
17,352
17,352
17,352
17,352
17,352
Signification
,019
,000
,019
,001
,000
,001
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
9,9976
88,5024
97,4976
176,0024
-88,5024
-9,9976
48,2476
126,7524
-176,0024
-97,4976
-126,7524
-48,2476
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
•
Les protéines de 100 meq.l-1 NaCl+CaCl2.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PROT100C
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
96,7500*
210,0000*
-96,7500*
113,2500*
-210,0000*
-113,2500*
Erreur
standard
4,452
4,452
4,452
4,452
4,452
4,452
Signification
,000
,000
,000
,000
,000
,000
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
86,6791
106,8209
199,9291
220,0709
-106,8209
-86,6791
103,1791
123,3209
-220,0709
-199,9291
-123,3209
-103,1791
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
•
Les protéines de 150 meq. l-1 NaCl+CaCl2.
Comparaisons multiples
Variable dépendante: PROT150C
LSD
(I) organe
feuilles
tiges
racines
(J) organe
tiges
racines
feuilles
racines
feuilles
tiges
Différence
des
moyennes
(I-J)
78,0000*
205,0000*
-78,0000*
127,0000*
-205,0000*
-127,0000*
Erreur
standard
4,905
4,905
4,905
4,905
4,905
4,905
Signification
,000
,000
,000
,000
,000
,000
Basé sur les moyennes observées.
*. La différence des moyennes est significative au niveau ,05.
Intervalle de confiance à
95%
Borne
Limite
inférieure
supérieure
66,9049
89,0951
193,9049
216,0951
-89,0951
-66,9049
115,9049
138,0951
-216,0951
-193,9049
-138,0951
-115,9049
5. Les corrélations entre les différents paramètres biochimiques étudiés (prolines,
sucres solubles totaux et protéines totales solubles) et le traitement salin.
a.Le traitement salin au NaCl.
Corrélations
traitement
PROLINEF
PROLINET
PROLINER
SUCREF
SUCRET
SUCRERPROTFPROTTPROTR
traitement
Corrélation de Pearson
Sig. (bilatérale)
N
PROLINEF
Corrélation de Pearson
,078
Sig. (bilatérale) ,670
N
32
PROLINET
Corrélation de Pearson
,238
,001
Sig. (bilatérale) ,189
,995
N
32
32
PROLINER
Corrélation de Pearson
,279
,078 -,044
Sig. (bilatérale) ,122
,671
,812
N
32
32
32
SUCREFCorrélation de Pearson
,110
,139
,116 -,159
Sig. (bilatérale) ,550
,447
,529
,386
N
32
32
32
32
SUCRETCorrélation de Pearson
,288
,153
,047
,015 ,062
Sig. (bilatérale) ,110
,403
,798
,937 ,738
N
32
32
32
32
32
SUCRERCorrélation de Pearson
-,370
,006 -,350 -,181 -,130 -,057
Sig. (bilatérale) ,075
,978
,094
,397 ,546 ,790
N
24
24
24
24
24
24
PROTF Corrélation de Pearson
-,135 -,085 -,221
,360 -,490 -,205 ,392
Sig. (bilatérale) ,618
,755
,411
,170 ,054 ,446 ,133
N
16
16
16
16
16
16
16
PROTT Corrélation de Pearson
,427 -,148
,273
,250 -,015 ,115 -,508* -,398
Sig. (bilatérale) ,099
,583
,307
,351 ,956 ,671 ,044 ,126
N
16
16
16
16
16
16
16
16
PROTR Corrélation de Pearson
,818** -,276
,454
,251 -,100 ,134 -,358 ,133 ,324
Sig. (bilatérale) ,000
,300
,077
,348 ,713 ,620 ,174 ,624 ,221
N
16
16
16
16
16
16
16
16
16
**.La corrélation est significative au niveau 0.01 (bilatéral).
*.La corrélation est significative au niveau 0.05 (bilatéral).
b. Le traitement salin au NaCl + CaCl2.
Corrélations
TRAITEME
PROLINEF
PROLINET
PROLINER
SUCREF
SUCRET
SUCRER
PROTFPROTITPROTR
TRAITEME
Corrélation de Pearson
Sig. (bilatérale)
N
PROLINEF
Corrélation de Pearson
,203
Sig. (bilatérale) ,341
N
24
PROLINET
Corrélation de Pearson
,452* ,432*
Sig. (bilatérale) ,026 ,035
N
24
24
PROLINER
Corrélation de Pearson
,251 ,292 ,368
Sig. (bilatérale) ,236 ,167 ,077
N
24
24
24
SUCREF
Corrélation de Pearson
-,392 -,038 -,189 -,351
Sig. (bilatérale) ,064 ,863 ,388
,101
N
23
23
23
23
SUCRET
Corrélation de Pearson
,189 ,187 -,047 -,398 -,153
Sig. (bilatérale) ,377 ,382 ,826
,054 ,485
N
24
24
24
24
23
SUCRER
Corrélation de Pearson
,277 -,028 -,286
,261 -,531* -,065
Sig. (bilatérale) ,265 ,913 ,250
,295 ,028 ,799
N
18
18
18
18
17
18
PROTF Corrélation de Pearson
,438 ,186 ,276
,224 -,186 -,004 ,358
Sig. (bilatérale) ,155 ,562 ,386
,485 ,562 ,991 ,254
N
12
12
12
12
12
12
12
PROTITCorrélation de Pearson
-,054 -,343 -,073
,179 -,066 -,531 ,091 -,307
Sig. (bilatérale) ,867 ,275 ,821
,577 ,839 ,076 ,779 ,331
N
12
12
12
12
12
12
12
12
PROTRCorrélation de Pearson
-,842** -,430 -,757** -,498 ,302 ,024 ,084 -,601* ,310
Sig. (bilatérale) ,001 ,163 ,004
,099 ,340 ,942 ,796 ,039 ,327
N
12
12
12
12
12
12
12
12
12
*.La corrélation est significative au niveau 0.05 (bilatéral).
**.La corrélation est significative au niveau 0.01 (bilatéral).
6. Réactif de Bradford
100 mg de bleu de coomassie G250 sont dissous dans 50 ml d’éthanol 95%. A cette
solution on ajoute 100ml d’acide ortho phosphorique a 85 % puis le mélange est ajusté à
1000 ml avec l’eau distillée puis filtré pour enlever les particules insolubles.
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