1 Cours du 25/10/05 FCP CM 3 (Fonction Comportementale) L’homéostasie : L’organisme vit dans un milieu hostile. Ex : les animaux aquatiques va être plus ou moins saline que leur organisme. L’environnement devient dangereux quand l’organisme ne peut pas s’adapter. Pour les animaux terrestre : ou plus chaud ou plus froid. La plupart des animaux vivent d’un milieu variable (température, variation chimique). Ces éléments vont générer des troubles au niveau de l’organisme. Les organes fonctionneront différemment en fonction de l’environnement physique et chimique. Il y a des déséquilibre qui vont être produit par les cellules elles-même, c'est à dire qu'elles vont modifier leur environnement. Du fait de leur activité, les cellule peuvent provoquer des déséquilibre sur l’organisme. L’homéostasie c’est alors mis en place au sein des organismes pluricellulaires, cette homéostasie va avoir pour but de conserver une stabilité interne en dépit des déséquilibre environnementaux. Ce concept de stabilité ainsi que son importance ont été découverts par Claude Bernard au 19ème siècle, celui-ci a caractérisé la capacité des animaux à réguler leur environnement interne mais dans des limites étroites. L’être humain à une température interne de 37°C, elle n’est pas fortuite, elle va dépendre des facteurs environnementaux mais elle restera constante. La température interne est un processus homéostatique tout comme la régulation de l’eau, le PH (mesure de l’acidité de l’organisme), la quantité de glucose dans l’organisme... Ce terme d’homéostasie a été créé en 1920 par Walter Cannon. L’homéostasie est le concept qui décrit la constance du milieu intérieur en dépit des variations importantes de l’environnement extérieur et des modifications de l’environnement intérieur. Cette homéostasie s’applique aussi bien aux organismes végétaux qu'aux organismes animaux. Paradoxalement, celle-ci va être visible sur les organismes unicellulaires (Ex : bactérie) La différence est que pour l’organisme unicellulaire c’est que l’homéostasie se passe dans la cellule même, alors que pour l’organisme pluricellulaire cela se passe autre part. Le fonctionnement général de l’homéostasie : Ce processus va dépendre des boucles de rétroaction : celle-ci vont être mise en œuvre à partir d’une information sensorielle (toute perception dans un organisme est sensorielle) qui va concerner une variable (une condition physique ou chimique) soit la température, le taux de glucose, le PH... Chaque variable va être perçue par de capteurs spécialisés qui vont être soit interne, soit externe. Ces capteurs vont avoir pour but de rééquilibrer la variable en déclenchant différents processus physiologiques au niveau de l’organisme. Ces capteurs vont donc provoquer des changements tels qu'ils soient. Ces capteurs sont des cellules spécialisées dans une tâche précise, celles-ci quand elles vont être stimulées vont libérer soit des hormones, soit des neurotransmetteurs. Ces capteurs vont provoquer des lignes de changement. Ils vont avoir un rôle de régulation d’une variable, ces régulateurs sont souvent des cellules sensorielles. La régulation de l’homéostasie peut être extrêmement simple c'est à dire que les capteurs ont aussi un rôle dans l’équilibrage. Chaque variable peut agir sur les autres variables 2 La régulation de la glycémie : Dans tout les fluides corporels, le taux de sucre (glucose) va varier dans des limites étroites, ces variations vont être perçus par l’organisme et cette perception va mettre en œuvre des mécanismes homéostatiques (stase = équilibre). Le glucose va être important pour toutes les cellules ainsi que le système nerveux. Si le glucose baisse, cela va provoquer un stress pour les cellules qui va perturber le fonctionnement de celles-ci. Le système nerveux est particulièrement sensible à ce stress, ce qui va être dommageable pour celui-ci. Le glucose passe par des transporteur. Pour que le taux de sucre reste à un niveau constant, il va falloir deux hormones qui vont avoir des effets opposés. Si le taux de sucre dans le sang diminue, cela va déclencher l’action d’une seconde hormone : Le glucagon qui va avoir un rôle inverse, celui d’augmenter le taux de sucre du sang. Glucagon Eq Insuline Dans le pancréas, il existe des îlots de Langerhans produisant l’insuline et le glucagon. C’est le pancréas qui fabrique l’insuline et le glucagon. Ces îlots de Langerhans sont constitués de deux types de cellules : cellules alpha qui produisent le glucagon et les cellules bêta qui produise l’insuline. Les hormones insuline et glucagon sont hydrophiles ; elles agissent donc sur les membranes des cellules. Un taux de sucre dans le sang va avoir une action sur le pancréas et va provoquer la libération de l’insuline dans le sang. Une glycémie élevée est supérieur à 1g / L (soit 5 millimoles par litre) de glucose dans le sang. Les cellules bêta vont permettre de réguler un taux de sucre élevé, le sucre sur celles-ci vont avoir deux actions : libération de l’insuline et activation (augmentation) sur la synthèse (production) de l’insuline. L’insuline est une hormone hydrophile qui agit via des récepteur membranaire, quand l’insuline se fixe sur un récepteur, il va y avoir plusieurs actions : améliorer l’entrer de glucose dans les cellules (plus rapide), actions métaboliques : augmentation du stockage de sucre pour le foie et les cellules musculaires (grâce à la molécule de stockage de glucose appelé glycogène), et pour toutes les autres cellules excepter les neurones, l’insuline va détruire le sucre grâce à la glycolyse. Quand le taux de sucre dans le sang diminue : le glucagon va être libéré. C’est une hormone hydrophile qui va agir sur une cellule membranaire. Le glucagon va avoir pour rôle de libérer le glucose qui se trouve dans les stocks, il va donc détériorer le glycogène pour que le glucose puisse se libérer. Le glucagon va réduire la glycolyse et donc va devoir agir sur les graisses (soit la lipolyse : voie des graisses). Ces processus permettent de conserver un niveau énergétique suffisant. Le glucagon va aussi permettre d’augmenter la synthèse du glucose et le déstockage dans le foie. L’insuline et le glucagon vont agir l’une sur l’autre pour se réduire mutuellement, elles ont des relations antagonistes mais ont des récepteurs différents car la réponse va être opposée (pas antagonistes l’une de l’autre au point de vue moléculaire). Le glucagon peut aussi agir sur certains neurones qui vont libérer des neurotransmetteurs agissant eux-même sur des cellules graisseuses pour augmenter la libération de la lipolyse. Il va exister deux types de diabètes dépendant de l’insuline : - Diabètes provoqué par un manque d’insuline du pancréas (soit par des cellules autoimmunes), remède : injection d’insuline. 3 - Problème au niveau des récepteurs de l’insuline, c'est à dire que les récepteurs perçoivent mal l’insuline, dans ce cas les remèdes sont presque inexistants. Un des remèdes est de donner des cellules qui permettent de libérer l’insuline.