Graisses alimentaires et diabète (p 186) Source : "Soigner son

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Graisses alimentaires et diabète (p 186)
Source : "Soigner son diabète en 21 jours" Gabriel Cousens
Dès le début du XXe siècle, on a soupçonné le rôle que peut jouer une consommation
d'aliments riches en graisses. Dès 1920, le Dr S. Sweeney a induit un diabète réversible chez
tous ses étudiants en médecine en leur faisant suivre pendant quarante-huit heures un
régime riche en huiles végétales. Aucun des étudiants n'était précédemment diabétique.244
Récemment, le rôle des graisses dans le diabète a été souligné par Neal Barnard dans son
nouveau livre, Dr Neal Barnard's Program for Reversing Diabetes (« Le programme du Dr
Neal Barnard pour soigner le diabète », non traduit). Végétalien, il partage son point de vue
sur le rôle des graisses animales en tant que facteur causal du diabète et propose un
processus partiel de traitement du diabète. Ses recherches contrastent positivement avec les
résultats du régime de l'American Diabetic Association. Il a observé, comme nous, qu'un
régime riche en graisses animales est associé à une hausse de l'incidence du diabète de type
2.
Le Dr Barnard a remarqué une faible incidence du diabète parmi les personnes qui
suivaient un régime traditionnel au Japon, en Thaïlande, dans d'autres pays asiatiques et en
Afrique. Dès que ces personnes abandonnaient leur régime à base de glucides complexes,
c'est-à-dire à base de riz, de légumes farineux, de haricots et de nouilles, elles commençaient
immédiatement à enregistrer des taux élevés de diabète. Nous devons par conséquent
utiliser le terme « glucide » avec circonspection. Les glucides complexes ne provoquent pas
le diabète. Non seulement riches en fibres, ces aliments n'entraînent pas une hausse rapide
de la glycémie et ne stressent donc pas l'organisme. Ces aliments ont un index glycémique
faible à modéré, et un index insulinique faible. Lorsque les populations indigènes se mettent
à suivre le régime occidental, le taux de diabète de type 2 monte en flèche. Les travaux du Dr
Barnard soulignent qu'un régime riche en graisses, notamment en graisses animales cuites
(ou graisses saturées), augmentera le taux de diabète.
En tant que végétalien qui se nourrit d'aliments vivants, je soutiens le point de vue du Dr
Barnard : la malbouffe, les acides gras trans et les graisses animales saturées cuites tendent à
bloquer et à désorganiser les membranes cellulaires en perturbant les récepteurs de
l'insuline dans les cellules. Cette expérience clinique nous donne un aperçu du métabolisme
des graisses et nous invite à tenir ces graisses spécifiques - les graisses animales et les
graisses trans - aussi loin que possible de nos assiettes.
L'étude du Dr Barnard, menée pendant douze semaines et faisant date, a montré qu'un
individu moyen qui suivait un régime pauvre en protéines, riche en glucides complexes et
pauvre en graisses, perdait environ 7 kg, avec une baisse de la glycémie à jeun de 28 %. Les
deux tiers des participants qui prenaient des médicaments contre le diabète ont pu arrêter
leur traitement ou diminuer les doses.245 Cette étude était intéressante, car les calories ou la
quantité de glucides ingérées n'étaient pas limitées, et aucun changement n'a été apporté du
point de vue de l'exercice physique. L'étude suivante qu'il mena portait sur des femmes
modérément ou sévèrement en surpoids, mais non diabétiques. On leur a fait suivre un
régime ne comprenant aucune graisse animale et pauvre en huiles végétales. Un groupe
témoin a suivi un régime pauvre en cholestérol.
Le groupe végétarien a perdu environ 500 g par semaine, et le groupe témoin environ 3,5 kg
au total par personne.246 Les cellules somatiques du groupe de l'étude sont devenues de plus
en plus sensibles à l'insuline; à quatorze semaines, leur sensibilité à l'insuline s'était
améliorée de 24 %. À partir de ces résultats, il a théorisé qu'un régime pauvre en graisses
activait la capacité naturelle de l'organisme d'ouvrir les récepteurs de l'insuline dans les
cellules pour permettre au glucose d'entrer.
Dans une autre étude, il a observé quatre-vingt-dix-neuf personnes pendant vingt-deux
semaines. Quarante-neuf d'entre elles suivaient un régime pauvre en graisses, sans produits
d'origine animale et sans limiter les glucides complexes. Les autres personnes, cinquante en
tout, ont suivi le régime de base de l'American Diabetes Association. Le régime de l'ADA a
fait diminuer l'hémoglobine glyquée de 0,4 %. Le régime végétalien a été trois fois plus
efficace, réduisant l'HbA1c de 1,2 point de pourcentage (un point équivaut à 1 %). La valeur
moyenne de l'hémoglobine glyquée est donc passée de 8 à 6,8 % durant les vingt-deux
semaines. C'est très important. Une étude sur le diabète menée en Grande-Bretagne a
montré qu'une baisse d'un point dans l'hémoglobine glyquée avec un diabète de type 2 réduit
le risque de complications aux reins ou aux yeux de 37 %.247 Ce régime végétalien a été repris
en partie dans celui formulé par le Dr Dean Ornish dans les célèbres travaux qu'il a menés
en 1990. Son régime ne contenait aucun produit d'origine animale, pas de cholestérol et très
peu de graisses (10%). Au bout d'un an, les angiogrammes ont montré que 82 % des gens qui
avaient au début les artères coronaires très bloquées commençaient à les voir se rouvrir. En
outre, ces personnes faisaient de l'exercice, méditaient et ne fumaient pas.248
Une étude249 publiée en février 2004 dans le New England Journal of Medicine a testé de
jeunes gens dont les parents ou les grands-parents avaient un diabète de type 2. Ces jeunes
étaient en bonne santé, mais on constata qu'ils avaient une certaine quantité de graisses en
excès dans leurs cellules, appelées lipides intra-myocellulaires ; leur taux de lipides
intra-myocellulaires était 80% plus élevé que la normale. Dans certains cas, les graisses en
excès commençaient à bloquer le fonctionnement de l'insuline. Il est intéressant qu'une nouvelle théorie du fonctionnement cellulaire, développée par le Dr Bruce Lipton et décrite
dans son livre The Biology of Belief (« La biologie de la croyance », non traduit), considère la
membrane cellulaire comme le cerveau de la cellule. La membrane cellulaire est très
influencée par le signalement extracellulaire, et l'insuline et le glucose sont des messagers
extracellulaires; par conséquent, chacun influence le signalement intracellulaire par leur
action sur la membrane cellulaire. Ces personnes génétiquement prédisposées présentaient
un niveau de lipides intra-myocellulaires beaucoup plus élevé, ce qui semble avoir son
importance. La graisse intra-myocellulaire s'accumule jusqu'à une certaine limite et a
tendance à interférer avec le processus de signalement intracellulaire de l'insuline. La
mitochondrie, qui brûle les graisses et produit de l'énergie pour les cellules, était incapable
de continuer à métaboliser les graisses accumulées. L'étude a montré que limiter la
consommation de graisses permettait d'inverser la tendance à l'aggravation de
l'insulinorésistance. Les recherches montrent aussi que les diabétiques de type 2 semblent
avoir bien trop de graisses dans leurs cellules, et une quantité de mitochondries inférieure à
la normale. En d'autres termes, les diabétiques ont trop peu de mitochondrie pour brûler la
graisse accumulée.
Une autre étude250 a été menée sur des personnes suivant un régime végétalien, et les
chercheurs ont constaté que le taux de lipides intramyocellulaires de chacun des participants
était 30 % plus faible que celui des omnivores. Cela indique qu'un régime végétalien rend
moins susceptible d'activer les gènes diabétiques. Dans le cas de la graisse, son accumulation
dans les cellules désactive le signal intracellulaire d'insuline.
Des chercheurs du Pennington Biomédical Research Center à Bâton Rouge, en Louisiane,
ont étudié dix jeunes hommes qui étaient en assez bonne santé en leur faisant suivre un
régime riche en graisses. Ils ont constaté qu'en seulement trois jours ces personnes avaient
accumulé une quantité importante de lipides intramyocellulaires. Ils en ont conclu qu'il était
vraiment facile de fabriquer des lipides intramyocellulaires en suivant un régime riche en
graisses. Mais, plus important encore, ils ont testé les gènes associés à la mitochondrie et
leur production d'énergie, et ils ont observé que les aliments gras que ces volontaires
consommaient désactivaient les gènes en influençant la capacité des cellules à brûler les
graisses. Les gènes produisant de la mitochondrie étaient en fait mis hors service. Ces
résultats concordent avec notre théorie plus ample selon laquelle la graisse interfère avec le
fonctionnement normal des cellules, y compris dans leur capacité de répondre correctement
au signal intracellulaire de l'insuline. Avec l'accumulation de graisse, le glucose ne peut plus
être métabolisé correctement. Que ce soit parce que le glycogène ne peut se transformer en
glucose pour en faire des réserves ou parce que le glucose ne peut pas entrer dans la cellule,
les aliments gras nocifs semblent mettre les gènes hors service, de sorte qu'ils ne sont plus
capables de produire davantage de mitochondrie ou d'éliminer la graisse. Les deux
mécanismes sont très probablement vrais. En théorie, un régime riche en glucides raffinés,
en acides gras trans et en graisses animales saturées cuites diminue l'expression des gènes
antidiabétogènes et accélère le début du diabète de type 2. Les aliments gras semblent
mettre les gènes hors service. Ce qui signifie que l'expression phénotypique de notre ADN est
plus faible, et que les gènes ne sont plus capables de produire davantage de mitochondries ni
d'éliminer la graisse. Le point fondamental, c'est que ce que nous mangeons parle à nos
gènes - et une consommation riche en graisses, notamment les graisses animales et les
acides gras trans, envoie un message négatif aux gènes, en activant l'insulinorésistance et le
processus diabétique. Sur la base de ces connaissances théoriques, la solution pour guérir du
diabète est d'activer une meilleure expression phénotypique d'un gène antidiabétogène.
Tout comme le Dr Neal Barnard qui, spécialiste du diabète, végétalien depuis 1973 et
adepte du crudivorisme depuis 1983, a fait preuve d'une grande perspicacité, je me suis
forgé une opinion sur ce que sont les bonnes graisses et sur le rôle qu'elles jouent dans la
préservation de la santé. J'ai observé différentes choses par rapport aux quantités de graisse
consommées. D'éventuelles carences en oméga-3 constituent l'un des problèmes d'un régime
qu'on suit pendant longtemps et qui ne contient que 10 % de lipides. Une carence en oméga
3 équivaut à un fonctionnement moins bon de la membrane cellulaire, de la transmission
nerveuse, de la sérotonine, ainsi qu'à une moins bonne production et transmission d'autres
neurotransmetteurs et à un moins bon fonctionnement des neurorécepteurs dans les
cellules. Un régime alimentaire ne contenant que 10 % maximum de graisses peut aussi
conduire à des carences en oméga-6.
La nature des lipides est bien plus importante que leur quantité, bien que les deux soient
essentiels. Des études menées par le Dr Edward Howell sur les Esquimaux ont montré que
lorsqu'ils mangeaient de grandes quantités de graisse de baleine crue, ils ne développaient
pas de maladies cardiaques, de problèmes d'hypertension ni d'autres symptômes morbides.
Quand ils se sont mis à cuisiner la graisse, ils ont commencé à souffrir de maladies
cardiaques et de problèmes d'hypertension. Aucune donnée spécifique sur le diabète avant
et après le passage du cru au cuit n'est disponible, mais depuis le passage à un régime
occidental à base de graisses animales cuites, de sucre raffiné et de farine blanche, il y a sans
aucun doute eu une augmentation du diabète de type 2. La cuisson détruit les enzymes et
altère la structure de la graisse. Lorsque vous cuisez ou faites frire les lipides, ils deviennent
mauvais pour la santé. De plus, l'hydrogénation des graisses les transforme d'une structure «
cis- » à une structure « trans- ». La structure subit donc un changement physique.
Malheureusement, il n'existe pas autant de données sur le sujet que nous le souhaiterions.
À des températures comprises entre 160 et 220 °C, en fonction de l'huile qu'on utilise, la
production d'acides gras trans et de radicaux libres immédiatement nocifs entraîne des
réactions délétères en chaîne dans les molécules de graisse. Les antioxydants dans l'huile,
comme le bêta-carotène et la vitamine E, sont également détruits. En outre, les lipases de la
graisse de baleine, nécessaires pour un bon métabolisme des graisses, sont détruites. Le
processus d'hydrogénation, destiné à transformer les huiles en graisses semi-solides ou
solides, exige une température de 220 °C pendant plusieurs heures.
Structure cis
Structure trans
Cela produit de grandes quantités d'acides gras trans, plus solides que les acides gras cis. Au
cours de la transformation physique de sa structure en acide gras trans, chaque membrane
cellulaire de l'organisme est négativement influencée. Le système de défense des membranes
cellulaires est réduit au minimum, le système immunitaire de la cellule est affaibli et la
capacité de la membrane cellulaire à envoyer des signaux à la cellule est compromise. La
membrane cellulaire ne peut plus remplir correctement son rôle de cerveau de la cellule.
Au Tree of Life Rejuvenation Center, nous avons constaté des résultats vraiment très
positifs dans le traitement du diabète en faisant suivre à nos patients un régime à base
d'aliments vivants relativement pauvre en graisses. Nous recommandons 15 à 20 % de
graisses non cuites, en fonction de la constitution de la personne. C'est encore relativement
faible. Les aliments d'origine végétale ne contiennent pas de cholestérol, les taux de lipides
dans le sang ont donc tendance à se normaliser. Nous ne sommes donc pas convaincus que
la graisse soit à l'origine du problème, mais plutôt sa cuisson ou sa nature (d'origine
animale), car la structure change et la membrane cellulaire aussi, compromettant ainsi le
signal cellulaire. Il a en fait été démontré que les graisses d'aliments vivants d'origine
végétale seulement, comme les amandes et les noix, font baisser le cholestérol et aide à
soigner le diabète.
Par exemple, les individus de notre étude ont enregistré une baisse moyenne de 44 % de
cholestérol LDL en 21/30 jours. Le cholestérol LDL de la plupart de ces personnes a
approximativement atteint 80 mg/dl, seuil minimal de prévention des maladies cardiaques.
Des études ethnographiques interculturelles suggèrent que l'homme, au cours de la
préhistoire, il y a 3,2 millions d'années, suivait un régime relativement pauvre en graisses. Il
suivait principalement un régime d'origine végétale (un régime identique à celui des
chimpanzés) et sa consommation de graisses était inférieure à 30 %.
Les acides gras polyinsaturés exigent aussi un certain équilibre. Le sens que nous avons
donné à différentes sortes de graisses, les cis qui sont transférés en trans, apparaît dans
certaines recherches251,252,253 montrant qu'il existe des profils de phospholipide anormaux
dans les membranes des graisses cuites, d'importance majeure aussi bien dans le diabète de
type 1 que de type 2. L'insuline stimule, et le glucagon inhibe une enzyme particulière, qui
influence la disponibilité des graisses polyinsaturées pour l'incorporation de la membrane.
C'est un autre aspect de l'effet de l'insuline sur le métabolisme des graisses et de la façon
dont la composition de l'acide gras des lipides de la membrane influence le fonctionnement
de l'insuline. Des recherches montrent que l'augmentation de la fluidité de la membrane par
une consommation plus importante d'acides gras polyinsaturés, notamment d'oméga-3,
accroît le nombre de récepteurs insuliniques et donc l'activité de l'insuline.
Les recherches254,255 suggèrent une hyperinsulinémie et une insulinorésistance chez
approximativement 75 % des diabétiques de type 2 dans les étapes initiales. Des taux élevés
d'insuline se manifestent parce que l'insuline ne remplit pas correctement son rôle.256 Par la
suite, les cellules bêta, travaillant trop, s'épuisent dans un processus inflammatoire et la
production d'insuline diminue. L'incapacité des membranes cellulaires à transformer
l'insuline dans le diabète de type 2 n'est pas nécessairement et seulement la conséquence de
l'influence du glucagon et de l'insuline, mais, comme nous l'avons déjà souligné auparavant,
de concentrations élevées d'insuline qui, à cause de sa nature biphasique, peut désactiver les
récepteurs à des concentrations élevées. Cela suggère aussi, mais il ne s'agit à nouveau que
d'une théorie, que le début du diabète de type 2 peut être la conséquence d'anomalies de la
membrane cellulaire. Une étude, qui comparait 575 diabétiques à 319 personnes normales, a
montré un problème d'assimilation des acides gras polyinsaturés dans la membrane
cellulaire.257 Les membranes des globules rouges contiennent moins d'acides gras
polyinsaturés chez les diabétiques. Les phospholipides plasmatiques, les triglycérides et les
esters de cholestérol étaient aussi en moins bonne condition, ce qui laisse supposer une
dégradation du métabolisme des acides gras polyinsaturés dans le diabète. Cela donne à
penser que dans le diabète non insulinodépendant, la dégradation de l'activité insulinique
peut être à la fois la cause et l'effet de la composition de l'acide gras polyinsaturé. C'est
compliqué, mais l'essentiel est de montrer que le diabète de type 2 est associé à un mauvais
fonctionnement du métabolisme des graisses.
Les travaux scientifiques ont aussi montré que le rapport oméga-6/oméga-3 n'est pas
équilibré dans le diabète de type 2, la part d'oméga-6 étant trop élevée. Ce déséquilibre
empire avec une consommation d'environ 13,3 g d'acides gras trans par personne et par jour,
comme cela a été documenté aux États-Unis. 258 Des recherches ont montré que des régimes
relativement riches en acides gras trans et en graisses saturées, comme on en trouve dans les
aliments de chair et les graisses hydrogénées, peuvent énormément influencer l'efficacité
insulinique et la réaction au glucose. Lorsque nous augmentons le pourcentage d'acides gras
oméga-3 dans le régime, l'insulino-résistance peut être améliorée ou prévenue.259,260,261 Le
métabolisme des gras polyinsaturés tient très probablement un rôle dans le diabète de type
2.
Des recherches montrent que lorsqu'on augmente la part d'acides gras polyinsaturés par
rapport aux acides gras saturés, la fixation d'insuline s'améliore.262 Les rats qui suivent un
régime riche en graisses deviennent insulinorésistants. Ce sont les acides gras saturés qui
provoquent le plus de dégâts, et l'acide linolénique (LA) qui en provoque le moins. L'utilisation d'oméga-3 à partir d'huile de graines de lin a normalisé le fonctionnement de l'insuline
dans le groupe des acides gras saturés. Les recherches montrent également que plus la quantité d'acides gras saturés est élevée dans la membrane cellulaire, plus l'insulinorésistance est
importante.263 ,264
Soupçonner un hyperinsulinisme chez les personnes présentant une obésité abdominale
n'est pas superflu. Les personnes souffrant d'hyperinsulinisme peuvent avoir une capacité
plus faible d'utiliser le glucose périphériquement ; elles peuvent aussi enregistrer une
augmentation de la circulation des acides gras libres, ce qui affecte le métabolisme du
glucose et entraîne une baisse des récepteurs d'insuline. 265 Les Indiens d'Asie du Sud et les
Indiens Pimas sont génétiquement prédisposés au diabète de type 2, mais il n'a vraiment
commencé à se manifester que lorsqu'ils sont passés dans les années 1940 à un régime
occidental. L'épidémie de diabète de type 2 dans ces groupes semble directement liée à
l'augmentation spectaculaire du nombre total de calories des glucides raffinés, des graisses
totales et du déséquilibre entre oméga-6 et oméga-3.
En résumé, les acides gras trans constituent aussi un problème, tout comme
l'augmentation des acides gras oméga-6 par rapport aux oméga-3. Un régime relativement
pauvre en graisses et relativement riche en acides gras oméga-3 crus, sans glucides raffinés à
haute densité, semble en revanche très utile pour les populations indigènes du monde entier,
et pour tout le monde, dans la prévention et la guérison du diabète de type 2.
Références:
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http://www.ofspirit.com/brucefife1.htm
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FIFE.
http://www.amazon.fr/The-Coconut-Miracle-Bruce-Fife/dp/1583332049 (livre, 12.15 €)
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