THEME 1 : CROISSANCE ECONOMIQUE, MONDIALISATION ET

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THEME 1 : CROISSANCE ECONOMIQUE, MONDIALISATION ET
MUTATIONS DES SOCIETES DEPUIS LE MILIEU DU XIXe siècle (9h)
NB : toutes les chronologies en début de chapitre sont à connaitre. Il en va de même de la double page
de synthèse à la fin de chaque chapitre.
Le professeur se réserve le droit de modifier certains points dans ses leçons au cours de l’année. Les
élèves en seront prévenus si tel était le cas.
Chapitre 1 : Croissance et mondialisation
Plan du cours :
Pb : dans quelle mesure, l’industrialisation et la mondialisation des échanges ont-elles entrainé une
accélération de la croissance ? Comment s’expliquent la suprématie du RU au XIXe siècle, puis des EU au
XXe siècle et aujourd’hui l’apparition d’une économie multipolaire ?
I. 150 ANS DE CROISSANCE ET DE CRISES
De 1850 à nos jours, la croissance est-elle continue ?
A. 1850-1945, les débuts de la croissance, p 16-17-18-19
B. 1945-1973, p 20-21
C. 1973-2011, p 18-19
II. LES MOTEURS DE LA CROISSANCE
Quels sont les moteurs de la croissance depuis le milieu du XIXe siècle ?
A. Les 3 révolutions industrielles…, p 22-23
B. … entrainent l’essor des ets industrielles et des transports…, p 24-25
C. … et modifient les autres secteurs, Docs fournis
III. LES ECONOMIES MONDE SUCCESSIVES
Qu’est ce qu’une économie monde ? Pourquoi plusieurs se sont succédées depuis 1850 ?
A. La domination britannique du début du XIXe siècle à 1918, p 26-28 à 31
B. La domination américaine de 1918-1973, p 26, 32-33
C. Une domination multipolaire depuis 1973, p 27-34 à 37
Dates à retenir :
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1851 : exposition universelle de Londres
1873 : Grande dépression
1929 : Krach de Wall Street
1944 : Accords de Bretton Woods
1947 : GATT, Plan Marshall
1973 : choc pétrolier
1979 : choc pétrolier et ouverture de la Chine aux capitaux étrangers
1995 : mise en place de l’OMC
2001 : la Chine adhère à l’OMC
Vocabulaire :
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Une action : part du capital d’une ets librement échangeable ou vendable
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Le capitalisme : système éco caractérisé par la propriété privée des moyens de production, par le rôle
du marché où s’exerce une concurrence entre les ets, par l’importance de l’initiative individuelle, par
la recherche et le réinvestissement du profit.
Une crise : évènement de courte durée marquant la fin d’une hausse de croissance, baisse du PIB. Si
la croissance du PIB devient négative on parle de récession ou si elle se prolonge on parle de
dépression.
Crise des subprimes : crise ayant éclatée en 2007 aux EU dans le secteur immobilier, puis s’étant
étendu à l’ensemble des secteurs financiers. Elle repose sur des emprunts plus risqués, soit 23% des
prêts immobiliers souscrits aux EU en 2006.
La croissance : accroissement soutenu et durable de la production de biens et de services. Pour la
mesurer, on calcule le taux de croissance du PIB d’une année sur l’autre
État providence : État dans lequel les prestations sociales (santé, retraite, éducation) sont financées
par la solidarité collective (impôts, cotisations sociales et salariales)
Le fordisme : standardisation de la production ce qui permet le travail à la chaine et une hausse des
salaires (encourager la consommation).
GATT : (General Agreement on Tarifs and Trade) accord général sur les tarifs douaniers, voulu par
les EU, il vise à baisser les tarifs douaniers et à favoriser le commerce mondial et donc la croissance.
Impérialisme : volonté d’affirmer sa puissance à un autre pays : par la conquête ou l’annexion
Une innovation : application d’une invention à l’industrie, exploitation économique d’une découverte
scientifique ou technique
Keynes : économiste britannique. Ses théories sur les limites de la régulation par le marché et la
nécessité de l’intervention de l’État inspirent la politique de sortie de crise de Roosevelt dans les
années 30 et des pays occidentaux après 1945.
Le libéralisme : doctrine économique d’Adam Smith qui prône le libre échange, l’action limitée de
l’État et favorise la recherche, l’initiative individuelle et prône un régime parlementaire : « laissez
faire », « laissez passer ».
Le libre échange : libre circulation des biens et des services entre les pays après abolition de toutes
les restrictions imposées par les états (taxes, quotas, normes…)
La mondialisation : organisation de la production et des échanges à une échelle mondiale et non plus
nationale
Multinationale : ets implantée dans plusieurs pays
PIB : le produit intérieur brut d’un pays est la valeur des biens et des services produits dans un pays
par des ets nationales et étrangères.
La productivité : rapport entre une quantité produite et les moyens mis en œuvre pour l’obtenir
(travail et capital).
La spéculation : achat d’actions ou d’autres biens afin d’obtenir un gain rapide lors de leur revente à
un cours ou à un prix plus élevé. Une vague de spéculation entraine une hausse artificielle et
dangereuse des cours.
Le taylorisme : organisation scientifique du travail, qui permet de rationaliser les méthodes de
production, afin d’éviter aux ouvriers tout geste inutile. Le chronométrage et la surveillance des
tâches s’incèrent dans les circuits de production.
Je sais expliquer : les économie-monde successives, les nouvelles méthodes de travail, l’industrialisation,
l’industrialisation, la mondialisation, la NDIT, le libéralisme, le capitalisme
Biographies : Keynes, Smith…….
Citations : « Un empire sur lequel le monde ne se couche jamais » : Grande Bretagne
Pour aller plus loin : cf manuel p 43
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Laurent CARROUE, La mondialisation en débat, Documentation photographique n°8037 avril 2004
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En particulier, Philippe CHASSAIGNE, La Grande-Bretagne et le monde 1815 à nos jours, coll. U,
Armand Colin, 2009
Christian Grataloup, Géohistoire de la mondialisation. Le temps long du monde, Armand Colin,
Collection U, 256 p., 2007.
La revue l’Histoire, le n°270, novembre 2002, possède un dossier sur « les racines de la
mondialisation » et un numéro des collections de l’Histoire est consacré à « 2000 ans de
mondialisation » : le numéro 38, janvier 2008.
2 articles de Jacques MARSEILLE parus dans L’Histoire « Mille ans de croissance économique »
n°239, Janvier 2000, articles portant l’un sur le XIXème siècle et l’autre sur le XXème siècle.
Le Monde Diplomatique, Atlas 2010, Armand Colin, 2009
Wall Street, Oliver Stone, 1988: film
Chapitre 2 : Les mutations des sociétés : l’exemple de la France
Plan du cours :
Pb : quelles mutations sociales ont accompagné l’industrialisation et la croissance économique en France ?
I. LES MUTATIONS DE LA POPULATION ACTIVE EN France DEPUIS 1850
Comment la population active française évolue-t-elle depuis 1850 ?
A. L’essor de la population ouvrière au détriment de la paysannerie, p 47-48-49
B. Une société postindustrielle : l’avènement des cols blancs, p 44-45, 50-51
C. Une évolution commune en Europe, docs fournis
II. DE GRANDS CHANGEMENTS SOCIAUX
Quels changements s’opèrent dans la société suite aux mutations du travail ?
A. La syndicalisation, recherche CDI
B. La féminisation du travail, docs fournis
C. La société de consommation, p 54-55
III. L’IMMIGRATION ET LA SOCIETE FRANCAISE DEPUIS 1850
Quelle est la place de l’immigration dans la société française ?
Recherche sur le site du musée de l’immigration et dans le livre p 58 à 63
A. 1900-1945 : une immigration européenne
B. 1945-1975 : une forte poussée de l’immigration
C. Depuis 1975 : la fermeture des frontières ?
Dates à retenir :
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1883 : lois sociales en Allemagne
1884 : autorisation des syndicats en France par la loi Waldeck Rousseau
1919 : journée de 8h
1926 : le secteur secondaire devient le important en nombre d’actifs
1931 : population majoritairement urbaine en France
1936 : les congés payés
1945 : généralisation de l’État providence
1950 : création du SMIG, remplacé en 1970 par le SMIC
1974 : autorisation du regroupement familial
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1998 : semaine de 35h
Vocabulaire :
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Assimilation : processus consistant à s’approprier la culture du pays d’accueil
L’État providence : ensemble des dispositifs publics, financés par l’impôt et par les cotisations
sociales, visant par la redistribution à réduire les inégalités sociales et à protéger les pop contre les
risques de maladies, de chômage et de précarité.
Intégration : processus de mise en relation et de rapprochement des immigrés avec la société
d’accueil. L’insertion par l’emploi joue un rôle clé dans l’intégration sociale.
Ouvrier qualifié : ouvrier possédant une qualification professionnelle, soit par un long apprentissage,
soit par un enseignement professionnel.
Ouvrier spécialisé : ouvrier effectuant un travail précis et simple pour lequel il a reçu une courte
formation
La salarisation : croissance au sein d’une pop active du nombre de salariés, cà d de personnes qui
vendent leur force de travail à un patron et qui lui sont donc subordonnées.
Le socialisme : issu du marxisme, doctrine dénonçant les inégalités liées au libéralisme et faisant
passer l’intérêt collectif avant l’intérêt individuel.
Un syndicat : regroupement d’hommes et de femmes exerçant une même profession. Il a pour
objectif l’amélioration des conditions de travail et de vie de ses membres.
La tertiarisation : orientation d’une économie vers des activités de services. Ce processus, qui débute
à la fin du XIXe siècle dans les pays occidentaux, s’accentue dès 1945.
Je sais expliquer : la tertiarisation de l’économie, les migrations, l’intégration, l’exclusion, la xénophobie, le
droit du sol, la montée du chômage, l’État providence, la féminisation du travail
Citations : à trouver vous-même dans les textes étudiés
Pour aller plus loin :
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Marie-Claude BLANC-CHALEARD, Les immigrés et la France, Documentation Photographique n°
8035, Septembre-octobre 2003.
Le n°229 de la revue L’Histoire a consacré un thème sur l’immigration : 50 ans d’immigration
Site internet de la Cité Nationale de l’histoire de l’Immigration à Paris
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