Explosion scientifique et technique !" Dès 1945, on assiste à une véritable explosion scientifique et technique. Des structures de recherche sont créés (CNRS en France, NASA aux USA). Les entreprises également investissent dans ce domaine. Les grands pôles sont l’atome et l’espace, l’électronique, l’informatique et Internet, les sciences de la vie. De ce phénomène découle une certaine croissance économique pouvant engendrer des risques majeurs (Tchernobyl, clonage, OGM, robotisation…). 1973 : ralentissement de la croissance !" Dans les années 1970, 2 chocs pétroliers (1973 et 1979) provoquent la récession économique, mais ils ne sont pas les seuls facteurs de la crise. La diminution des gains de productivité et le dérèglement du SMI (Système Monétaire International) entre 1971 et 1976 sont également des facteurs déclencheurs. A partir de 1973, la croissance est faible et fragile. On passe de l’inflation à la désinflation de 73 à 82, les crises monétaires se multiplient et le chômage augmente (+ de 30 millions de chômeurs dans les pays de l’OCDE début des années 1980). Les grandes mutations sociales !" Après la guerre, les pays développés ont subi de grandes mutations sociales. La population a vieilli et l’urbanisation a crû. Les secteurs professionnels se sont modifiés : déclin des paysans et des ouvriers au profit des employés, le cadre restant le modèle à atteindre. Les classes moyennes constituent les 2/3 de la population. Les inégalités sociales persistent, la réaction à ce phénomène étant de développer des comportements individualistes liés à la société de consommation et donc sources de frustration. Facteurs et limites !" L’Etat joue un rôle au niveau économique, mais également les entreprises qui investissement énormément. Les progrès scientifique et technique se multiplient, on gagne en productivité grâce à de nouvelles méthodes de travail (taylorisme, fordisme). Cependant, certaines activités déclinent (agriculture, industries traditionnelles). Les inégalités sociales perdurent, et la croissance est menacée (inflation, remise en cause du taylorisme, saturation de certains marchés, chômage). III. L’évolution de la société II. Qu’en est-il de la croissance ? La société de communication !" La communication n’échappe pas non plus à la mondialisation. Le monde est dominé par les « mass media » (télévision), favorisés par les progrès techniques (satellites, câbles, Internet). Tout ceci engendre de nouvelles libertés, mais la mondialisation culturelle a ses limites : on craint une uniformisation de la société sur le modèle américain. Ainsi, la lutte est d’autant plus dure dans les pays du tiers-monde qui revendiquent leur identité religieuse créant en cela des conflits radicaux. En France, on revendique un droit à la différence au nom de l’exception culturelle. Date : Avril 2005 ISSN : 1762-5920 Expert : Christine Maillard Les grandes mutations économiques !" A partir des années 1980, le mot-clé qui caractérise notre période est la mondialisation. On développe les échanges (marchandises, hommes, capitaux, informations…) à l’échelle mondiale. La Communauté européenne passe de 6 à 25 Etats membres (2004). Le rôle de l’Etat décroît : c’est la « révolution libérale » qui gagne le monde entier. L’économie mondiale est dominée par la Triade (Amérique du Nord, Europe occidentale et Japon), mais ce modèle tend à décliner car la croissance peine à reprendre. Editeur : MemoPage.com SA © Auteur : Claire Garcin S’agit-il d’un phénomène général ? !" La période des « Trente Glorieuses » est surtout profitable aux pays à forte croissance (Japon, RFA, Italie, France), qui peuvent réinvestir leurs profits dans la production. Ces pays connaissent des taux de croissance « miraculeux ». Les pays à croissance modérée profitent moins de la croissance (Royaume-Uni). Les Etats-Unis, bien que super-puissants, ont une croissance plus faible qu’en Europe occidentale L’avènement de la société de consommation !" La consommation se « massifie ». On trouve de plus en plus de produits et de services à acheter (progrès des techniques, mondialisation du commerce et de la grande distribution, publicité, désir de davantage de confort chez les ménages…). Toutes ces transformations économiques et la hausse du pouvoir d’achat provoquent des mutations sociales. Le secteur tertiaire (services) augmente son activité au détriment du secteur primaire (agriculture) qui décline, tandis que le secteur secondaire (industrie) reste stable. Dès 1968 le travail féminin progresse, modifiant ainsi le rôle de la femme au sein de la cellule familiale et de la société. Une expansion forte et durable !" Il s’agit là d’un phénomène nouveau qui est symbolisé par l’avènement de la société de consommation. La hausse du PNB (Produit National Brut) est de 5% par an dans les pays capitalistes. Malgré quelques récessions, aucune crise n’est à prévoir. I. Les « Trente Glorieuses » (1945-1973) société de communication De la société industrielle à la