Document 1 : Deux individus, deux types de diabètes Document 2 : Test d’hyperglycémie chez différents individus Document 3 : Masse moyenne des Ilots de Langerhans chez deux individus (sain et diabetique type 1) Document 4 : Action de l’insuline sur les cellules cibles (Type 2) Lorsque tout fonctionne normalement, l’insuline se fixe sur des récepteurs présents à la surface des cellules (1), ce qui permet l’activation de nombreuses protéines (2), qui permettront le transport de vésicules contenant des transporteurs de glucose(3). Ces vésicules fusionnent avec la membrane, ce qui permet à la cellule de faire entrer du glucose via ces transporteurs membranaires (4) Document 5 : Les causes du diabètes de types 1 Document 6 : Risque d’apparition du diabète de type 2 chez les indiens Pima Une des nombreuses études épidémiologique menées chez les indiens Pimas a consisté à mesurer l'incidence du diabète de type 2 dans cette communauté (càd le nombre de nouveaux cas constatés chaque année pour une population de 1000 personnes). Dans la figure ci-après, les cas ont été classés suivant deux critères : - L'indice de masse corporelle des sujets Le paramètre le plus utilisé pour apprécier le degré d'obésité d'un individu est l'indice de masse corporelle ou IMC (= m/t2). Une personne est dite obèse si pour une femme l'IMC est supérieur à 25 et 27 pour un homme. - Le statut diabétique des parents : nombre de parents eux-mêmes diabétiques. Document 7 : Texte tiré du site INSERM sur le diabète de type 1 Le diabète de type 1 s’agit en fait d’une maladie auto-immune, caractérisée par une activation anormale d’une famille de cellules clés du système immunitaire, vis-à-vis de substances ou tissus normalement présents dans l'organisme, en l’occurrence les cellules pancréatiques β. Sont d’ailleurs également activés d’autres cellules, qui produisent les auto anticorps, capables de se fixer sur les cellules β. La détection des auto anticorps est un bon test biologique pour faire de diagnostic de diabète de type 1 chez les sujets dont la glycémie est élevée. […]Le diabète de type 1 survient sur un terrain génétique prédisposant. Plus de 20 gènes ont été retrouvés, une estimation probablement basse. Le plus important est localisé dans le système HLA (une région génétique qui contrôle le rejet des greffes, une autre conséquence de l’activation des lymphocytes T). Des facteurs environnementaux, par exemple des virus, sont probablement impliqués dans le déclenchement de la maladie qui conduit à l’activation initiale des lymphocytes T. Mais aucun n’a à ce jour été clairement identifié. Certains facteurs d’environnement, en particulier infectieux, ont aussi paradoxalement un effet protecteur vis-à-vis du diabète. Document 8 : Risque de développer un diabète de type 1 en fonction des antécédents familiaux Population générale 0.4% Père ou mère atteint de diabète de type 1 5% 2 parents atteints de diabète de type 1 30% 1 parent diabétique avec les mêmes allèles du système HLA 2 12% 1 parent diabétique avec les mêmes allèles du système HLA 2 dont DR3 ou DR4 16% Jumeau homozygote diabétique 50% Jumeau homozygote diabétique avec l’allèle DR3 ou DR4 du système HLA 2 70%