DR D. HAOUCHINE MAITRE ASSISTANTE EN MICROBIOLOGIE Définitions : Saprophytisme : Dans ce type de relation, bactérie et homme ont un comportement strictement indépendant l’un de l’autre : la bactérie a une vie et une multiplication non tributaire de l’individu et inversement. Les bactéries saprophytes qui se développent dans la nature aux dépens des végétaux et des produits animaux (déchets organiques) peuvent être retrouvés à la surface de la peau et des muqueuses, leur présence est totalement inoffensive, certains trouvant chez l’homme un substrat qui conditionne leur multiplication Commensalisme : Les bactéries qui ne peuvent vivre qu’au contact ou à proximité des cellules animales et humaines dont elles sont étroitement tributaires. Elles se développent aux dépens de produits de métabolisme cellulaire ; elles n’induisent pas de manifestations pathologiques chez l’hôte, c’est le cas des bactéries obligatoirement associées à la peau et aux muqueuses (oro-pharyngées, intestinale, cavité vaginale) et qui constituent l’élément majeur des flores microbiennes dites commensales. Commensalisme : L’état de commensalisme amène à 2 grandes constatations la bactérie et son hôte ne tiennent aucun bénéfice de cette association ou bien l’un des deux peuvent en retirer un certain avantage : c’est la symbiose (ainsi certaines bactéries du tube digestif synthétisent in situ, la vit K assurant à l’individu L’apport qui lui est indispensable la flore commensale peut du fait de sa présence, empêcher ou gêner l’établissement de bactéries pathogènes à la surface de la peau et des muqueuses Pathogénicité bactéries pathogènes spécifiques : Les bactéries pathogènes spécifiques entraînent une maladie cliniquement définie (scarlatine, furoncle …..)Qui n’est que le résultat du déséquilibre des relations hôtes- bactéries dans la genèse duquel les facteurs bactériens de pathogénicité Jouent un rôle essentiel bactéries pathogènes opportunistes Il s’agit de bactéries dont la présence dans un organisme ne provoque habituellement pas une maladie,ce type de bactéries fait généralement partie des flores commensales de l’individu concerné ou des flores saprophytes en transit ces bactéries opportunistes ne peuvent exprimer un réel pouvoir pathogène que par déficience de l’hôte ou de modification importante de leur environnement. Notion de virulence : La notion de virulence traduit une échelle d’expression de la pathogénicité (ou des facteurs de pathogénicité) d’où les qualificatifs de virulent ou virulent données aux bactéries L’envahissement du foyer infectieux par une multiplication bactérienne intense Qui se traduit par un nombre très élevé de bactérie dans le produit pathologique est une expression de la virulence Évolution concomitante des défenses antibactériennes défenses antibactériennes de surface : Chaque organe ouvert vers l’extérieur (poumon, tube digestif, appareil urinaire,appareil génital…..) Possède ses propres mécanismes de rejet des bactéries. Défenses antibactériennes profondes non spécifiques : défenses cellulaires : la cellule capte les bactéries et les digère ces protéases ont des analogies structurales avec des enzymes digestives telles que la pepsine ou la trypsine par exemple :C1s et C4. sont des protéases à serine qui doivent être activées pour fonctionner ces enzymes proviennent sans doute d’enzymes de digestion Défenses antibactériennes spécifiques : Le système immunitaire spécifique, cellules lymphoïdes et anticorps n’apparaissent qu’avec les vertébrés. Bactériologiquement parlant, le système immunitaire spécifique apparaît surtout comme un système de protection, non de l’individu (qui meurt souvent malgré une Bonne réponse immunitaire) mais de l’espèce puisque les individus qui ont guéri sont désormais immunisés. Conclusion Les relations hôte bactéries ne concernent pas seulement l’individu mais aussi les Groupes d’individus .les maladies infectieuses bactériennes doivent être comprises dans leurs aspects épidémiologiques. L’infection de masse c’est la relation société bactérie et c’est plus que la somme des infections individuelles A cette notion d’infection de masse s’oppose la notion d’immunité de masse : Plus il y’a des sujets immunisés (réfractaires) moins facile est la survie de la bactérie.