Distribution des revenus et pauvreté

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Actuellement, la Banque mondiale estime le PIB mondial à 70 000 milliards de dollars. Le
PIB américain représente encore 21,6% de ce PIB global, mais cette proportion a diminué de
façon significative au cours des 10 dernières années. Pour le Japon et le Royaume-Uni, la
baisse a été également supérieure à la moyenne. En ce qui concerne l’Allemagne (5,1% du
PIB global) et la France (4% du PIB global), le déclin est inférieur à la moyenne.
La Chine, le Brésil, la Russie et l’Indonésie ont vu leur contribution au PIB global augmenter
de plus de 100%. L’Inde et la Turquie affichent aussi une amélioration significative, mais leur
contribution au PIB mondial est encore très faible.
Si cette tendance se poursuit, le monde aura à faire face à des changements spectaculaires.
Selon des prévisions de l’OCDE, la part de la Chine dans le PIB mondial dépassera celle de la
zone euro l’année prochaine voire dès cette année. Celle de l’Inde devrait surpasser celle de la
zone euro d’ici une vingtaine d’années.
Les Etats-Unis seront dépassés par la Chine dans quelques années seulement. Ensemble, la
Chine et l’Inde représentent aujourd’hui 24% du PIB mondial, mais ce sera 46% dans 50 ans.
Sur cette période, malgré la forte croissance de leur PIB, les plus grandes économies
émergentes n’auront pas encore atteint le PIB par tête des principaux pays industrialisés.
En effet, à court terme, les pays émergents doivent dire “au revoir” au boom économique de
ces dernières années. On attend une croissance étonnamment faible au Brésil et en Inde au
troisième trimestre 2012, respectivement de 0,6% et 5,3%. Même en Chine, la croissance s’est
affaiblie cet été. Actuellement, l’économie mondiale est dans une phase de ralentissement.
Conclusion : l’Europe est en récession et les Etats-Unis vont très probablement subir le
même sort. Le ralentissement de la croissance dans plusieurs pays émergents a fait naître des
doutes quant à poursuite de la reprise économique.
- See more at: http://quotidienne-agora.fr/2012/12/06/bouleversement-hierarchie-pays-pibmondial/#sthash.EGHFH89f.dpuf
Depuis 1960, le PIB a toujours augmenté ou stagné d’une année sur l’autre, sauf pendant la crise
financière en 2009. C’est la seule récession que l’économie mondiale ait connu : le PIB mondial a
chuté de de 5,4 % par rapport à l’année précédente. Mais ce retard est très vite rattrapé l’année
suivante. En 2011, c’est une croissance de 10,7 % qu’il enregistre par rapport à 2010.
Le PIB mondial, est-ce un indicateur fiable ?
Le PIB mondial ne fait état que de la création de valeur dans le monde. Il ne montre en aucun
cas les progrès de développement des pays ni le bien-être de leurs habitants, encore moins de
l’impact de la croissance économique sur l’environnement. Mais surtout, il ne retrace pas les
inégalités de richesses entre les pays. Le PIB mondial est donc un indicateur qui ne reflète pas
les enjeux auxquels nos sociétés actuelles sont confrontées.
En France, la Commission sur la mesure de la performance économique et du progrès social
présidée par Joseph Stiglitz a formulé différentes propositions, que l’Insee s’efforce de mettre
en œuvre. L’OCDE quant à elle a lancé un indicateur du bien-être en 2011 et propose une
nouvelle version en mai 2012.
L’Initiative du Vivre Mieux de l’OCDE: concepts et
indicateurs
Nos vies s’améliorent-elles ? Quel rôle les politiques peuvent-elles jouer à cet égard ? Mesurons-nous
les bons paramètres ? L’Initiative du vivre mieux de l’OCDE et le programme de travail sur la mesure
du progrès répondent à ces questions. Ils permettent de comprendre ce qui contribue au bien-être
des individus et des pays, ainsi que d’identifier comment susciter plus de progrès pour tous.
Comment mesurer le bien-être des individus et des pays et que doivent faire
les pays pour améliorer le bien-être de leur population ? L’Initiative du Vivre
Mieux de l’OCDE lancée en 2011 s’efforce de répondre à ces questions en
mesurant les bien-être à l’aune de 11 dimensions.
Comment va la vie ? dans l’ensemble
Ce chapitre montre que, sur les quelques vingt dernières années, les pays de
l’OCDE ont enregistré des progrès considérables dans de nombreux domaines
du bien-être mais que ces progrès ont été inégaux selon les 11 dimensions
présentes dans le modèle du bien-être de l’OCDE. De la même manière, il
existe de grandes disparités en matière de bien-être entre les pays et entre
les différents groupes de la population au sein d’un même pays.
Le bien-être et la crise financière mondiale
Ce chapitre s’interesse à l’évolution du bien-être pendant la crise économique
et financière. Si certains de ses effets ne seront connus que sur le long teme,
d’autres conséquences de la crise sont déjà visibles tant sur le bien-être
économique que non-économique des ménages. Des tendances négatives
nettes sont visibles dans les domaines du bien-être subjectif et de
l’egagement civique, à en juger par la hausse des niveaux de stress, une
moindre satisfaction à l’égard de la vie et une baisse de confiance envers les
gouvernements nationaux.
Les inégalité de bien-être entre les sexes : les femmes et les hommes
peuvent-ils tout avoir ?
Ce chapitre étudie les différences hommes-femmes en matière de bien-être,
montrant que l’écart entre les sexes, traditionnellement en faveur des
hommes, a diminué sans pour autant disparaître. Les hommes et les femmes
réussissent différemment selon les dimensions du bien-être et partagent de
plus les rôles et responsabilités.
Le bien-être au travail : mesurer la qualité de l’emploi
La qualité de l’emploi et le bien-être au travail sont également abordés dans
ce chapitre, qui montre que certains facteurs sont déterminants pour soutenir
l’investissement professionnel des individus et leur permettre de renforcer
leurs capacités, afin de répondre au mieux aux exigeances du monde du
travail
Mesurer la soutenabilité du bien-être au fil du temps
Le dernier chapitre de la publication se penche sur les liens entre bien-être
actuel et futur. Il s’attache à définir et à mesurer la soutenabilité du bien-être
au fil du temps. L’OCDE s’intéresse à quatre types de ressources (ou
« capitaux ») qui peuvent être mesurées aujourd’hui et qui importent pour le
bien-être futur : le capital économique, naturel, humain et social
Distribution des revenus et pauvreté
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Il y a une crainte générale que la croissance économique des dernières décennies ne soit pas
équitablement partagée, et que la crise économique actuelle accentue d’avantage le fossé entre
riches et pauvres. Le travail présenté ci-dessous se penche sur les faits pour examiner les
évolutions de l'inégalité des revenus et de la pauvreté dans les pays de l'OCDE comme dans
des pays non-membres. Il analyse des causes possibles des inégalités croissantes, telles que la
mondialisation ; le changement technologique favorisant les plus qualifiés ; et les choix des
politiques publiques. Il évalue l’efficacité des politiques sociales et du marché de travail en
termes de réduction de pauvreté des niveaux d’inégalité excessifs.
Quoi de neuf ?
15 Mai 2013
Augmentation du coefficient de Gini des
inégalités de revenu
La crise resserre les revenus et met la
pression sur l'inégalité et la pauvreté dans la
zone OCDE (8 pages. pdf)
[Rapport disponible aussi en anglais,
japonais]
Moyenne de l'OCDE,
milieu des années 1980 = 100
Les inégalités et la pauvreté augmentent
alors que les plus défavorisés sont les plus
touchés par la crise, selon l’OCDE
Lire le communiqué de presse.
Tous les graphiques au format xls.
Nouveaux résultats de la base de données de
l'OCDE sur la distribution des revenus
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Juillet 2013: Trends in poverty and inequality in decentralising Indonesia (Social, Employment
and Migration Working Papers, No. 148) (résumé disponible en français)
Juin 2013: Redistribution Policy in Europe and the United States:Is the Great Recession a
'Game Changer' for Working-age Families? (Social, Employment and Migration Working
Papers, No. 150) (résumé disponible en français)
21-22 février 2013: Meeting of Providers of OECD Income Distribution Data, OCDE - Paris
Novembre-Décembre 2012: Balancing Economic Efficiency & Social Equity, par Förster M.F. &
Martin J.P., comme publié par le Japan Economic Foundation (tous droits réservés) dans
Economy, Culture & History Japan Spotlight Bimonthly, Novembre-Décembre 2012, pages
14-17
Septembre 2012: Money or Kindergarten? Distributive Effects of Cash Versus In- Kind Family
Transfers for Young Children (Social, Employment and Migration Working Papers, No. 135)
(résumé disponible en français)
Janvier 2012 : The Impact of Publicly Provided Services on the Distribution of Resources:
Review of New Results and Methods (Social, Employment and Migration Working Papers, No.
130) (résumé disponible en français)
7 juin : Forum politique : Comment traiter les inégalités et la pauvreté en Afrique du Sud
? (en anglais uniquement) Reserve Bank, Pretoria
30 mai au 1 juin 2011 : Conférence annuelle de la Banque mondiale sur l’économie du
développement - des théoriciens et décideurs politiques parleront des meilleurs moyens afin
d'élargir les opportunités pour la croissance et le développement
2 mai 2011 : Forum politique de l'OCDE sur la luttre contre les inégalités
Toujours plus d'inégalité :
Pourquoi les écarts de revenus
se creusent
paru le 5 décembre 2011
cette page contient aussi des
synthèses pour les médias,
des notes pays et
présentations, etc.
Distribution des revenus et
pauvreté : données, figures,
méthodes et concepts
Documents et publications relatifs à la distribution des revenus et la pauvreté
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Tackling Inequalities in Brazil, China, India and South Africa - The Role of Labour Market and
Social Policies (disponible en anglais uniquement)
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Tendances dans la distribution des revenus et la pauvreté en Afrique du Sud depuis la fin de
l’Apartheid, document de travail de l'OCDE sur les affaires sociales, l'emploi et les migrations
No.101 (2010)
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Synthèse : Synthèse : Pauvreté des travailleurs : quelles mesures pour les pouvoirs
publics ? (2009), provenant des Perspectives de l'emploi l'OCDE 2009
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Croissance et inégalités : Distribution des revenus et pauvreté dans les pays de l’OCDE paru
en octobre 2008 cette page contient aussi des synthèses pour les médias, des notes pays et
présentations, etc.
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Distribution des revenus et pauvreté dans les pays de l'OCDE dans la deuxième moitié des
années 90, document de travail de l'OCDE sur les affaires sociales, l'emploi et les migrations
No.22 (2005)
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Synthèses : Combattre la pauvreté et l’exclusion à travers l’emploi (2005)
Income Disparities in China - An OECD Perspective (2004)
Distribution des revenus et pauvreté dans la zone de l'OCDE : tendances et
déterminants, Études économiques de l'OCDE No.34 (2002)
Évolutions et éléments moteurs de la distribution des revenus et de la pauvreté dans la
région OCDE, Labour Market and Social Policy Occasional Paper No.42 (2000)
Distribution des revenus et pauvreté dans certains pays de l'OCDE, Document de
travail du Département des affaires économiques No.189 (1998)
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Séminaire: Emploi et Inégalité: quelles conséquences?
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Séminaire organisé par:
la Direction de l'emploi, du travail et des affaires sociales de l'OCDE (ELS)
et le Centre de Développement de l'OCDE (DEV)
Emploi et Inégalité: quelles conséquences?
Nouvelles preuves, nouveaux liens et nouvelles réponses politiques au Brésil, en Chine et
en Inde
Paris, France
Mercredi 8 Avril 2009
(uniquement sur invitation)
Contexte | Objectifs | Structure | Documents | Contact
Contexte
La création de plus d'emplois de meilleure qualité reste un défi majeur dans le monde entier,
la raison la plus importante étant la demande croissante pour l'emploi dans de nombreux pays
en développement, dans le cadre de la croissance de la population et du ralentissement
économique mondial attendu.
Le Brésil, la Chine et l'Inde, trois des pays de l'OCDE faisant partie de “l'élargissement
renforcé”, offrent des exemples intéressants pour étudier ces phénomènes. Pendant ces dix
dernières années, ces trois pays ont expérimenté des transformations économiques et sociales
majeures. Une plus grande intégration dans l'économie mondiale et des réformes structurelles
ont poussé ces pays vers une croissance plus élevée. Alors qu'une croissance économique
durable a contribué à réduire la pauvreté, de hautes disparités, souvent croissantes, au niveau
des opportunités d'emploi, ainsi que des systèmes de protection de couverture sociale limités,
ont été associés à des inégalités de gains et de revenus élevées (en Inde), très élevées (au
Brésil) et, dans certains cas, de plus en plus élevées (en Chine).
Objectifs du Séminaire
Dans le cadre d'un dialogue et d'une coopération renforcés entre l'OCDE et les pays faisant
partie de “l'élargissement renforcé", le but de ce séminaire organisé par la Direction de
l'emploi, du travail et des affaires sociales de l'OCDE et le Centre de Développement de
l'OCDE est d'étudier l'évolution de la quantité et de la qualité des emplois, ainsi que l'impact
de cette évolution sur la pauvreté et l'inégalité, en se focalisant sur le Brésil, la Chine et l'Inde.
En sebasant sur une analyse approfondie des tendances du marché de l'emploi dans chacun de
ces pays, le séminaire discutera des options politiques en vue d'augmenter le nombre
d'emplois et d'en améliorer la qualité.
Structure du Séminaire
La structure du séminaire se présente comme suit: le séminaire commencera par une
présentation des tendances principales de l'emploi et de leur impact sur la pauvreté et
l'inégalité, surtout dans les pays aux revenus moyens. Le coeur des discussions du séminaire
se centrera alors sur le lien entre croissance, conséquences de l'emploi et de l'inégalité dans
trois des pays de l'OCDE en élargissement renforcé: le Brésil, la Chine et l'Inde. Le séminaire
se terminera par un court récapitulatif et des conclusions.
Voici quelques unes des questions clé qui y seront débattues:
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Est-ce que la tendance vers “l'informel” est une tendance normale dans les marchés du
travail? Quels sont ceux qui sont les plus touchés par cette situation, en particulier au Brésil,
en Chine et en Inde? Qu'est-ce qui explique la persistance de l'emploi informel et, en
particulier, quel est le rôle de la réglementation du travail et des politiques fiscales et
sociales dans ces pays?
Dans quelle mesure les tendances de l'inégalité sont-elles déterminées par
des développements dans le marché du travail? En particulier, est-ce que les changements
au niveau de la quantité du travail formel/informel conduisent à des changements dans les
revenus du marché ?
Comment est-ce que les liens entre croissance économique, emploi et qualité/productivité
des emplois ont évolué au cours de ces dernières années? Dans quelle mesure ces liens ontils été influencés par une plus grande intégration de ces pays au sein de l'économie mondiale
et des changements technologiques?
Dans quelle mesure est-ce que les marchés du travail et les politiques sociales ont contribué
à réduire (ou à augmenter) les inégalités? Y'a-t-il des leçons à tirer des expériences au Brésil,
en Chine et en Inde au niveau des politiques de l'emploi et sociales ? En ce qui concerne les
mesures politiques du marché du travail et sociales, quels sont les besoins les plus urgents
afin de mieux s'occuper des conséquences du ralentissement économique actuel?
Devises : 4000 milliards de dollars échangés chaque jour
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Home ECONOMIE Taux et devises (archives)
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Par Marine Rabreau
Mis à jour le 01/09/2010 à 11:51
Publié le 01/09/2010 à 11:50
Le trading sur le marché des changes a augmenté de 20% en trois ans, selon le dernier rapport
de la Banque des règlements internationaux. La France reste un faible contributeur tandis
qu'au Royaume-uni, se concentrent près de 37% des échanges mondiaux.
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Entre des marchés d'actions volatils - et désepérément délaissés comme le prouvent chaque
jour les volumes d'échanges - et des obligations qui offrent des rendements faibles, les
investisseurs cherchent d'autres points d'attaque pour gagner de l'argent. A commencer par le
marché des devises, appelé dans le langage financier, le Forex (pour FOReign EXchange).
Dans son rapport triennal fraîchement publié*, la Banque des règlements internationaux (BRI)
fait état d'échanges sur le marché des changes atteignant 4 trilliards (ou 4000 milliards) de
dollars par jour en avril 2010. La BRI, qui prend une «photo» du marché tous les trois ans,
notait dans sa précédente étude, en avril 2007, que l'activité sur le Forex était de 3,3 trillliards
de dollars. En 2004, les volumes de devises échangés atteignaient moins de 2 trilliards de
dollars, et en 2001, d'un peu plus d'un trilliard.
Certes, le mois d'avril 2010 a été le théâtre d'une crise souveraine européenne sans précédent,
avec pour scénario, la chute de l'euro. Mais, malgré l'activité exacerbée sur le Forex sur cette
période, l'engouement pour ce marché est réel. D'autant plus que l'actualité depuis le
printemps dernier n'a pas défailli sur le front des monnaies : le franc suisse atteint record sur
record face à l'euro, malgré les tentatives massives de la Banque nationale; le yen n'a jamais
été aussi fort contre l'euro et le dollar depuis quinze ans, la Chine a concédé une
réappréciation - symbolique - de son yuan, etc.
Le dollar reste la devise la plus échangée
En avril 2010, le billet vert conservait sa suprématie sur le marché des devises, totalisant
84,9% des transactions quotidiennes pendant le mois sous revue. L'euro confirme également
sa place de numéro deux, avec une hausse de 2,1 points de pourcentage à 39,1%. Le yen, lui,
a légèrement gagné du terrain avec une progression de 1,8 point de pourcentage à 19% des
échanges quotidiens en avril.
La «banque centrale des banques centrales» révèle en revanche un déclin des monnaies
traditionnelles, comme la livre anglaise qui a reculé de 2 points à 12,9% et du franc suisse
dont la part a cédé 0,4 point à 6,4%.
Plus étonnant, la part de marché des devises de 23 pays émergents a augmenté de 1,7 point à
14% depuis le dernier recensement en 2007. La livre turque, le won coréen, le real brésilien
et le dollar de Singapour ont particulièrement progressé.
Le dollar canadien et le dollar australien sont également particulièrement visés désormais.
A noter que comme les transactions de devises impliquent toujours deux monnaies, le total
des transactions comptabilisées dans l'étude de la BRI atteint 200%, au lieu de 100%.
Le Royaume-Uni, fief du Forex
Les places financières qui accueillent traditionnellement les transactions de devises ont
également confirmé leur suprématie dans ce secteur, Londres conservant sa place de numéro
un mondial des changes avec une part de marché de 36,7%, suivi des Etats-Unis (17,9%) et
du Japon (6,2%). En revanche, la Suisse (5,2%) a perdu sa place de numéro quatre aux
dépens de Singapour (5,3%). Hong Kong totalise 4,7% du marché, contre 4,2% trois années
auparavant.
La France réunit 3% des échanges mondiaux, à 151,6 milliards de dollars. Une part qui n'a
pas changé depuis 2007. Si cette contribution était de 2,6% en 2004 et de 2,9%en 2001, elle
s'élevait à 3,7% en 1998 et à 3,8% en 1995.
En Allemagne, le taux est de 2,1%.
COMPRENDRE LE FOREX
Qui trade sur le Forex ?
Essentiellement les fonds spéculatifs, des sociétés d'assurance, des banques centrales et autres
institutions financières non bancaires.
L'enquête de la BRI montre que les transactions dues aux négociants interbancaires, autrefois
dominants, ont été dépassées pour la première fois par les investisseurs non bancaires tels que
les fonds spéculatifs et les banques centrales.
Quel type de transactions est le plus opéré ?
Les transacations dites spots. C'est-à-dire, les transactions immédiates, en temps réel et au
cours indiqué par la plateforme de trading. Ces opérations ont connu un boom de 48% en trois
ans et totalisent 1,5 trilliard de dollars d'échanges par jour, soit 37% de l'activité totale du
marché des changes.
La croissance sur le marché spot reflète en partie l'explosion du trading algorithmique (ou
«flash trading») qui permet le traitement de milliers d'ordres par minute.
Les transactions via les produits dérivés (swaps de change, options sur devises…) ont
progressé de 7 % à 2.500 milliards.
* L'étude de la BRI a été réalisée auprès de 53 banques centrales et 1300 opérateurs
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