La place de l’Homme parmi les Vertébrés !" Pour classer les êtres vivants, on utilise des critères anatomiques, morphologiques et moléculaires afin de déterminer le degré de parenté entre eux. On représente les relations de parenté entre les espèces étudiées par un arbre phylogénétique. Les séparations entre les branches sont des nœuds, qui correspondent à l’apparition d’un caractère nouveau. Pour un caractère étudié, on distingue deux états : • un état primitif ou ancestral • d’un état évolué ou dérivé qui détermine une nouvelle branche de l’arbre étudié. Plus il y a en commun de comparaisons pour cet état et plus la parenté est proche. L’apparition des différents caractères s’est faite au cours du temps. L’étude de fossiles a permis de dater l’apparition des Vertébrés à 500 millions d’années environ, c’est à dire à l’ère Primaire. La place de l’Homme parmi les hominidés !" L’Homme partage de nombreux caractères morphologiques et anatomiques avec les hominidés. Les données moléculaires (plus de 98% du génome en commun) et les caractères comportementaux confortent l’idée que c’est avec le chimpanzé que l’Homme a un ancêtre commun le plus récent. Ce dernier n’est ni homme ni chimpanzé mais il possèderait des caractères communs aux deux espèces comme l’utilisation d’outils, la bipédie occasionnelle et la forme du crâne. C’est donc un individu hypothétique. fonctions similaires ou variées. L’obtention de ces familles se fait à partir d’un gène ancestral ayant subit des duplications (doublement d’un gène) suivies de mutations (modification du gène). Un gène peut aussi être obtenu par l’association provenant de plusieurs gènes existants, on parle de gène chimère. Les transformations des génomes pour obtenir des innovations génétiques correspondent donc à un bricolage moléculaire qui a conduit à faire du neuf avec du vieux, et ce de façon aléatoire. La sélection naturelle !" Le maintien des innovations génétiques dans les populations dépend des conséquences des mutations et parfois de facteurs de l’environnement. On parle alors de sélection naturelle. Connaître nos origines implique une comparaison des liens de parenté entre les différents êtres vivants. Il a été établi que la biodiversité a été obtenue par des remaniements successifs ainsi que l’influence de l’environnement. II. Les origines de la parenté entre les êtres vivants Les innovations génétiques !" Les génomes des espèces sont des archives, leurs études permettent d’imaginer les différents évènements évolutifs conduisant à la diversité. Au sein d’un génome, il existe des familles multigéniques, ensemble de gènes avec de nombreuses similitudes ayant des Formation d’une famille multigénique MemoPage.com SA © / 2006 / Auteur : Géraldine Bridon La place de l’Homme dans le règne animal !" L’Homme est un : • Eucaryote : individu dont les cellules ont leur matériel génétique entouré d’une enveloppe nucléaire. • Vertébré : qui possède une colonne vertébrale. • Amniote : l’embryon se développe dans une poche contenant du liquide. • Mammifère : a des poils et dont la mère allaite les petits. • Primate : possède notamment un cerveau développé, des yeux en position frontale et un pouce opposable aux autres doigts. • Hominoïde : primate dépourvu de queue. • Hominidé : qui a la forme d’un Homme (caractère anthropomorphe). • Homininé : lignée humaine. • Homo : genre. • sapiens sapiens : sous espèce. I. Parenté entre les êtres vivants Chaque espèce est issue d’une longue suite de générations au cours de laquelle les caractères qui la définissent sont apparus à différentes périodes dans l’histoire de la Terre, c’est l’évolution. Problématique : Comment peut-on établir la notion de parenté entre les êtres vivants et quelles en sont les origines ? A la recherche de l’ancêtre commun