• -600 Millions d’années : explosion de la Vie : apparition successive des espèces, des groupes…Diversification et complexification du Monde vivant. Seule l’évolution peut expliquer à la fois l’unicité, la diversité des êtres vivants actuels ainsi que les changements intervenus au cours des temps géologiques. Des relations de parenté établies chez des espèces !" fossiles : • Basées sur la comparaison d’aspects morphologiques et anatomiques. • Ex : organes de même structure et de même fonction déterminant une origine commune du membre de Vertébrés (organes homologues). • Lignée évolutive : succession de formes pouvant être regroupées dans une même famille de Vertébrés et chez lesquelles on peut suivre les transformations progressives d’un ou de plusieurs organes homologues. IV. Des relations de parenté établies sur des caractères embryologiques • • • • L’étude des larves ou des embryons d’espèces différentes permet d’observer des homologies à ces stades n’existant plus à l’âge adulte. Chez les embryons de Vertébrés : organisation similaire dans les 1ers stades de développement. Chez les Invertébrés : similitude entre les larves, grande différence entre les adultes. Les similitudes embryonnaires existant entre des groupes très différents pouvant servir à justifier l’évolution des groupes et à souligner leur degré de parenté. • Comparaison moléculaire possible d’organismes aussi différents que l’homme et la bactérie. • Etablissement de filiations entre les êtres vivants et définition de phylogénies. VI. La définition des phylogénies • La phylogénie des espèces définit leur histoire évolutive. Elle se base sur toutes les comparaisons entre êtres vivants que l’on puisse faire d’un point de vue anatomique, morphologique, moléculaire, embryologique… • Elle tend à rapprocher les espèces ayant le moins de différences possibles. • Construction : − Calcul du pourcentage de différence existant entre deux espèces≡ évaluation de la distance applicable entre ces deux espèces. − Elaboration d’un arbre phylogénétique : une branche = une espèce (ou un taxon). − Un nœud = un ancêtre commun proche, hypothétique. Tous les organismes vivants seraient issus d’un ancêtre commun. De là, il est possible d’établir un arbre phylogénétique des êtres vivants en fonction de l’ancienneté de leurs ancêtres communs. V. Des relations de parenté établies par des caractères moléculaires • ex de l’insuline des Vertébrés : il est possible de soigner le diabète sucré de l’homme par injection d’insuline porcine ou bovine : ce sont donc des molécules homologues : même structure et même identité fonctionnelle, leurs séquences d’acides aminés ne différenciant qu’à certains endroits. Memopage.com SA © / 2006 / Auteur : Alexandra Vivier des Vallons Mesures de radioactivité et étude des fossiles ayant permis de définir l’évolution de la Vie au cours des temps géologiques : • -3.8 à -1.5 Milliards d’années : procaryotes seuls. • -1.5 Milliards d’années : apparition des eucaryotes. III. La diversité du monde vivant passé • Grand nombre d’espèces actuelles (de 2 à 10 millions). • L’espèce est définie sur la base de critères de ressemblance morphologique et d’interfécondité. • Distinction en organismes eucaryotes (cellule à noyau) et procaryotes (sans noyau) et non plus en règne végétal et règne animal. • Classification hiérarchique : espèces, genres, familles, ordres, classes, embranchements, règnes. II. La diversité du monde vivant actuel Grande diversité des êtres vivants actuels conservant tout de même une certaine unité : • Constitués de cellules, que ce soit d’une seule ou de plusieurs. • Information génétique donnée par la succession des bases de l’ADN : A G C T. • Code génétique universel : à un codon correspond un acide aminé : des études sur fossiles ayant montré l’universalité de l’information génétique quelque soit l’ère géologique. • Même composition chimique au niveau des substances organiques, glucides, lipides, protides +O,C,H,N. • Energie utilisée par les cellules : ATP • Reproduction sexuée faisant intervenir une phase diploïde et une phase haploïde et toujours une succession méïose/fécondation. I. L’unité du monde vivant L’évolution de la vie