Journée d’Endocrinologie Alger, 17 Avril 2008 Cancer Thyroïdien Différentié Traitement Chirurgical des Récidives Pr. J.L.Peix Service de Chirurgie Générale et Endocrinienne Centre Hospitalier Lyon-Sud Récidives biologiques (Thyroglobuline) Récidives radiologiques (echo cervicale, scanner, pet scan) Récidives cliniques Récidives locales lit de la thyroïdectomie Récidives régionales ganglions cervico-médiastinaux Récidives à distance poumon, os, etc… Diagnostic: Les étapes 1/ Thyroglobuline 2/ Scintigraphie I* corps entier 3/ Imagerie conventionnelle (echo, scanner) 4/ Pet scan (intérêt + si les autres données de l’imagerie sont négatives) SCINTIGRAPHIE IODE 131 • Détecte le tissu thyroidien fonctionnel résiduel ou métastatique • Peut être diagnostique et/ou thérapeutique • Mais apparaît négative dans 1/3 des cas IMAGERIE MORPHOLOGIQUE US TDM IMAGERIE MORPHOLOGIQUE US • GGs cervicaux très fréquents • Critères morphologiques insuffisants • Cytoponction • Dosage intra-ganglionnaire de la TG IMAGERIE MORPHOLOGIQUE TDM • GGs cervicaux très fréquents • Critères morphologiques insuffisants • Cytoponction des lésions difficile • Imagerie d’interprétation délicate FINALEMENT… • Scintigraphie I 131 positive dans 2/3 des cas uniquement • Imagerie morphologique d’interprétation difficile Intérêt de la TEP-TDM au 18 FDG ? TEP : imagerie fonctionnelle dressant une cartographie des zones de haute activité métabolique Récidive KC Thy = hypermétabolisme = hypercaptation de 18 FDG I 131 TDM TEP TEP-TDM ADP métastatique ADP métastatique Métastase osseuse Ganglion non métastatique « Le choix des armes » Chirurgie (bénéfice/risques) abord cervical (greffe et ADP), thoracique, osseux Iode radioactif (si fixant et poumon > os) Irradiation externe (antalgique) Chimiothérapie (variantes histo agressives) Traitement freinateur Récidives cervicales Thyroïdienne Volume Atteinte trachéale , oesophagienne , nerveuse. Signes compressifs locaux ? Récidives cervicales Thyroïdienne Volume Atteinte trachéale , oesophagienne , nerveuse. Signes compressifs locaux ? Si petit volume et fixation I*, Irathérapie Récidives cervicales Thyroïdienne Volume Atteinte trachéale , oesophagienne , nerveuse. Signes compressifs locaux ? Si volume important et/ou pas de fixation I*, Chirurgie Récidives cervicales ganglionnaire cervicale Topographie: Central (risque nerveux +) ou Latéral Petit ganglion unique fixant : Irathérapie Récidives cervicales ganglionnaire cervicale Topographie: Central (risque nerveux +) ou Latéral Ganglion supra cm. ou multiple ou non fixant : Chirurgie Récidives cervicales ganglionnaire cervicale Topographie: Central (risque nerveux +) ou Latéral Ganglion supra cm. ou multiple ou non fixant : Chirurgie La reprise est facilitée par l’absence de dissection antérieure. Toujours difficile au niveau central elle plus simple au niveau latéral d’autant plus qu’il n’y a pas eu de curage incomplet ou de picking Récidives cervicales ganglionnaire médiastinale Récidive ou adénopathie oubliée lors du geste cervical initial ? Indications de sternotomie exceptionnelles Ganglion volumineux, unique, non fixant : Chirurgie Conclusions La prise en charge chirurgicale des récidives de cancers différenciés du corps thyroïde succède a une évaluation clinique, biologique et d’imagerie. Le geste de base est la réalisation d’un curage après geste initial incomplet Les réinterventions dans le lit de la thyroïdectomie doivent être discutés compte tenu du risque évolutif et de leur morbidité propre Conclusions L’exerese des métastases osseuses ou pulmonaires sera discutée en fonction de leurs caractéristiques . Un geste palliatif peut parfois être proposé. Dans tous les cas l’indication opératoire sera discutée en fonction de la possibilité ou non d’un traitement par Irathérapie. L’association des 2 traitements est fréquente, la réduction tumorale renforçant l’éfficacité de l’iode radio actif administré secondairement Conclusions Chez les sujets à faible risque (cancers différenciés du jeune), la survenue d’une récidive en particulier ganglionnaire cervical ne constitue pas un élément péjoratif en terme de survie Chez les sujets à haut risque, la survenue d’une récidive en particulier pulmonaire ou osseuse est le reflet de l’agressivité de la maladie et constitue un élément pronostic péjoratif à moyen terme