Dyspnée - traitement symptomatique

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Traitement symptomatique
Les opiacés
Opiacés: mécanisme d’action
• Action sur le centre respiratoire
sensibilité centre respiratoire à pC02 et p02
réponse ventilatoire + sensation de manque d’air
• ? Action sur la fonction cardiovasculaire
F.C. + T.A. (vasodilatation périphérique)
• ? Action sur l’état cognitif
Effet sédatif + anxiolytique
Bourke ,J Physiol 1989; 419: 509
Opiacés: efficacité
Jennings , Thorax 2002; 57: 939
Opiacés : efficacité (2)
Efficacité chez le patient atteint d’un cancer
Ben Aharon, JCO 2008; 26: 2396
Opiacés: dépression respiratoire
« Elle s’est mise à respirer irrégulièrement,
elle s’est agitée, ils sont venus avec une piqûre
et elle est morte tout de suite après … »
Opiacés: dépression respiratoire (2)
Etude prospective non randomisée
27 patients atteint de cancer, BPCO, SLA et souffrant de dyspnée
1 groupe opiacé naïf
1 groupe sous opiacés puissants pour douleur ou dyspnée.
Mesure EVA dyspnée, FR, pCO2,, SaO2 au T0, 15, 30, 60 et 90’
après l’administration d’un opioïde à action brève pour dyspnée.
Réduction de la dyspnée (p < 0,001)
Réduction de la fréquence respiratoire (p < 0,0001)
Pas de changement significatif pCO2,, SaO2
Clemens, J Palliat Med 2008; 11: 204
Opiacés: dépression respiratoire (3)
A redouter si doses excessives
pO2 et pCO2 précédée par somnolence,
hypoventilation, fréquence respiratoire
Opiacés: choix de la molécule
•
•
Quelques publications isolées
•
Hydromorphone
•
Fentanyl
Aucune information disponible
•
Oxycodone
•
Buprénorphine
Opiacés: modalités pratiques
Posologie initiale
•
Patient opiacé naïf
2,5 à 5 mg po / 4 h
•
Patient sous morphinique
+ 25 à 50 % de la dose antalgique
•
! Surdosage c° patient âgé, insuffisant rénal, BPCO sévère
•
Administration régulière si caractère continu
Administration à la demande si caractère intermittent
! Doses plus faibles que celles utilisées pour soulager une douleur
Opiacés: modalités pratiques (2)
Dose de réserve
•
10 % de la dose totale de 24 h, max. toutes les 4 heures
Adaptation de la posologie
•
+ 25 à 50 % de la dose totale antérieure (Allard 1999)
Titrer selon la réponse obtenue et la fréquence respiratoire
Opiacés: modalités pratiques (3)
Voie d’administration
•
•
Privilégier la voie orale avec passage possible à la forme retard
(Abernethy 2003)
Réserver la voie sous cutanée ou intraveineuse aux situations
d’urgence, aux troubles de la déglutition et du transit
30 mg morphine po = 15 mg sous cutané = 10 mg iv
Opiacés: cas clinique
• Femme de 68 ans
• Hypernéphrome généralisé
Lymphangite pulmonaire
• Dyspnée au moindre effort
• Solution orale de morphine
(Oramorph®)
• 2,5 à 5 mg toutes les 4 h ou
éventuellement à la demande
• Opiacé naïve
• Laxatif (et antiémétique)
Administration d’un opiacé ?
Opiacés: cas clinique (2)
• Femme de 68 ans
• Hypernéphrome généralisé
Lymphangite pulmonaire
• Dyspnée au moindre effort
• FG < 30 ml/minute
• Opiacé naïve
Administration d’un opiacé ?
• Solution orale de morphine
(Oramorph®)
• 2,5 mg toutes les 6 h ou
éventuellement à la demande
• Laxatif (et antiémétique)
Opiacés: cas clinique (3)
• Femme de 68 ans
• Hypernéphrome généralisé
Lymphangite pulmonaire
• Dyspnée persistante malgré
5 mg de solution orale de
morphine toutes les 4 h
Adaptation de l’opiacé ?
• Solution orale de morphine
(Oramorph®)
• 7,5 à 10 mg toutes les 4 h
• En réserve: 5 mg, maximum
toutes les 4 heures
Opiacés: cas clinique (4)
• Femme de 68 ans
• Hypernéphrome généralisé
Lymphangite pulmonaire
• Dyspnée soulagée par 10 mg
de solution orale de
morphine toutes les 4 h
Adaptation de l’opiacé ?
• Comprimé de morphine à
libération retard
(MS Contin® 10 mg)
• 30 mg toutes les 12 h
• En réserve: 6 mg, maximum
toutes les 4 heures
Opiacés: cas clinique (5)
• Femme de 68 ans
• Hypernéphrome généralisé
Métastases osseuses
Lymphangite pulmonaire
• Douleur bien soulagée par
Durogésic 50 μgr/h
(= ± 120 mg morphine po
/24h)
• Dyspnée au moindre effort
Adaptation de l’opiacé ?
• Poursuite du Durogésic
• Solution orale de morphine
(Oramorph®)
• 5 à 10 mg toutes les 4 h ou
éventuellement à la demande
Opiacés: cas clinique (6)
• Femme de 68 ans
• Hypernéphrome généralisé
Lymphangite pulmonaire
• Dyspnée habituellement
soulagée par la prise de 20 mg
de solution orale de morphine
toutes les 4 heures
• Crise importante de dyspnée
après une mobilisation
Adaptation de l’opiacé ?
• Ampoule de sulfate de
morphine (10 mg/ml)
6 mg morphine sous cutané
immédiatement
• Poursuite de la solution orale
de morphine 20 mg toutes
les 4 heures
• Anticiper la survenue d’une
nouvelle crise avec 12 mg de
solution orale de morphine
(45 min avant mobilisation)
Opiacés: aérosol
Mécanisme d’action
Action sur les récepteurs
morphiniques alvéolaires
< 15 % résorption systémique
Efficacité
sur la dyspnée
de 5 à 30 mg
de morphine nébulisée
Farncombe 1994
Palliat Med; 8: 306
Posologie
A diluer dans 2 à 3 ml sérum ϕ
2,5 à 10 mg par 4 h
25 - 50 %
Toxicité
Toxicité systémique réduite
Bronchospasme (conservateur)
Gout amer, picotements …
Opiacés: aérosol (2)
Sources
Population
Type d’étude
Résultats
Davis 1996
Palliat Med; 10: 64
79
Cancer
RCT versus placebo
Double aveugle
2 jours
Pas de
différence
Noseda 1997
Eur Resp 10; 1079
17
Cancer (3)
Grimbert 2004
Rev Mal Resp; 21:
1091
12
Cancer
RCT versus placebo
Double aveugle (10/20 mg)
4 jours
RCT versus placebo
Double aveugle + cross
over
2 jours
Pas de
différence
Pas de
différence
Traitement symptomatique
Les benzodiazépines
Benzodiazépines: efficacité
7 études randomisées contrôlées : cancer (3) + BPCO (4)
Navigante (non publiée)
63 (2 exclus)
Cancer
RCT vs morphine
Double aveugle
Midazolam (8 mg/jour)
Effet + (ns)
Harrison 2004
MSc thesis (non publiée)
26 (9 exclus)
Cancer
RCT vs placébo
Double av + cr. over (5 j)
Lorazépam (1 mg/j)
Pas d’effet
Navigante 2006
101 (31 exclus)
J Pain Sympt Manag; 31: 36
Cancer
RCT simple aveugle
1.Morphine + midazolam
2.Morphine
3.Midazolam
Effet 1 > 2 > 3
(ns)
Simon , Cochrane 2011: issue 3
Benzodiazépines: efficacité (2)
Conclusion
1. Aucun effet significatif sur la dyspnée
2. Pas d’effet préventif sur l’apparition de la crise de dyspnée
3. Toxicité (somnolence) : Morphine > BZD > placebo
4. Pas ≠ liée au type de BZD, dose, voie, fréquence, durée de tt
…
Simon , Cochrane 2011: issue 3
Benzodiazépines: modalités pratiques
Indications
1.Etat anxieux ou dépressif associé
2.Crise de panique respiratoire
3.Symptôme réfractaire
Alprazolam
Lorazépam
Chlorazépate
Diazépam
Midazolam
0,25 à 1 mg
0,5 à 2 mg
5 à 10 mg
2,5 à 10 mg
10 - 60 mg
po
po, sc, iv
po, sc, iv
po, ir, iv
sc, iv cont
par 6 à 8 h
par 6 à 8 h
par 8 à 12 h
par 8 à 12 h
par 24 h
Benzodiazépines : détresse respiratoire
Indications
•Gêne respiratoire intolérable et constante au repos
•Anxiété intense face à l’impression d’une mort imminente
•Tachypnée (FR > 28 respirations/min)
•Effort marqué pour prononcé 2 à 3 mots
•Attention obnubilée par un besoin d’air
•Tirage intercostal et sus-claviculaire
•Agitation quasi constante accompagnée ou non d’une confusion,
d’un encombrement respiratoire, d’une cyanose
Traitement symptomatique
Les corticoïdes
Corticoïdes: modalités pratiques
Mécanisme d’action
Effet anti-inflammatoire (décompression)
Effet bronchodilatateur
Euphorie, stimulation de l’appétit ...
Indications
1. Lymphangite
2. Bronchospasme
3. Pneumonie post-radique
4. Compression des V.A.R.S
5. Syndrome cave supérieur
Corticoïdes: modalités pratiques (2)
Choix de la médication et de la posologie
•
Dexaméthasone (po, sc, iv)
• 5 à 15 mg/ 24 h 1 à 5 mg/ 24 h
• ? Escalade de dose (25 à 100 mg/ 24 h)
•
Méthylprednisolone (po, sc, iv)
• 40 à 120 mg/ 24 h 4 à 32 mg/ 24 h
Privilégier les fortes doses durant de courtes périodes
Traitement symptomatique
Les anticholinergiques
Anticholinergiques: introduction
Symptomatologie durant les 48 dernières heures de vie
Bruits respiratoires anormaux
Troubles urinaires
Douleur
Agitation
Dyspnée
Nausée et vomissement
Transpiration
Mouvement clonique, spasme
Confusion
56 %
53 %
51 %
42 %
22 %
14 %
14 %
12 %
9%
Lichter, J Palliative Care 1990; 6 : 7
Anticholinergiques: introduction (2)
Prévalence: 41 à 92 % des patients en fin de vie
Délai médian: 57 (± 23) h avant le décès
Origine de l’encombrement respiratoire
•
Sécrétions salivaires et bronchiques
•
Œdème pulmonaire
•
Aspiration de solide et de liquide
Facteurs de risque
Cancer du poumon
Agonie de longue durée
Bennett. Palliative Medecine 2002; 16: 369
Kass. J Pain Symptom Manage 2003; 26: 897
Anticholinergiques: introduction (3)
Vécu des proches face à l’encombrement respiratoire
0 (pas du tout stressant)
0 % des proches
•
1
4,6 %
•
2
15 %
•
3
26 %
•
4 (très stressant)
52 %
•
Étude rétrospective (n = 208 proches)
Morita. J Pain Symptom Management 2004; 27: 98
Anticholinergiques: efficacité
Mécanisme d’action
sécrétions salivaires et respiratoires
Effet broncho-dilatateur
Efficace dans 2/3 des cas [ 48 à 92 % ]
•1/2 réponse précoce (< 4 h)
1/2 réponse tardive
•Sécrétions oro-pharyngées > bronchiques
? Surinfection, œdème pulmonaire, aspiration
•Prévient l’apparition de nouvelles sécrétions
! N’assèche pas les sécrétions déjà présentes
Bennett, Palliative Medecine 2002; 16: 369
Kass, J Pain Symptom Manage 2003; 26: 897
Anticholinergiques: choix de la médication
Choix de la médication et posologie
Voie
Posologie
Hyoscine
sc, iv
Scopolamine ® (0,25 mg/1 ml)
0,25 à 0,5 mg/ 4 h
Glycopyrronium
Robinul ® (0,2 mg/1 ml)
sc, iv
0,2 à 0,4 mg/ 4 h
Atropine (0,5 mg/ 1 ml)
sc, iv
0,25 à 0,5 mg/2 à 4 h
Butylhyoscine
Buscopan ® (20 mg/1 ml)
sc, iv
5 à 10 mg/ 4 à 6 h
Anticholinergiques: toxicité
Toxicité
Rétention urinaire
Constipation
Sécheresse buccale
Troubles de l’accommodation (mydriase)
Modification du rythme cardiaque dose dépendant
• Bradycardie à faible dose – Tachycardie à dose élevée
• Robinul < Scopolamine
Toxicité neurologique centrale
• Scopolamine : sédation, confusion, agitation paradoxale
• Atropine : Agitation, confusion
• Robinul : Pas de toxicité centrale
Anticholinergiques: modalités pratiques (2)
Mesures associées
•Réduction de l’apport hydrique
•Arrêt des fluidifiants (mucolytiques)
•Drainage postural (position semi-assise, décubitus ¾ latéral)
•Aspiration naso-pharyngée et/ou bronchique (à évaluer)
•Discussion d’un traitement par furosémide
•Information et soutien des proches
Bennett, Palliative Medecine 2002; 16: 369
Anticholinergiques: aspiration bronchique
Utileen
encas
casd’échec
d’échecou
ouavant
avantl’introduction
l’introductiondes
desanticholinergiques
anticholinergiques
Utile
Actetraumatique,
traumatique,parfois
parfoisvécu
vécucomme
commeune
uneagression
agression
! !Acte
L’aspirationappelle
appellel’aspiration
l’aspiration
! !L’aspiration
Anticholinergiques: aspiration bronchique (2)
Sonde d’aspiration
d’aspiration 14
14CH,
CH,lubrifiée,
lubrifiée,branchée
branchéesur
surmanomètre
manomètre
•• Sonde
Niveau de
de dépression
dépression >>70
70et
et<<170
170mm
mmHg.
Hg.
•• Niveau
Traumatismepar
parinvagination
invaginationde
delalamuqueuse
muqueusedans
dansles
lesorifices
orificesde
de
! !Traumatisme
sondesisiniveau
niveaude
dedépression
dépressionsupérieur.
supérieur.
lalasonde
Technique d'aspiration
d'aspiration
•• Technique
Introductiondouce,
douce,continue
continuede
delalasonde,
sonde,sans
sansmouvement
mouvementde
de
• • Introduction
poussée,sans
sansappliquer
appliquerlaladépression,
dépression,avec
avecune
unemise
miseen
enextension
extension
poussée,
ducou
cousisiintroduction
introductiondifficile
difficile
du
Applicationd’une
d’unedépression
dépressionen
enmobilisant
mobilisantcontinuellement
continuellementlala
• • Application
sonde(aller-retour,
(aller-retour,rotation)
rotation)pour
pouréviter
éviterune
uneadhésion
adhésionààlala
sonde
muqueuse,par
parintermittence
intermittencepour
pourne
nepas
pasatteindre
atteindreun
unniveau
niveau
muqueuse,
maximalde
dedépression
dépression
maximal
Durée de
de l’aspiration
l’aspiration<<30
30àà45
45secondes
secondes
•• Durée
Duréede
delaladépression
dépression<<15
15àà20
20secondes
secondes
Durée
Dyspnée: traitement symptomatique
Les antitussifs
Antitussifs : introduction
Incidence
•50 % des cancers terminaux
•80 % des cancers pulmonaires
Physiopathogénie
•Réflexe visant à éliminer des voies respiratoires du matériel
étranger ou des sécrétions excessives
•> stimulation des nerfs sensitifs V.A.R supérieure et inférieure,
cavum, oreille, plèvre, oesophage nerf vague centre de la toux
réflexe moteur = inhalation d’air fermeture de la glotte pression thoracique expiration brutale sous pression
Souvent corrélée à l’insomnie, la fatigue, les nausées, la douleur …
Antitussifs : traitement étiologique
• Infection aigue ou chronique
•
Antibiotique
Bronchodilatateur, corticoïde
• Insuffisance cardiaque G
•
Diurétique, IEC, β- bloquant
• Fausse déglutition
•
•
Interruption du médicament
• Epanchement pleural
• Asthme et BPCO
•
• IEC
Positionnement, adaptation de
la texture alimentaire
•
Drainage pleural
• Reflux gastro-instestinal
•
IPP, métoclopramide,
positionnement
• Ecoulement nasal postérieur
•
Décongestionnant,
antihistaminique, corticoïde
Derek , Oxford Textbook of Palliative Medicine 2004, pp. 899
Antitussif: traitement symptomatique
Toux grasse productive
-Humidification de l’air inspiré
-Nébulisation sérum φ
-Mucolytique
-Aérosol de bronchodilatateur
-Drainage postural, kiné
Toux grasse et non productive
-Antitussif
-Anticholinergique
-Aspiration
Toux sèche irritative
Antitussif
-
Corticoïde
-
Aérosol d’anesthésique local
-
Antitussifs : opiacés
Codéine, morphine, oxycodone,
hydromorphone, méthadone +
dextrométhorphane (antag. NMDA)
Pas de données suffisantes pour
recommander une molécule
Si opioïde administré pour une
douleur ou une dyspnée:
25 à 30 % posologie de départ
••Association 2 morphiniques ≠
••Effet synergique dextrométhorphane
••
• Codéine
•
•
•
10 à 20 mg – DA : 4 heures
! Métaboliseur lent (iso 2D6)
Sédation, nausées, constipation …
• Dextrométhorphane
•
•
10 à 15 mg – DA : 4 à 6 heures
Peu de sédation, nausées …
Antitussifs : anesthésiques locaux
Quelques report case encourageants
• Lingerfelt 2007, Support Oncol; 5: 301
• Burns 2000, Hosp Pharm; 35: 1349
Mécanisme d’action inconnu
• ? Action sur les récepteurs alvéolaires juxta-capillaires
Posologie
•
Bupivicaine 0,25 %
5 ml ttes 4 - 8 h
•
Lidocaine 2 %
5 ml ttes 4 – 6 h
•
Nébulisation à faible débit
Toxicité
•
Bronchospasme (? conservant) - CI asthme
•
Fausse déglutition - Eviter alimentation < 30 à 60’
•
Mauvais goût, raucité de la voix
Traitement symptomatique
Les hémostatiques
Hémostatiques: introduction
Épidémiologie
•20 à 25 % des cancers du poumon
• < 5 % hémoptysie massive
• 0,007 % hémoptysie unique et mortelle
Étiologie
•47 à 70 % > cancer du poumon
• Cancer primitif > métastases pulmonaires
• Carcinome carcinoïde > autres histologies
• risque si surinfection pulmonaire
(abcès, aspergillose…), bronchectasies, embolie pulmonaire
Hémostatiques : modalités pratiques
Hémoptysie modérée et répétée
•
Hémostatique oral
• Acide tranexamique 1gr suivi par 500 mg po ou iv / 8 h
•
Radiothérapie (> 80 % réponse), embolisation …
•
Arrêt des anticoagulants, anti-agrégants, AINS …
•
Support psychosocial
Hémoptysie massive
•
•
Définir le projet thérapeutique
Prévoir un protocole de sédation assistée
Positionnement, présence ….
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