1ère ES, SVT, 2006-2007 1/2 La transgenèse Questions Question 1 : [document 1] Quel problème se pose par rapport aux enfants atteint de nanisme hypophysaire ? Question 2 : [documents 2 et 3] Le document 3 présente une technique permettant d’injecter l’ADN d’un gène (nommé alors transgène) dans un œuf de souris fécondé (le livre, page 57, présente d’autres techniques, utilisées chez la végétaux). On obtient ainsi un organisme génétiquement modifié (« OGM »). Le document 2 présente le résultat obtenu lors de l’injection du gène de l’hormone de croissance humaine. Quelles sont les nouvelles caractéristiques des souris génétiquement modifiées ? Proposer une démarche permettant d’obtenir de l’hormone de croissance humaine. Question 3 : On peut réaliser des bactéries transgéniques, en introduisant dans le génome de ces bactéries le gène humain de l’hormone de croissance. Que pourraient permettre ces bactéries ? (un exemple similaire, mais pour une molécule différente, est présenté dans le livre, page56 : production d’insuline par des bactéries génétiquement modifiées) Question 4 : Quelles caractéristiques de l’ADN et du code génétique sont démontrées par ces expériences ? Documents Documents : www.inrp.fr Document 1 : « Nanisme hypophysaire et hormone de croissance » L'hormone de croissance (= GH, Growth Hormone - ou STH, Somatotrophic hormone) produite par l'hypophyse, stimule la croissance et participe à la régulation du métabolisme des protéines, des lipides et certains glucides. Des quantités faibles de GH dans l'organisme d'un jeune enfant conduit au nanisme. On peut palier cette déficience en administrant l'hormone de façon exogène (par injection) aux enfants dont la taille est anormale. Sachant que l'hormone de croissance bovine est sans effet, initialement la GH a été prélevée à partir d'hypophyse de cadavres humains pour guérir ces enfants. Les problèmes associés à cette approche comprennent un approvisionnement limite d'hypophyse et, dans des cas rares, la transmission de maladies (comme la maladie de Creuzfeldt-Jacob qui entraîne une dégénérescence du cerveau). Document 3 : « Transfert du gène de l’hormone de croissance humaine chez l’embryon de souris » Souris sauvage (à gauche) et souris transgénique exprimant le gène de l’hormone de croissance humaine (à droite) au même âge (cliché Institut Pasteur, serveur d'images serimedis) 1ère ES, SVT, 2006-2007 2/2 Document 2 : « Etapes de la micro-injection d'un fragment précis d'ADN humain dans des œufs de souris »