Mathématiques 3ème Collège Notre Dame – BAUGE Sommaire 1. Arithmétique 2. Calcul littéral 3. Théorème de Thalès et sa réciproque 4. Sphère et Boule 5. Probabilités 6. Trigonométrie 7. Racine carrée 8. Notion de fonction 9. Géométrie dans l’espace 10.Equations produit 11.Agrandissement et réduction 12.Angles inscrits et polygones réguliers 13.Statistiques 14.Fonctions linéaires et affines 15.Inéquations 16.Systèmes d’équations 17.Représentations graphiques des fonctions-fonctions linéaires-fonctions affines Arithmétique 1. Diviseur et multiple Le nombre a est divisible par le nombre b lorsqu’il existe un nombre entier n non nul tel que : a=bxn On dit aussi que a est ……………………………... de b. Exemple : On a 56 = 7x8 Donc 56 est ………………………………de …. 7 est ……………………………….de 56 7 ……………………………………56 2. Diviseurs communs Si deux nombres entiers a et b sont divisibles par le même entier n non nul, alors le nombre n est un diviseur commun aux deux nombres a et b. Exemple : 24 est divisible par ………………………………………… 16 est divisible par ………………………………………. Les diviseurs communs à 16 et 24 sont donc ………………………….. 3. Plus grand diviseur commun ( PGCD) Dans la liste des diviseurs communs à deux nombres entiers a et b, il en existe un plus grand que tous les autres. Ce Plus Grand Commun Diviseur aux deux nombres a et b se note ………………. Exemple : Les diviseurs de 24 sont :……………………………………………. Les diviseurs de 36 sont :……………………………………………….. Donc PGCD(24 ;36)= ……………. 4. Nombre premier Un nombre entier positif qui admet exactement deux diviseurs (1 et lui-même) est un nombre premier. Exemple : 2,3,5,7,11,13 sont des nombres premiers. 9 admet trois diviseurs : 1,3 et 9 donc 9 n’est pas premier. 5. Nombres premiers entre eux On dit que deux nombres sont premiers entre eux lorsque ………. est leur seul diviseur commun. Si le PGCD de deux nombres est 1, alors les deux nombres sont premiers entre eux. Exemple : 15 a pour diviseurs :…………………………… 28 a pour diviseurs : ……………………………… Le PGCD de 15 et 28 est donc ……………. ; les deux nombres sont premiers entre eux. 6. Fractions irréductibles On dit qu’une fraction est ……………………….. lorsque elle ne peut plus être simplifiée. Propriété : Une fraction est irréductible lorsque son numérateur et son dénominateur sont premiers entre eux. Soit a et b deux nombres entiers avec b non nul. Si a et b sont deux nombres premiers entre eux alors la a fraction est irréductible. b Exemple : Propriété : Si on simplifie une fraction par le PGCD du numérateur et du dénominateur alors on obtient une fraction irréductible. Exemple : Le PGCD de 84 et 56 est ………… donc 84 = ………………….. 56 Calcul littéral I. DEVELOPPEMENT. Développer un produit, c’est l’écrire sous la forme d’une somme (ou d’une différence). a. Distributivité simple : k(a + b) = ka + kb k(a – b) = ka – kb Exemples : A= – B= – A= B= b. Double distributivité: (a + b)(c + d) = ac + ad + bc + bd Exemples : B= B= B= – – D=( D= D= c. Identités remarquables. (a + b)² = a² + 2ab + b² (a – b)² = a² – 2ab + b² Exemple : A = ( + 3)² A= A= (a + b)(a – b)² = a² – b² Exemple : A = (3 – 5)² A= A= Exemple : A = (7 + 4)(7 – 4) A= A= II. FACTORISATION. Factoriser une somme (ou une différence), c’est l’écrire sous la forme d’un produit. a. Par recherche d’un facteur commun : ka + kb = k(a + b) ka – kb = k(a – b) k est le facteur commun Exemples : A = ( + 1)( + 2) – 5( + 2) A= A= A= b. En utilisant une identité remarquable : Exemples: C= ²+6 +9 D = 4 ² – 12 + 9 C= D= C= D= B = (2 + 1)² + (2 + 1)( + 3). B= B= B= E = ( + 5)² – 4 E= E= E= Théorème de Thalès et sa réciproque 1. Théorème de Thalès Propriété : Etant données deux droites d et d’ sécantes en A, deux points B et M de d, distincts de A, deux points C et N de d’, distincts de A, Si les droites (BC) et (MN) sont parallèles, alors on a : AM = AN = MN AB AC BC Il y a trois configurations possibles : (d') (d) (d') A (d') (d) (d) N A M M A C N B B N C M[AB] et N[AC] B C M M[BA) et M[AB] N[CA) et N[AC] M[AB) et M[AB] N[AC) et N[AC] Autrement dit : Dans les conditions de la propriété de Thalès, le tableau suivant est un tableau de proportionnalité : Côtés portés par la droite (d) Côtés portés par la droite (d’) Côtés portés par les parallèles Côtés de AMN AM AN MN Côtés de ABC AB AC BC Remarque : 1) La propriété de Thalès permet de calculer une longueur quand on en connaît trois autres. T Exemple : On considère la figure suivante avec (ST)//(UV). Calculer KV et ST. S 5 U 9 3 K 6,3 V 2) La propriété de Thalès permet de démontrer que des droites ne sont pas parallèles : dans les conditions de la propriété de Thalès, si AM AN alors les droites (BC) et (MN) ne sont pas parallèles. AB AC B Exemple : Avec les données de la figure suivante, (BC) et (MN) sont elles parallèles ? C 4 N 9 3 A 6 8 M 2. Réciproque de Thalès Propriété : Etant données deux droites d et d’ sécantes en A, deux points B et M de d, distincts de A, deux points C et N de d’, distincts de A, Si AM = AN et si les points A, B, M sont dans le même ordre que les points A, C, N, AB AC Alors les droites (BC) et (MN) sont parallèles. Remarque : 1) La réciproque de la propriété de Thalès permet de démontrer que des droites sont parallèles. Dans les conditions la réciproque de la propriété de Thalès, le rapport MN est égal aux deux autres. BC 2) Pour appliquer la réciproque de la propriété de Thalès, il y a deux conditions importantes : - La première : AM = AN ; AB AC - La seconde : « les points A, B, M sont dans le même ordre que les points A, C, N ». Exemple : Avec les données de la figure suivante, démontrer que (OL) est parallèle à (UP) Sphère et Boule 1. Sphère A a. Définition Soit O un point de l’espace. On appelle sphère de centre O et de rayon R l’ensemble de tous les points de l’espace qui sont situés à une distance R du point O. Les segments [AB], [A1B1] et [A2B2] sont des diamètres de la sphère. On dit que les points A et B sont diamétralement opposés. A1 R O B2 A2 Remarque : L’intérieur de la sphère est appelé « boule de centre O ». b. Aire de la sphère L’aire de la sphère de rayon R est donnée par la formule : B1 A= B c. Volume de la boule Le volume d’une boule de rayon R est donné par la formule : V= 2. Section d’une sphère par un plan La section d’une sphère par un plan est un cercle. (P1) Remarque Quand le plan passe par le centre O (Plan P2), le cercle a le même rayon que la sphère. On dit que c’est un grand cercle de la sphère. O (P2) (P3) Cas particulier Quand la section de la sphère par le plan n’est qu’un point (un « cercle de rayon nul »), on dit que le plan est tangent à la sphère. O A (P) b) Notion d’équiprobabilité : Probabilités 1. Vocabulaire d’expérience aléatoire issue : expérience dont les issues sont indépendantes des expériences précédentes résultat possible de l’expérience. Lorsque tous les événements élémentaires ont la même probabilité d’être réalisés, on dit qu’il s’agit d’une situation d’équiprobabilité. Donc lorsqu’on est en situation d’équiprobabilité, tous les événements élémentaires ont la même probabilité. événement : condition qui est réalisée par zéro, une ou plusieurs issues. Si on désigne par n le nombre d’issues d’une expérience aléatoire. Dans une situation expérience aléatoire : événement élémentaire : cas particulier où l’événement est réalisé par une seule issue. Exemple : Le lancer d’une pièce de monnaie est une ……………………………… . d’équiprobabilité, avec la probabilité d’un événement élémentaire est alors égale à …… Exemple : (suite de l’exemple précédent) Cette expérience admet 2 …………… qui sont pile et face. Le dé étant équilibré, il s’agit d’une ……………………………… . « on obtient pile » est un ……………………………… . Il existe …… issues, donc la probabilité des événements A et B sont : « on obtient pile ou face » est un ………………………………………… . p(A) = …… p(B) = …… p(C) = …… 2. Notions élémentaires de probabilité a) Notions élémentaires de probabilité : Plus on effectue une expérience aléatoire, plus la fréquence de réalisation d’un événement se rapproche d’une valeur appelée probabilité. Notation : Soit A un événement, on note p(A) la probabilité que l’événement A se réalise. Une probabilité est un nombre compris entre 0 et 1. Un événement dont la probabilité est égale à 0 est un événement impossible. Un événement dont la probabilité est égale à 1 est un événement certain. La somme des probabilités de tous les évènements élémentaires est égale à 1. Exemple : On lance un dé équilibré à 4 faces, numérotées de 0 à 3. On considère les événements suivants : A : « on obtient le nombre 2 ». B : « on obtient le nombre 6 ». C : « on obtient un nombre ». L’événement A est un ……………………………… . L’événement B est un ……………………………… . L’événement C est un ……………………………… . 3. Calculer des probabilités dans des contextes familiers Exemple : Mon petit frère possède un sac de billes. Elles sont toutes indiscernables au toucher. 1 bille est rouge. 2 billes sont vertes et 5 billes sont bleues. On tire une bille au hasard et on regarde sa couleur. Nommons les issues possibles : R : « on tire une bille rouge ». V : « on tire une bille verte ». B : « on tire une bille bleue ». N : « on tire une bille noire ». S’agit-il d’une situation d’équiprobabilité ? Pourquoi ? ……… ………………………………………………………… . p(R) = …… p(V) = …… p(B) = …… p(N) = …… Somme des probabilités des évènements élémentaires : p(R) + p(V) + p(B) + p(N) = …… + …… + …… + …… = …… Trigonométrie 1. Définitions Dans un triangle rectangle, Le cosinus d’un angle aigu est égal au quotient : Le sinus d’un angle aigu est égal au quotient : La tangente d’un angle aigu est égal au quotient : Dans le triangle ABC rectangle en A, on a : = C J T = A B I K R S = Remarques : Ces formules nous permettent de calculer des longueurs et des angles. L’hypoténuse est le plus grand côté du triangle donc le sinus et le cosinus d’un angle aigu étant des quotients de deux nombres positifs, ce sont des nombres compris entre 0 et 1. La tangente d’un angle aigu est un nombre strictement positif. Les longueurs doivent être exprimées dans la même unité. Un moyen mnémotechnique pour retenir les définitions de trigonométrie est de mémoriser : SOHCAHTOA. 2. Relations trigonométriques On note On a : la mesure en degré d’un angle aigu. = . Racines carrées 1. Racine carrée d’un nombre positif La racine carrée d’un nombre positif a est le nombre …………….. noté s’appelle le radical et dont le carré est a. se lit « racine carrée de a » ou « racine de a ». n’a pas de sens si a est un nombre négatif. 1) 2) 3) Exemples : 144 = 12 car 12 est positif et 12²=144. 0 = 0 car 0² = 0. -4 n’a pas de sens car –4 est un nombre négatif. Propriété : Pour tout nombre positif a, on a ( Exemples : ( 144)² = 12² = 144 et ²= a et = a. 12² = 144 =12 On appelle ……………. un entier positif dont la racine carrée est un entier. Exemples : 16 est un carré parfait car 16 = 4², et 16 = 4. 40 000 est un carré parfait car 40 000 = 200², et 40 000 = 200 2. Règles de calculs sur les radicaux Propriétés : Pour tous les nombres positifs a et b, on a : Pour tous les nombres positifs a et b, avec b 0, on a : a b = ab a= b a b Exemples : 60 = 15 60 = …….. = …….. 15 6449= 64 49= ……..= …….. 49 49 = =….. . 81 81 Attention : Il n’y a aucune règle générale pour la somme et la différence de radicaux ! Exemples : 1) 4) 2) 25 - 9 = 5 – 3 = 2 mais 25 - 9 = 16 = 4 3) 64 - 100 = 8 –10 = -2 mais l’écriture 64 - 100 n’a pas de sens car 64 – 100 = -36. 16 + 9 = 4 + 3 = 7 mais 16 + 9 = 25 = 5 Notion de fonction Une fonction est un outil mathématique qui, à un nombre, fait correspondre un nombre. Notations et vocabulaire Soit la fonction qui, à un nombre, associe son carré se note : Cette fonction , au nombre 3, associe son carré, c’est à dire le nombre 9. ……………………. …………………….. On dit que ………………. 3 par la fonction est 9. Cette …………est unique. On dit aussi que 3 est ………………de 9 par la fonction . Un nombre peut avoir plusieurs …………….. L’image de nombre 3 par la fonction se note ………. La fonction associe, au nombre , le nombre On a ainsi ……………. Représentation graphique d’une fonction désigne un nombre et son image par la fonction Un repère étant choisi, on considère les points M de coordonnées ( L’ensemble ( ) de ces points est la représentation graphique de la fonction Exemple : On va représenter la fonction définie par entre -2 et 2. On va utiliser le tableau de valeurs suivant : Abscisses Ordonnées -2 6 -1 1 pour les valeurs de 0 -2 1 -3 2 -2 6 J -2 -1 O -2 -3 dans ce repère. I 2 comprises Géométrie dans l’espace 1. Section d’un pavé droit par un plan La section d’un pavé droit par un plan parallèle à une face est un rectangle identique à cette face. La section d’un pavé droit par un plan parallèle à une arête est un rectangle. Exemple : Le plan (P) est parallèle à la face ABCD (ou EFGH) : A Exemple : Le plan (P) est parallèle à l’arête [AD] (ou [BC] ou [EH] ou [FG]) : E A D B H E F D C B H F G C G (P) 2. Section d’un cylindre de révolution par un plan La section d’un cylindre de rayon R par un plan parallèle aux bases est un cercle de rayon R. La section d’un cylindre par un plan parallèle à l’axe de révolution est un rectangle. (P) R (P) R 3. Sections d’une pyramide ou d’un cône par un plan La section d’une pyramide ou d’un cône de révolution par un plan parallèle à la base est une réduction de la base. C’est à dire que c’est une figure de même nature (rectangle, carré, cercle…) mais dont les longueurs sont proportionnelles à la base. S S D’ A’ (P) C’ (P) B’ R’ O’ A’ C D A B A O Pyramide On remarque que : (AB)//(A’B’) (BC)//(B’C’) (CD)//(C’D’) (DA)//(D’A’) D’après le théorème de Thalès, on peut donc écrire : A' B' B' C' C' D' D' A' k AB BC CD DA C’est le rapport de la réduction (donc < 1) Cône de révolution On remarque que : (OA) // (OA’) D’après e théorème de Thalès, on peut donc écrire : SO' SA' A' O' k SO SA AO C’est le rapport de la réduction (donc < Exercice résolu On considère un cône de révolution de sommet S - Sa base est un disque de rayon OA = 6 cm. - Sa hauteur SO = 15 cm. M est le point de la hauteur tel que SM = 10 cm. Le plan parallèle à la base passant par M coupe SA en A’. S S Calculer le rayon de la section du cône avec ce plan : A’ A M A’ M O R A O 1) Equation- produit Une équation- produit nul est une équation dont l’un des membres est un produit de facteurs du premier degré et le deuxième est zéro. (A x B=0 avec A et B du premier degré) Propriété : Si un facteur est nul alors le produit de facteurs est nul. Pour tout nombre b, si a = 0 alors a x b = 0 Propriété : Si un produit de facteurs est …….. , alors l’un au moins ………………………………. Si a x b = 0 alors ……………………………………. Exemples : Résoudre les équations suivantes : a) il s’agit bien d’une équation produit nul. Il ne s’agit pas d’une équation produit nul, il faut donc la transformer. b) Cas particulier : équations de la forme Si alors l’équation n’admet aucune solution (un carré est toujours positif) Si alors l’équation admet une seule solution qui est 0 Si alors l’équation admet deux solutions : Exemples : Résoudre les équations suivantes : a) b) c) Agrandissement et réduction a. Agrandissement et réduction A B 1,5 cm Le rectangle A’B’CD’ est obtenu à partir du rectangle ABCD par un agrandissement de rapport 2, c’est à dire que toutes les longueurs ont été multipliées par 2. A’ B’ 8 cm 4 cm 3 cm D C Le rectangle ABCD est obtenu à partir du rectangle A’B’C’D’ par une réduction de rapport 2, c’est à dire que toutes les longueurs ont été D’ C’ multipliées par Lorsqu’on agrandit ou réduit une figure, les dimensions sont proportionnelles à celles de la figure de départ. Elles sont multipliées par un même nombre k. Si k >1, il s’agit d’………………………………………. Si k<1, il s’agit d’……………………………………….. b. Effet d'une réduction ou d'un agrandissement sur des aires ou des volumes A = R² A 3,14 1² A 3,14 cm² (C) A = R² A 3,14 3² A 3,14 9 A 28,26 cm² Le cercle (C’) a été obtenu à partir du cercle (C) par un agrandissement de rapport 3. - Les longueurs ont été multipliées par 3. - L’aire a été multipliée par 3² = 9. 1 cm V = 4/3 R3 V 4/3 3,14 33 V 1,33 3,14 27 V 112,76 cm3 (C’) 3 cm (S) (S’) 3 cm 1 cm La sphère (S’) a été obtenue à partir de la sphère (S) par une réduction de rapport 3. - Les longueurs ont été multipliées par (ou divisées par 3) - Le volume a été multiplié par 33 = 27) Propriété Dans un agrandissement (ou une réduction) de rapport k : - Les longueurs sont multipliées par k 2 - Les aires sont multipliées par k . 3 - Les volumes sont multipliés par k . (ou divisé par V = 4/3 R3 V 4/3 3,14 13 V 1,33 3,14 1 V 4,18 cm3 Angles inscrits et polygones réguliers 1. Angles inscrits et angles au centre. 1. Un angle dont le sommet est sur un cercle et dont les côtés coupent ce cercle est appelé angle inscrit dans ce cercle. Sur le dessin ci-contre, on dit que l’angle intercepte l’arc BC 2. Un angle dont le sommet est le centre d’un cercle est appelé angle au centre de ce cercle. Sur le dessin ci-contre, on dit que l’angle intercepte l’arc AB 3. Propriétés : Si deux angles inscrits interceptent le même arc alors ils ont la même mesure. Si dans un cercle, un angle au centre et un angle inscrit interceptent le même arc alors la mesure de l’angle au centre est le double de la mesure de l’angle inscrit. 2. Polygones réguliers Un polygone régulier est un polygone dont tous les côtés ont …………………………………. et dont tous les angles ont …………………. Propriétés : Tous les sommets d’un polygone régulier appartiennent à un même cercle. On dit qu’un polygone régulier est inscrit dans un cercle. Le centre de ce cercle est appelé centre du polygone régulier. On considère un polygone à côtés de centre O, deux sommets consécutifs de ce polygone. L’angle désignant un nombre entier positif. Les points A et B sont est appelé ………………………………………………… et sa mesure est égale à Exemples : Construire un hexagone régulier de centre O (au dos de la feuille) . Statistiques Fréquence – Fréquences cumulées. Exemple : Voici les notes obtenues au cours d’un contrôle de mathématiques. 13-12- 10-9-6-14-12-15-6-7-10-17-12-10- 9-4-12-11-13- 8-9-6-14-12 On range ces notes dans un tableau : Notes 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 Effectif 1 0 3 1 1 3 3 Effectif 1 1 4 5 6 9 12 cumulé croissant Fréquence 1/24 0/24 3/24 1/24 Fréquences cumulées croissantes 14 15 16 17 Total L’effectif cumulé croissant est obtenu en ajoutant les effectifs des valeurs qui la précèdent. L’effectif cumulé croissant 20 permet de dire que 20 élèves ont obtenu …………………………….. La fréquence d’une donnée est son effectif divisé par le nombre total de données. La fréquence de « 10 » est ………………………. ;en pourcentage la fréquence est ……………………….. Représenter la série précédente à l’aide d’un diagramme en bâtons : Calculer une moyenne et une moyenne pondérée. Pascal a eu les notre suivantes : 7 ; 4 ; 12 ; 17 ; 15 M= Chaque note a un coefficient : M= 1 ; 0,5 ; 2 ; 1 ; 0,5 Quelle est sa moyenne ? Quelles est sa moyenne pondérée ? Classe : Lorsque les données sont nombreuses, on les regroupe en classes pour faciliter leur interprétation. Exemple : Lors d’une visite médicale, on a obtenu les tailles suivantes : Tailles [130 ;140[ [140 ;150[ [150 ;160[ [160 ;170[ [170 ;180[ [180 ;190[ Total Effectifs 180 280 160 30 800 Fréquences 5% en % Angles Calculer la taille moyenne puis représenter le diagramme semi-circulaire des fréquences sur un disque de rayon 6 cm. ( à faire au dos de cette feuille) Médiane et étendue d’une série statistique La médiane d’une série ordonnée (rangée) est la donnée qui la partage en deux séries d’effectif égal. Elle peut être différente de la moyenne. Exemples : L’effectif de la série est impair L’effectif de la série est pair 3 - 5 - 5,5 - 6 - 7 -10 – 12 4 – 5 – 7 – 9 – 11 - 15 La médiane est ………………. La médiane est égale à ……………………. L’étendue est la différence entre les deux valeurs extrêmes de la série. On dit que l’étendue d’une série statistique est une caractéristique de dispersion, qui permet de comparer des séries qui auraient des valeurs moyennes et/ou médianes proches. Sur la première série de notes, l’étendue est égale à ………………………………………………. Quartiles On appelle premier quartile la plus petite valeur q1 de la série ordonnée telle que 25% des valeurs soient inférieures à q1. On appelle troisième quartile la plus petite valeur q3 de la série ordonnée telle que 75% des valeurs soient inférieures à q3 . Exemples Reprenons les notes du premier exemple et rangeons les dans l’ordre croissant : 4 – 6 – 6 – 6 – 7 – 8 – 9 – 9 – 9 – 10 – 10 – 10 – 11 – 12 – 12 – 12 – 12 – 12 – 13 - 13 – 14 – 14 – 15 – 17 25 % des valeurs correspondent à 24 x 0,25 = 6, le premier quartile est donc la 6ème valeur soit 8 75 % des valeurs correspondent à ………………………………………………………………………………… Fonctions linéaires et affines 1. Fonctions linéaires Définition : a est un nombre relatif donné. Une fonction linéaire est une relation qui à un nombre (le coefficient a étant un nombre constant). On écrit a On dit que : est définie par =a ; est l’image de par la fonction ; a pour image par la fonction . fait correspondre le nombre a Propriété : est une fonction linéaire de coefficient a avec a Par cette fonction linéaire, tout nombre admet un et un seul antécédent. Propriété : La fonction qui modélise une situation de proportionnalité est une fonction linéaire. Son coefficient est le coefficient de proportionnalité. Exemple : La fonction qui permet de calculer le périmètre d’un cercle est une fonction linéaire de coefficient 2 . Propriétés des fonctions linéaires est une fonction linéaire. 1 et 2 désignent des nombres. On a 1 + 2) = 1) + 2) Exemple : La fonction linéaire est telle que Donc : est une fonction linéaire. désigne un nombre et On a : Exemple : La fonction linéaire est telle que désigne un nombre donné. Donc : Evolution en pourcentages. Augmenter un nombre positif de p% revient à multiplier ce nombre par ……………….. Une augmentation de p% est modélisée par la fonction linéaire ………….. p est un nombre compris entre 0 et 100. Diminuer un nombre positif de p% revient à multiplier ce nombre par …………………….. Une diminution de p% est modélisée par la fonction linéaire …………………….. Exemple : Un collège comptait 760 élèves. A la rentrée suivante, son effectif a augmenté de 5%. Quel est le nouvel effectif ? 2. Fonctions affines. Définition a et b désignent deux nombres relatifs donnés. Une fonction affine est une relation qui à un nombre fait correspondre le nombre a + b (les coefficients a et b étant des nombres constants). On peut écrire a + b. On dit que est définie par a +b. Exemple : La fonction qui à tout nombre associe son double augmenté de 5 se note … On a On dit que l’image du nombre …………………………………………………………………………………………………………………… On dit que l’antécédent du nombre …………………………………………………………………………………………………………. Cas particuliers des fonctions affines. Pour b = 0, la fonction devient donc . Une fonction affine pour laquelle b = 0 est une fonction linéaire. Pour a = 0, la fonction devient donc Une fonction affine pour laquelle a = 0 est une fonction constante. Propriété admise Si est une fonction affine non constante, alors tout nombre admet un antécédent par la fonction unique. Proportionnalité des accroissements Propriété : a et b désignent des nombres relatifs ; est la fonction affine telle que Pour deux nombres distincts 1 et 2, on a : et cet antécédent est Inéquations 1. Inégalité 7 + 6 > 9 – 3 est une inégalité composée des deux membres : 7 + 6 et 9-3. se lit « strictement inférieur » se lit « strictement supérieur » se lit « inférieur ou égal » se lit « supérieur ou égal » 2. Ordre et opérations a. Ordre et addition : Propriété : a, b, c désignent des nombres. Les nombres a+c et b+c sont rangés dans le même ordre que les nombres a et b. Autrement dit : On ne change pas le sens d’une inégalité lorsqu’on ajoute (ou lorsqu’on retranche) un même nombre aux deux membres de cette inégalité. Exemples : x et y désignent des nombres. 1) Si x 2 alors x + 3 2 + 3, donc x + 3 5. 2) Si y > 3 alors y – 5> 3 – 5, donc y – 5 > -2. b. Ordre et multiplication : Propriétés : a, b, c désignent des nombres. - Lorsque c est strictement positif, les nombres ac et bc sont rangés dans le même ordre que les nombres a et b. Autrement dit : - On ne change pas le sens d’une inégalité lorsqu’on multiplie (ou lorsqu’on divise) par un même nombre strictement positif les deux membres de cette inégalité. Exemples : a et b désignent des nombres. 1) Si a < 5 alors 2a < 25, donc 2a < 10. b 4 b 2) Si b -4 alors - , donc < -2. 2 2 2 Lorsque c est strictement négatif, les nombres ac et bc sont rangés dans l’ordre inverse des nombres a et b. Autrement dit : - On doit changer le sens d’une inégalité lorsqu’on multiplie (ou lorsqu’on divise) par un même nombre strictement négatif les deux membres de cette inégalité. - Exemples : a et b désignent des nombres. 1) Si a 3 alors -5a -53, donc -5a < -15. 2) Si b > 3 alors b < 3 , donc – b < -1,5. -2 -2 2 3. Résolution d’une inéquation Résoudre une inéquation, c’est trouver toutes les valeurs de l’inconnue qui rendent vraie l’inégalité. Ces valeurs de l’inconnue sont appelées les solutions de l’inéquation. Pour trouver ces valeurs, on procède comme pour la résolution d’une équation, c’est à dire en isolant l’inconnue, grâce aux propriétés ci-dessus. Exemple : Résoudre l’inéquation –3x + 4 -2 x2 Les solutions de l’inéquation –3x + 4 -2 sont tous les nombres …………………………………….. Il reste ensuite à représenter l’ensemble de ses solutions. Cette représentation consiste à tracer un axe gradué et orienté sur lequel on souligne les parties représentant les nombres qui sont solutions. Représentation des solutions de l’inéquation –3x + 4 -2 -1 0 1 ] 2 Tous les nombres …………………….. conviennent, on souligne donc toutes les valeurs plus petites que 2. Systèmes d’équations 1. Résolution d’un système par substitution On utilise cette méthode de préférence lorsque l’une des inconnues a pour coefficient « 1 » ou « -1 ». 2. Résolution d’un système par combinaison : On utilise cette méthode dans tous les autres cas : Exemple : Exemple : On exprime l’une des inconnues en fonction de l’autre dans une des équations : On multiplie chaque équation par un nombre afin que les coefficients de ou soient les mêmes. On obtient un système équivalent : On remplace l’inconnue dans l’autre équation. Elle devient une équation du premier degré à une seule inconnue. On développe la nouvelle équation : On ajoute « terme à terme » les deux équations pour éliminer , on obtient une équation du premier degré à une inconnue, qu’on résout : On isole l’inconnue : On résout : On remplace « l’inconnue connue » dans la première équation, puis on calcule : La solution du système est le couple : Ensuite, on remplace « l’inconnue connue » dans une des deux équations et on calcule, on trouve ainsi la deuxième inconnue : La solution du système est le couple : Fonctions linéaires et affines 1. Fonctions linéaires Définition : a est un nombre relatif donné. Une fonction linéaire est une relation qui à un nombre (le coefficient a étant un nombre constant). On écrit a On dit que : est définie par =a ; est l’image de par la fonction ; a pour image par la fonction . fait correspondre le nombre a Propriété : est une fonction linéaire de coefficient a avec a Par cette fonction linéaire, tout nombre admet un et un seul antécédent. Propriété : La fonction qui modélise une situation de proportionnalité est une fonction linéaire. Son coefficient est le coefficient de proportionnalité. Exemple : La fonction qui permet de calculer le périmètre d’un cercle est une fonction linéaire de coefficient 2 . Propriétés des fonctions linéaires est une fonction linéaire. 1 et 2 désignent des nombres. On a 1 + 2) = 1) + 2) Exemple : La fonction linéaire est telle que Donc : est une fonction linéaire. désigne un nombre et On a : Exemple : La fonction linéaire est telle que désigne un nombre donné. Donc : Evolution en pourcentages. Augmenter un nombre positif de p% revient à multiplier ce nombre par ……………….. Une augmentation de p% est modélisée par la fonction linéaire ………….. p est un nombre compris entre 0 et 100. Diminuer un nombre positif de p% revient à multiplier ce nombre par …………………….. Une diminution de p% est modélisée par la fonction linéaire …………………….. Exemple : Un collège comptait 760 élèves. A la rentrée suivante, son effectif a augmenté de 5%. Quel est le nouvel effectif ? 2. Fonctions affines. Définition a et b désignent deux nombres relatifs donnés. Une fonction affine est une relation qui à un nombre fait correspondre le nombre a + b (les coefficients a et b étant des nombres constants). On peut écrire a + b. On dit que est définie par a +b. Exemple : La fonction qui à tout nombre associe son double augmenté de 5 se note … On a On dit que l’image du nombre …………………………………………………………………………………………………………………… On dit que l’antécédent du nombre …………………………………………………………………………………………………………. Cas particuliers des fonctions affines. Pour b = 0, la fonction devient donc . Une fonction affine pour laquelle b = 0 est une fonction linéaire. Pour a = 0, la fonction devient donc Une fonction affine pour laquelle a = 0 est une fonction constante. Propriété admise Si est une fonction affine non constante, alors tout nombre admet un antécédent par la fonction unique. Proportionnalité des accroissements Propriété : a et b désignent des nombres relatifs ; est la fonction affine telle que Pour deux nombres distincts 1 et 2, on a : et cet antécédent est