Étude Macroéconomique

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Étude Macroéconomique
Troisème Trimestre 2009 No. 18
Une
forte
poussée
des
investissements israéliens à
l’étranger
Au cours des cinq premiers
Israël
mois de l’année 2009, plusieurs
évènements
notables
sont
intervenus dans le domaine des flux de capitaux
entrants et sortants concernant Israël. En premier lieu,
les étrangers ont continué à investir en Israël et leurs
investissements directs (IDE) sont, en chiffres annualisés,
et selon les rapports des banques locales, d’environ
4 milliards de dollars US. Ce chiffre est en recul par
rapport aux exercices précédents mais en considérant
le contexte économique mondial, il dénote une
confiance solide dans l’économie israélienne.
Le cumul net des flux d’investissements étrangers en
Israël est négligeable pour cette année, révélant une
volatilité mensuelle significative. Contrairement aux
étrangers, les investisseurs israéliens ont grandement
augmenté leurs investissements à l’étranger. En chiffres
annualisés, le flux sortant de l’investissement atteint
10 milliards de dollars US (voir graphique joint). Ces
investissements sont issus principalement de valeurs
étrangères ce qui dénote une prise de risques plus
marquée de la part des investisseurs israéliens. En même
temps, les IDE sortants des Israéliens sont très bas.
Le cumul des flux de capitaux entrants et sortants, à
ce jour, présente un solde en faveur des capitaux
sortants qui devrait conduire à un affaiblissement du
shekel. Cependant, d’autres facteurs favorisent son
renforcement, en particulier un solde positif de la
balance des paiements, consécutif à un déclin de la
valeur des importations en dollars.
Le budget de l’Etat d’Israël: un déficit important au
premier semestre 2009
En juin 2009, le déficit fiscal mensuel (hors crédits) se
montait à 6,9 milliards de shekels et de 17,7 milliards sur
les 12 derniers mois. Les prévisions prévoient 44,4 milliards
de shekels de déficit annuel. Par comparaison, en
2008 ce chiffre était dépassé de 2 milliards de shekels.
La raison de ce large déficit est la chute brutale des
revenus fiscaux de l’Etat à partir du quatrième trimestre
2008. Au cours du deuxième trimestre 2009, cette
chute s’est poursuivie bien que les données disponibles
indiquent un ralentissement de la chute des
impôts directs et une légère amélioration des
impôts indirects à compter d’avril 2009.
En supposant que les nouveaux types d’imposition
proposés par le gouvernement et qui n’ont
pas été adoptés, comme la TVA sur les fruits et
légumes, soient remplacés par de nouveaux
impôts, tels que le report de baisses d’impôts sur
le revenu, l’objectif de garder un déficit en deçà
de 6% du PIB semble raisonnable. La BoI a fait
part d’une opinion similaire, basée sur les chiffres
des cinq premiers mois de l’année 2009. Bien sûr,
pour que cet objectif soit atteint, une stabilisation
de l’activité économique et l’arrêt du déclin des
revenus issus des impôts publics sont nécessaires.
Par: Eyal Raz, Division d’Économie, Leumi Israël
Aperçu général
Après une contraction de
1,8% au 4ème trimestre 2008,
l’activité
économique
a encore ralenti au
1er trimestre 2009. Une
projection à -2,5% a dû
être revue à la baisse, autour de -2,6 à 2,7%.
Le recul du PIB reflète une chute abrupte des
exportations, conséquence de l’effondrement du
marché mondial. Les économies dépendantes
de leurs exportations comme l’Allemagne, ont
été particulièrement affectées durant cette
période de ralentissement. Les exportations
devraient, selon les prévisions, baisser nettement
au premier semestre 2009, confirmant le déclin
de la demande étrangère. Cependant le PMI
(Purchasing Manager’s Index) positif de la Chine
et la prévision d’un retour de la demande au
niveau mondial laisse entrevoir une amélioration
des exportations au second semestre. La chute
drastique des exportations, liée à un marché
peu confiant et à des contraintes financières
ont également contribué à un ralentissement
substantiel des investissements. De plus, les
investissements en capitaux ont subi un fort
recul en raison d’une forte baisse des marchés
boursiers, d’une sous-utilisation des capacités
de production et d’un déclin des profits des
entreprises. L’amélioration attendue du marché
mondial, combinée à un retour de la confiance,
devrait finalement mener à un ralentissement de
cette spirale négative en termes d’investissements.
De manière générale, l’investissement mobilier
résidentiel s’est détérioré allant même jusqu’à des
situations très difficiles dans certains pays de l’Union
Européenne comme l’Espagne ou l’Irlande. Les
dernières données disponibles laissent apparaître
que la demande de logements devrait stagner
au cours des prochains mois. L’investissement
public devrait croître en 2009 en raison d’un
certain nombre d’initiatives. Le commerce en
2009 devrait être déficitaire en raison de la forte
chute des exportations, en particulier en début
d’année, et devrait largement dépasser la baisse
des importations.
Le chômage s’est accéléré en 2009. Au cours
des trois derniers trimestres, environ 2 millions
d’emplois ont été perdus, l’Espagne ayant
été affecté de manière disproportionnelle. De
manière incroyable, certains secteurs publics
normalement protégés ont été touchés par
des licenciements. La BCE juge que le revenu
disponible devrait rester en moyenne globalement
stable, estimant que le taux de chômage devrait
être compensé par une inflation réduite et par un
soutien fiscal mis en place par certains pays de
la zone euro. La BCE reconnaît cependant que
le niveau d’ « épargne de précaution » devrait
rester élevé. Ainsi, la consommation du secteur
privé devrait croître mais moins rapidement que
le revenu réel. Nos prévisions restent dès lors très
prudentes en raison de l’incertitude du marché
de l’emploi jusqu’au moins le cours de l’année
2010. De plus, les consommateurs de la zone euro,
croulant sous le poids des impôts, sont tout à fait
conscients que les déductions fiscales restent des
mesures temporaires et que les taux d’impositions
reviendront à leurs niveaux précédents dès que la
situation le permettra. En résumé, nous prévoyons
une croissance économique médiocre pendant
plusieurs trimestres et une contraction du PIB à
4,5% pour 2009.
L’inflation basée sur l’indice des prix à la
consommation a chuté et devrait continuer à
suivre cette tendance en raison d’une forte baisse
des effets de base et de chutes passées du prix
des matières premières. L’inflation sous-jacente
est néanmoins restée stable fluctuant de 1,4 à
2% depuis juin 2006. Les prévisions des chiffres de
l’inflation à moyen et à long termes restent plus
que jamais d’actualité, l’argent et la croissance
du crédit continuant de perdre du terrain sur les
douze derniers mois. Le retournement récent des
principaux indicateurs a quelque peu détendu
la Banque Centrale qui a annoncé de nouvelles
mesures encourageant la relance. Jean-Claude
Trichet a fait part de sa réticence à rejoindre
les autres banques centrales sur le terrain de
la détente quantitative. Une initiative récente
consistant à acheter des obligations sécurisées est
de manière générale jugée comme insuffisante en
raison de la portée trop faible de ce programme.
La Zone Euro est clairement en retard par
rapport aux autres économies sur le front de
la reprise. Le léger redressement de la courbe
des rendements montre les premiers signes de
stabilisation, en particulier en ce qui concerne les
principaux indicateurs et dans un contexte lié à
l’environnement économique mondial. Pourtant,
en raison de l’apathie économique persistante
qui avait été anticipée dans la zone euro et
un certain manque de coordination entre les
différents pays de cette région, nous prévoyons
que la BCE conservera ses taux d’intérêts à
un niveau identique contrairement aux autres
banques centrales qui pourraient relever leurs
taux plus vite.
Les prévisions de profits semblent désormais refléter
l’état actuel de l’environnement économique.
Les marchés boursiers européens sont certes
cycliques par nature et devraient bénéficier de
manière disproportionnée d’un redressement
économique mais un retard de croissance dans la
Zone Euro nous amène à penser que cette région
ne doit pas être surestimée, d’où un équilibre par
rapport à notre prévision précédente. Le ratio
P/E de 10.6 pour 2010 est tout à fait intéressant.
De plus, la prime de risques a moins diminué par
rapport à d’autres régions.
Par: Esther Meier, gestion de patrimoine, Banque Suisse Leumi
HE M’SIEUR, VOUS AURIEZ
UNE PETITE PIÈCE?
Lorsque tous les signaux
d’alarme ont été tirés,
les 13 000 milliards de
États-Unis
dollars investis par le
gouvernement
pour
soutenir les marchés financiers et l’économie
ont finalement ralenti la descente aux enfers
de l’économie. Et pourtant, le temps que le
gouvernement réagisse et que les premiers
effets se fassent sentir, l’économie est toujours
en phase de contraction mais “seulement“ à un
rythme de 2.0% au second trimestre 2009; faible
mais bien meilleure que la moyenne de 5,9%
affichée lors des deux trimestres précédents. Et
les prévisions pour le second semestre envisagent
une croissance positive de 2.0% d’autant plus que
l’aide gouvernementale aura un effet amplifié.
Mais face à un taux de chômage de 9,5% et des
prévisions selon lesquelles il n’atteindra un pic à
10,5% qu’en 2010, le chômage pourrait concerner
16 millions de personnes contre 7,2 millions au
début 2008. Malheureusement, les créations
de postes étant rares, les chômeurs restent sans
emploi pendant une plus longue période ce
qui obligera probablement le gouvernement à
prolonger de nouveau la durée d’indemnisation
et ainsi beaucoup d’Américains continueront à
la faire la queue dans les agences pour l’emploi
pendant un certain temps.
QUEL TRIMESTRE!
Depuis le début de la récession, il y a 18 mois,
environ 6,5 millions d’emplois (à raison de 360 000
par mois) ont été détruits. Le taux d’emploi a chuté
pour le sixième trimestre consécutif au deuxième
trimestre 2009 à hauteur de 1,3 millions (soit 435
000 par mois). Mais aussi mauvais que ce chiffre
puisse paraître, il est en progression par rapport
au vertigineux 2,08 millions (691 000 par mois)
d’emplois perdus au cours du premier trimestre
2009. Lorsque les marchés ont senti que le plus
dur de la crise était passé, ils ont recommencé à
publier leurs analyses et se sont repris de manière
spectaculaire. Le S&P 500 qui était au plus bas en
mars à 667 a atteint un point culminant en juin à
956 (soit une hausse de 43%) avant de retomber à
919 à la fin du trimestre.
Les taux d’intérêts ont également explosé en
raison d’une combinaison de facteurs. D’abord
à cause d’un sentiment laissant penser que le
système financier se retrouverait revigoré dans ses
envies de prises de risques face à des investisseurs
se concentrant sur des valeurs-refuges pour assurer
le rendement de leurs portefeuilles. Le second
facteur est que le sentiment d’avoir vu passer la
phase la plus difficile de la crise entraînerait une
réévaluation de l’appréciation du moment où
la Fed allait se contracter. En trois, le montant
inimaginable du déficit du budget fédéral allait
provoquer une montée des inquiétudes quant à
un soutien étranger à notre déficit. En quatre, est
ce que l’augmentation du poids de la dette allait
mener à un déclin des Etats-Unis et finalement est
ce que toutes ces causes allaient provoquer une
hausse de l’inflation ? Chacune de ces raisons a un
fondement mais il faut avouer que la convergence
de tous ces éléments au même moment a
provoqué une explosion des taux d’intérêts. Les
taux à dix ans sont passés par exemple de 2,65%
à 4.0% début juin avant de retomber à 3,55% à
la fin du trimestre. En regardant plus avant, nous
pouvons évaluer que les taux à 10 ans se situeront
dans une fourchette entre 3,25 et 3,75%.
UN DOLLAR POUR UN DOLLAR
Le Dollar US s’est affaibli au deuxième trimestre
2009, un nouvel élan dans la prise de risques
causant un léger déséquilibre du filet de sécurité
US. Face au yen japonais, le dollar a chuté de
presque 3.0%, l’Euro augmentant de 5,5. La livre
sterling est montée de 13% face au dollar, passant
de 1,4325 à la fin du 1er trimestre à 1,646 à la fin
du deuxième. Il faut nuancer ce chiffre par les
conditions de survente de la devise britannique
liées à la peur que le gouvernement britannique
n’aurait pas les épaules assez larges pour empêcher
l’effondrement de leur système bancaire. Pour
l’instant, le déclin du dollar US semble contenu
et nous attendons un renforcement de 3 à 5% au
troisième trimestre. Cependant, pour la fin 2009 et
en 2010, une nouvelle faiblesse du dollar pourrait
survenir si les acteurs du marché ont le sentiment
que la Fed maintient ses taux trop bas pendant
trop longtemps. Une telle situation pourrait laisser
penser que les Etats-Unis voudraient se débarrasser
de sa dette en la réglant avec des dollars moins
Par: Robert Giordano, Trésorier, Leumi USA
Les informations contenues dans ce bulletin sont basées sur des sources, publications inclues,
que la Bank Leumi le-Israël, ainsi que ses filiales, considèrent comme fiables, mais pour
lesquelles elle n›a pas effectue de vérifications. La Banque ne garantit en aucune manière
leur exactitude ou leur caractère complet. Les opinions exprimées dans ce bulletin sont
sujettes à changement sans avis préalable. Les informations contenues dans ce bulletin ne
sauraient être considérées comme uni incitation à acheter ou vendre, ou une sollicitation
à acheter ou vendre tout titre ou devise. La Banque et ses filiales peuvent afficher des
positions sur des titres ou devises références dans ce bulletin. Les produits d›investissement
qui ne sont pas des dépôts ne sont pas assures par le FDIC. Ces produits ne sont pas des
dépôts ou obligations émis par la Banquer ou garantis par celle-ci. Ils sont sujets aux risques
d›investissement, y compris de perte possible sur le capital investi.
Le mouvement Judaica se réinvente
Le musicien Berry Sakharof a récemment
sorti un album réalisé à partir des poèmes
d’Ibn Gvirol. Lors d’une interview radio à
laquelle il répondait par téléphone, on lui a
demandé s’il suivait la même mode que ces
jeunes artistes qui deviennent tout à coup
croyants. Il a répondu : "Une mode? Alors on
parle d’une mode de plus de mille ans!”
Cette réponse de Sakharof fait référence
à un mouvement par lequel des artistes
contemporains recherchent de nouveaux
modes dans l’expression du Judaïsme. Cette
tendance est ressentie dans la poésie, la
musique mais aussi dans les arts visuels.
Des objets rituels ont été créés dans tous
les endroits dans lesquels les Juifs ont vécu.
La fonction de ces objets reste toujours la
même, que ce soit une coupe de Kiddouch
pour bénir le vin ou de bougeoirs destinés
à accueillir des chandelles de Sabbat mais
le style et l’ornementation changent selon
l’époque ou la culture locale.
Ces dernières années, au-delà des créateurs,
acheteurs et collectionneurs d’art Judaïca,
les conservateurs des musées se sont
également intéressés à ce thème. Le Jewish
Museum de New York est l’un des pionniers
dans ce domaine. Ce lieu, situé sur Museum
Avenue à Manhattan, a récemment célébré
son 100e anniversaire et mis en avant de
manière active les liens entre la tradition
judaïque et la culture contemporaine. Pour
exemple, des commandes ont été passées
auprès de designers tels que Karim Rashid et
Adam Tihany, qui seront chargés de créer
des œuvres d’art Judaïca pour figurer dans
les collections.
En septembre prochain, le musée inaugurera
une exposition appelée "Réinventer le Rituel."
Environ 40 designers et artistes du monde
entier participeront à cet évènement. Les
œuvres exposées couvriront une période
allant du milieu des années 90 jusqu’à
aujourd’hui. Le commissaire de l’exposition,
Daniel Blasco, a invité le Studio Armadillo à
exposer deux œuvres d’art Judaïca réalisées
pendant cette période : un jeu d’échecs
– "Oh Hevruta oh mituta" (Apprendre de
ses partenaires ou mourir) et une assiette
de Seder – "Magbiya v'omer" (Soulève et
parle). La création du jeu d’échecs exprime
les parrallèles visuel et conceptuel entre
l’apprentissage avec l’autre (Hevruta) dans
le cadre d’un Yeshivah et à travers le jeu
d’échecs. Dans les deux situations, se crée
une double confrontation des esprits jusqu’à
ce qu’une décision ou qu’un résultat en
découle. Les pièces du jeu d’échecs ont
subi une transformation et une adaptation,
chacune étant réalisée à partir de tricots.
Le plateau fait 70x70 cms et les kippas ont
été tricotées au crochet par des étudiantes
d’une Midrasha pendant qu’elles suivaient
leurs cours. Cette œuvre a été choisie
pour faire la couverture du catalogue de
l’exposition, publié par Yale University Press.
L’inspiration des œuvres modernes d’art
Judaïca prend racine dans l’observation des
vies spirituelles de juifs croyants et de leurs vies
au quotidien. Une réflexion sur la pertinence
de la tradition juive et sur la culture de la part
d’artistes contemporains a une influence sur
leurs créations. La tradition du Sabbat, le jour
de repos, par exemple, constitue une part
intégrale dans le travail et dans le processus
créatif des artistes modernes.
De plus en plus d’artistes ont réalisé des
créations et vendu des œuvres d’art Judaïca
ces dernières années. De même, des galeries
exposent des artistes qui traitent de thèmes
judaïques. David Shreper disait, en évoquant
l’éclosion de créations qui traitent d’une
expression judaïque modernisée : "De telles
expositions renforcent l’idée que des artistes
israéliens parlant de Judaïsme n’est pas
forcément passagère et peut être ressentie
comme une partie intégrante de l’essence
culturelle de l’art local." (Ifcha Mistabra,
p12)
L’exposition Réinventer
présentée aux États-Unis:
le
Rituel
sera
Au Jewish Museum à New York du 7 février
au 13 septembre 2009.
Au Contemporary Jewish Museum de San
Francisco du 28 septembre 2009 au 22
avril 2010.
Les auteurs de cet article sont les propriétaires
du Studio Armadillo et les créateurs d’œuvres
du mouvement Judaica.
www.StudioArmadillo.com
Par: Hadas Kruk et Anat Stein, Studio Armadillo
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Rédaction:
Smadar Ilan – Chef du
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