Étude Macroéconomique 1er Trimestre 2011 No. 24 Hausse des ventes de logements neufs en novembre. Les ventes de logements neufs Israël du secteur privé repartent à la hausse sur la période octobre – novembre 2010, après une certaine modération pendant les trois-quarts de l’année. Au cours des 11 premiers mois de 2010, les ventes de logements ont augmenté (selon des données corrigées des variations saisonnières) de 8,3% par rapport à la même période de 2009. En ne prenant pas en compte la période octobre – novembre, cette hausse est beaucoup plus modeste, à 1,6%. Il est intéressant de noter qu’en octobre, les ventes de logement ont été particulièrement élevées, probablement en raison, entre autres choses, d’un report des transactions de septembre à octobre, septembre étant marqué par un nombre important de fêtes religieuses. Cependant, en novembre, le nombre de ventes dans toutes les régions d’Israël était élevé par rapport à la moyenne de l’année écoulée. L’un des éléments qu’il est intéressant de noter et qui contribue à une demande active de logements est le faible niveau des taux d’intérêts immobiliers. Le taux moyen des prêts immobiliers de différentes banques indexé sur l’indice des prix à la consommation est bas, à hauteur de 2,2%, le taux pour les prêts à court terme, à 5 ans, s’établissant à 2,05% tandis que pour les prêts à long terme à 20 ans, le taux d’intérêt atteint 3,16%. Apparemment, les taux d’intérêts bas sont toujours un facteur déterminant dans la forte demande de logements. Le diagramme ci-joint montre que parallèlement à la baisse du taux moyen des prêts immobiliers liés à l'IPC, il y a une accélération du taux de croissance annualisé du crédit au logement. Il semble que pour le moment, malgré les ordres du Contrôleur des Banques, le coût des prêts immobiliers ne soit toujours pas plus élevé. La capacité d’offre de logements en nombre de mois est au plus bas La hausse des achats de logement indique qu’il est possible que les acquéreurs de logements agissent aussi en réaction aux ordres du Contrôleur des Banques. Ainsi, les acheteurs se décident rapidement afin d'anticiper toute intervention du Contrôleur des Banques sur le marché immobilier. Cette tendance accélère le taux d'achat de logements. Comme on peut le voir dans le diagramme cidessus, qui présente la tendance en cours, le niveau élevé des ventes, l’inventaire de logements neufs encore à vendre dans le secteur privé continue de chuter et il y a donc une chute de la capacité de l’offre en nombre de mois (ratio entre l’inventaire de logements neufs dans le secteur privé encore à vendre pour un mois donné et le nombre de logements vendus au cours du même mois), se situant aujourd’hui à 6,3 mois - chiffre très bas. Certes, on peut noter depuis début 2008 une hausse substantielle du nombre de logements en construction par rapport aux années précédentes. Pourtant, les logements disponibles à la vente sont, pour l’essentiel, ceux qui sont en cours de construction, c’est-à-dire qu’ils ont été comptabilisés dans le nombre des logements mis en construction. On constate donc que le taux de ventes est élevé en comparaison de la hausse modérée de l’offre. En résumé, une demande forte de logements neufs et une offre faible impliquent une capacité faible de l’offre de logements en nombre de mois et ne peuvent donc laisser penser que la demande va diminuer. Ainsi, le rythme de progression du taux d’intérêt combiné à de nouvelles mesures régulatrices de la Banque d’Israël, auront un impact sur la demande. De plus, le nombre de nouvelles constructions, qui devrait continuer à augmenter au cours de cette année, devrait également devenir un facteur important à l’origine d’une modération de la hausse des prix. Par: Sagit Cohen, Services économiques, Leumi Israël L’écart existant entre les pays de la Zone Euro continue de se creuser: l’Allemagne est toujours leader avec une croissance séquentielle de 0,7% au 3e trimestre, consécutive à une expansion de 2,3% au trimestre précédent alors que les pays soumis à une pression fiscale affichent une croissance faible ou restent même en état de récession à l’image de la Grèce (-1,1%) ou l’Espagne (0,0%). Cette dichotomie frappante s’explique par les différents niveaux d’activité économique entre ces pays, par leur compétitivité sur le marché mondial et bien sûr par la crise fiscale qui semble toucher un nombre croissant d’états. Dans ce contexte, la politique monétaire constitue un défi. Alors que la BCE s’est concentré au cours des dernières années sur l’activité économique de l’Allemagne, l’économie européenne la plus puissante, elle doit désormais prendre en considération les membres les plus faibles de la Zone Euro. À l’occasion de la crise irlandaise, la BCE a dû abandonner son plan de sortie et étendre l’attribution des opérations de refinancement et accélérer le rythme des rachats controversés d’obligations dans le cadre du SMP (Programme pour le marché de titres) qui n’ont pas de limites clairement définis. Pourtant, le financement des pays soumis à une pression fiscale par le SMP doit faire face à une certaine résistance car il étend le mandat de la BCE et détériore le bilan de la Banque Centrale Européenne. M. Trichet a rappelé que le SMP était en réalité voué à restaurer un fonctionnement plus normal dans la transmission de la politique monétaire. La BCE ne peut jouer que temporairement le rôle de prêteur en dernier ressort. L’une des solutions est de transformer une union monétaire stricte en une fédération fiscale. Cependant, les énormes écarts en termes de discipline et de mentalité parmi les divers états membres rendent improbable cette possibilité. Une autre approche consiste à augmenter le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) en lui associant d’autres mesures protectrices et évidemment une consolidation budgétaire et des réformes économiques, comme proposé par M. Trichet. Après le renflouement irlandais, le compromis franco-allemand a constaté que les obligataires ne subissaient aucune conséquence de ces événements. Mais en étant réaliste, il est difficile d’imaginer qu’aucun sacrifice financier ne sera demandé aux investisseurs en cas de nouveaux renflouements. Cet état de fait complique les besoins de financement en cours. À l’heure qu’il est, les autorités européennes traitent les urgences plutôt que de mettre en place des mesures pro-actives pour une solution durable. Si aucune des stratégies citées plus avant n’est a s D é l L g é L l e l e l e l a m t e s d q e i d p g e d c L L l s d d u h s p A d y d « à s d d d P s r m q appliquée, certains pays devraient être autorisés à se restructurer ou à sortir de l’union monétaire. Dans la majorité des cas, les indicateurs économiques de la Zone Euro masquent clairement les tendances individuelles de chaque économie. L’Allemagne reste le moteur de la croissance grâce à ses volumes d’exportation, qui influent également sur ses hauts niveaux d’investissement. La forte demande d’exportations allemandes de la part de pays affichant une forte croissance et un meilleur niveau de compétitivité, explique la vision optimiste de l’étude IFO, induisant une expansion continue. Cette vision est confortée par les études sur la capacité d’utilisation et la pénurie en équipements. De manière encourageante, la croissance économique semble s’améliorer avec par exemple, une hausse des dépenses des ménages. Mais le secteur des biens au détail est toujours en mauvaise posture et cette tendance encourageante demande à être confirmée surtout si l’on prend en compte le fait que le niveau de dépenses des ménages est au plus bas depuis quelques années. La baisse du taux de chômage et l’augmentation des promesses de recrutement indiquent une plus grande contribution du secteur de la consommation privée à la croissance dans les prochains mois. Le développement économique global de la Zone Euro est beaucoup moins enthousiasmant. Le PIB au 3e trimestre a augmenté de 0,4% avec des hausses modestes de la consommation et des investissements immobiliers. La consommation publique a augmenté de 0,4%. Les exportations nettes ont progressé de 0,1% et les stocks sont restés stables. La crise de la dette souveraine provoquera un resserrement fiscal d’environ 1,2% du PIB qui sera cependant distribué de manière irrégulière. Pour les pays soumis à une pression fiscale, cela peut affecter leur PIB à hauteur de 3% et moins de 1% pour les pays les plus solides. Dans un environnement aussi difficile, les pressions inflationnistes devraient rester faibles. Au regard des graves problèmes auxquels la Zone Euro doit faire face et au regard des mesures drastiques qui devront être mises en place pour y remédier, nous recommandons d’éviter la dette souveraine mais pas uniquement des états « périphériques ». En raison des incertitudes face à l’exposition des banques confrontées à la dette souveraine, les titres bancaires doivent être choisis de manière très prudente. Pour les obligations de sociétés, la qualité de l’émetteur est cruciale dans un contexte de difficultés économiques. Pour les actions, la sélection est essentielle. Tout en surpondérant les actions, nous favorisons d’autres régions. Les revenus générés hors de la Zone Euro devraient offrir de bonnes opportunités. De manière générale, les investissements seront, plus que jamais, influencés par les politiques. Par: Esther Meier, gestion de patrimoine, Banque Suisse Leumi Une catastrophe évitée Le début 2010 et le reste de l’année ont été marqués par la peur rampante d’une catastrophe imminente. L’ampleur du déficit budgétaire américain, les incessantes avances de trésorerie, les saisies immobilières, un dollar en faillite, un taux de chômage record, une possible déflation américaine, des problèmes dans la Zone Euro, une surchauffe de l’économie chinoise, des tensions liées au commerce international et des déséquilibres financiers, ont constitué autant d’éléments considérés comme susceptibles de plonger les États-Unis et les autres économies mondiales dans une récession en W, largement redoutée. Malgré les écueils et les périodes de doute, l’économie américaine a affiché une croissance modérée. En fait, le PIB réel ajusté sur la base de l’inflation a progressé. Il s’agit du sixième trimestre consécutif si l’on inclut le 4e trimestre 2010 à environ 3,3%. En faisant une comparaison sur la base du 4e trimestre précédent, le PIB réel a progressé vraisemblablement de 2,9% en 2010 (meilleur chiffre depuis les 3,0 de 2004), après une croissance de 0,2% en 2009 et un résultat négatif de 2,8% en 2008. Mais pourquoi la période est-elle si difficile ? Les crises financières ont mis en exergue les aspects négatifs d’un endettement excessif, non seulement dans le secteur financier mais aussi dans le secteur de la consommation. Les soldes des relevés des cartes de crédit gonflés et les obligations de prêts automobiles ont été éclipsés par une surévaluation des prix des logements et la croissance de la dette immobilière. Bien que les emprunts aient largement contribué à la croissance de l’économie au cours des dix dernières années, la note à payer s’avère finalement douloureuse. Avec un retour à une certaine discipline financière (sauf et avant tout au niveau gouvernemental), la croissance économique ne parvient à tenir le rythme caractéristique des périodes de retour à Les informations contenues dans ce bulletin sont basées sur des sources, publications inclues, que la Bank Leumi le-Israël, ainsi que ses filiales, considèrent comme fiables, mais pour lesquelles elle n›a pas effectue de vérifications. La Banque ne garantit en aucune manière leur exactitude ou leur caractère complet. Les opinions exprimées dans ce bulletin sont sujettes à changement sans avis préalable. Les informations contenues dans ce bulletin ne sauraient être considérées comme uni incitation à acheter ou vendre, ou une sollicitation à acheter ou vendre tout titre ou devise. La Banque et ses filiales peuvent afficher des positions sur des titres ou devises références dans ce bulletin. Les produits d›investissement qui ne sont pas des dépôts ne sont pas assures par le FDIC. Ces produits ne sont pas des dépôts ou obligations émis par la Banque ou garantis par celle-ci. Ils sont sujets aux risques d›investissement, y compris de perte possible sur le capital investi. la normale. En regardant les cinquante dernières années, les périodes de récession étaient souvent suivies de périodes de redressement marquées par des taux de croissance compris entre 5 et 8% ou plus, liées à un redémarrage de l’économie. Ce n’est pas le cas dans le monde d’après crise actuel qui, en considérant l’ampleur de la dernière récession, devrait générer un redémarrage encore plus spectaculaire. Pourquoi est-ce si difficile ? En un mot : à cause de l’EMPLOI. Contrairement à l’Europe, les Etats-Unis ne sont pas habitués à vivre de longues périodes avec un taux de chômage proche des 10%. En considérant que la croissance au 4e trimestre 2010 soit de 3,3% comme prévu, le PIB des États-Unis dépassera de peu le précédent record de PIB à 13 364 milliards de dollars, enregistré au 4e trimestre 2007. Autrement dit, il aura fallu 3 ans pour que l’économie regagne le terrain qu’elle avait perdu. Il faut mettre ce chiffre en perspective et l’analyser en le combinant avec l’EMPLOI : en décembre 2007, la variation de la masse salariale non agricole se situait à environ 138 millions et le taux de chômage à 5,0%. Les emplois ont ensuite chuté pendant deux ans à environ 129,5 millions à la fin 2009. Depuis et malgré une croissance d’environ 2,9%, la variation de la masse salariale non agricole se situait à environ 130,5 millions en novembre avec un taux de chômage de 9,8%. Autrement dit, bien que l’économie ait retrouvé le niveau d’il y a 3 ans, le nombre de travailleurs sans emploi est supérieur de 7,5 millions et le taux de chômage virtuellement deux fois plus important. Voilà pourquoi la situation est si difficile : l’EMPLOI. Toujours plus de stimuli monétaires et fiscaux L’une des plus grandes surprises du 4e trimestre a été la hausse d’un peu plus de 1,0% des taux du Trésor américain en octobre, qui peut être attribuée à divers facteurs. Le 2 novembre, le pays a restitué une partie du pouvoir aux Républicains ce qui pourrait mener à une réduction des dépenses ou, a minima, à ralentir la croissance du secteur public. Cela a également renforcé la probabilité que les coupes de la taxe Bush soient étendues (ce qui a finalement été le cas). Ensuite, le Congrès a accepté d’étendre l’assurance-chômage et de réduire les prélèvements obligatoires sur les salaires à hauteur de 2,0%. Le coût de ces mesures fiscales est d’environ 850 milliards de dollars sur les deux prochaines années et a clairement amélioré les perspectives économiques et dissipé les craintes d’une récession en W. Puis le 3 novembre, la Fed a annoncé qu’elle allait acheter 600 milliards de dollars de Bons au Trésor à long terme d’ici la mi-2011 afin d’assurer la pérennité du retour à la normale. Ceci portera le résultat du bilan de la Fed à 3.0 trillion de dollars, chiffre sans précédent, alors qu’il était de 900 milliards de dollars avant les crises. Pourtant, les taux ont immédiatement augmenté car les 600 milliards de dollars constituaient un chiffre plus faible que ce qui était attendu. De plus, le stimulus monétaire apporté par QE II entend soutenir l’économie et faire grimper l’inflation, deux éléments qui provoqueront la hausse des taux. Au cours du trimestre, les perspectives s’améliorant, l’idée que la Fed ne prolongerait pas QE II au-delà de la mi2011 a été mieux acceptée. Les perspectives 2011 revues à la hausse Une économie plus stable et des stimuli monétaires et fiscaux confirment que la croissance va redémarrer en 2011, en particulier au cours du premier semestre. La plupart des analystes revoient leurs estimations pour 2011 à la hausse, un consensus se constituant autour d’une prévision autour de 3,3% à 3,5% (la première fourchette s’établissait entre 2,5 et 4,0%). Le chômage devrait baisser mais seulement autour de 9,0 à 9,2%. L’état de santé financier des entreprises privées est extrêmement sain car leurs trésoreries sont bonnes et les profits en hausse, ces dernières ayant appris à travailler plus avec un nombre d’employés plus faible. Un fort taux de chômage et de profits élevés de la part des entreprises est une combinaison compliquée que les politiciens et la Fed vont combattre car en considérant la prévision du taux de création de nouveaux emplois, il faudrait attendre 2016 pour ramener le taux de chômage à 6,0%. La prévision des taux d’intérêts reste compliquée à évaluer étant donné les incertitudes des économies américaine et mondiale. La fourchette des rendements des Bons au trésor à 10 ans est évaluée entre 3,0 et 4,0%. Si le rythme de croissance économique accélérait, les rendements pourraient atteindre les 4,0% voire les dépasser avant la fin de l’exercice. Bien sûr, de nombreux écueils persistent et pourraient entamer la croissance. Si tel était le cas, les taux pourraient tomber en deçà des 3,0% au cours de l’année. Cependant, quel que soit le scénario, un consensus existe quant à l’idée que la Fed maintiendra ses taux inchangés entre 0 et 0,25%, non seulement en 2011 mais aussi au début 2012, les prévisions d’inflation sous-jacente restant basses. Israël Département Int’l et de Gestion Privée Tel.: +972-3-514-7717 Centres de Gestion Privée Internationale en Israël Tel Aviv Tel.: +972-3-621-7444 Tel.: +972-3-621-7333 Jérusalem Tel.: +972-2-620-1811 Centres de Gestion Privée Nationale Tel Aviv Tel.: +972-3-623-7300 Haifa Tel.: +972-4-835-0333 Herzeliya Tel.: +972-9-960-9311 Jérusalem Tel.: +972-2-620-1877 U.S.A. Bank Leumi USA New York Head Office Tel.: +1-917-542-2343 Le marché des actions s’annonce stimulant. Le S&P 500 a progressé de presque 13% en 2010 malgré un redémarrage modéré mais il a été soutenu par des marges de profits en progression et des rendements en hausse. Au cours du premier semestre 2011, les bourses devraient progresser, peut-être jusqu’à 15%. Mais la durabilité de ces progrès pourrait s’avérer problématique, le S&P 500 ayant progressé de 86% depuis mars 2009 avec une seule correction de 16% au 2e trimestre 2010. Fin 2011, le S&P devrait se situer autour de 1350 soit une progression de 7%. Suisse Nous estimons que le dollar va se situer dans une fourchette étroite avec un léger renforcement face aux devises des autres grandes économies ainsi que celles des pays émergents. Une croissance américaine plus forte soutiendra le dollar mais les pressions fiscales américaines devraient le tirer vers le bas. Les tensions continues de la Zone Euro devraient confirmer la faiblesse de l’Euro. De la même manière, une économie américaine plus forte et des taux d’intérêts en hausse devraient soutenir le Dollar US face au Yen japonais qui est remonté très fortement depuis trois ans, à 35%, passant de 124 en 2007 à 80 en octobre. Roumanie Par: Bob Giordano, trésorier, Bank Leumi USA Bank Leumi (Switzerland) Tel.: +41-44-207-9111 Luxembourg Bank Leumi (Luxembourg) S.A. Tel.: +352-346390 Royaume Uni Bank Leumi (UK) plc Tel.: +44-20-7907-8000 Bank Leumi (Jersey) Limited Tel: +44-1534-702-525 Bank Leumi Romania S.A. Tel: +40-21-206-7075 France Bank Leumi Bureau de Représentation Tel.: +33-1-53679140 Pour plus d’information, visiter notre site web: www.bankleumi.com Rédaction: Smadar Ilan – Chef du Département Int’l et de Gestion Privée Leumi Tel: +972-3-5149989 E-mail: [email protected]