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Bio 20 unité 2
Jacinthe Deblois enseignante à lʼéducation à distance
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Voir le film TFO – lʼessor de lʼorignal (série Unique au monde)
Suite au visionnement du film, complète lʼactivité 2.8
7. Les facteurs qui limitent la croissance naturelle des populations
Lecture obligatoire p.481 à 491
TRAVAIL À FAIRE : p. 491 no. 1 (Pensez aux sauterelles il y a quelques
années), no. 3, 4, 5, 6. (Sera à remettre à la date indiquée au calendrier).
Des facteurs comme lʼeau, la température, lʼespace disponible, les ressources en
nourriture limitent la croissance et la distribution des populations.
Le taux de croissance dʼune population est la différence entre son taux de mortalité et
son taux de natalité. Par exemple, lorsque le taux de naissance est le même et le taux
de décès (mortalité) diminue, la population augmente. La même chose de produit si
cʼest le taux de décès qui est le même et le taux de naissance qui augmente (population
augmente).
La croissance dʼune population dans un environnement nʼayant pas de facteurs limitants
(facteurs régulateurs) produit une croissance exponentielle. La particularité de ce type
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de croissance est quʼil produit un graphique ayant la forme dʼune courbe exponentielle
(voir figure 14.10 p. 474 Biologie 12). Cette courbe sʼélève lentement au début et se
termine en montant rapidement jusquʼà lʼinfini. Au début dʼune population de taille N qui
est petite, il nʼy a pas beaucoup dʼindividus pour se reproduire. La population augmente
lentement (début de la courbe exponentielle) jusquʼà atteindre une certaine taille qui lui
permet ensuite dʼaugmenter de plus en plus vite (car il y a de plus en plus dʼindividus qui
se reproduisent) = fin de la courbe jusquʼà lʼinfini (croissance (r) est très élevée). Cette
distribution sʼappelle courbe de croissance exponentielle ou courbe de
distribution hyperbolique.
Taille de
la
population
(N)
Croissance r est
élevée
Croissance r
nulle ou faible
Temps
Les facteurs indépendants de la densité de la population sont : les changements
climatiques, la température, les précipitations, la sécheresse, les tremblements de terre,
les inondations, les ouragans ou tornades et les incendies naturels (feux de forêts). Ces
facteurs abiotiques agissent sur les populations peu importe la taille de cette population
(petite population ou grosse).
Lors dʼun incendie de forêt, ce sont tous les organismes qui vivent dans la forêt (plantes,
arbres, certains animaux) qui meurent. Certains animaux réussissent à sʼéchapper mais
la majorité vont mourir des suites du feu.
La croissance démographique dans les environnements limités cʼest-à-dire lorsque la
taille de la population augmente et que les ressources diminuent amène la mort de
certains individus (taux de mortalité augmente), sʼappelle croissance sigmoïde. La
courbe a la forme dʼun S (voir figure 14.12 p. 477). La première partie de la courbe
ressemble à la courbe exponentielle car la population augmente lentement (N est petit et
peu dʼindividus se reproduisent). Ensuite il y a croissance rapide à cause de
lʼabondance de nourriture et plus dʼindividus peuvent se reproduire. Lorsque les
ressources deviennent moins disponibles parce que la population a augmenté
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significativement, le taux de croissance fait un plateau pour atteindre sa capacité
biotique K (appelé aussi capacité dʼaccueil).
Capacité biotique K
Croissance r lente
Taille de
la
population
(N)
Croissance r est
rapide
Croissance nulle
Temps
Dʼautres facteurs qui sont reliés à la taille et densité des populations ayant une
croissance sigmoïde sont appelés facteurs dépendant de la densité. Ils comprennent
lʼespace (territoire occupé par la population), les déchets et les éléments nutritifs du sol.
Lorsquʼune population augmente, elle produit plus de déchets et les éléments nutritifs
deviennent moins disponibles (facteur limitant). Les déchets accumulés doivent être
décomposés et retournés en éléments nutritifs (ce qui ralentit la croissance).
7.1 La compétition
Lorsque les ressources deviennent moins disponibles pour les membres dʼune même
population, il y a compétition. La compétition porte sur les ressources comme la
nourriture, la lumière, lʼespace, lʼeau, les partenaires pour la reproduction et les
éléments nutritifs. La compétition se produit entre des membres dʼune même espèce ou
avec des membres dʼautres espèces.
La compétition intraspécifique est un type de compétition entre les membres dʼune
même espèce. Elle entraîne des changements évolutifs grâce à la sélection naturelle
(les individus les plus forts ou ayant des caractéristiques aidant à la survie sont ceux qui
se reproduisent et transmettent ce nouveau caractère à leurs descendants). Lʼeffet est
une réduction du taux de croissance de la population.
La compétition entre deux ou plusieurs populations sʼappelle compétition
interspécifique. Deux espèces ne peuvent pas occuper la même niche écologique très
longtemps sans quʼil y ait compétition. Plus les niches écologiques se chevauchent,plus
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il y a compétition entre les espèces. Ce qui fait quʼune seule espèce gagne et lʼautre
perd la lutte et risque lʼextinction.
Lorsque ce sont les aires de distribution qui se chevauchent, les espèces ont tendance
à avoir des niches écologiques différentes. La compétition est donc réduite et les
espèces peuvent cohabiter dans le même milieu.
La prédation est un autre facteur qui limite la taille des populations. La prédation limite
la population de proies et la population de prédateurs. Lorsque la population de lièvres
augmente (herbivore), la population de lynx (prédateur) augmente à cause de
lʼabondance de nourriture. Lorsquʼil y a trop de prédateurs (lynx) cela fait diminuer la
population de lièvres qui à son tour fait diminuer la population de lynx. La nourriture
disponible pour le lièvre (plantes) aurait aussi un effet sur sa population.
7.2 Les relations symbiotiques
Les relations symbiotiques sont des interactions entre deux espèces qui sont très
étroites. On parle dʼhôte (organisme qui est le plus gros et plus indépendant) et de
symbiote (organisme qui dépend de lʼhôte pour vivre).
On distingue trois types de relations symbiotiques :
a) Parasitisme : un organisme (symbiote) se nourrit au dépend de lʼhôte. Le succès
dʼun parasite est dʼaffaiblir son hôte sans le tuer car si lʼhôte meurt, le parasite devra
trouver un autre hôte ou mourra aussi. Au niveau de la croissance démographique, cette
relation ressemble à celle entre un prédateur et sa proie.
Exemples de parasites : les champignons sont des parasites des plantes. Les bactéries
parasitent les plantes et les animaux. Les virus parasitent toute forme de vie.
b) Mutualisme : est une relation mutuellement bénéfique à deux organismes. La
croissance dʼune des populations entraîne la croissance de lʼautre.
Exemple : les abeilles pollinisent les fleurs en même temps quʼelles se nourrissent du
nectar et du pollen.
c) Commensalisme : est une forme de symbiose bénéfique pour lʼune des espèces
(symbiote) mais est sans effet pour lʼautre (hôte). Lʼhôte fournit un habitat au symbiote
sans que cela lʼaffecte. Il existe peu dʼexemples dans la nature de ce type de relation.
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