Le marché des bureaux au Canada attend le rebond de la demande

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Le marché des bureaux au Canada attend le rebond de la demande des
locataires
Toronto, le 14 octobre 2015 – Bien que l’économie canadienne se reprenne à la suite d’une récession qui s’est
avérée superficielle, la demande des locataires tarde à rebondir sur le marché des bureaux canadien. Le Résumé
statistique des marchés de bureaux et industriel au Canada de CBRE Limitée pour le troisième trimestre 2015 souligne
la performance inégale de l’économie canadienne et l’augmentation constante des taux d’inoccupation dans les
bureaux au Canada.
« Si l’on ne considère que le taux d’inoccupation national des bureaux, on peut penser que la récession a eu des
conséquences plus graves sur l’économie canadienne que la crise financière mondiale de 2008. Le taux
d’inoccupation national a augmenté de façon assez constante depuis 2012 et, en vérité, la condition du milieu de la
location des bureaux est à la fois meilleure et pire que ce que la plupart pensent, » déclare Paul Morassutti, directeur
général exécutif de CBRE Limitée.
« La demande pour des espaces de bureaux est très saine à Toronto et Vancouver, tandis qu’une vague d’espaces de
sous-location et de contractions dans le secteur énergétique continue d’influer sur les indicateurs du marché locatif à
Calgary et Edmonton. Or, dans l’ensemble, la tendance pluriannuelle nationale a entraîné le ralentissement des
activités locatives et une offre qui répond davantage à l’abondance des capitaux abordables qu’à la demande pour
des espaces de bureaux. Les taux d’inoccupation pourraient donc continuer à augmenter et rester élevés pendant une
période prolongée si l’afflux des nouveaux produits et la faible demande des locataires se maintiennent. »
Au Canada, le taux d’inoccupation des bureaux dans les centres urbains a grimpé de 10 points de base (pb) à 9,4 %
au cours du troisième trimestre. Il s’agit du taux le plus élevé depuis le deuxième trimestre de 2005. Aux États-Unis, il a
chuté de façon assez constante depuis 2010 et a atteint 10,6 % pendant le deuxième trimestre de 2015. L’écart de
120 pb entre ces deux taux d’inoccupation s’avère être le plus faible depuis plus d’une décennie.
La hausse des taux d’inoccupation au Canada pendant le troisième trimestre résulte de la montée des taux à 14,0 %
(10 pb) et à 10,5 % (60 pb) sur les marchés des bureaux au centre-ville de Calgary et Edmonton, respectivement. En
effet, sept des dix marchés de bureaux urbains les plus importants au pays affichent un taux supérieur à 10,0 %. Bien
que ce seuil ne trace pas la marque entre les marchés de bureaux sains et faibles, il est peu commun dans les
métropoles canadiennes. Les chantiers de bureaux en cours dans les centres urbains et les banlieues à travers le
Canada (11,2 millions pi2 et 6,4 millions pi2, respectivement) devraient maintenir les taux d’inoccupation au-dessus
des moyennes pour l’avenir prévisible.
Toronto et Vancouver continuent de surperformer avec un taux d’inoccupation au centre-ville de 5,4 % et 8,9 %,
respectivement. Au troisième trimestre, on a livré des espaces de bureaux d’une superficie nette supérieure à
575 000 pi2 au centre-ville de Toronto, soit plus que dans tout autre marché de bureaux urbain au Canada.
L’inoccupation était en hausse au centre-ville d’Ottawa et de Montréal, à 9,3 % et 10,8 %, respectivement, atteignant
un record dans la capitale canadienne. Les loyers demandés ont chuté dans la plupart des marchés, reflétant la faible
demande qui s’explique par une croissance économique inégale.
« Il ne fait pas de doute que les indicateurs du marché des bureaux au Canada continuent de faire bonne figure par
rapport à d’autres marchés mondiaux, mais à l’heure actuelle, il est intéressant de se pencher sur la croissance
persistante de l’inoccupation des bureaux à l’échelle nationale », admet Ross Moore, directeur de la recherche à
CBRE. « Notre approche prudente envers le développement a permis au secteur de l’immobilier commercial au
Canada de bien performer. Il serait regrettable de mettre de côté cette recette gagnante. Il faut simplement maintenir
une relation solide entre l’offre et la demande. »
Le marché industriel, dont la progression bat au rythme de la croissance économique en règle générale, a fait preuve
d’une grande stabilité. Le taux de disponibilité des espaces industriels national a cru de 10 pb ce trimestre, à 5,6 %.
On remarque une bonne performance à Calgary en raison de l’achalandage croissant du pôle logistique. Le taux de
disponibilité y a reculé de 30 pb à 5,9 %. À Toronto, où les loyers demandés ont grimpé à 5,33 $/pi2 en moyenne ce
trimestre, le marché industriel continue à exceller, comme l’indique son taux de disponibilité de 4,1 %, le plus bas en
Amérique du Nord.
« Les indicateurs du marché industriel au Canada continuent d’être très solides, même s’il nous tarde de voir un
raffermissement significatif de la demande qui émanerait du taux de change plus favorable et de la reprise du secteur
manufacturier, » conclut M. Moore. « La construction dans le secteur industriel est moins spéculative que dans le
marché des bureaux. Par conséquent, le marché industriel accorde son pas sur l’économie et les propriétaires sont
récompensés avec des taux de disponibilités baissiers et des loyers haussiers. »
À Vancouver, le taux de disponibilité a chuté de 30 pb à 5,9 % ce trimestre. Le loyer industriel moyen (8,26 $/pi) y est
le deuxième plus élevé au pays. L’espace occupé est sur le point d’atteindre une superficie de 5,0 millions pi2 en 2015,
un record pour la métropole. Des installations industrielles d’une superficie supérieure à 5,7 millions pi2 sont en
chantier à Vancouver; il s’agit du volume d’espace en construction le plus important depuis 2008.
À propos de CBRE
Le groupe CBRE, inc. (NYSE: GBC), coté comme entreprise Fortune 500 et S & P 500, dont le siège social se situe à Los
Angeles, est la plus importante firme de services immobiliers commerciaux et d’investissement au monde (selon les revenus
de 2014). L’entreprise compte plus de 70 000 employés (excluant les affiliés) et dessert les propriétaires d’actifs immobiliers,
les investisseurs et les occupants à partir de plus de 400 bureaux à travers le monde (excluant les bureaux affiliés). CBRE
offre des conseils stratégiques pour la réalisation de transactions de vente et de location, des services corporatifs, de
gestion immobilière, d’installations et de projet, de financement hypothécaire, d’évaluation et services-conseils, de
développement, de gestion d’investissement, ainsi que de recherche et consultation. Visitez notre site Web au
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Au Canada, les 23 bureaux de CBRE Limitée comptent environ 2 079 employés répartis d’un océan à l’autre. Visitez notre
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Gestionnaire national des communications d’entreprise
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