déboussolé(e) par le cancer... en quête d`un nouvel équilibre

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... en quête d’un nouvel équilibre
Vous pouvez demander à voir un psychologue
pendant votre traitement à l’hôpital et même
après. Peut-être que quelqu’un de votre
entourage ou vous-même avez des questions
sur l’un des points traités ci-dessus ou souhaitez
un accompagnement pour assumer votre
maladie.
Si tel est le cas, vous pouvez demander à votre
médecin ou aux infirmières de contacter le
psychologue ou encore le faire vous-même
directement. Vous trouverez différents numéros
de téléphone utiles au dos de ce dépliant.
Numéros de téléphone utiles
Service de psychologie clinique
Hannelore Veracx
t. 056 63 69 10
Lore Ketelaers
t. 056 63 69 14
Cindy Simons
t. 056 63 69 13
Lieselot Devaere
t. 056 63 69 06
Lieselotte Vermeulen
t. 056 63 69 12
Sofie Decock
t. 056 63 69 05
déboussolé(e)
par le cancer...
... en quête d’un nouvel
équilibre
az groeninge asbl
siègel: Pres. Kennedylaan 4 | 8500 Courtrai
t. 056 63 63 63 | f. 056 63 63 69 | www.azgroeninge.be
er: Jan Deleu, Pres. Kennedylaan 4 | 8500 Courtrai
doc. 32949 – november 2010
Hôpital reconnu internationalement par JCI pour la sécurité et
la qualité des soins: www.azgroeninge.be/kwaliteit
Déboussolé(e) par le cancer...
Lorsque votre médecin vous annonce que vous
avez le cancer, c’est comme si la terre s’arrêtait
de tourner. Il arrive que le diagnostic ne vienne
que confirmer vos doutes. Mais bien souvent, la
nouvelle tombe comme un coup de massue.
De nombreuses questions
Vous êtes assailli(e) par une foule de questions
et l’incertitude vous taraude.
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Quel traitement dois-je suivre?
Le traitement sera-t-il efficace?
Vais-je souffrir d’effets secondaires?
Dois-je le dire à mon partenaire, mes
enfants?
Comment vais-je le leur annoncer?
Aussi grande soit votre soif de réponses, il n’est
pas toujours facile de répondre à toutes ces
questions. Toutefois, en discuter peut vous
soulager.
Sentiments
Nombre de personnes éprouvent des
sentiments partagés, tels que la peur, la
confusion, la colère, la culpabilité et la tristesse.
Ces réactions sont tout à fait normales quand un
événement vient bouleverser votre vie. Aussi
douloureux soient-ils, ces sentiments vous
permettent d’accepter votre maladie. Ils vous
aident à trouver une façon de gérer votre
maladie et tout ce qu’elle implique.
À la recherche de nouveaux
repères
Le cancer met votre vie sens dessus dessous.
Nombreuses sont les personnes qui se sentent
mieux lorsqu’elles retrouvent le contrôle de leur
vie. Peut-être êtes-vous également dans ce cas.
Il n’existe ni règle ni consigne quant à la
meilleure manière de s’en sortir. Certains
demandent de l’aide ou se renseignent sur la
maladie, tandis que d’autres trouvent du
réconfort auprès de compagnons d’infortune
ou cherchent à se distraire.
Le cancer et votre famille
Le cancer chamboule non seulement votre vie
en tant que patient(e), mais également celle de
votre entourage, en particulier de celui ou celle
qui partage votre vie. Il se peut que votre
manière de vivre ensemble et de communiquer
ne soit plus satisfaisante et que la maladie vous
oblige à revoir votre mode de fonctionnement
en tant que couple.
Si vous êtes célibataire, le cancer et le
traitement peuvent être encore plus difficiles à
vivre. En effet, vous n’avez pas toujours la
possibilité de vous tourner vers une oreille
compatissante pour partager vos émotions,
trouver un peu de réconfort et de chaleur.
Vos relations avec vos enfants
Si vous avez des enfants en bas âge, vous tenez
à les protéger le plus possible, et c’est tout à fait
compréhensible. Or, vos enfants entendent et
voient plus de choses que ce que vous ne
pensez. Si vous essayez de trop les protéger, ils
risquent de se sentir exclus et d’imaginer toutes
sortes de choses qui sont bien souvent
éloignées de la réalité.
Il est important de tenir compte de l’âge et du
stade de développement de votre enfant. Les
adolescents ont beaucoup de mal à gérer la
maladie de leur père ou de leur mère. Ils
peuvent éprouver des difficultés à s’impliquer
et à se détacher en même temps.
Le cancer et la sexualité
Il se peut que votre vie sexuelle change une
fois le diagnostic établi. En effet, le traitement
vous demande énormément d’énergie, la
sexualité passant ainsi parfois au second plan.
En revanche, d’autres trouveront un certain
réconfort dans le contact physique, la
tendresse et l’intimité. De même, après le
traitement, les modifications du corps et de
l’image de soi peuvent influer sur votre
appétit sexuel (moindre).
Retrouver une vie normale
Au terme du traitement, les patients sont
soulagés que la thérapie lourde soit derrière
eux, tout en se trouvant dans une période de
confusion pour nombre d’entre eux. Certains
prennent seulement conscience à ce
moment-là de ce qu’ils ont traversé et à
digérer tout ça.
La crainte du retour de la maladie peut
s’installer et l’arrêt des visites régulières et du
contact avec les professionnels de la santé,
devenus entre-temps des visages familiers,
peut en déboussoler certains. Ce vide est
souvent qualifié de «trou noir». Il est
généralement apaisant de savoir que vous
pouvez vous adresser à quelqu’un pour parler
de ce que vous ressentez même après votre
traitement.
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