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ANNEXE
DOSSIER DE PRESSE
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Eléments techniques
portant sur les présentations
et les ateliers
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1
Visite libre des différents ateliers l’après-midi :
o Atelier 1 : Spasticité
Les patients souffrant d’affections neurologiques (sclérose en plaques, séquelles d’accidents
vasculaires cérébraux, affections médullaires, traumatismes crâniens…) présentent très souvent
des troubles du tonus musculaire générant des troubles fonctionnels et des douleurs invalidants.
Le plus fréquent de ces troubles est la spasticité, qui correspond à une exagération du tonus
musculaire et entrainant ainsi une raideur des segments corporels concernés. Différents traitement
peuvent être envisagés, allant de médicaments oraux jusqu’à des solutions chirurgicales. L’usage
de la toxine botulinique dans ces troubles a une place de choix. Ce produit est injecté dans les
muscles sous contrôle d’une électrostimulation et/ou échographique. L’indication, le dosage à
utiliser, les muscles cibles doivent faire l’objet d’une analyse préalable complexe et précise mettant
en jeu plusieurs intervenants (médecin, kiné, ergothérapeute…) et nécessitant parfois des examens
complémentaires (analyse quantifiée de la marche, bloc neuro-musculaire…). Une prise en charge
rééducative ciblée sur la fonction motrice à faciliter est le plus souvent nécessaire après les séances
d’injection. L’ensemble de ce programme d’analyse, d’injection et de rééducation est proposé au
sein du CMPR L’ADAPT Loiret.
o Atelier 2 : Urodynamique
Le bilan urodynamique est un examen médical permettant une analyse fonctionnelle de l’appareil
vésico-sphinctérien et permettant une orientation du traitement. Il s’agit d’un examen invasif
nécessitant un cathétérisme vésical. Examen encore peu connu de certains usagers, le Bilan UroDynamique (BUD) a pour finalité essentielle l’évaluation des troubles vésico sphinctériens des
patients mais aussi l’amélioration de leur qualité de vie par une prise en charge personnalisée.
Depuis quelques années, les médecins et kinésithérapeutes du CMPR sont très impliqués dans la
prise en charge des patients présentant un handicap neurologique (blessés médullaires, SEP, AVC,
Spina Bifida….) souffrant de troubles vésico-sphinctériens.
Une salle dotée d’équipements modernes a été mise à disposition d’une équipe spécialisée pour la
réalisation de ces Bilans. Spacieuse elle dispose de trois espaces distincts qui permettent d’accueillir
le patient dans de bonnes conditions et de réaliser l’ensemble des examens.
Dans le secteur géographique, nous sommes le seul établissement pouvant assurer l’ensemble de
la prise en charge neurologique : l’évaluation, l’apprentissage des techniques mictionnelles, le suivi
et l’adaptation des stratégies thérapeutiques du blessé médullaire traumatique et de certaines
maladies neurologiques évolutives. Si cette activité est aujourd’hui principalement axée sur la prise
en charge du blessé neurologique, une extension d’activité vers des pathologies purement
urologiques est initiée, avec la mise en œuvre d’un partenariat avec les médecins urologues du
Centre Hospitalier de l’agglomération Montargoise.
Les BUD réalisés au sein de L’ADAPT Loiret permettent en outre d’aborder plus largement les
problématiques physiques, sociales, professionnelles et sexuelles des patients.
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o Atelier n°3 : Handisport
Encadré par l’enseignant en Activités Physiques
Adaptées, le Handisport regroupe l’ensemble des
Activités Physiques et Sportives, adaptées aux
capacités de la personne. Elles sont dispensées
auprès des personnes en situation de handicap
et/ou vieillissantes, atteintes de maladie
chronique, ou en difficulté sociale, à des fins de
prévention, de rééducation, de réadaptation, de
réhabilitation, de réinsertion, d’éducation et/ou
de participation sociale. A L’ADAPT Loiret, les
activités sont pratiquées en complémentarité des
activités thérapeutiques classiques. L’intérêt de cette activité est qu’elle participe consciemment
ou inconsciemment à la rééducation de la personne. Il s’agit de mise en situations concrètes du
travail effectué par les thérapeutes au travers des activités sportives. Le but n’est pas de traiter un
symptôme mais plutôt de trouver ou retrouver des sensations par l’intermédiaire du mouvement :
des sensations physiques (nouveaux repères
moteurs), psychiques (prise de plaisir à travers le
jeu et dans des lieux « démédicalisés »), sociales
(confrontation, travail en groupe, sports collectifs),
et culturelles (découvertes de certaines pratiques
adaptées). Au cours des deux dernières années, le
CMPR a mis en place de nombreux partenariats
locaux, notamment avec le service des sports de la
ville d’Amilly.
o Atelier n°4 : Analyse Quantifiée de la Marche
L’AQM est un examen complémentaire prescrit par un médecin afin de mieux comprendre les
mécanismes mis en jeu lors de la marche d’un patient. Grâce aux
données précises qu’il fournit, cet examen va venir infirmer, confirmer
ou préciser le diagnostic médical initial.
Nous disposons pour cela de 3 outils de mesures :
- 6 caméras permettant d’enregistrer le déplacement de 30 à 40
marqueurs placés sur le sujet, et donc le mouvement des
différents segments corporels.
- 8 électrodes sans fil qui enregistrent l’activité électrique de
certains muscles de surface au cours de la marche.
- 2 plates-formes de force qui nous informent sur les forces
exercées par les pieds sur le sol.
Le patient est équipé de marqueurs situés sur des points anatomiques précis. Les marqueurs
réfléchissent la lumière rouge envoyée par les 6 caméras, qui « détectent » alors la position de ceuxci dans l’espace, permettant de modéliser le corps du patient, comme pour la création d’un film
3
d’animation ou d’un jeu vidéo. Des électrodes de surface sont également fixées sur la surface de la
peau afin d’enregistrer l’activité musculaire de certains muscles ayant un rôle important lors de la
marche.
Une fois équipé, le patient effectue des allers-retours en marchant dans la salle. Le système
informatique enregistre alors les marqueurs vus par les caméras, le signal électrique issu des
électrodes et les informations recueillies par les plates formes de forces.
Il s’ensuit un traitement informatique afin de rendre intelligible les données brutes enregistrées et
de les analyser. Les données du « côté pathologique » sont comparées avec celles du « côté sain »,
mais aussi à la « norme ».
Les informations obtenues concernent la longueur des pas, la vitesse de marche, la cadence des
pas, les amplitudes de mouvement des différents segments corporels, les périodes d’activité
musculaire…
C’est à partir de ces éléments que le médecin de rééducation et l’ingénieur en biomécanique
interprètent, discutent et dressent le bilan de l’examen. Le but est de cibler les paramètres qui
influencent négativement la marche du patient et de proposer des solutions adaptées à ses
capacités et ses besoins (prise en charge kiné, injection de toxine, appareillage, chirurgie…).
o Atelier n°5 : Appareillage
L'appareillage au sein de la rééducation vise à restaurer la fonction de marche ou de préhension
par l’utilisation d’orthèses et de prothèses. L'orthèse supplée un membre déficient, la prothèse
remplace un membre manquant.
Ces appareils sont confectionnés sur mesure et sont l’œuvre d’un orthoprothésiste. Celui-ci doit
conjuguer expérience pratique et veille technologique. En effet, le développement technologique
est extrêmement rapide avec la miniaturisation informatique et permet désormais des résultats
fonctionnels oniriques il y a quelques années. La commercialisation depuis un an des exosquelettes
permet maintenant de reconsidérer comme envisageable la marche chez un paraplégique.
Monsieur FONTAINE, orthoprothésiste, exerce une vacation hebdomadaire au sein du CMPR
L’ADAPT Loiret. La collaboration étroite avec les thérapeutes et les médecins permet une prise en
charge optimale et rapide des patients. L’utilisation conjointe du laboratoire de la marche permet
d’objectiver les résultats fonctionnels, d’affiner les réglages et de définir des objectifs particuliers
rééducatifs.
Cette collaboration multidisciplinaire dans un esprit d’innovation et de recherche nous a permis en
2014 d’appareiller un amputé fémoral avec la première jambe au monde complètement
électronique, associant cheville motorisée et une articulation de genou à microprocesseur
adaptatif.
o Atelier n°6 : Démarche Précoce d’Insertion
La démarche précoce d’insertion est une méthode d’organisation de la prise en charge centrée sur
l’accompagnement du patient dans l’élaboration progressive d’un projet de réinsertion familiale
sociale et/ou professionnelle, dans l’appropriation de ce projet par la personne et dans sa mise en
œuvre. Elle implique la coordination des actions au sein d’une équipe pluridisciplinaire par le
médecin de rééducation de manière systématique, précoce personnalisée et globale. L’ADAPT, par
son historique et ses structures orientées vers la réinsertion de la personne handicapée, a
développé un important champ d'expérience en matière de réadaptation. L’objectif de la démarche
précoce d’insertion est de favoriser le trajet individuel de chacune de ces personnes depuis la
rééducation fonctionnelle jusqu’à la reconstruction d’une place sociale ou professionnelle.
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o Atelier n°7 : Isocinétisme et Robot de Marche

L’isocinétisme, mode de contraction volontaire
dynamique dont la particularité est de se dérouler à une
vitesse constante grâce à une résistance autoadaptée
assurée par un dynamomètre isocinétique, a été conçu en
1967 à la demande de la NASA pour mesurer l’atrophie
musculaire des astronautes. Le dynamomètre s’adapte à
la force du patient pour maintenir la vitesse choisie. Deux
principes biomécaniques : la vitesse et l’asservissement de
la résistance. Cet outil d’évaluation permet de bilanter la
spasticité (neurologie) et de travailler le renforcement musculaire pour les patients atteints de
troubles neurologiques et/ou traumatologiques. Les groupes musculaires des articulations du
membre supérieur (épaule, coude, poignet) et du membre inférieur (hanche, genou, cheville) sont
ainsi travaillés en différents modes de contractions (statique, concentrique et excentrique)

Le Robot de Marche dit « Lokomat ® » est une orthèse de marche commandée par ordinateur
conçue pour assister l’entraînement et la répétition de la marche sur tapis roulant dans le
traitement des patients présentant une boiterie à la marche.
Destinée aux patients présentant des défauts de marche, des boiteries (principalement des
patients atteints de pathologies neurologiques : Hémiplégiques, SEP, paraparétiques ou
tétraparétiques avec possibilités de marche…) dans le but de faire ressentir au patient un schéma
de marche dit « normal », de travailler la répétition du geste
pour retrouver l’automatisme et l’image mentale de la marche
et également participer au renforcement musculaire global
des membres inférieurs par le travail de l’endurance.
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