K.REDJDAL CHAPITRE 2 FONCTIONS REELLES D’UNE VARIABLE REELLE 1- GENERALITES SUR LES FONCTIONS NUMERIQUES D’UNE VARIABLE REELE Une fonction numérique est une correspondance entre deux ensembles de valeurs numériques E et F. E est appelé ensemble de départ dont les éléments sont des antécédents et F est appelé ensemble d’arrivée dont les éléments sont des images. Lorsque E et F sont des ensembles de nombres réels, on parle de fonction numérique à variable réelle. On notera généralement x l’antécédent et y l’image ; f la fonction. x y f (x) Le domaine de définition d’une fonction est l’ensemble des valeurs de x pour lesquelles f(x) est calculable dans R. A titre de rappel, dans R, les seules opérations non autorisées sont la division par zéro et la racine d’ordre pair d’un nombre négatif ainsi que le logarithme d’un nombre négatif. Exemple 1.1 Les fonctions polynomiales ont pour domaine de définition R. x x2 x-2 doit être différent de zéro donc x différent de 2. Le domaine de f est alors R-{2} soit soit : ]-∞ ; 2[ ]2 ; +∞[ Exemple 1.2 f ( x) x2 x 2x 3 Le dénominateur, trinôme du second degré, doit être non nul. Le domaine de f est alors R- { -3 ; 1} ce qui s’écrit sous forme d’intervalle: ]-∞; -3[]-3;1[]1; +∞[ Exemple 1.3 Exemple 1.4 f ( x) f ( x) 2 x2 x 6 x 2 16 La fonction f est définie lorsque x2+x-6 ≥0 soit x ]-∞ ; -3] [2 ; +∞[ même temps x2-16≠0 soit x≠ -4 et x ≠ 4 Les deux conditions sont réunies à la fois pour x ]-∞; -4[]-4 ; -3] [2 ; 4[ ]4 ; +∞[ et lorsque en K.REDJDAL 2- LIMITES 2-1 Définitions Limite en un point x0 : Soit x0 un nombre réel et soit f une fonction définie dans un domaine D contenant x0 ( sauf peut être en x0 lui même ( voir remarque). On dit que f admet le nombre L comme limite au point x0 si : > 0, >0 (dépendant de ) tel que pour tout x x0 vérifiant x - x0 < ont ait f(x) – L < . On note : En termes plus simples: f(x) tend vers L lorsque x tend vers x0 signifie qu’au fur et à mesure que x s’approche de x0 , f(x) s’approche de L. Unicité de la limite : Lorsque la limite de f en x0 existe , elle est unique. Limite à gauche en x0 : Soit x0 un nombre réel et soit f une fonction définie au moins à gauche de x0 . On dit que f admet le nombre Lg comme limite à gauche de x0 si : On note : Limite à droite en x0 : Soit x0 un nombre réel et soit f une fonction définie au moins à droite de x0 . On dit que f admet le nombre Ld comme limite à gauche de x0 si : On note K.REDJDAL La fonction f admet une limite en x0 si les deux limites, à gauche et à droite , existent et sont égales. Remarque : Lorsque la fonction f(x) est définie en x0 , la limite de f(x) lorsque x tend vers x0 est égale à la valeur f(x0) de cette fonction en ce point. Limite infinie en x0 : c’est à dire, pour un réel A étant arbitrairement choisi aussi grand que l’on veut, alors toutes les valeurs f(x) de la fonction dépassent ce réel, dès que x est assez proche de x0 . Exemple 2.1: La fonction f(x) = 1 tend vers + lorsque x tend vers 0 x2 Si x-0< alors x2 < 2 ce qui implique Il suffit donc de prendre Exemple 2.2: 1 > A soit < 2 La fonction f(x) = 1 1 x2 1 1 > x2 2 1 c’est à dire f(x) > 1 2 A tend vers - lorsque x tend vers 1+ On a : 1-x2 = (1-x ) ( 1+x) Quand x tend vers 1+ , x est voisin de 1 tout en étant supérieur à 1; on peut donc écrire par exemple 1< x 2 soit 2<1+x 3. Comme 1-x = x-1 < on a : (1-x ) ( 1+x) < 3 . 1 1 1 1 1 f(x)= > soit f(x) < x 1x 1 3 3 x2 1 ( x 1)( x 1) Il suffit alors de prendre A = - 1 1 ou encore = pour réaliser f(x) < - A dès que 3 3A x-1 < quel que soit A > 0. Limite en + et - : On peut définir de la même manière que précédemment : K.REDJDAL Dans les deux limites précédentes, il s’agit d’exprimer éventuellement B en fonction de . Dans les quatre limites précédentes, il s’agit d’exprimer éventuellement B en fonction de A. Exemple 2.3 : La fonction f(x) = x2 +1 tend vers + lorsque x tend vers + Il s’agit de choisir un nombre réel positif A aussi grand que l’on veut et ensuite trouver un nombre B positif tel que dès que x>A alors f(x)>B. La relation x > A implique que x2 > A2 ou encore x2 +1 > A2 + 1. Il suffit alors de prendre B = A2 +1. Remarque : En pratique, on dispose évidemment d’un certain nombre de théorèmes qui permettent de calculer directement les limites sans faire appel à chaque fois à ces définitions. 2-2- Opérations sur les limites Cas de formes non indéterminées Cas 1 : Les limites de f et g sont des constantes que l’on note respectivement par Lf et Lg. f tend vers Lf quel que soit la constante réelle . f + g tend vers Lf + Lg. f g tend vers Lf Lg. f/g tend vers Lf / Lg sauf si Lg = 0 auquel cas K.REDJDAL Cas 2 : La limite de f est une constante Lf et la limite de g infinie. f tend vers (Lf ) pour toute constante réelle f + g tend vers ( + si g tend vers + et - si g tend vers - ) f g tend vers (+ ou - selon la règle des signes) sauf si Lf =0 auquel cas fg se présente sous une forme indéterminée 0 x f/g tend vers 0 (0+ ou 0- selon la règle des signes) Cas 3 : La limite de f est infinie et la limite de g une constante Lg f tend vers ( + ou - selon la règle des signes) f + g tend vers ( + si f tend vers + et - si f tend vers - ) f g tend vers (+ ou - selon la règle des signes) sauf si Lg =0 auquel cas fg se présente sous une forme indéterminée x 0 f/g tend vers (+ ou - selon la règle des signes) Cas 4 : Les limites de f et g sont infinies f tend vers ( + ou - selon la règle des signes) f g tend vers (+ ou - selon la règle des signes) f/g est une forme indéterminée vers / Formes indéterminées Pratiquement, le calcul de limites qui nécessite un développement, concerne les formes indéterminées 0/0 / 0 x + - Nous présentons ici quelques théorèmes fondamentaux qui permettent de lever ces formes indéterminées. Théorème 1 : Limite d’un polynôme lorsque x tend vers l’infini La limite d’un polynôme lorsque x tend vers l’infini est égale à la limite de son monôme du plus haut degré. Exemple 2.4 : K.REDJDAL Le polynôme 4x3 + 2x2 –5 a la même limite en l’infini que 4x3 c’est à dire + si x tend vers + et - si x tend vers - . Le polynôme 2x4 +3x2 +x –1 admet la même limite que le monôme 2x4 en l’infini c’est à dire + aussi bien lorsque x tend vers + ou -. Le polynôme - 3 x5 + x4 – 3x admet la même limite que le monôme –3x5 en l’infini c’est à dire + lorsque x tend vers - et - lorsque x tend vers + . Théorème 2 : Limite d’un rapport de 2 polynômes lorsque x tend vers l’infini P( x ) La limite d’un rapport de deux polynômes lorsque x tend vers l’infini est égale à Q( x) la limite du rapport des monômes du plus haut degré respectivement de P(x) et de Q(x) Exemple 2.5 : 3 3 x2 4 x 5 3 x2 L’expression admet la même limite que soit lorsque x 2 2x 2 3 x 7 2x2 tend vers + ou - . L’expression x3 5 x 2 x3 admet la même limite que soit la même limite que 2x 2 x 6 2x 2 x c’est à dire + lorsque x tend vers + et - lorsque x tend vers - . 2 4 x3 x 1 4 x3 L’expression admet la même limite que soit la même limite que 5 3 5 x x 2 x 4 c’est à dire 0+ lorsque x tend vers + ou vers - 2 x 3 x5 5 x 10 L’expression admet la même limite que soit + x2 x3 x 4 . Forme indéterminée 0/0 ( rapport de 2 polynômes) P( x ) de deux polynômes se présente sous la forme indéterminée 0/0 , Q( x) lorsque x tend vers une constante a, on peut lever cette indétermination en factorisant P(x) et Q(x) par (x-a). Si un rapport K.REDJDAL x2 5 x 6 Exemple 2.6 : Considérons l’expression R(x) = x2 x 2 R(x) se présente sous la forme indéterminée 0/0 lorsque x tend vers 1. On peut alors factoriser chacun des trinômes x2 5 x 6 et x2 x 2 par (x-1). x2 5x 6 = ( x –1) ( x + 6) et x2 x 2 = (x-1) ( x+2) x2 5 x 6 (x 1)(x 6) x 6 = ( x 1)(x 2) x 2 x2 x 2 R(x) admet alors la même limite que Exemple 2.7 : Soit R(x) = x 6 lorsque x tend vers soit 7/3 x 2 x3 5 x 2 2x4 6 x2 2x 12 R(x) se présente sous la forme indéterminée lorsque x tend vers 2. La factorisation des 2 polynômes ( numérateur et dénominateur) par (x-2) donne ( identification ou division ) : x3 – 5x + 2 = ( x-2) (x2 +2x-1) 2x4 –6x2 +2x – 12 = (x-2) (2x3+4x2+2x+6) x 2 2x 1 R(x) admet alors , en simplifiant par (x-2) , la même limite que 2x 3 4 x 2 2x 6 7/42 = 1/6 Exemple 2.8 : Soit R(x) = soit x 3 3x 2 x 3 5x 2 7 x 3 R(x) se présente sous la forme indéterminée 0/0 lorsque x tend vers –1. En factorisant les deux termes de R(x) par ( x+1) on obtient : x3 +2x – 2 = ( x+ 1) ( x2 –x-2) x3+5x2+7x+3 = (x+1) (x2 +4x+3) R(x) admet alors la même limite en –1 que le rapport x2 x 2 x2 4 x 3 Ce dernier rapport se présente lui même sous la forme indéterminée 0/0 . On factorise alors les termes de ce nouveau rapport par (x+1). On obtient : x2 –x-2 = (x+1) (x-2) et x2 +4x+3 = (x+1) (x+3) Ainsi R(x) admet la même limite (après simplifications) que Forme indéterminée 0/0 x 2 soit –3/2 x 3 ( expressions irrationnelles) Qu’appelle-t-on expression conjuguée ? K.REDJDAL Expressions A+ B A Expressions conjuguées A B + B A - B A + B A B On notera que le produit d’une expression par sa conjuguée représente une identité remarquable de la forme (X + Y)( X-Y) = X2 – Y2 Ainsi ( A + B)( A B ) = A–B Généralement lorsque une expression irrationnelle se présente sous la forme indéterminée 0/0 , on peut lever l’indétermination en utilisant l’expression conjuguée de l’expression irrationnelle. Exemple 2.9 : L’expression I(x) = x 3 2 x2 x 2 se présente sous la forme indéterminée 0/0 lorsque x tend vers 1. Multiplions le numérateur et le dénominateur de I(x) par l’expression conjuguée de x 3 2 c’est à dire par x 3 2 . On obtient , sachant que x2 +x-2 se factorise par (x1) : x 3 2 I(x) = x2 x 2 = x 3 2 x 1 ( x 1)( x 2)( x 3 2 Lim I(x) = lim x1 x 3 2 ( x 3 )2 22 = ( x 1)( x 2)( x 3 2 = 1 ( x 2)( x 3 2 = x 3 4 ( x 1)( x 2)( x 3 2 1 ( x 2)( x 3 2 = 1/12 x1 Exemple 2.10 : L’expression J(x) = x 6 3 2x 5 1 se présente sous la forme indéterminée 0/0 lorsque x tend vers 3. Pour lever l’indétermination, on multiplie les deux termes de cette expression par le produit de l’expression conjuguée du numérateur et de l’expression conjuguée du dénominateur qui sont respectivement : x 6 3 et 2x 5 1 On obtient : x 6 3 x 6 3 2x 5 1 2x 5 1 x 6 9 J(x) = = 2x 5 1 x 6 3 2x 5 1 2x 5 1 x 6 3 K.REDJDAL = x 3 2x 6 2x 5 1 x 6 3 = x 3 2( x 3) 2x 5 1 x 6 3 = 1 2 2x 5 1 x 6 3 Lim J(x) = 2/12 = 1/6 x3 Formes indéterminées - et 0x Souvent on ramène l’écriture de ces formes aux formes précédentes soit 0/0 ou / Exemple 2.11 : L’expression V(x) = x 6 x se présente sous la forme +- lorsque x tend vers +. En multipliant et en divisant V(x) par l’expression conjuguée de ( x 6 x ) on obtient : x 6 x x 6 x2 V(x) = ( x 6 x ) = x 6 x x 6 x Cette dernière expression se présente sous la forme / que l’on peut lever en remarquant que le numérateur à la même limite que –x2 et le dénominateur la même limite que x . V(x) admet donc la même limite que -x2 / x = -x c’est à dire - lorsque x tend vers + 3- CONTINUITE 3-1- Définitions Continuité en un point x0 : Soit f une fonction numérique définie sur le domaine D et soit x0 un point de D. On dit que f est continue au point x0 si et seulement si : Lim f(x) = f(x0) lorsque x x0 c’est à dire que la fonction f est définie en x0 et que la limite de la fonction lorsque x tend vers x0 est égale à la valeur de la fonction en x0 Continuité à gauche en un point x0 Soit f une fonction numérique définie sur le domaine D et soit x0 un point de D. On dit que f est continue à gauche au point x0 si et seulement si : Continuité à droite en un point x0 Soit f une fonction numérique définie sur le domaine D et soit x0 un point de D. On dit que f est continue à droite au point x0 si et seulement si : K.REDJDAL Théorème : Soit f une fonction numérique définie sur le domaine D et soit x0 un point de D. On dit que f est continue au point x0 si et seulement si elle est continue à gauche et à droite de x0 . Exemple 3.1 : La fonction f(x) = x3 est continue en tout point de R La fonction définie par f(x) = x2 si x 0 et 1 si x=0 x n’est pas continue en 0. En effet : Les deux limites ne sont pas égales. La fonction f(x) n’est pas continue en 0. On peut par contre constater que f(x) est continue à droite puisque la limite lorsque x tend vers 0 par valeurs positives est égale à la valeur de la fonction en 0 soit 1. 3-2- Propriétés des fonctions continues. Si f et g sont deux fonctions continues en x0 alors : f + g est continue en x0 f g est continue en x0 f/g est continue en x0 si g(x0 ) 0. f est continue en x0 quel que soit R Si f est fonction continue en x0 et si g est une fonction continue au point f(x0 ) alors la fonction g o f est continue en x0 . Si f est une fonction définie sur D. la fonction f est continue sur un intervalle I de D si et seulement elle continue en tout point de I. Si f et g sont deux fonctions sur un intervalle I alors les fonctions f+g , fg , f sont continues sur I. Il en est de même de f/g si g(x) 0 x I. Propriétés des fonctions continues sur un intrvalle. Existence des bornes K.REDJDAL Toute fonction f continue sur un intervalle [a ; b] possède une borne supérieure BS et une borne inférieure BI ( voir figure 1). BS est dite borne supérieure sur [a , b] x [a ; b] , f(x) BS BI est dite borne inférieure sur [a , b] x [a ; b] , f(x) BI Existence d’une solution de f(x) = 0 Toute fonction continue sur un intervalle [a , b] et prenant des valeurs de signes contraires aux bornes de cet intervalle, s’annule au moins une fois sur ce segment. Cela signifie que la courbe représentative de f coupe l’axe des abscisses au moins une fois entre a et b ( voir figure 2) Théorème des valeurs intermédiaires Toute fonction continue et strictement monotone (strictement croissante ou strictement décroissante) sur un intervalle [a , b] et prenant des valeurs de signes contraires aux bornes de cet intervalle, s’annule une et une seule fois sur cet intervalle. Cela signifie que la courbe représentative de f coupe l’axe des abscisses une et une seule fois entre a et b ( voir figure 3) ( L’unicité est impliquée par la stricte monotonie) K.REDJDAL Remarque : Le théorème des valeurs intermédiaires permet d’encadrer une solution d’une équation lorsque l’on ne peut trouver algébriquement la valeur exacte. Exemple 3.2 : +[: La fonction f(x) = x3 – 3x2 + 1 admet pour tableau de variations sur ]- ; Sa représentation graphique est donnée par la figure la figure 4 ci dessous Cette figure suggère 3 solutions pour f(x) =0 que l’on note x1 , x2 et x3. Pour encadrer ces valeurs, calculons les valeurs f(x) pour quelques valeurs de x comme l’indique le tableau ci dessous : x f(x) -3 -53 -2 -19 -1 -3 0 1 1 -1 2 -3 3 1 4 17 De ces valeurs on déduit que l’équation f(x)=0 admet 5 51 6 109 7 8 K.REDJDAL Une solution dans ]-1 , 0[ puisque sur cet intervalle la fonction est strictement croissante et f(-1) = -3 est du signe contraire que f(0)=1. x1 ]-1 , 0[ Une solution dans ]0 , 1[ puisque la fonction est strictement décroissante sur cet intervalle et f(0)=1 est du signe contraire que f(1) = -1. x2 ]0 , 1[ Une solution dans l’intervalle ]2 , 3[ puisque la fonction est strictement croissante sur cet intervalle et f(2)=-3 est du signe contraire que f(3)=1 . x3 ]2 , 3[ Si l’on veut une plus grande précision pour une de ces solutions par exemple pour x2 , il suffit de calculer f(x) pour quelques valeurs de l’intervalle ]0 , 1[. Les résultats sont donnés par le tableau suivant : x f(x) 0 1 0.1 0.2 0.3 0.4 0.97 0.89 0.76 0.58 0.5 0.36 0.6 0.13 0.7 -0.13 La valeur x2 est alors comprise dans l’intervalle ]0.6 , 0.7[ milieu de cet intervalle soit 0.65. 0.8 -0.41 0.9 -0.7 1 -1 . On peut alors prendre le Si l’on veut une meilleure précision, on calcule f(0.65) (0.65) =0.007 donc x2 est alors dans ]0.65 , 0.7[ . On peut ainsi par étapes successives déterminer la valeur de x2 avec la précision voulue. 4- DERIVABILITE 4-1- Définitions Dérivabilité en un point x0 : Soit f une fonction définie sur un intervalle ]a , b[ et soit x0 un point de cet intervalle. On dit que f est dérivable en x0 si et seulement si : Ce nombre, lorsqu’il existe, est appelé nombre dérivé de la fonction f en x0 et noté f ’(x0 ) Exemple 4.1: Déterminer le nombre dérivé de la f(x) = x2 en x0 = 3 = Lim ( x+3 ) = 6 . x3 Le nombre dérivé de f(x) = x2 en x0 = 3 est égal à 6. K.REDJDAL Exemple 4.2 : Déterminons de nombre dérivé de f(x) = x3 en x0 = a où a est un nombre réel quelconque. Les limites suivantes sont calculées lorsque x tend vers a. f(x) f(x 0 ) f( x) f (a) x3 a3 Lim = Lim = Lim x x0 x a x a (x a)(x 2 ax a 2 ) = Lim = Lim ( x 2 ax a 2 ) = 3 a2 . x a Le nombre dérivé de f(x) = x3 en x = a est 3 a2 0 Dérivabilité à droite en un point x0 La fonction f est dite dérivable à droite de x0 si et seulement si On notera alors ce nombre dérivé f 'd ( x0) Dérivabilité à gauche en un point x0 La fonction f est dite dérivable à gauche de x0 si et seulement si On notera alors ce nombre dérivé f 'g ( x0) Théorème Soit f une fonction définie sur un intervalle ]a , b[ et soit x0 un point de cet intervalle. Les propriétés suivantes sont équivalentes : a) f est dérivable en x0 b) f est dérivable à droite de x0 c) f est dérivable à gauche de x0 d) f 'g ( x0) = f 'd ( x0) Dérivabilité sur un ensemble : On dit qu’une fonction f est dérivable sur un ensemble A de R si f est dérivable en tout point de A. Fonction dérivé : La fonction qui à chaque nombre réel associe le nombre dérivé correspondant est appelée fonction dérivée et on la notera f ‘(x). K.REDJDAL 4-2- Propriétés des fonctions dérivables Soient f et g deux fonctions dérivables en un point d’abscisse x0 ou sur un intervalle I . Alors f + g est dérivable en x0 f g est dérivable en x0 f est dérivable en x0 f/g est dérivable en x0 (sur un intervalle I ) (sur un intervalle I ) (sur un intervalle I ) R (sur un intervalle I ) si g(x0)0 (g(x)0 x I ) f n est dérivable en x0 Si f est dérivable en x0 et si g est dérivable en f(x0) alors la fonction composée (sur un intervalle I ) ( n positif fixé) gof est dérivable en x0 et on a : ( g o f ) ’ ( x0 ) = g ’ [f(x0) ] f ’ ( x0 ) (valable également sur un intervalle) Dérivabilité et continuité Théorème : Toute fonction dérivable en un point ( ou sur un intervalle) est continue en ce point ( sur cet intervalle). 4-3- Dérivées usuelles Le tableau suivant résume les formules des dérivées usuelles : Fonctions Constante x x2 x3 xm 1/x ( x 0) x Fonctions composées U(x) + V(x) k U(x) ( k constante) U(x)V(x) U(x)m U(x) /V(x) 1/ V(x) Dérivées 0 1 2x m x m-1 3x2 (pour tout m réel) - 1/x2 ( x 0) 1/ 2 x ( x > 0) Dérivées U’ (x) + V’ (x) K U’ (x) U’(x) V(x) + U(x) V’(x) m U’(x) U(x)m-1 [U’(x) V(x) – U(x) V’(x)] / V2(x) - V'/ V2(x) Exemple .4.1 : Calcul des dérivées des fonctions suivantes f(x) = 3x3 + 4x2-5 g(x) = ( 2x2 + 3 )3 K.REDJDAL 2x 2 3x k(x) = (x2 +3)3 (2x-1)2 x 1 La fonction f est une fonction polynomiale, somme de monômes. La dérivée de f est la somme des dérivées de chacun de ses termes soit : h(x) f’(x) = 9x2 + 8x La fonction g(x) est de la forme U(x)m avec u(x) = 2x2 + 3 et m=3 . Sa dérivée est alors g’ (x) = 3 ( 4x) ( 2x2 + 3 )2 = 12x ( 2x2 + 3 )2 La fonction h(x) se présente sous la forme U/V avec U (x) = 2x2+ 3x et V(x) = x-1 . Sa dérivée est alors : (4x 3)(x 1) (2x 2 3x)1 2x 2 4x 3 h' ( x) ( x 1) 2 (x 1) 2 La fonction k(x) se présente sous la forme U(x) V(x) avec U(x) = (x2 +3)3 et V(x) = ( 2x-1)2 donc de dérivée U ’ V + U V ’ où U ‘ et V ’ se présentent comme dérivées d’une puissance. U ‘ (x) = 3(2x) (x2 +3)2 Soit = 6x (x2 +3)2 k ‘ (x) = 6x (x2 +3)2 ( 2x-1)2 et V ‘ (x) = 2(2)(2x-1) = 4(2x-1) + (x2 +3)3 4 ( 2x-1) = 2 (x2+3)2( 2x-1) [ 3x(2x-1) + 2( x2+3)] = 2 (x2 +3)2 (2x-1) (8x2-3x+6) 4-4- Dérivée et sens de variation Théorème : Une fonction est croissante (respectivement décroissante) sur un intervalle I si seulement si sa dérivée est positive (respectivement négative) sur cet intervalle. Les valeurs de x pour lesquelles la dérivée s’annule et change de signe représentent les abscisses des extrémums. f ’(x0)=0 f ’(x0 ) > 0 pour x > x0 et f ’(x0) < 0 pour x < x0 et f ’(x0) > 0 pour x < x0 x0 représente l’abscisse d’un maximum. f ’(x0)=0 f ’(x0 ) < 0 pour x > x0 x0 représente l’abscisse d’un minimum. K.REDJDAL Exemple 4.2 : Le fonction f(x) = x2 - 2x + 5 admet pour dérivée 2x-2 qui s’annule pour x = 1 , positive pour x>1 et négative pour x < 1 . Le point m(1 , 4) représente un minimum. La fonction f(x) = - 2x2 - 4x + 1 admet pour dérivée f ‘(x) = - 4x - 4. Cette dérivée s’annule pour x = -1 , positive pour x < -1 et négative pour x >-1. Le point M(-1 , 3) représente un maximum . K.REDJDAL La fonction f(x) = x3+3x2–5 admet pour fonction dérivée f ‘ (x)= 3x2 +6x qui s’annulent en x = 0 et en x = - 2. Cette dérivée est positive pour x ]- , -2[]0 , +[ et négative pour x ]-2 , 0[ Le point M(-2, -1) représente un maximum et le point m(0, -5) un minimum. K.REDJDAL La fonction f(x) = x3 admet pour dérivée f ‘ (x) = 3x2 qui s’annule pour x=0 mais qui est strictement positive sur pour tout x différent de 0. Cette fonction n’admet pas d’extrémums. Elle est strictement croissante sur son domaine de définition. 5 2x 3 admet pour dérivée f ‘ (x) = qui est négative 2 x1 ( x 1) sur le domaine de définition D = R –{1}. Cette fonction n’admet pas d’extrémums sur D . Elle est décroissante sur ce domaine. La fonction f (x) = 4-5- Interprétation graphique de la dérivée Soit f une fonction dérivable en x0 . La courbe représentative de f admet alors au point ( x0 , f(x0) ) une tangente de coefficient directeur le nombre dérivé de f en x0 c’est à dire f ‘ (x0). L’équation de cette droite tangente est donnée par : y = f ‘ (x0) (x-x0) + f(x0) Remarque : Le nombre dérivé de f en x0 représente la tangente de l’angle formé par la droite tangente à la courbe ( C ) représentative de f et de l’axe des abscisses. Ainsi lorsque le nombre dérivé de f en x0 est nul , la tangente est parallèle à l’axe des abscisses. ( = 0) Lorsque le nombre dérivé de f est infini en x0 , la tangente est perpendiculaire à l’axe des abscisses. ( = 90°) Exemple 4.3: Considérons la fonction f(x) = x2 – x + 3 de courbe (C ) . K.REDJDAL La tangente au point d’abscisse 1 a pour équation : y = f ‘ (1) (x-1) + f(1) On a : f ’(x) = 2x –1 f ‘ (1) = 2 et f(1) = 3 L’équation de la tangente est alors y = 2(x-1) + 3 = 2x + 1. Exemple 4.4 : Au point A(1 , 3) qui représente un minimum, l’équation de la tangente s’écrit : y = f ‘ (1) (x-1) + f (1) soit y = 3 puisque f ‘ (1) =0 et f(1) =3 Cette tangente est parallèle à l’axe des abscisses. Exemple 4.5 : Considérons la fonction f(x) = x . Cette fonction définie sur [0 , + [ admet pour dérivée f ‘ (x) = 1/ 2 x qui elle, est définie et positive dur ]0 , + [ . f(x) f(0) = Lim x 0 x0+ x0+ Lim x = lim x x0+ 1 x = + La tangente au point ( 0 ,0) à la courbe représentative de f(x) = x est perpendiculaire à l’axe des abscisses. ( on parle de demi-tangente à droite puisque la fonction est dérivable à droite de 0) Demi-tangentes Si f est dérivable à droite de x0 , au point A ( x0 , f(x0 ) ) la courbe admet une demi tangente à droite d’équation y = fd ‘ (x0 ) ( x - x0 ) + f(x0) Si f est dérivable à gauche de x0 , au point A ( x0 , f(x0 ) ) la courbe admet une demi tangente à gauche d’équation y = fg ‘ (x0 ) ( x - x0 ) + f(x0) représentative de f représentative de f K.REDJDAL Point anguleux Lorsque la fonction f est dérivable à droite et à gauche, sans être dérivable en x0 , la courbe représentative de f admet deux demi tangentes au point A (x0 , f(x0) ). Exemple 4.6 : Considérons la fonction f(x) = x2 + x –2 (fonction valeur absolue) . Etudions la dérivabilité de f(x) en x0 = 1. La fonction f(x) s’écrit : f(x) = x2 + x –2 si x2 + x –2 0 f(x) = - x2 - x +2 si x2 + x –2 0 c’est à dire f(x) = x2 + x –2 f(x) = - x2 - x +2 La dérivée de f(x) s’écrit alors : f ‘ (x) = 2x + 1 si x ] - , -2] [ 1 , + [ si si x [ -2 , 1 ] si x ] - , -2] [ 1 , + [ K.REDJDAL f ‘ (x) = - 2x - 1 si x [ -2 , 1 ] Au point (1 , 0) la fonction est dérivable à droite et son nombre dérivé à droite f 'd (1) = 3 et elle est dérivable à gauche et son nombre dérivé à gauche vaut f 'g (1) = -3. La courbe représentative de f admet donc deux demi tangentes , une demi tangente à droite d’équation : y = f 'd (1) (x-1) + f(1) = 3(x-1) + 0 soit y =3x-3 et une demi tangente à gauche d’équation : y = f 'g (1) (x-1) + f(1) = -3(x-1) soit y = -3x +3 . Remarque : Puisque au point (1 , 0) le nombre dérivé à droite est différent du nombre dérivé à gauche, on dira que la fonction n’est pas dérivable en x0 =1. Par contre, la dérivabilité à droite et à gauche implique la continuité à droite et à gauche, la fonction f(x) est continue en x0 =1. 4-6- Dérivées successives On appelle dérivée seconde de f que l’on notera f (2) (x), la fonction dérivée de f ’ (x) On appelle dérivée troisième de f que l’on notera f (3) (x), la fonction dérivée de f (2) (x), On peut ainsi définir les dérivées successives. Ainsi la dérivée nième de f est la dérivée de la fonction f (n-1) (x), Exemple 4.7 : f(x) = 2 x5 + 3 x3 Les dérivées successives sont : f ’ (x) = 10 x4 + 9 x2 f (3) (x) = 120 x2 + 18 f (5) (x) = 240 f (2) (x) = 40 x3 + 18 x f (4) (x) = 240 x f (n) (x) = 0 pour tout n > 5 Point d’inflexion Lorsque la dérivée seconde s’annule et change de signe en x0 , on dira que le point I ( x0 , f(x0) est un point d’inflexion de la courbe représentative de la fonction f(x). K.REDJDAL Le point I(1 ,2) est un point d’inflexion. La dérivée seconde s’annule pour x=1 , elle est positive pour x>1 et négative pour x<1. Le point I(-1,2) est un point d’inflexion Exemple 4.8 : La fonction f(x) = x3 admet pour dérivées : f ’ (x) = 3 x2 et f (2)(x) = 6x La dérivée seconde s’annule pour x=0 et elle positive pour x > 0 et négative pour x< 0. Le point I(0,0) est donc un point d’inflexion de la courbe représentative de f(x) = x3 K.REDJDAL 4-7-Compléments : Interprétation de la dérivée du point de vue numérique. En posant h = x-x0 , la formule du nombre dérivé de f en x0 , s’écrit : f ‘ (x0) = lim f ( x 0 h) f ( x 0 ) h h0 Cette écriture est équivalente à la suivante : h tel que x0 + h appartienne à I ( intervalle de définition de f) f(x0 + h) = f(x0) + f ’(x0 ) h + h (h) avec (h) 0 lorsque h0 La fonction f(x0) + f ’(x0 ) ( x - x0) permet d’ obtenir des valeurs approchées de f au voisinage de x0 . f(x0) f(x0) + f ’(x0 ) ( x - x0) pour x proche de x0 f(x0 + h) f(x0) + f ’(x0 ) h pour h voisin de 0. . Exemple 4.9 : Calculons une valeur approchée de 25.2 Considérons la fonction f(x) = x . En prenant x0 = 25 et h=0.2 , 25.2 = f(x0 + h) f(x0) + f ‘(x0 ) h = 25 + 1 2 25 x0 + 1 h 2 x0 0.2 0.2 = 5 + = 5.02 10 ( A titre de comparaison, le calcul avec le logiciel Excel donne comme résultat : 5.01996 ) K.REDJDAL Interprétation de la dérivée du point de vue cinématique Si la fonction t f(t) représente la distance parcourue par un mobile en fonction du temps t, le nombre dérivé de f en t0 mesure la vitesse instantanée de ce mobile à l’instant t0. Lorsqu’un objet se déplace selon un mouvement rectiligne et que la position de l’objet par rapport à un point fixe O est en tout t donnée par l’équation f(t) : df la vitesse de l’objet est donnée par : v ( t ) dt Au temps t , l’objet se rapproche de O lorsque les signes de f(t) et de v(t) sont différents et il s’en éloigne lorsque les signes de f(t) et v(t) sont identiques et l’objet est au repose si v(t) =0. L’accélération est donnée par ( t ) dv d 2 f dt dt 2 Exemple 4.10 : Un objet se déplace sur une droite. Sa position f(t) ( en mètres) par rapport pour 0 t 5 à un point fixe O à un instant t ( en secondes ) est égale à f ( t ) t 3 3t 2 a) Les courbes représentant, en fonction de t , la position f(t) , la vitesse v(t) ( dérivée de f) et l’accélération (t) ( dérivée de la vitesse) sont représentées ci-dessous v(t ) 3t 2 6t (t ) 6t 6 f (t ) t 3 3t 2 (Position) (Vitesse) (Accélération) b) Lorsque t =1.5 secondes : la position est égale à f (t)= 3.375 m , la vitesse est égale à v=2.25m/s et l’accélération est égale à 3 m/s2. L’objet s’éloigne de O et il décélère. c) L’objet se rapproche du point O sur ]2 , 3[ et il s’en éloigne sur ]0 , 2[]3 , 5[ d) Il décélère sur l’intervalle ]1 , 2[ et il accélère sur ]0 , 1[]2 , 5[ K.REDJDAL Interprétation de la dérivée du point de vue économique Si la fonction f(q) représente la coût total d’une production en fonction de la quantité produite q , la dérivée f ‘ (q) représente ce que l’on appelle le coût marginal . Exemple 4.11 : Le coût total de la production d’une entreprise en fonction de la quantité produite q s’écrit : f(q) = q3 - 9q2 + 30 q + 25 ( q 0) Le coût marginal de production est alors f ‘ (q)= 3q2 - 18q + 30 . Les variations de ce coût marginal sont résumées dans le tableau suivant, sachant que f (2) (q) = 6q-18 Les variations du coût total f(q) sont résumées dans le tableau suivant : En supposant la production actuelle q0 = 1 et que l’on envisage pour la suite une augmentation de deux pour cents de cette production, on peut déduire de la valeur actuelle du coût marginal, celle ultérieure de coût total. On sait en effet que : f (q0 + h) f(q0) + f ‘ ( q0 ) h Soit f(1 + 0.02) f(1) + f ‘ (1) 0.02 Comme f(1) = 47 et f ‘ (1) = 15 alors f(1.02) 47 +15(0.02) = 47.3 Application des dérivées au calcul de limites : Règle de l’HOPITAL Règle : Si f et g sont deux fonctions dérivables telles f(a)=g(a)=0 alors : f ( x) f ' ( x) La limite de lorsque x a est égale à la limite de lorsque xa g( x ) g' ( x) K.REDJDAL Cette règle permet notamment de lever certaines formes indéterminées de la forme 0/0 ou ∞/∞ . Exemple 4.12 x2 1 La limite de lorsque x1 est une forme indéterminée 0/0 x 1 L’application de la règle de l’Hôpital donne Remarque : On pouvait calculer autrement cette limite, en utilisant la forme conjuguée Exemple 4.12 f ( x) x3 x2 x 1 x 3 3x 2 La limite de f(x) lorsque x1 est une forme indéterminée. L’application de la règle de l’Hôpital donne : En réitérant la règle de l’Hôpital , on obtient : 5- ASYMPTOTES 5-1- Les différents types d’asymptotes Asymptote verticale Si lim f(x) = lorsque x a alors la courbe représentative de f admet une asymptote dite verticale d’équation x= a. Exemple 5.1 : K.REDJDAL La fonction polynomiale f(x) = x3 +3x2 –4x –5 a pour domaine de définition R. Sa courbe n’admet donc pas d’asymptote verticale. La fonction f(x) = 2x 3 admet R comme domaine de définition (x2+1 0 x 2 x 1 R ). Sa courbe n’admet donc pas d’asymptote verticale. La fonction f(x) = x 3 admet pour domaine de définition x 2 D =]- , 2[ ]2 , +[ . - + Lim f(x) = - lorsque x2 et Lim f(x) = + lorsque x 2 La courbe représentative de f admet la droite d’équation x=2 comme asymptote verticale. La fonction f(x) = 4x 3 est définie sur l’intervalle x 2 2x 3 ]- , -1[ ]3 , + [ . On a Lim f(x) = lorsque x -1 et Lim f(x) = lorsque x 3 La courbe de f admet deux asymptotes verticales d’équations x=-1 et x=3. Asymptote horizontale Si lim f(x) = b lorsque x alors la courbe représentative de f admet une asymptote dite horizontale d’équation y=b Exemple 5.2 : La fonction polynomiale f(x) = 2x3 +5x –7 définie sur ]- , + [ admet comme limites - lorsque x - et + lorsque x + . Sa courbe représentative ne possède donc pas d’asymptote horizontale. La fonction f(x) = 2x 3 définie sur R-{-1} admet 2 comme limite lorsque x x 1 ( - ou + ). Sa courbe possède donc une asymptote horizontale d’équation y = 2. Asymptote oblique Si Lim f(x) = lorsque x , c’est à dire qu’il n’existe pas d’asymptote horizontale, on étudie l’existence de l’asymptote oblique. L’asymptote oblique, lorsqu’elle existe, est une droite de forme générale y = x + où : K.REDJDAL Exemple 5.3 : 2x 2 x 2 Considérons la fonction f(x) = définie sur R-{2} x 2 ( les limites suivantes sont calculées lorsque x - ou +) f(x) 2x 2 2x 2 x 2 Lim = Lim = Lim =2 x x(x 2) x2 3x 2 (2x 2 x 2) 2x(x 2) ] = Lim =3 x 2 x 2 La courbe représentative de f admet donc une asymptote oblique d’équation y=2x+3 . Lim [ f(x) - x ] = Lim [ Théorème : Si une fonction f(x) peut s’écrire sous la forme f(x) = x + + E(x) où E(x) tend vers lorsque x tend vers l’infini, alors la droite d’équation y = x + constitue une asymptote oblique à la courbe représentative de f. 2x 2 x 2 Exemple 5.4: Reprenons la fonction précédente f(x) = . On peut vérifier que x 2 4 4 l’on peut écrire f(x) = 2x+3 + . Comme tend vers 0 lorsque x tend vers l’infini, x 2 x 2 on peut conclure que y=2x+3 est l’équation de l’asymptote oblique. x2 x 3 . On peut vérifier par division ou x1 3 identification que f(x) peut s’écrire f(x) = x + . x1 3 Comme 0 lorsque x , on conclut que la droite d’équation y=x x1 est une asymptote oblique à la courbe représentative de f . Exemple 5.5 : Considérons la fonction f(x) = Branches paraboliques et directions asymptotiques. f(x) Si Lim = lorsque x , la courbe représentative de f n’admet pas x d’asymptote oblique mais une branche parabolique de direction asymptotique l’axe des ordonnées. f(x) = 0 lorsque x , la courbe représentative de f n’admet pas x d’asymptote oblique mais une branche parabolique de direction asymptotique l’axe des abscisses. Si Lim K.REDJDAL f(x) = et Lim [ f(x) - x ] = lorsque x x la courbe représentative de f n’admet d’asymptote oblique mais une branche parabolique de direction asymptotique la droite d’équation y = x . Si Lim Exemple 5.6: Considérons la fonction f(x) = x3 x 2 x1 f(x) x3 La fonction admet, lorsque x , la même limite que = x soit + lorsque x x x2 + et - lorsque x - . La courbe représentative de f n’admet donc pas d’asymptote oblique mais une branche parabolique de direction l’axe des ordonnées. Exemple 5.7 : Soit f(x) = x 1 . f est définie sur [ 1 , +[ f(x) x 1 x1 = Lim = Lim =0 x x x x1 x+ x+ x+ La courbe représentative de f n’admet donc pas d’asymptote oblique mais une branche parabolique de direction l’axe des abscisses. Lim 5-2- Position d’une courbe par rapport a son asymptote oblique. La position d’une courbe (C ) représentative de la fonction f(x) par rapport à son asymptote oblique ( D) d’équation y = x+ ( lorsqu’elle existe) est donnée par le signe de la différence f(x) – ( x + ), c’est à dire par le signe de E(x). Les valeurs de x pour lesquelles E(x) =0 représentent les abscisses des points d’intersection de ( C ) et (D) Les valeurs de x pour lesquelles E(x) > 0 représentent le domaine où la courbe ( C ) est au dessus de l’asymptote ( D ). Les valeurs de x pour lesquelles E(x) < 0 représentent le domaine où la courbe ( C ) est au dessous de l’asymptote ( D ). Exemple 5.8 : Etudions la position de la courbe ( C ) représentative de la fonction 2x 2 x 2 f(x) = x 2 On a vu que cette courbe admettait comme asymptote oblique la droite d’équation y = 2 x +3 . La différence E(x) = f(x) – ( 2x+3) = 4 x 2 E(x) 0 x D c’est à dire que ( C) et (D) ne se coupe pas sur le domaine D K.REDJDAL E(x) > 0 pour x >2 c’est à dire que ( C ) est au dessus de (D ) sur ]2 , +[ E(x) < 0 pour x < 2 c’est à dire que ( C ) est au dessous de (D ) sur ]2 , +[ x 3 4 x 2 8x 4 Exemple 5.9 : On peut vérifier que la fonction f(x) = ( x 1) 2 admet la droite d’équation y = x-2 comme asymptote oblique. La différence E(x) est donnée par E(x) = f(x) – (x-2) = E(x) = 0 pour x=2/3 ; E(x) > 0 pour x > 2/3 3x 2 ( x 1) 2 et E(x) < 0 pour x < 2/3 Ainsi la courbe (C ) coupe l’asymptote ( D ) au point d’abscisse 2/3. (C ) est au dessus de ( D) sur ]2/3 , 1[ ]1 , +[ (C ) est au dessous de ( D) sur ]- , 2/3[ 6- ETUDE COMPLETE D’UNE FONCTION NUMERIQUE A UNE VARIABLE REELLE L’étude complète d’une fonction comporte : La détermination du domaine de définition Ce domaine est un intervalle de R comprenant les valeurs de x pour lesquelles la fonction f(x) est définie c’est à dire calculable. A retenir que dans l’ensemble des nombres réels, les opérations suivantes ne sont pas possibles La division par zéro La racine d’ordre pair d’un nombre négatif Le logarithme d’un nombre négatif (les fonctions logarithmes feront l’objet d’études séparées) Ainsi dès que vous avez une fonction avec dénominateur, il faut déterminer les valeurs pour lesquelles ce dénominateur ne s’annule pas. Avec radical d’ordre pair, il faut déterminer les valeurs de x pour lesquelles le radicande est positif ou nul. ( le radicande est l’expression contenue dans le radical) Exemple 6.1 : La fonction f définie par f(x) = x3 +2x – 4 est définie sur R tout entier. Cette fonction ne contient ni dénominateur, ni radical ( c’est la cas d’ailleurs de toutes les fonctions polynomiales) Exemple 6.2 : K.REDJDAL La fonction f(x) = 2x 3 est définie sur R-{-2;1} soit 2 x x 2 2;1[]1;+[ car les valeurs –2 et 1 sont les racines du trinôme ]- ; –2[]x2 + x-2. Exemple 6.3 : La fonction f(x) = 3/2][-1 ; +[ . 2x 2 5 x 3 est définie pour 2x2+5x+30 soir sur l’intervalle ]- ; – La détermination des limites aux bornes de l’intervalle de définition La détermination de la dérivée et de son signe Cette dérivée permet d’obtenir les variations de la fonction ainsi que les extrémums. Le tableau de variation Ce tableau comporte le domaine de définition, la dérivée et son signe, les extrémums, les limites et les variations de la fonction. Il se présente sous la forme suivante. x Domaine de définition + racines de la dérivée f ’ (x) Signe de la dérivée f (x) Limites + ordonnées des extrémums éventuels + variations de f Ce tableau qui est un résumé des étapes précédentes, permet de vérifier la cohérence de ces étapes et notamment la concordance entre les limites et le signe de la dérivée. Exemple 6.4: Déterminons le tableau de variation de la fonction f(x) = x3 - 3x-2 Domaine de définition : D = R = ]- , + [ Limites aux bornes du domaine : Lim f(x) = - lorsque Lim f(x) = + lorsque x +∞ Dérivée et signe f ‘ (x) = 3x2 - 3x = 3 (x2 -1) = 3(x-1)(x+1) f ‘ (x) = 0 pour x= -1 et pour x= 1 f ‘ (x) > 0 pour x ]- , -1[ ] 1 , + [ f ‘ (x) < 0 pour x ] -1 , 1[ x -∞ et K.REDJDAL Tableau de variations Détermination des asymptotes On peut, à partir du tableau de variation, voir les différentes asymptotes éventuelles. Ainsi dans le tableau précédent, la courbe n’admet ni asymptote verticale, ni horizontale Courbe représentative dans un repère repère quelconque : axes quelconques et unités sur les axes quelconques repère orthogonal : axes perpendiculaires et unités sur les axes quelconques repère orthonormé : axes perpendiculaires et unités sur les axes égales. Points particuliers ( facultatifs) Pour une meilleure précision de la courbe, on peut, lorsque cela est possible, affiner la construction en déterminant quelques points particuliers notamment : les points d’intersections avec les axes les points d’inflexion éventuels les points de tangence particulière Les points d’intersection avec les axes sont donnés par f(0) pour l’axe des ordonnées et par les solutions de f(x)=0 pour l’axe des abscisses. Les points d’inflexion sont les valeurs de x pour lesquelles la dérivée seconde s’annule et change de signe. Les points de tangence particulière sont les valeurs de x où la tangente est particulière (tangentes perpendiculaires, demi tangentes….) 6-1- Etude d’une fonction trinôme Exemple 6.5 : f(x) = x2 + x –2 Domaine : D = ]- , + [ ( il n’existe donc pas d’asymptote verticale) 2 Limites : Lim f(x) = Lim x = + lorsque x ( il n’exite donc pas d’asymptote horizontale) Dérivée et signe : f ’ (x) = 2x + 1 f ’ (x) = 2x + 1 = 0 pour x = - 1/2 K.REDJDAL f ’ (x) = 2x + 1 > 0 pour x > - 1/2 f ’ (x) = 2x + 1 < 0 pour x < - 1/2 Tableau de variations Asymptotes On a vu qu’il n’existe pas d’asymptote verticale, ni d’asymptote horizontale. On étudie donc l’existence de l’asymptote oblique. Lorsque x tend vers - f(x) x2 x 2 x2 = Lim = Lim = Lim = Lim x = - x x x Lorsque x tend vers + f(x) x2 x 2 x2 = Lim = Lim = Lim = Lim x = + x x x Il n’existe donc pas d’asymptote oblique mais une branche parabolique de direction l’axe des ordonnées. Points particuliers f(0) = - 2 . La courbe de f coupe l’axe des ordonnées en –2 f(x)=0 x2 + x –2 =0 soit x = -2 et x=1 . La courbe de f coupe l’axe des abscisses en deux points -2 et 1. La dérivée seconde est f(2) (x) = 2 > 0 x D Courbe représentative de f dans un repère orthonormé 6-2- Etude d’une fonction polynomiale (3° degré) Exemple 6.6: f(x) = 2x3 + 3x2 – 5 K.REDJDAL Domaine : D = ]- , + [ ( il n’existe donc pas d’asymptote verticale) Limites : Lim f(x) = Lim 2x3= + lorsque x + = - lorsque x - ( il n’exite donc pas d’asymptote horizontale) Dérivée et signe : f ‘ (x) = 6x2 + 6x f ‘ (x) = = 0 pour x = - 1 et x = 0 f ‘ (x) > 0 pour x ]- , -1[ ]0 , +[ f ‘ (x) < 0 pour x ] -1 , 0[ Tableau de variations Asymptote On a vu qu’il n’existe pas d’asymptote verticale, ni d’asymptote horizontale. On étudie donc l’existence de l’asymptote oblique. Lorsque x tend vers - ou + f(x) 2x 3 3x 2 5 2x 3 = Lim = Lim = Lim = Lim 2x2 = + x x x Il n’existe donc pas d’asymptote oblique mais une branche parabolique de direction l’axe des ordonnées. Points particuliers f(0) = - 5 . La courbe de f coupe l’axe des ordonnées en –5 f(x)=0 2x3 + 3x2 – 5 =0 Cette équation a une solution évidente x = 1. Les autres solutions éventuelles sont déterminées après factorisation par division ou identification. 2x3 + 3x2 – 5 =( x-1) ( x2 +5x+5) Comme x2 +5x+5 n’admet pas de racines ( < 0) , f(x) =0 a une seule solution qui est x=1. . La courbe de f coupe l’axe des abscisses au point x=1 . La dérivée seconde s’écrit : f(2) (x) = 12x+6 0 pour x -6/12 =-1/2 et f(2) (x) = 12x+6 0 pour x -6/12 =-1/2 . Le point I( -1/2 , -9/2 ) est un point d’inflexion. Courbe représentative de f dans un repère orthogonal K.REDJDAL 6-3- Etude d’une fonction homographique ( Exemple 6.7 : f(x) = ax b ) cx d 2x 3 x1 Domaine : D = ]- ,1[ ]1 , + [ car x-1 0 soit x 1. Limites : Lim f(x) = Lim 2x/x = 2 lorsque x + ( il exite donc une asymptote horizontale d’équation y=2) Lim f(x) = + car 2x+3 tend vers 5 et x-1 tend vers 0+ x1+ Lim f(x) = - car 2x+3 tend vers 5 et x-1 tend vers 0x1( il existe donc une asymptote verticale d’équation x=1) Dérivée et signe : 2( x 1) ( 2x 3)1 5 f ‘ (x) = = 2 ( x 1) ( x 1) 2 f ‘ (x) < 0 pour x D Tableau de variations K.REDJDAL Asymptotes On a vu qu’il existe une asymptote verticale x=1 et une asymptote horizontale y=2 . On n’étudie donc pas l’existence de l’asymptote oblique. Points particuliers f(0) = - 3 . La courbe de f coupe l’axe des ordonnées en –3 f(x)=0 2x +3=0 soit x = -3/2 . La courbe de f coupe l’axe des abscisse en –3/2. Dérivée seconde : f(2) (x) = 10 ( x 1) 3 Cette dérivée ne s’annule jamais . Il n’existe donc pas de point d’inflexion. Courbe représentative de f dans un repère orthonormé K.REDJDAL 6-4- Etude d’une fonction quelconque x2 x 5 x 2 Domaine : D = ]- ,2[ ]2 , + [ car x-2 0 soit x 2. Limites : o Lim f(x) = Lim x2/x = Lim x = - lorsque x - = + lorsque x + ( il n’exite donc pas d’asymptote horizontale) o Lim f(x) = + car x2+x-5 tend vers 1 et x-2 tend vers 0+ Exemple 6.8 : f(x) = x2+ o Lim f(x) = - car x2+x-5 tend vers 1 et x-2 tend vers 0x2( il existe donc une asymptote verticale d’équation x=2) Dérivée et signe : f ’ (x) = ( 2x 1)( x 2) ( x 2 x 5 )1 x 2 4 x 3 = ( x 2) 2 ( x 2) 2 f ‘ (x) = 0 pour x2-4x+3 = 0 soit x = 1 et x=3 f ‘ (x) > 0 pour x ]- , 1[]2 , +[ f ‘ (x) < 0 pour x ] 1 , 2 [ Tableau de variations Asymptotes On a vu qu’il existe une asymptote verticale x=2 et qu’il n’existe pas d’asymptote horizontale. On étudie donc l’existence de l’asymptote oblique. On peut vérifier ( par identification ou par division ) que f(x) peut s’écrire sous la forme 1 f ( x) x 3 x2 1 Comme l’expression E(x) = tend vers 0 lorsque x , on déduit que la droite x 2 d’équation y = x+3 est une asymptote à la courbe représentative de f La position de la courbe par rapport à cette asymptote est donnée par la signe de E(x) soit : E(x) 0 x D E(x) > 0 pour x > 2 et E(x) < 0 pour x < 2. La courbe est donc au dessus de l’asymptote oblique pour x > 0 et au dessous pour x < 2. K.REDJDAL Points particuliers f(0) = 5/2 . La courbe de f coupe l’axe des ordonnées en 5/2 1 21 1 21 f(x)=0 x2+x-5 =0 soit x = et x= . La courbe de f 2 2 coupe l’axe des abscisse en 2 points Courbe représentative de f dans un repère orthonormé Exemple 6.9 : f(x) = x2 x 2 Domaine : D = ]- ,-1[ ]2 , + [ car x2-x-2 0 Limites : Lim f(x) = Lim x 2 x 2 = Lim x 2 = x = + aussi bien lorsque x - que lorsque x + ( il n’exite donc pas d’asymptote horizontale) f(-1) =f(2) =0 ( il n’existe pas d’asymptote verticale) Dérivée et signe : 2x 1 2 x2 x 2 f ‘ (x) = 0 pour 2x-1 = 0 soit x = 1/2 f ‘ (x) > 0 pour 2x-1 > 0 soit x > 1/2 et f ‘ (x) < 0 pour x < 1/2. f ’ (x) = Tableau de variations K.REDJDAL Asymptote On a vu qu’il n’existe ni asymptote verticale ni asymptote horizontale . On étudie donc l’existence de l’asymptote oblique. Calcul de f(x) x x2 x 2 Lim = Lim = Lim = 1 si x -> + x x x et –1 si x -> - Calcul de lorsque x tend vers + ( = 1) (x 2 x 2) (x 2 ) 2 Lim [f(x) - x ] = Lim [ x x 2 - x ] = Lim x2 x 2 x ( en multipliant et en divisant par l’expression conjuguée de [ x 2 x 2 -x ] soit [ x 2 x 2 + x ] Lim [f(x) - x ] = Lim x 2 = Lim x = -1/2 2x x2 x 2 x ( le dénominateur a la même limite que 2x lorsque x tend vers + car x 2 x 2 a la même limite que x lorsque x tend vers + ) Au voisinage de + : il existe donc une asymptote oblique d’équation y= x - 1/2 Calcul de lorsque x tend vers - ( = -1) (x 2 x 2) (x 2 ) 2 Lim [f(x) - x ] = Lim [ x x 2 + x ] = Lim x2 x 2 x ( en multipliant et en divisant par l’expression conjuguée de [ x 2 x 2 + x ] soit [ x 2 x 2 - x ] Lim [f(x) - x ] = Lim x 2 = Lim x = 1/2 2x x2 x 2 x ( le dénominateur a la même limite que -2x lorsque x tend vers - car x 2 x 2 a la même limite que -x lorsque x tend vers - ) Au voisinage de - : il existe donc une asymptote oblique d’équation y= -x+1/2 Points particuliers La valeur 0 n’appartient pas au domaine de définition, la courbe de f ne coupe pas l’axe des ordonnées . K.REDJDAL f(x)=0 x2-x-2 = 0 soit x – 1 et x = 2 . La courbe de f coupe l’axe des abscisse en 2 points On remarquera que la fonction est définie en –1 et 2 mais ce n’est pas le cas de la dérivée. On peut vérifier que f ‘(x) - lorsque x -1- et f ‘(x) + lorsque x 2+ La courbe de f admet aux points d’abscisses –1 et 2 des tangentes perpendiculaires à l’axe des abscisses. Courbe représentative de f dans un repère orthonormé 7-FONCTIONS CIRCULAIRES Avant d’étudier les fonctions trigonométriques, on rappellera les notions fondamentales de trigonométrie. 7-1-Cercle trigonométrique On appelle cercle trigonométrique le cercle de centre (0,0) et de rayon 1, orienté positivement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. K.REDJDAL L’axe x’0x est l’axe des cosinus, l’axe y’0y est l’axe des sinus, l’axe t’At est l’axe des tangentes et l’axe z’0z celui des cotangentes. Tout angle ou arc est défini par un point sur le cercle trigonométrique. L’origine de cet arc est le point A. Le cosinus de l’angle x (ou de l’arc AM) est l’abscisse du point M c'est-à-dire la mesure algébrique de OH. Son sinus est l’ordonnée du point M c'est-à-dire la mesure algébrique de OK Sa tangente est la mesure algébrique de AT et sa cotangente la mesure algébrique de BZ Notations : On notera respectivement le sinus, cosinus, tangente et cotangente de x par sinx , cosx, tgotx et cotgx. La fonction qui à tout x fait correspondre sinx ( cosx , tgx ou cotgx) est appelée fonction circulaire. 7-2-Relations fondamentales On déduit immédiatement des définitions précédentes que : Le cercle trigonométrique est par définition de rayon 1, donc : 1 cos x 1 et 1 sin x 1 D’après le théorème de PYTHAGORE dans le triangle OHM : cos2 x sin2 x 1 D’après le théorème de THALES dans les triangles OHM et OAT : sin x cos x 1 tgx et cot gx soit cot gx cos x sinx tgx K.REDJDAL Par ailleurs, on peut également constater que tous les arcs AM ( quelque soit le nombre de circonférences parcourues par M , ont toujours le même sinus et le même cosinus. Ceci s’exprime comme suit : cos(x 2 ) cos x et sin(x 2 ) sin x et plus généralement cos(x 2k ) cos x et sin(x 2k ) sin x pour tout k Z On dit que le sinus et le cosinus sont périodiques et de période 2 Par contre, si x augmente de , on obtient un point M’ opposé à M par rapport à l’origine O, l’arc AM’ aura la même tangente et cotangente que x. La tangente et la cotangente sont périodiques et de période tg( x ) tgx et cot g( x ) cot gx et plus généralement tg( x k ) tgx et cot g( x k ) cot gx pour tout k Z 7-3-Arcs particuliers Le tableau suivant donne les valeurs des fonctions circulaires des arcs particuliers. Arcs 0 (0°) /6 (30°) /4 (45°) /3 (60°) /2 (90°) Sinus 0 ½ 2/2 3/2 1 Cosinus 1 3/2 2/2 1/2 0 Tangente 0 1/ 3 3 + Cotangente 1 1 3 1/ 3 On rappelle que 180 degrés correspondent à radians et à 200 grades. + 0 7-4-Arcs associés Arcs opposés : Les points M et M’ sont symétriques par rapport à l’axe des cosinus. On a : K.REDJDAL Arcs supplémentaires : ( arcs dont la somme des mesures en radians est égale à ). Les points M et M’ sont symétriques par rapport à l’axe des sinus. Arcs complémentaires : ( arcs dont la somme des mesures en radians est égale à /2 ). Les points M et M’ sont symétriques par rapport à la première bissectrice. cos(-x) = - cosx sin(-x) = sinx tg(-x)= - tgx K.REDJDAL sin(/2 - x) = cosx cos (/2 - x) = sinx tg(/2 - x) = cotg x Arcs dont la différence est radians Il s’agit des arcs x et (+x) sin(+x)=- sinx cos(+x)=- cos x tg(+x) = tgx Arcs dont la différence est /2 radians Il s’agit des arcs (/2 + x) et /2 K.REDJDAL 7-5-Equations Trigonométriques Signe des fonctions circulaires en fonction des quadrants A partir du cercle trigonométrique et de la définition des fonctions circulaires, on déduit le tableau des signes suivant : Sinus Cosinus Tangente 1er Quadrant + + + 2° Quadrant + - 3° Quadrant + Ainsi l’arc ( ou l’angle) dont le sinus est -1/2 et le cosinus près). Equation cos x = cos On a vu précédemment que deux arcs opposés ont le même cosinus. Ainsi l’équation cos x = cos admet pour solutions cos x = cos x= +2k ou x = - +2k 4°Quadrant + - est égal à 7/6 ( à 2k K.REDJDAL Equation sin x = sin Deux arcs AM et AM’ où M et M’ sont symétriques par rapport à l’axe des sinus, ont le même sinus. L’équation sin x = sin admet pour solutions sin x = sin x= +2k ou x = - +2k Equation tg x = tg Deux arcs AM et AM’ où M et M’ sont symétriques par rapport l’origine des axes (centre du cercle trigonométrique) ont la même tangente. L’équation l tg x = tg admet pour solutions tg x = tg x= +k 2 ) cos( x) a pour solutions : 3 3 L’équation cos(2 x Exemple 7.1 : Ou (2 x Exemple 7.3 : (x ou 3 x Soit sin(2 x L’équation Exemple 7.2 : 4 ) (x 6 6 2k ) 2k ou x 4 3 3 3 4 ) sin( x (2 x x ou L’équation tg ( x ) (2 x 2 3 6 ) a pour solutions ) (x 6 ) 2k 2k 3 ) tg ( 2 x 3 ) admet pour solutions ) k k ce qui donne x 12 k K.REDJDAL 7-6-Principales formules de trigonométrie 7-6-1- Formules d’addition Le but de ces formules est le calcul des fonctions circulaires de la somme (a+b) et de la différence (a-b) en fonction de celles de a et b. Calcul de cos(a-b) On considère sur le cercle trigonométrique, les points A et B de coordonnées respectives A(cosa ; sina) et B(cosb ; sinb). (schéma ci-dessous). L’angle formé par les vecteurs OA et OB est la différence (a-b). Sachant que le produit scalaire de deux vecteurs U (x,y) et V(x’ , y’) est - D’une part, égal au produit de leurs mesures algébriques et du cosinus de l’angle formé par ces deux vecteurs. - D’autre part, égal à xx’ + yy’ ( expression analytique du produit scalaire) Le produit scalaire des vecteurs OB et OA est égal : - D’une part à cos(a-b) ( les mesures algébriques de OA et OB sont égales à 1 ; comme rayons du cercle trigonométrique) - D’autre part cosa cosb + sina sinb Ainsi : Calcul de cos(a+b) Il suffit de remplacer dans l’expression précédente b par (-b). Comme cos(-b) = cosb et sin(-b) = - sinb ; on obtient : K.REDJDAL Calcul de sin(a+b) Sachant que Calcul de sin(a-b) On remplace dans l’expression de sin(a+b) b par (-b) et comme cos(-b) = cos(bet sin(-b) = sin(b) ; on obtient : Calcul de tg(a+b) sin( a b) sin a cos b sin b cos a On a tg ( a b) cos(a b) cos a cos b sin a sin b On divise le numérateur et le dénominateur par cosa cosb tg(a b) sin(a b) tga tgb cos(a b) 1 tga tgb Calcul de tg(a-b) Il suffit de remplacer dans l’expression précédente (b) par (-b) et sachant que tg(-b)= - tg(b) , on obtient : tg(a b) sin(a b) tga tgb cos(a b) 1 tga tgb Des relations précédentes, on peut déduire les fonctions circulaires de (2a). Il suffit de remplacer b par a dans les expressions de cos(a+b) ; sin(a+b) et tg(a+b) . cos(2a) cos2 a sin2 a Ou encore : cos(2a) cos2 a (1 cos2 a) 2 cos2 a 1 cos(2a) (1 sin 2 a) sin 2 a 1 2 sin 2 a sin(2a ) cosa sinb sina cosb 2 sina cosb tg( 2a) tga tga 2tga 1 tga tga 1 tg2a K.REDJDAL 7-6-2- Transformations d’une somme et différence en produit Pour résoudre des équations trigonométriques, on est souvent amené à transformer des sommes ou différences en produits. On reprend les expressions de cos(a+b) ; cos(a-b) ; sin(a+b) et sin(a-b) cos(a b) cos a cos b sin a sin b cos(a b) cos a cos b sin a sin b sin(a b) sin a cos b sin b cos a sin(a b) sin a cos b sin b cos a (1) (2) (3) (4) En additionnant membre à membre les égalités (1) et (2) , on obtient : cos(a b ) cos(a b ) 2 cosa cosb ( 5) En faisant la soustraction membre à membre des égalités (1) et (2), on trouve cos(a b ) cos(a b ) 2 sina sinb ( 6) De la même manière, en additionnant les égalités (3) et (4) , on obtient sin(a b ) sin(a b ) 2 sina cos b sin(a b ) sin(a b ) 2 sinb cosa En posant a+b=p et a-b = q (6) et (7) et (8) s’écrivent : ce qui donne p (7) ( 8) ab 2 et q ab 2 , les expressions (5) pq pq cosp cosq 2 cos cos 2 2 pq pq cosp cosq 2 sin sin 2 2 pq pq sinp sinq 2 sin cos 2 2 pq pq sinp sinq 2 sin cos 2 2 7-6-3- Transformations de produits en somme Les relations (5) (6) (7) et (8) peuvent s’écrire également : cos a cos b 1 cos(a b) cos(a b) 2 K.REDJDAL sina cos b 1 sin(a b) sin(a b) 2 sina sinb 1 cos(a b) cos(a b) 2 7-7-Quelques applications de ces formules Exemple 7.4 : Calculer le sinus et cosinus de 75° et de 15° 75° correspond à 5/12 et 15° à /12 5 2 3 21 2 cos( ) cos( ) cos cos sin sin 3 1 12 4 6 4 6 4 6 2 2 2 2 4 2 3 21 2 cos( ) cos( ) cos cos sin sin 3 1 12 4 6 4 6 4 6 2 2 2 2 4 5 2 3 21 2 sin( ) sin( ) sin cos sin cos 3 1 12 4 6 4 6 4 6 2 2 2 2 4 5 ( on retrouve le résultat précédent car sin( ) cos( ) 12 12 2 3 21 2 sin( ) sin( ) sin cos sin cos 3 1 12 4 6 4 6 4 6 2 2 2 2 4 5 ( on retrouve le résultat précédent car sin( ) cos( ) 12 12 Exemple 7.5 : Transformer l’expression E(x)= sinx+ sin2x+ sin3x en un produit de facteurs pour résoudre ensuite E(x)=0 Transformation de E(x) On considère la somme sinx+sin3x et on lui applique la transformation en produit pq pq sin p sin q 2 sin cos 2 2 On trouve : sinx+ sin3x = 2 sin2xcosx On remplace dans E(x) sinx+sin2x+sin3x= sin2x + 2 sin2xcosx = sin2x (1+2cosx) Il suffit alors de résoudre sin2x=0 et 1+2cosx=0 . Les solutions de sin2x=0 sont données par : x=kπ ou x= π/2 + kπ ( k Z) Les solutions de 1+cos2x=0 sont : x =π/2+kπ ou x = -π/2 + kπ (k Z) Remarque : On peut développer davantage cette expression . En effet, sinx+sin2x+sin3x= sin2x + 2 sin2xcosx = 2sinx cosx+ 2 sin2x cosx sachant que sin2x = 2 cosx sinx ce qui donne E(x) = 2 cosx ( sinx + sin2x) Comme (sinx+sin2x) = 2 sin(3x/2) cos(x/2) on obtient : E(x)= 4 cosx sin(3x/2) cos(x/2) 7-8-Transformation de l’expression a cosx+ b sinx ( a0) K.REDJDAL En mettant en facteurs et en posant tg b on a : a b sin a cos x b sin x a cos x sin x acos x tg sin x a cos x sin x a cos a cos x cos sin sinx a cos x b sin x cos a cos x b sin x a cosx cos Exemple 7.6 : 3 cosx sinx 3 cos x sinx 3 cosx cos avec cos x ( ) = 6 cos( ) 6 3 tg 1 3 soit k 6 cos x 2 cos x 6 6 3 2 3 soit 3 cos x sinx 2 cos x 6 7-9 - Transformations à l’aide du changement de variable t=tg(x/2) x x x x cos x cos cos2 sin2 2 2 2 2 x x Comme cos2 sin2 1 on peut écrire 2 2 On a : x x 2 x 2 x cos2 sin2 cos 1 tg 2 2 2 2 cos x x x x x cos2 sin2 cos2 1 tg 2 2 2 2 2 En posant t = tg(x/2) on a : De même sinx 2t 1 t2 cos x 1 t2 1 t2 x x x x cos2 2 tg 2 sin cos x x 2 2 2 2 sinx 2 sin cos soit 2 2 cos2 x sin2 x 2 x 2 x cos 1 tg 2 2 2 2 K.REDJDAL Ces relations permettent de transformer des expressions trigonométriques en fractions rationnelles. Exemple 7.7 : Résoudre l’équation suivante 3 cos x sinx 0 3 cos x sinx en utilisant la transformation de la forme On peut transformer l’expression a cosx + b sinx ( voir 7-8) ou en utilisant le changement de variable précédent (7-9). : En posant t = tg(x/2) l’équation 3 cos x sinx 0 devient, en fonction de t : 1 t2 2t 3 0 soit équation du second de gré 3 (1 t 2 ) 2t 0 2 2 1 t 1 t 3t 2 2t 3 0 dont les racines sont : t 3 et t 3 x x k C’est à dire : tg( ) 3 soit 2 2 3 x 1 Et tg( ) 2 3 soit x k 2 6 ou x ou x 2 2k 3 2k 3 Remarque : D’après 7-8- l’équation Ce qui donne x x 3 cos x sinx 0 cos x 0 6 2k 6 2 2k 6 2 s’écrit 3 cos x 0 cos( / 6) 6 soit 2k 3 2 2k ce qui donne x 3 ce qui donne x 7.10 Etude des fonctions circulaires classiques 7-10-1- La fonction sinus La fonction f(x) = sinx est définie sur R. Elle est périodique et de période 2. On peut donc l’étudier sur n’importe quel intervalle d’amplitude 2 par exemple sur [0 ; 2] La dérivée de la fonction f(x) = sinx est f’(x) = cosx ( D’une manière plus générale, pour une fonction composée sinU : la dérivée de sinU est sinU ' U ' cosU égale à U’ cosU ) : K.REDJDAL La dérivée de f(x) = sinx s’annule dans l’intervalle [0 ; 2], pour x=/2 et 3/2. Le tableau de variation de f est alors : La courbe de f(x)= sinx est représentée ci-dessous : Sur R la représentation de f est : Remarque : La fonction f(x) = sinx étant impaire, on aurait pu l’étudier sur [0 , ] et ensuite faire une symétrie par rapport au point de coordonnées ( ; 0) pour avoir la courbe sur la période [0 ; 2]. 7-10-2- La fonction cosinus La fonction f(x) = cosx est définie sur R. Elle est périodique et de période 2. On peut donc l’étudier sur n’importe quel intervalle d’amplitude 2 par exemple sur [0 ; 2] K.REDJDAL La dérivée de la fonction f(x) = cosx est f’(x) = - sinx ( D’une manière plus générale, pour une fonction composée cosU : la dérivée de cosU est cos U' U ' sinU égale à - U’ sinU ) La dérivée de f(x) = cosx s’annule dans l’intervalle [0 ; 2], pour x=0 ; x= et x=2 Le tableau de variation de f est alors : La courbe de f(x)= cos x est représentée ci-dessous : Sur R , la représentation de f(x) = cosx est : 7-10-3- La fonction Tangente sinx est définie pour toute valeur de x différente de /2 + 2k ( cos x valeurs qui annulent cosx). Elle est périodique et de période . On peut donc l’étudier sur n’importe quel intervalle d’amplitude par exemple sur ]-/2 ; /2[ La fonction f ( x) tgx K.REDJDAL 1 La dérivée de la fonction f(x) = tgx est f ' ( x) 1 tg 2 x cos2 x ( D’une manière plus générale, pour une fonction composée tgU : la dérivée de tgU est égale à - U’ (1+tg2U) tgU' U ' 1 tg 2 U U2' cos U La dérivée de f(x) = tgx est strictement positive dans l’intervalle ]-/2 ; /2[ La fonction tangente est donc strictement croissante sur sa période. Le tableau de variation de f est alors : Les droites horizontales x= -/2 et x = /2 sont des asymptotes verticales. La courbe de la fonction tangente sur la période ]-/2 ; +/2 [ est : La représentation de la fonction tangente sur tout le domaine de définition est comme suit : K.REDJDAL 7-10-4- Etude d’une fonction trigonométrique quelconque Exemple 7.8 cos 2x sin x 1) Domaine de définition : sinx 0 soit x k ou k Z 2) Périodicité : cos2x est périodique de période ( on rappelle que cos(ax) est périodique de période 2/a) (a0) et sinx est périodique de période 2 La fonction f est donc périodique et de période 2 ( la plus grande des périodes) On étudiera la fonction sur ]- ; [ dans lequel on ôtera les valeurs interdites ; soit ]- ; 0[ ]0 ; [ cos(2x) cos 2x 3) Parité : f ( x) f ( x) sin(x) sin x f est impaire, on l’étudiera donc sur ]0 ; [ et on fera la symétrie par rapport à l’origine O. Etudions la fonction f définie par f ( x) 4) La dérivée de f s’écrit ( de la forme U/V) : f ' (x) f ' ( x) 2 sin 2x(sinx) cos 2x(cos x) sin2 x 3 sin2 x cos x cos3 x sin2 x La dérivée est du signe de – cosx . 5) Tableau de variations 4 sin2 x cos x (cos2 x sin2 x) cos x sin2 x cos x( 3 sin2 x cos2 x) sin2 x K.REDJDAL 6) Asymptotes : Lim f(x) = + lorsque x 0 Il en est de même de x= donc x=0 est une asymptote verticale. 7) Courbe de f sur ]0 ; [ et sur ]- ; +[ Les points d’intersection avec l’axe des abscisses sont solutions de f(x)=0 soit cos2x=0. Cos2x=0 2x = + 2k ( k Z) soit sur]0 ; + [ , les solutions sont : x=/4 et x= 3/4 . Sur le domaine de définition, la courbe de f est comme suit : K.REDJDAL Exemple 7.9 : ( A faire en exercice) Etude complète de f ( x) sin 2x 1 sinx La courbe de cette fonction est représentée ci dessous : 7-10-5- Etude de la limite de sinx lorsque x 0 x Considérons le cercle trigonométrique ci-dessous : On constate sur ce cercle que l’aire du triangle OMA est plus petite que l’aire du secteur OAM qui elle même est plus petite que l’aire du triangle OAT. sinx x tgx sinx On peut donc écrire, pour 0< x < π/2 : soit sinx x 2 2 2 cos x x 1 En divisant par sinx qui est positif sur ]0 ; π/2[ , on a : 1 sinx cos x 1 Lorsque x0 tend vers 1 cos x sin x On a donc le résultat important suivant : 1 lorsque x 0 x K.REDJDAL 8- FONCTIONS RECIPROQUES DES FONCTIONS CIRCULAIRES Théorème fondamental : Soit f une fonction définie strictement monotone et continue d’un intervalle [a ; b] vers un intervalle [c ; d] . On peut définir une fonction f -1 de [c ; d] vers [a ; b] telle que : y = f(x) x= f-1(y) f -1 est définie monotone et continue. La dérivée de f -1 est égale à l’inverse de la dérivée de f au point x= f-1(y) 1 f ' ( x ) 1 [ f ( y )]' Les courbes représentatives de f et f -1 sont symétriques par rapport à première bissectrice. 8-1- Fonction Arcsinus (Arcsin) On a vu précédemment que la fonction sinx est définie continue et strictement croissante de [-/2 ; +/2] à valeurs de [-1 ; 1]. Elle admet une fonction réciproque que l’on appelle Arcsinx définie continue et strictement croissante de [-1 ; 1] à valeurs dans [-/2 ; +/2] y Arc sin x x sin y La dérivée de Arcsinx est donnée par : 1 1 1 1 2 (sin y)' cos y 1 sin y 1 x2 ( le cosinus étant positif ou nul sur [-/2 ; +/2] ( Arc sin x )' 1 ( Arc sin x )' 1 x2 En utilisant la dérivée des fonctions composées (Arcsin u(x) )’= u' 1 u2 K.REDJDAL 8-2-Fonction Arccosinus ( Arccos) On a vu que la fonction cosx est définie continue et strictement décroissante de [0 ; +] à valeurs de [-1 ; 1] . Elle admet une fonction réciproque que l’on appelle Arccosinus définie continue et strictement décroissante de [-1 ; 1] à valeurs dans [0 ; +] y Arc cos x x cos y La dérivée de Arccosx est donnée par : 1 1 1 1 ( Arc cos x )' 2 (cos y)' sin y 1 cos y 1 x2 ( le sinus étant positif ou nul sur [0 ; ] ( Arc cos x )' En utilisant la dérivée des fonctions composées (Arccos u(x) )’= u' 1 u2 1 1 x2 K.REDJDAL 8-3- Fonction Arctangente (Arctg) La fonction tgx est définie continue et strictement croissante de ] - /2; +/2[ à valeurs dans ]-; + [ . Elle admet une fonction réciproque que l’on appelle Arctangente définie continue et strictement croissante de ]-; + [ à valeurs dans ] - /2; +/2[ y Arctgx x tgy La dérivée de la fonction Arctg est donnée par : 1 1 1 ( Arctgx)' 2 (tgy)' 1 tg y 1 x 2 ( Arctgx)' 1 1 x2 En utilisant la dérivée des fonctions composées (Arctg u(x) )’= 8-4- Propriétés importantes Par définition de la fonction réciproque : Sin(arcsinx ) = x pour tout -1 x 1 Arcsin(sinx) = x pour tout -/2 x /2 Cos(arccosx ) = x pour tout -1 x 1 Arccos(cosx) = x pour tout 0x Arctg(tgx) Tg(arctgx) = x pour tout =x -/2 < x < /2 pour tout - < x < On peut vérifier les autres propriétés suivantes : Cos( Arc sin x) Sin( Arc cos x ) 1 x 2 pour tout 1 x 1 Arc sinx Arc cos x pour tout 1 x 1 2 u' 1 u2 K.REDJDAL Tg ( Arc sinx) Tg ( Arc cos x) Sin( Arctgx) Cos( Arctgx) x 1 x2 1 x2 x x 1 x2 1 1 x2 pour tout 1 x 1 pour tout x ] 1 , 0[]0 , 1[ pour tout x pour tout x Indications : On a : Cos 2 ( Arc sin x) Sin 2 ( Arc sin x) 1 pour tout 1 x 1 Soit Cos 2 ( Arc sin x) x 2 1 pour tout 1 x 1 Cos 2 ( Arc sin x) 1 x 2 pour tout 1 x 1 Le cosinus étant positif entre - /2 et +/2 Cos( Arc sin x ) 1 x 2 pour tout 1 x 1 9- FONCTIONS HYPERBOLIQUES ET RECIPROQUES Les fonctions hyperboliques classiques, sinus hyperbolique, cosinus hyperbolique, tangente hyperbolique, ne sont autres que des fonctions exponentielles particulières. On définit : e x ex shx 2 e x ex chx 2 shx e x e x 2e x 1 thx chx e x e x 2e x 1 9-3- Fonction sinus hyperbolique D’après la définition de shx , on peut déduire que shx est définie sur R. Sa dérivée s’écrit : e x ex ( shx )' chx qui est positif pour tout x réel. La fonction shx est donc 2 croissante sur R. Les variations de shx sont données par : La fonction shx a pour représentation : K.REDJDAL y f(x)=shx 5 On remarquera la symétrie de la fonction Shx Shx est une fonction impaire Sh(-x) = - Sh(x) 4 3 2 1 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 x -1 -2 -3 -4 9-4- Fonction cosinus hyperbolique D’après la définition de chx , on peut déduire que chx est définie sur R. Sa dérivée s’écrit : e x ex ( chx )' shx qui s’annule pour x =0 ; positive pour x>0 et négative pour x <0. 2 La fonction chx est donc croissante sur [0 ; +[ et décroissante sur ]- ; 0] Les variations de chx se résument comme suit : La fonction chx est représentée comme suit : (La courbe de la fonction ch correspond à la position d’équilibre d’un fil inextensible suspendu par deux de ses points. On l’appelle la chaînette. K.REDJDAL 9-5- Fonction tangente hyperbolique shx e x e x e 2x 1 La fonction thx définie par thx chx e x e x e 2x 1 est définie sur R tout entier. La dérivée de thx s’écrit : (thx)' 2e 2x (e 2x 1) (e 2x 1)2e 2x 4e 2x 1 ch 2 x On remarquera la symétrie de la fonction Chx Chx est une fonction paire La dérivée est strictement positive sur R . La fonction Ch(-x) = Ch(x) thx est strictement croissante sur R. (e 2x 1) 2 La courbe de thx est alors : (e 2x 1) 2 K.REDJDAL y f(x)=thx 5 4 3 2 1 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 On remarquera la symétrie de la fonction Thx Thx est une fonction impaire Th(-x) = - Th(x) x -1 -2 -3 -4 Remarque : En utilisant la formule de dérivation d’une fonction composée, on peut écrire : ( ShU )' U ' ChU (ChU )' U ' ShU U' (ThU )' Ch 2U 9-6- Propriétés des fonctions hyperboliques On peut vérifier à partir des définitions de shx et chx que : 1- Relation fondamentale : e x ex 2 x e ex chx 2 shx ch2 x sh2 x 1 e 2 x e 2 x 2 2 2x e e 2 x 2 ch2 x 2 sh2 x 2- Formules de la somme et différence ch( a b ) cha chb sha shb et sh( a b ) sha chb cha shb K.REDJDAL e a e a e b e b e ab e ab 2 2 e a e a e b e b e ab e ab sha shb 2 2 e ba e ( ab ) 4 e ba e ( ab ) 4 e ab e ( ab ) ch( a b ) La somme membre à membre donne bien : 2 cha chb Même vérification pour sh(a+b) On déduit des deux relations précédentes , en prenant a=b : ch( 2a ) ch2 a sh2 a Des relations : sh( 2a ) 2sha cha et ch2 x sh2 x 1 et ch( 2a) ch2 a sh2 a on déduit ch( 2a ) ch2a ch2a 1 2ch2a 1 ch( 2a ) 1 sh2a sh2a 1 2sh2a 9-7- Fonctions hyperboliques réciproques 9-5-1- Fonction Argsh ( Argument sinus hyperbolique) La fonction shx est définie , continue, de R dans R et est strictement croissante. Elle admet donc une fonction réciproque qu’on appelle Argsh définie et continue de R dans R et également strictement croissante. y Argshx x shy Les courbes des fonctions Sh et ArgSh bissectrice. sont symétriques par rapport à la première La dérivée de la fonction réciproque Argsh est donnée par : ( Argshx)' 1 1 1 1 2 ( shy)' chy 1 sh y 1 x2 En utilisant la dérivée des fonctions composées : ( Argsh u(x))' ( Argshx)' u' 1 u2 1 1 x2 K.REDJDAL y Argshx 5 4 3 2 Shx 1 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 x -1 -2 -3 -4 9-5-2-Fonction Argch ( Argument cosinus hyperbolique) La fonction chx est définie , continue, de R dans R et est strictement croissante sur [0 ; +[. Elle admet donc une fonction réciproque qu’on appelle Argch définie et continue de [1 ;+[ y Argchx x chy dans [0 ; +[ . Les courbes des fonctions Ch et ArgCh sont symétriques par rapport à la première bissectrice. La dérivée de la fonction réciproque ArgCh est donnée par : 1 1 1 1 ( Argchx)' ( chy)' shy 1 ch2 y x2 1 ( ArgChx)' Pour une fonction composée u(x) : ( Argch u(x))' u' u2 1 1 x 1 2 K.REDJDAL y 6 chx 5 4 3 Arcchx 2 1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 x -1 -2 -3 -4 -5 -6 9-5-3-Fonction Argth ( Argument tangente hyperbolique) La fonction Thx est définie , continue, de R dans ]-1 ; 1[ et est strictement croissante. Elle admet donc une fonction réciproque qu’on appelle ArgTh définie et continue de ]-1 ; 1[ dans R et également strictement croissante. y ArgThx x Thy Les courbes des fonctions Th et ArgTh sont symétriques par rapport à la première bissectrice. La dérivée de la fonction réciproque ArgTh est donnée par : 1 1 1 1 1 ( ArgThx )' 2 2 2 1 (Thy )' ch y sh y 1 th y 1 x 2 ch2 y ch2 y 1 ( ArgThx )' 1 x2 Pour une fonction composée u(x) : ( Argthx)' u' 1 u2 K.REDJDAL 6y ArgThx 5 4 3 2 Thx 1 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 x -1 -2 -3 -4 -5 -6 9-8- Propriétés des fonctions hyperboliques et de leurs réciproques Comme pour les fonctions circulaires et leurs réciproques, on peut vérifier les propriétés suivantes pour les fonctions hyperboliques et leurs réciproques. Sh( Argsh x ) Argsh(Sh x ) x pour Ch( Argch x ) xpour tout 1 x Argch(ch x ) x tout 0 x pour Argth( th x ) x tout x pour tout x On peut également vérifier assez facilement que : Sh( ArgCh x) x 2 1 pour tout 1 x Sh( ArgTh x) x 1 x2 pour tout 1 x 1 Ch( ArgSh x) x 2 1 pour tout x Ch( ArgTh x) 1 1 x2 pour tout 1 x 1 K.REDJDAL Th ( Argsh x) Th ( ArgCh x) x 1 x2 pour tout x x2 1 x pour tout 1 x 9-9- Fonctions hyperboliques réciproques et logarithmes Par définition des fonctions hyperboliques et de leurs réciproques : y Argshx x shy e y e y e 2y 1 on a : 2 2ey Il s’agit alors d’exprimer y en fonction de x Comme shy x e 2y 1 2ey e 2y 1 e 2 y 2xe y 1 0 y 2e En posant Y e y on a une équation du second degré en Y : discriminant est : 4x2 +4 =4(x2+1) x Y 2 2xY 1 0 dont le 2x 4( x 2 1) On a alors : Y x x2 1 2 Et Y 2x 4( x 2 1) x x2 1 2 Comme Y doit être constamment positif, on ne retiendra que la solution Y x x 2 1 soit ey x x2 1 ce qui est équivalent à : y Ln( x x 2 1 ) finalement , : x R Argshx Ln( x x 2 1 ) On peut de la même manière montrer que : x [1,[ Argchx Ln( x x ] 1, 1[ ArgThx x2 1 ) 1 1 x Ln 2 1 x K.REDJDAL EXERCICES SUR LE CHAPITRE 2 Exercice 1 : Déterminer le domaine de définition des fonctions suivantes f ( x) x1 f ( x) 2 x x6 x2 1 f ( x) f ( x) x 2 3x 5 x1 x 3x 2 2 4 x2 x 2 3x 4 Exercice 2 : Calculer les limites suivantes f ( x) f ( x) f ( x) x2 1 x2 x 2 2x 2 1 x3 x 2 2x 3 x 1 x 2 2x 2 x2 1 f ( x) 2 x x2 lorsque x tend vers lorsque x tend vers lorsque x tend vers lorsque x tend vers 1 1 x 1 x2 x f ( x) f (x) x 1 x 2 lorsque x tend vers 0 lorsque x tend vers 1 x2 1 f ( x) lorsque x tend vers 0 x2 3 f ( x) x 2 x 1 x lorsque x tend vers f (x) x 1 x lorsque x tend vers Exercice 3 : Limites en un point (expressions irrationnelles) Calculer les limites suivantes (on précisera si nécessaire les limites à droite et à gauche) K.REDJDAL Exercice 4 : Continuité x2 x 2 x 2 On considère la fonction définie par : f ( x) 3 si x 2 si x 2 Etudier la continuité de f sur R. Exercice 5 : Etudier la continuité sur R de la fonction f si x 1 2x 3 f ( x) x si 1 x 1 3x si x 1 définie par Exercice 6 : 2 x x On considère la fonction f définie par f ( x ) x 0 Tracer la courbe de f . Etudier la continuité en 0 si x0 si x 0 Exercice 7 : On appelle E(x) la partie entière du réel x , c’est à dire le plus grand entier inférieur ou égal à x ( exemple E(2.54) = 2 ; E(3.7) = 3 ; ……) Etudier la continuité de la fonction f(x)=E(x) sur R K.REDJDAL Exercice 8 : x3 1 si x 1 On considère la fonction f définie par f ( x) x 1 a si x 1 Pour quelle valeur de la constante a, la fonction f est-elle continue en 1 ? EXERCICE 9 : Calculer les fonctions dérivées des fonctions suivantes f ( x ) 2x 2 3x 4 f ( x) f ( x) 3x 7 x f ( x) sin x 3x 2x 1 x 1 sin x 3 cos x f (x) sincos x f ( x) f ( x) tg 3 3x f ( x) Arc cos 2x 2 1 f ( x ) Arc sin x 2 1 2x f ( x) Arctg 1 x2 Exercice 10 a) Trouver la fonction f polynôme du 3ème degré passant par l’origine et admettant deux extrémums M(1 , 4) et m( 3 ,0) . b) Faire l’étude complète et tracer sa courbe. Exercice 11 Du sommet d’un bâtiment, on lance une balle vers le haut. La position ( en mètres) de la balle par rapport au sol à l’instant t ( t exprimé en secondes) est donnée par : s(t) = -4.9 t2 +25 t +30 1) Trouver la vitesse de la balle à la première et troisième seconde et interpréter ces résultats. 2) Trouver l’accélération de la balle à la première et troisième seconde et interpréter ces résultats. K.REDJDAL Exercice 12 On considère le schéma suivant dans lequel le polygone PQRS est un carré. Pour quelle valeur de l’angle α , l’aire A est-elle maximale ? Donner alors la longueur du segment PS. Exercice 13 On désire construire, un tiroir en découpant un carré à chaque coin d’une plaque rectangulaire de 20 cm de longueur et 10 cm de largeur et en relevant les bords rectangulaires restants. Quels carrés faut-il découper pour que le tiroir ait des dimensions telles que son volume soit le plus grand possible ? Exercice 14 Un génératrice de force électromotrice E et de résistance interne r agit sur une résistance externe R . Trouver la valeur de R pour que la puissance dégagée dans R soit maximale si E et r sont constants. La puissance dans un tel circuit est donnée par la loi de Joule K.REDJDAL Exercice 15 Dans une plaque circulaire de diamètre 100 cm, on veut découper une plaque rectangulaire de surface maximale. Quelles sont les dimensions de cette plaque rectangulaire. Exercice 16 : Trigonométrie a) b) c) d) e) f) g) h) Exercice 17 : Trigonométrie et optimisation Une gouttière est obtenue en repliant de chaque côté un tiers d’une longue feuille de zinc de 30 cm de large. Comment faut-il choisir pour que la gouttière puisse retenir la plus grande quantité d’eau possible ? K.REDJDAL Exercice 18 : Fonctions trigonométriques réciproques a) Donner les valeurs des expressions suivantes b) Calculer c) Propriétés à démontrer d) Résoudre les équations suivantes K.REDJDAL Exercice 19 : Fonctions hyperboliques et hyperboliques réciproques a) Montrer les égalités suivantes a2) b) Résoudre les équations et systèmes suivants c) On pose C1) Déterminer le domaine de définition de f C2) Calculer la dérivée f’ en précisant son domaine C3) En déduire une expression simplifiée de f K.REDJDAL REPONSES AUX EXERCICES SUR LE CHAPITRE 2 Exercice 1 : f ( x) Domaine de définition x1 x x6 x1 f ( x) x2 1 x 2 3x 5 x 2 3x 4 Exercice 2 : f ( x) f ( x) ]-∞ ; +∞[ Réponse : ]1 ; 2] Limites x2 1 x2 x 2 2x 2 1 x3 x 2 2x 3 x 1 x 2 2x 2 x2 1 x2 x 2 lorsque x tend vers Réponse : 1 lorsque x tend vers Réponse : 0 lorsque x tend vers lorsque x tend vers 1 1 x 1 x2 x f ( x) f (x) x 1 x 2 f ( x) Réponse : 4 x2 f ( x) f ( x) Réponse : ]-∞ ; 1[]2 ; +∞[ x 2 3x 2 f ( x) f ( x) Réponse : ]-∞ ; -3[]-3 ; 2[]2 ; +∞[ 2 3 lorsque x tend vers 0 lorsque x tend vers 1 x2 1 lorsque x tend vers 0 x2 Réponse : - Réponse : 2/3 Réponse : 1/2 Réponse : 0 Réponse : 1/3 K.REDJDAL f ( x) x 2 x 1 x lorsque x tend vers Réponse : 1/2 f (x) x 1 x lorsque x tend vers Réponse - Exercice 3 : Limites en un point (expressions irrationnelles) Réponses : a) 1/24 b) 18 c) 3/2 d) 1 e) -4/9 f) +1/2 Exercice 4 : Continuité x2 x 2 x 2 On considère la fonction définie par : f ( x) 3 si x 2 si x 2 Etudier la continuité de f sur R. Réponse : f est continue sur R Exercice 5 : Etudier la continuité sur R de la fonction f si x 1 2x 3 f ( x) x si 1 x 1 3x si x 1 définie par K.REDJDAL Réponse : f (1+)= -3 et f(1-)= 1 . La fonction n’est pas continue en 1 Exercice 6 : 2 x x On considère la fonction f définie par f ( x ) x 0 Tracer la courbe de f . Etudier la continuité en 0 si x0 si x 0 Réponse : f (0+) = 1 et f(0-) = -1 donc f n’est pas continue en 0 Exercice 7 : On appelle E(x) la partie entière du réel x , c’est à dire le plus grand entier inférieur ou égal à x ( exemple E(2.54) = 2 ; E(3.7) = 3 ; ……) Etudier la continuité de la fonction f(x)=E(x) sur R Réponse : sur Z f( k+) = k et f(k-)= k-1 pour tout k Z . La fonction n’est pas continue K.REDJDAL Exercice 8 : x3 1 si x 1 On considère la fonction f définie par f ( x) x 1 a si x 1 Pour quelle valeur de la constante a, la fonction f est-elle continue en 1 ? Réponse : a=3 Exercice 9 : Dérivées f ( x ) 2x 2 3x 4 f ( x) f ( x) Réponse : f ' ( x) 3x 7 Réponse : f ' ( x) x 3x 2x Réponse : f ' ( x ) f ( x) sin x 1 x f ( x) tg 3 3x f ( x) Arc cos 2x 2 1 3x 7 2x x 3 2x ( 2 x ) 2 3x Réponse : f ' ( x) ( sin x)coscos x 1 sin x 3 cos x f ( x ) Arc sin x 2 1 2 2x 2 3x 4 1 1 Réponse : f ' ( x) 1 2 cos x x x f (x) sincos x f ( x) 4x 3 2x f ( x) Arctg 1 x2 Réponse : f ' ( x) 3 cos x sin x 1 ( 3 cos x) 2 Réponse : f ' ( x) 9 tg 3 ( 3x) cos2 ( 3x) ' Réponse : f ( x) ' Réponse : f ( x ) Réponse : f ' ( x) 2x x 1 x2 2x 1 (1 x 2 ) 2 2 (1 x 2 ) K.REDJDAL Exercice 10 : Réponse : f(x)= x3-6x2+9x Exercice 11 : Réponses : a) A la première seconde, la vitesse est de 15.2 m/s et à la troisième seconde elle est de -4.4 m/s b) A la première seconde, l’accélération est de -9.8 m/s2 et à la troisième seconde elle est de -9.8 m/s2 Exercice 12 : Réponse : l’air e A est maximale lorsque α vaut envion 63.345 degrés (plus précisemment lorsque α vérifie l’équation tgα =2) et alors PS mesure 0.894 unités Exercice 13 : Réponse : carré de côté 5 5 3 cm 3 Exercice 14 : Réponse : R =r Exercice 15 : Réponse : Longeur en mètres = largeur en mètres = Exercice 16 : Réponse : a) b) c) d) e) f) g) h) 2 2 K.REDJDAL Exercice 17 : Réponse : Exercice 18 : Réponses π π π π π π π π = π π Exercice 19 :