az groeninge 6 frans 28-11-2006 15:55 Pagina 4 EDITORIAL Medicine used to be Simple, ineffective and relatively safe, Now it is Complex, effective and potentially dangerous! Professor Sir Cyril Chantier Great Ormond Street Hospital for Children, London. REVUE SCIENTIFIQUE N° 6 DÉCEMBRE 2006 L’a | z Groeninge veut développer une culture de la sécurité qui requiert une culture d’entreprise équitable avec des règles claires et justes, où la direction et le travail en équipe soutiennent les activités individuelles et où une communication plus franche permet de réagir aux erreurs éventuelles autrement qu’en imposant des sanctions. Dans ce cadre, l’autonomie professionnelle peut être un frein. Au cours des semaines et des mois à venir, nous souhaitons institutionnaliser la sécurité du patient à l’a | z Groeninge. Dr Jan TAVEIRNE médecin-chef DE L’INSUFFISANCE RÉNALE TERMINALE (IRT) A L’INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE (IRC) Le dépistage des stades précoces asymptomatiques des maladies rénales revêt une grande importance clinique car la progression vers une insuffisance rénale terminale peut être ralentie grâce à des mesures rénoprotectrices dont l’efficacité est maximale lorsqu’elles sont appliquées à un stade précoce. En raison d’un effet rénoprotecteur spécifique prouvé, indépendamment du contrôle de la tension artérielle, les inhibiteurs du système rénineangiotensine (inhibiteurs ACE, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine) sont le premier choix. Mais l’arrêt du tabagisme, le contrôle de la glycémie et éventuellement de l’hyperlipidémie sont d’autres mesures rénoprotectrices. Étant donné que même un faible degré d’insuffisance de la fonction rénale implique une augmentation considérable du risque cardiovasculaire, une cardioprotection est essentielle. Le diagnostic et l’identification du stade de l’insuffisance rénale chronique sont possibles grâce à des analyses en laboratoire. L’envoi du patient IRC chez un spécialiste en temps utile présente un certain nombre d’avantages potentiels. Lorsque des mesures de rénoprotection et de protection cardio- vasculaire sont appliquées de manière systématique, précoce, rigoureuse et efficace, l’envoi en néphrologie d’un patient souffrant d’IRC est souvent reporté jusqu’à ce que le DFG atteigne 30 ml/min/1,73 m2, à moins que des problèmes diagnostiques spécifiques ou des stratégies thérapeutiques n’en décident autrement. Même pour les néphrologues, il n’est pas toujours évident de déterminer le moment idéal pour le début électif d’une thérapie de substitution de la fonction rénale avant l’apparition d’indications impérieuses et potentiellement fatales. La divergence et le caractère fluctuant des recommandations cliniques, fondées sur une interprétation changeante de données publiées concordant en grande partie, doivent inciter le clinicien à ne pas se contenter d’appliquer aveuglément ces mesures, mais à tenir compte du tableau clinique individuel ainsi que des souhaits et des attentes du patient. Dr. Louis Janssens Service de néphrologie a | z Groeninge – Campus Maria’s Voorzienigheid [email protected] az groeninge 6 frans 28-11-2006 15:55 Pagina 2 DIALYSE PÉRITONÉALE Depuis ces dernières années, notre centre compte de plus en plus de patients traités par dialyse péritonéale (DP). La DP est une forme particulière de traitement de substitution de la fonction rénale. Le péritoine fait en l’occurrence office de filtre à travers lequel les toxines urémiques, les déchets, le liquide et les électrolytes sont extraits de l’organisme. La dialyse consiste à remplir la cavité abdominale d’une solution aqueuse stérile contenant une composition spécifique d’électrolytes et de (polymères de) glucose, appelée dialysat. La membrane abdominale (composée d’un endothélium capillaire, de la membrane basale capillaire, de tissu interstitiel et d’une couche de cellules mésothéliales) fait alors office de membrane de dialyse entre le sang des capillaires péritonéaux et ce dialysat introduit dans la cavité abdominale. À travers cette membrane péritonéale, on observe alors un transport de l’eau sous l’influence de forces hydrostatiques et osmotiques, ainsi que par élimination par les vaisseaux lymphatiques. La cinétique du transport hydrique est influencée par l’emploi d’un dialysat contenant des concentrations en glucose variables ou des polymères de glucose (avec un effet osmotique variable). En dehors du transport hydrique, il se produit un transport de substances du sang vers le dialysat, par convection (transport des particules dissoutes dans l’eau en même temps que le transport de liquide) et par diffusion (transport de substances sous l’influence d’un gradient de concentration). Lors de la dialyse péritonéale, des médicaments peuvent être administrés par voie intrapéritonéale (des antibiotiques, parfois aussi de l’insuline). L’article s’intéresse aux indications et avantages de la DP par rapport à l’hémodialyse ainsi qu’à ses inconvénients et contre-indications. Il se termine par la liste des complications possibles et par des précisions logistiques et des informations pratiques pour le patient pratiquant la DP à domicile. Dr. Peter Doubel Service de néfrologie a | z Groeninge – Campus Maria’s Voorzienigheid [email protected] HÔPITAL DE JOUR GÉRIATRIQUE : UN NOUVEAU PILIER DU PROGRAMME DE SOINS GÉRIATRIQUES Dans le cadre de la poursuite du développement du programme de soins gériatriques dans le bassin de soins de Courtrai, nous tenons à fournir des soins de qualité aux patients gériatriques, une tranche de la population qui connaît une croissance rapide dans notre société actuelle. Nous ciblons les patients les plus stables présentant une multipathologie. Ce groupe de patients peut être étudié grâce à une hospitalisation de jour avec notamment, un examen clinique, une évaluation pluridisciplinaire, des technicités essentielles et si nécessaire, des consultations intercollégiales. La proposition thérapeutique qui en découle logiquement se poursuit à domicile et est suivie par le généraliste. Un premier groupe se compose de personnes très âgées résidant déjà dans une institution de soins chroniques. Nous visons également le groupe des personnes âgées physiquement plus fortes et habitant encore chez elles. Un autre groupe cible est constitué des patients récemment sortis de l’hôpital qui se présentent en vue d’une évaluation de la thérapie et de leur réaction sur le plan médical et paramédical, à condition que cela permette de réduire la durée totale de l’hospitalisation. La procédure d’admission, l’évaluation et le traitement pluridisciplinaires ainsi que les modalités d’admission pratiques sont en cours de discussion.. LES BLOCAGES NERVEUX DANS LA CHIRURGIE DU MEMBRE SUPÉRIEUR En dépit de notre connaissance accrue de la pathophysiologie de la douleur, la douleur postopératoire et post-traumatique demeure sous-traitée chez de nombreux patients. Nous disposons pourtant de nombreux moyens, tant médicamenteux que recourant à des techniques locorégionales. L’optimisation de l’analgésie doit être intégrée dans une approche multimodale de la phase postopératoire. Seule une maîtrise agressive de la douleur permet une mobilisation plus rapide du patient, une alimentation entérale plus précoce et une réduction du stress lors de la phase postopératoire. Cette approche multimodale au sein de notre hôpital vise un rétablissement plus rapide du patient, une hospitalisation plus courte et surtout une plus grande satisfaction du patient. Le blocage nerveux du membre supérieur semble une technique supérieure en cas de chirurgie lourde du membre supérieur. Les différentes techniques ainsi que leurs contre-indications, effets indésirables et complications sont décrits. Dr. Vincent Van Bellegem Servie d’anesthésie a | z Groeninge [email protected] TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DE L’ANÉVRISME (EVAR) L’anévrisme de l’aorte abdominale (AAA) est une pathologie potentiellement mortelle dont l’importance ne fait que croître. Toutes les études indiquent une augmentation de l’incidence et de la prévalence au cours des vingt dernières années. « AAA is a ‘U-boat’ : it is silent, deep, deadly and detectable by sound waves ». Un dépistage échographique de l’AAA vers l’âge de 65 ans permet un dépistage cliniquement significatif. Le traitement chirurgical ouvert électif présente un risque de mortalité de 10%. Le traitement endovasculaire de l’AAA ou EVAR (Endo Vascular Aneurysm Repair) est né des techniques de traitement percutanées et endovasculaires. Les facteurs de risque sont ici considérablement réduits : anesthésie locale, perte de sang limitée, hospitalisation de courte durée. Les différents types de stents grafts et les conditions de remboursement par l’INAMI sont déterminés par des données récentes indiquant que l’EVAR constitue une bonne alternative chez les patients présentant un risque opératoire élevé. Dr. Luc Van Lysebeth Service de chirurgie vasculaire et thoracique a | z Groeninge – Campus Maria’s Voorzienigheid LA CONSTRUCTION PROGRESSE À GRANDS PAS Jusqu’à présent, les travaux de notre nouvel hôpital suivent parfaitement le programme. Pour qui n’a pas vu le chantier depuis un moment, la progression est tout simplement spectaculaire. Au figuré aussi, notre hôpital progresse : nous espérons que les possibilités de financement alternatif de la Communauté flamande nous permettront de disposer de la totalité du nouvel hôpital à Hoog Kortrijk d’ici 2012 au lieu de 2018. Jan Deleu Algemeen Directeur L’équipe gériatrique a | z Groeninge: Dr. Véronique GHEKIERE Dr. Inge PATTYN Dr. Ranjini D’SOUZA Dr. Jan VANSTEENKISTE Marjan FAVOREEL – coordinatrice de l’hôpital de jour DE L’HOPITAL A a | z GROENINGE La sixième partie de l’histoire des hôpitaux de Courtrai décrit l’évolution de la petite « Geneeskundig Gesticht SinteElisabeth » ou « Gildekliniekske » en 1937 à la création de la clinique Sint-Maarten en 1955. Enfin, l’évolution de la clinique Sint-Maarten est retracée jusqu’en 1995 Dr Johan MATTELAER [email protected]