130529_GIS Simulation

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Dossier de presse
Une journée pour découvrir
la formation en santé
par la simulation à Angers
vendredi 31 mai 2013
Centre Hospitalier Universitaire d’Angers
Conférence en présence de :
– Jean-Claude Antonini, Président du conseil de surveillance
du CHU d’Angers
– Pr Jean-Paul Saint-André, Président de l’Université d’Angers
– Yann Bubien, Directeur général du CHU d’Angers
– Pr Isabelle RichardDoyen de la Faculté de médecine
de l’Université d’Angers
– Pr Norbert Ifrah, Président de la commission médicale
d’établissement du CHU d’Angers
– Pr Olivier Duval, Directeur de l’UFR Sciences pharmaceutiques
et ingénierie de la santé d’Angers
– Marie–Sophie Desaulle, Directrice générale de l’Agence
régionale de santé des Pays de Loire
Contacts presse :
CHU Angers | Anita Rénier
[email protected]
tél. 02 41 35 53 33
Université d’Angers | Delphine Boisdron
[email protected]
tél. 02 41 96 22 56
SOMMAIRE
Communiqué : Angers, place forte de la formation en santé
par la simulation .................................................................................................. 3
Fiche presse 1 : Une plate-forme pour partager les ressources
dans la simulation en santé ................................................................................ 5


Un Groupement d'Intérêt Scientifique hospitalo-universitaire................................................... 5
Se regrouper autour enseigner et rechercher autrement ......................................................... 5
Fiche presse 2 : Le centre de simulation du CHU : un outil précieux............. 7





Formation à l'annonce en oncologie......................................................................................... 9
Reconnaître et prendre en charge un enfant gravement malade............................................. 8
Simulation en gynécologie-obstétrique..................................................................................... 8
Situations de crise en réanimation et au bloc opératoire.......................................................... 9
Réanimation du nouveau-né en salle de naissance................................................................. 9
Fiche presse 3 : Le centre d'enseignement des soins d'urgence ................. 10



L'école des formateurs des soins d'urgence .......................................................................... 10
La formation d'un public plus large ......................................................................................... 10
Quel type d'urgence simuler ? ................................................................................................ 10
Fiche presse 4 : Les référents nationaux de la simulation en santé
sont à Angers ..................................................................................................... 11
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COMMUNIQUE
Angers, place forte de la formation en santé
par la simulation
L’apprentissage par la simulation est depuis longtemps un exercice incontournable dans certains milieux
professionnels. Aujourd'hui, cette activité au croisement de la théorie et la pratique tend à s’imposer dans le
domaine de la santé. Cela répond à une double logique : développer l’expertise professionnelle et améliorer la
sécurité des soins.
En officialisant la création de la plate-forme hospitalo-universitaire de simulation en santé d'Angers,
ce vendredi 31 mai, le CHU et l'Université d'Angers (UA) donnent une nouvelle impulsion à la simulation en
santé, discipline déjà largement développée par les angevins, médecins et soignants, professionnels et
étudiants. A l'occasion de la journée consacrée à la formation en santé par la simulation du plateau
hospitalo-universitaire angevin, le CHU et l'UA signeront la convention constitutive de cette nouvelle
plate-forme. Celle-ci réunit tous les acteurs angevins de la simulation en santé dans un groupement d'intérêt
scientifique (GIS).
Si en Amérique du Nord la simulation est quasi inhérente à la formation en santé, en France cette pratique est
plus récente. Le CHU d'Angers, pionnier dans ce domaine y avait quant à lui déjà créé un centre de
simulation en réanimation et anesthésie en 2008. Celui-ci était l'un des quatre centres français à proposer une
activité de simulation médicale "haute fidélité" ; Angers ayant alors la particularité d'être le seul à utiliser à la
fois un mannequin adulte et un mannequin enfant. Ce centre accueille aujourd'hui des formations de diverses
disciplines, telles que la pédiatrie, la cancérologie, la néonatalogie, etc.
D'autres acteurs angevins ont développé simultanément des activités de formation s'appuyant sur la
simulation. La faculté de médecine et l'unité de formation et de recherche en sciences
pharmaceutiques d'Angers, l'Institut de formation de soins infirmiers (IFSI) et l'école de sages-femmes en
font partie, de même que le Centre d'enseignement des soins d'urgences (Cesu). Ce dernier s'est très
récemment agrandi. Trois nouveaux locaux seront inaugurés ce 31 mai, ils permettront au Cesu de
développer son activité.

Une expertise reconnue sur le plan national
L'expertise angevine sur la simulation est reconnue sur le plan national. En 2011, la Haute autorité de santé a
confié au Professeur Jean-Claude Granry, à l'origine du centre de simulation, et au Docteur Marie-Christine
Moll, une mission majeure : établir à l'échelle nationale et internationale un état des lieux des pratiques de
simulation dans le secteur de la santé. Ces deux angevins sont désormais les référents, en France, sur les
bonnes pratiques dans ce domaine.
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COMMUNIQUE SUITE
C'est cette dynamique et cette expertise locale que le GIS vient encadrer et soutenir. Yann Bubien le Directeur
général du CHU d'Angers, Jean-Claude Antonini le Président du conseil de surveillance du CHU, Jean-Paul
Saint-André le Président de l'Université d'Angers, Isabelle Richard, Doyen de la faculté de médecine, Olivier
Duval, Directeur de l’UFR sciences pharmaceutiques et ingénierie de la santé, Norbert Ifrah le Président de la
commission médicale d'établissement du CHU sont les signataires de cette convention constitutive du GIS.
Chacun attend de la plate-forme hospitalo-universitaire qu'elle renforce la place centrale qu'occupe Angers
aujourd'hui sur le territoire en matière de formation en santé par la simulation.
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FICHE PRESSE 1
Une plate-forme pour partager les ressources dans la
simulation en santé
L'hôpital public et l'université d'Angers sont liés depuis une convention de 1973, sur les questions de
formation et de recherche. "Jusqu'ici la formation théorique était dispensée à la faculté et le côté pratique au
CHU. La simulation en santé est une brique qui se situe exactement entre les deux, ce qui représente un
intérêt scientifique très fort." C'est justement l'intérêt scientifique que souligne ici le Professeur Isabelle
Richard, Doyen de la faculté de médecine d'Angers, qui est soutenu par la nouvelle plate-forme hospitalouniversitaire de simulation en santé d'Angers.
Cette nouvelle structure sera officialisée ce 31 mai à l'occasion de la journée thématique de formation en
santé par la simulation. La plate-forme regroupera au sein d'un groupement d'intérêt scientifique (GIS), les
moyens humains et matériels en matière de simulation du CHU et de l'Université. Elle renforcera ainsi la
visibilité et le rayonnement du plateau hospitalo-universitaire d'Angers en la matière.
De fait, "la mutualisation des expertises, à travers ce GIS, permettra à la simulation en santé angevine de
renforcer sa place de leader dans un domaine qui doit être investi par quiconque ambitionne d'améliorer
concrètement la prise en charge du patient", insiste Yann Bubien, directeur général du CHU d'Angers,

Un Groupement d'Intérêt Scientifique hospitalo-universitaire
Cette nouvelle plate-forme réunit d'une part l'Université d'Angers et d'autre part le CHU d'Angers. Pour la
première, cela implique la faculté de médecine et l'Unité de formation et de recherche (UFR) Sciences
pharmaceutiques et ingénierie de la santé. Chacune investit le champ de la simulation à travers les
enseignements pratiques dispensés à ses étudiants, mais aussi via l'implication des professeurs d'université
dans les formations en simulation à destination des professionnels de santé. Pour le CHU d'Angers, la
participation au groupement d'intérêt scientifique engage entre autres le centre de simulation (ex Cesar 1),
les écoles et instituts de formations paramédicales (Institut de formation aux soins infirmiers, école de sagefemme…) et à terme le Centre d'enseignement des soins d'urgence. Les coopérations entre le CHU et
l'Université d'Angers en matière de simulation en santé, seront encadrées dans le groupement d'intérêt
scientifique officiellement créé ce 31 mai. Les représentants des membres du groupement signeront la
convention constitutive lors de cette journée.

Fédérer les dynamismes pour enseigner et rechercher autrement
En s'appuyant sur les moyens mutualisés au sein de cette plate-forme, de nombreux projets pour la formation
en santé par la simulation pourront voir le jour et se concrétiser. 1
1 Centre de Simulation en Anesthésie et Réanimation en place au CHU depuis 2008. Voir fiche suivante à ce sujet.
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FICHE PRESSE 1
Un premier exemple, avec les étudiants de la faculté de médecine qui suivent actuellement des séances de
simulation, mais de façon ponctuelle. A la rentrée prochaine, la plate-forme permettra de systématiser ces
apprentissages. A partir de la troisième année, chaque étudiant en médecine devrait pouvoir bénéficier de
deux séances de simulation par semestre, l'une axée sur un acte procédural et l'autre sur l'aspect relationnel.
La réunion du CHU et de l'Université d'Angers représente aussi un avantage important pour l'acquisition de
matériel. L'équipement pour l'apprentissage par la simulation est coûteux. En tant que groupement,
l'investissement dans de nouveaux mannequins ou de nouveaux simulateurs utiles à l'ensemble du
groupement est plus accessible. Il sera plus facile également d'apporter en tant que groupement une
candidature complète et solide à un appel d'offre en matière de simulation en santé.
Les avantages sont multiples, tous convergent vers un objectif : développer l'offre angevine de la
formation en santé par la simulation à destination des étudiants mais aussi des professionnels de
santé. Pour ces derniers, la richesse de cette offre est une opportunité à saisir pour leur formation continue.
Depuis le 1er janvier 2013, dans le cadre de la loi Hôpital, patient, santé et territoire (HPST), chaque
professionnel de santé est tenu de répondre à une obligation de Développement professionnel continu
(DPC). Comme le rappelle la Haute autorité de santé, le DPC est un dispositif d'amélioration continue de la
qualité et de la sécurité des soins, associant la formation continue et l'évaluation des pratiques
professionnelles. La simulation en santé entre parfaitement dans ce cadre.
Au-delà de la dispensation de formations, le groupement aura une dimension recherche forte. Dans une
logique hospitalo-universitaire, il sera le terreau d'une production scientifique à l’interface des sciences
cliniques, des sciences humaines et sociales et des techno-sciences. Les capacités de reproductibilité et de
fiabilité offertes par la simulation permettront en effet d’explorer des problèmes rares et complexes.
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FICHE PRESSE 2
Le centre de simulation du CHU : jamais la première
fois sur le patient
Le centre de simulation fonctionne depuis 2008. Le Professeur Jean-Claude Granry, référent national
pour les bonnes pratiques de simulation en santé, est le porteur de cette structure pionnière qui
proposait dans un premier temps des formations en anesthésie et réanimation. Le centre est dirigé par le
Dr Jérôme Berton et accueille aujourd'hui plusieurs disciplines médicales. Il sera l'un des pivots de la
plate-forme hospitalo-universitaire de simulation en santé officiellement créée ce vendredi 31 mai à
Angers.
Au cours d'une journée thématique de formation en santé par la simulation organisée par le CHU
d'Angers et l'Université d'Angers, le centre de simulation ouvre ses portes aux professionnels de
santé de l'ensemble de la région. Ils sont invités à travers des ateliers à découvrir la diversité de l'offre
en simulation en santé que leur proposent les experts angevins. Chaque année, ce ne sont pas moins de
550 stagiaires médecins, infirmiers, professionnels ou étudiants qui viennent se former dans ce centre
spécialisé du CHU d'Angers pour acquérir, mais aussi valider ou réactualiser des connaissances, et ce,
dans le cadre de formation continue ou initiale. Cela peut aller de la réalisation d'un geste médical ou
d'un geste de soin (telles qu'une intubation ou encore la pose d'une perfusion), à la prise en charge
globale d'un patient, par exemple réagir à un arrêt cardiaque.
Lors de sa création en 2008, les formations du centre ont débuté avec des simulations de situations à
haut risque dans le domaine de l'anesthésie-réanimation. Le centre avait alors été baptisé Cesar, pour
Centre de Simulation en Anesthésie et Réanimation. A l'époque déjà, il proposait un programme
d'enseignement qui dépassait le seul acte technique pour entrer dans le champ du management et de la
communication au sein de l'équipe. Cet enseignement s'est élargi à d'autres disciplines, en particulier
depuis 2011 avec la formation à l'annonce en oncologie.

Un enseignement efficace prouvé
L'absence de danger pour le patient et
la possibilité de recréer une situation
clinique rare sont incontestablement
des
avantages
pédagogiques
de
premier plan. Il est prouvé que les
internes ayant bénéficié dans leur
cursus de la simulation sont plus
rapidement compétents.
A gauche, on réalise les gestes médicaux sur le mannequin. A droite, derrière
la vitre, les formateurs guident la simulation.
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FICHE PRESSE 2
De même, il est attesté que l'utilisation de la simulation en formation continue permet aux médecins
d'améliorer leurs performances lors de situations critiques. Jérôme Berton fait d'ailleurs un constat
édifiant : "Suivant la technique d'apprentissage, la mémorisation est très différente. En moyenne, on
retient 10 % de ce que l'on apprend en lisant, et 75 % de ce qui est appris par la pratique."
Il faut noter que les personnes formées au centre bénéficient d'un cadre optimal pour apprendre dans
des conditions au plus proche du réel. Le matériel, le mobilier, l'aménagement des chambres, les
tenues… Tout est vrai, à l'exception du patient. Le centre dispose de mannequins haute fidélité qui
permettent de simuler une prise en charge globale. Les faux patients sont dirigés à distance par les
formateurs qui ont, au préalable, imaginé un scénario complet. Depuis une régie et grâce à un matériel
informatique de pointe, les formateurs
provoquent
réalistes
diverses
chez
le
réactions
mannequin.
Ils
conduisent ainsi les personnes en
formation à adapter leurs gestes et
comportements pour assurer la suite
de la prise en charge. Le centre
angevin
dispose
mannequin
notamment
pédiatrique
(photo
d'un
ci-
contre).
Diverses formations ouvertes au centre de simulation seront présentées ce 31 mai à travers les ateliers
thématiques détaillés ci-dessous :

La formation pour reconnaître et prendre en charge
un enfant gravement malade
La réalisation des gestes d'urgences chez l'enfant, la stabilisation des fonctions vitales font partie de
cette formation initiale et/ou continue ouverte aux internes et aux médecins seniors travaillant en
anesthésie, réanimation, pédiatrie ou au Samu.

La simulation en gynécologie-obstétrique
Etudiants en médecine, internes, médecins seniors, sages-femmes et élèves sages-femmes sont les
principaux intéressés par cette formation. Ses objectifs pédagogiques sont l'apprentissage des
manœuvres obstétricales et d'un examen gynécologique. Les apprenants étudient aussi comment
annoncer le diagnostic d'une mort fœtale in utero et comment gérer des procédures obstétricales
d'urgence.
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FICHE PRESSE 2

Apprendre à gérer les situations de crise en réanimation et au bloc opératoire
Reconnaître les situations urgentes en réanimation et en anesthésie, puis réagir avec les bons gestes et
techniques est un apprentissage majeur de cette formation. Les objectifs pédagogiques visent aussi la
gestion du comportement en situation de crise et la communication avec les proches d'un patient,
notamment pour l'annonce d'une mauvaise nouvelle.

Formation à la réanimation du nouveau-né en salle de naissance
10% des nouveau-nés nécessitent une aide à l'adaptation à la vie extra-utérine, et 1% ont besoin d'une
réanimation lourde. Cette formation vise à réactiver les connaissances des personnes formées, que ces
dernières reconnaissent les situations à risque et sachent préparer le matériel d'accueil, qu'elles
connaissent les recommandations à suivre et qu'elles réalisent les gestes adéquats.

Formation à l'annonce en oncologie
Annoncer un cancer à un patient et l'accompagner fait appel à une communication particulière. Le centre
de simulation organise une formation pour qu' internes, médecins et infirmiers se familiarisent à
l'annonce d'une mauvaise nouvelle.
Ce centre interdisciplinaire est une pièce maîtresse sur laquelle la nouvelle plate-forme
hospitalo-universitaire d'Angers appuie son activité de simulation en santé.
Une équipe pluridisciplinaire…
… pour une activité croissante
Le Professeur Jean-Luc Granry est celui qui
a porté la création du centre de simulation.
Aujourd’hui, le centre est dirigé par le Docteur
Jérôme Berton. En 2012, 9 médecins,
14 paramédicaux et un psychologue sont
intervenus en tant que formateurs. Plusieurs
personnes de la cellule qualité du CHU y ont
aussi dispensé leurs enseignements.
Dans le cadre de la formation à l’annonce en
oncologie, les comédiens de la troupe de théâtre
du CHU ont été sollicités. Ils ont ainsi joué les
rôles de patients et de proches à qui l’on annonce
un cancer. Cette formation a été récompensée
par l’ANFH, l’Association nationale pour la
formation permanente du personnel hospitalier.
556 personnes sont passées en 2012 par
le centre de simulation angevin. C’est un chiffre
en constante augmentation. La plupart des formés
sont des internes et du personnel de la maternité
(respectivement 142 et 190 personnes en 2012).
Médecins, élèves sage-femmes, infirmières
et infirmières anesthésistes, aides-soignantes,
cadres de santé… Divers profils sont recensés
parmi les apprenants. 86% d’entre eux sont
des professionnels du CHU d’Angers.
A noter :
Vendredi 31 mai, le Pr Granry et le Dr Berton
seront présents pour le lancement officiel de la
plate-forme hospitalo-universitaire
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FICHE PRESSE 3
Le centre d'enseignement des soins d'urgence
Ce centre est plus connu des professionnels de santé sous l'acronyme Cesu. Le centre d'enseignement des
soins d'urgences inaugure ce vendredi 31 mai ses nouveaux locaux. Auparavant, le Cesu disposait d'une salle
dans l'enceinte de l'hôpital. Aujourd'hui, il s'agrandit et bénéficie désormais de trois salles pour développer
son activité.
Le centre vient enrichir l'offre locale de formation en santé par la simulation. Les séances d'enseignement s'y
effectuent par petit groupe, avec notamment des mises en situations d'urgence.

L'école des formateurs des soins d'urgence
Le Cesu est, à Angers, le point central de l'apprentissage des soins d'urgence. Toute personne qui enseigne
les gestes et les soins d'urgence y reçoit initialement une formation. C'est l'école des formateurs. Le Cesu leur
assure un encadrement pédagogique et une formation continue. Ces personnes seront habilitées, ensuite, à
enseigner à leur tour les soins d'urgences au Cesu ou dans les structures extérieures de formations des
professionnels de santé.

La formation d'un public large
Le Cesu encadre par ailleurs des apprentissages aux gestes et aux soins d'urgence pour un public plus large
que celui des formateurs. Il accueille également les étudiants des instituts de formation du CHU (en soins
infirmiers, l'école de sages-femmes…), les étudiants des facultés de médecine et de pharmacie, des
personnels du CHU d'Angers mais aussi des établissements extérieurs de santé ou du secteur médico-social.
En 2012, ce public a représenté un total de 1103 stagiaires. Le Cesu leur délivre les attestations de formation
aux gestes et aux soins d'urgence.

Quel type d'urgence simuler par les apprenants ?
Les stagiaires apprennent à prendre en charge, seul ou en
équipe, une personne en situation d'urgence mettant en jeu
le pronostic vital ou fonctionnel. Ils y découvrent également
les moyens de protection individuels et collectifs face à un
risque à conséquences sanitaires, autrement dit un risque
nucléaire, radiologique, biologique ou chimique.
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FICHE PRESSE 4
Les référents nationaux de la simulation en santé
Deux professionnels angevins incarnent l'expertise du CHU en matière de simulation en santé : le
Professeur Jean-Claude Granry et le Docteur Marie-Christine Moll. Ils sont aujourd'hui les référents
nationaux et pilotent plusieurs groupes de travail sur les questions de simulation en santé.
La Haute autorité de santé (HAS) a missionné ces experts pour faire un état des lieux national et
international des pratiques de simulation dans le secteur de la santé. Jean-Claude Granry et MarieChristine Moll ont rendu leur rapport à la HAS fin 2011. Celui-ci a mis en avant la nécessité de définir des
bonnes pratiques en matière de simulation. Les auteurs ont donc assorti leur rapport de 10 propositions
pour favoriser le déploiement de cette activité sur le territoire français.
Dans la continuité de ces travaux avec la HAS, ces deux experts ont dirigé un groupe de travail
multiprofessionnel et multidisciplinaire pour élaborer un guide de bonnes pratiques. En 2012 est ainsi
paru un "livre blanc" dans lequel les auteurs détaillent des recommandations de pratiques pour la
simulation en santé. Ce guide fait aujourd'hui référence pour les professionnels de santé.
L'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire a décidé de décliner la démarche de la HAS.
L'ARS a confié à Jean-Claude Granry et Marie-Christine Moll une étude sur le développement et la
coopération en matière de formation par la simulation en Pays de la Loire.
Le Professeur Jean-Claude Granry est le chef du Pôle d’anesthésie et réanimation
du CHU d’Angers. Il a été le principal porteur du projet de centre de simulation
au CHU (voir précédemment la fiche sur le centre). Celui-ci accueille des centaines
de professionnels de santé et des étudiants chaque année.
Au sein du réseau des hôpitaux universitaires du Grand Ouest (HUGO),
Jean-Claude Granry préside la commission sur la simulation en santé.
Le Docteur Marie-Christine Moll est médecin délégué pour la qualité et la gestion
des risques au CHU d’Angers. Elle coordonne un réseau qualité d’établissements
sur l’hémi-région est des Pays de la Loire.
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Contacts presse :
CHU Angers | Anita Rénier
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Université d’Angers | Delphine Boisdron
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tél. 02 41 96 22 56
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