XIVÈME COLLOQUE DE LA SFNEP DU 30 NOVEMBRE AU 2 DÉCEMBRE 1994 COMPTE RENDU FLASH PROBLÈMES NUTRITIONNELS DANS LA DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE DUCHENNE 1 Une courbe de poids adaptée à la maladie Dystrophie musculaire de Duchenne : contrôler le poids D ans la maladie de Duchenne, les problèmes nutritionnels sont constants : il existe soit une obésité, soit une dénutrition. L’une et l’autre sont difficiles à gérer quand I l existe une corrélation entre l’évolution clinique de la maladie de Duchenne et la réduction progressive de la masse musculaire fonctionnelle active, de l’ordre de 4% par an. elles sont installées. Une table ronde, consacrée à ces problèmes, fut l’occasion de rapporter les résultats des travaux de recherche sur les mécanismes de survenue de l’obésité et/ou de la dénutrition Certains enfants atteints de dystrophie musculaire de Duchenne présentent une amyotrophie franche et une dénutrition. Chez d’autres, dans la même tranche d’âge, s’installe une obésité préjudiciable au pronostic tant orthopédique que respiratoire, de prise en charge délicate. chez les garçons présentant cette maladie. L’une des meilleures méthodes pour étudier la composition corporelle de ces garçons à l’heure actuelle est l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Cet outil est intéressant pour suivre l’évolution de la dystrophie musculaire de Duchenne ou pour évaluer des effets thérapeutiques. De plus, l’IRM permet de mieux comprendre les mécanismes métaboliques en cause dans cette maladie. Par ailleurs, le suivi régulier d’une population d’une vingtaine de garçons atteints de dystrophie musculaire de Duchenne a permis à Griffith et Edwards de proposer, en 1988, une notion de poids «idéal» pour la maladie de Duchenne, de la naissance à 18 ans. Ils ont ainsi établi, de façon indicative, une courbe de poids faisant abstraction des phénomènes d’obésité et de dénutrition. L’étude du poids «idéal» d’enfants atteints de dystrophie musculaire de Duchenne a permis d’observer une surcharge pondérale Après une longue période où s’est mise en place l’individualisation nosologique des maladies neuromusculaires, puis leur prise Poids des garçons en charge notamment orthopédique et respiratoire, se développe maintenant une prise en charge nutritionnelle grâce à la compré- Poids normal Percentile hension des phénomènes observés (composition corporelle, dépense énergétique d’une part, prise alimentaire d’autre part). Cela permettra une alimentation mieux adaptée et la plus autonome possible pour le patient atteint de maladie neuromusculaire, afin de prévenir l’obésité et de lutter contre la dénutrition. Il reste indispensable de poursuivre les recherches fondamentales et cliniques concernant le métabolisme énergétique Poids idéal Percentile pour améliorer la prise en charge de ces patients. 2 Courbe de poids idéale en percentile pour les garçons atteints de dystrophie musculaire de Duchenne. Basée sur les données de Edwards et al., Edmonds et al., and Tanner and witehouse. Il existe une réduction de la masse musculaire de 4 % par an. Tiré de : Archives of disease in Childhood, 1988 ; 63 :1256-1258 2 Macroglossie Fausses routes Déformation mandibulaire Troubles de la motricité digestive Jeûne postopératoire Anorexie Stress postopératoire Insuffisance respiratoire Dénutrition Les muscles sont infiltrés de graisse MIEUX CONNAÎTRE LA COMPOSITION CORPORELLE Carences vitaminiques Masse diaphragmatique Contractibilité diaphragmatique Hypophosphorémie Hypomagnésémie Hypercapnie Hypoxémie Force et endurance diaphragmatique Fatigue Insuffisance respiratoire aiguë Difficulté de sevrage de la ventilation assistée Causes et conséquences possibles des situations de dénutrition dans les maladies neuromusculaires (Journées Parisiennes de Pédiatrie 1994/Flammarion) débutant vers l’âge de 7-8 ans, touchant 44% d’entre eux à l’âge de 13 ans. Une dénutrition franche débutant vers l’âge de 12-13 ans, atteignait 44% des patients âgés de 18 ans. L’obésité ne semble pas tant liée à une augmentation des apports alimentaires qu’à l’absence de leur diminution lors de la baisse de l’activité physique, notamment lors de la perte de la marche. La dénutrition, plus tardive, est probablement multifactorielle. Les facteurs de dénutrition liés à la maladie associent aussi bien la difficulté à porter l’aliment à la bouche lorsque la force musculaire des membres supérieurs diminue que les déformations mandibulaires, la macroglossie, les fausses routes, les douleurs abdominales. Les fausses routes sont fréquentes dès l’âge de 14-15 ans. Elles sont aggravées par les difficultés respiratoires, surtout si aucune assistance ventilatoire n’est mise en place. Les douleurs abdominales par atteinte des muscles du tube digestif contribuent aussi à une auto-réduction de l’alimentation. La dénutrition s’aggrave souvent au moment de la chirurgie du rachis, lourde, sanglante et douloureuse, entraînant une situation d’hypercatabolisme difficile à compenser compte tenu des difficultés d’alimentation en période péri-opératoire. L’étude de la composition corporelle sert à mettre en évidence une obésité ou une dénutrition. Elle fait partie, avec l’évaluation des apports alimentaires et de la dépense énergétique, du bilan nutritionnel du patient. Les moyens utilisés pour établir ce bilan nutritionnel sont peu nombreux chez l’enfant dont la composition corporelle évolue. Ils doivent rester simples, non invasifs, peu coûteux. Peu d’études ayant été faites dans ce domaine, il y a très peu de références chez l’enfant et encore moins chez l’enfant atteint de dystrophie musculaire. On a donc essayé d’approfondir les connaissances sur la composition corporelle des enfants atteints de dystrophie musculaire de Duchenne ou des formes apparentées (dystrophie musculaire de Becker, SCARMD), en mesurant la diminution de la masse musculaire (principalement due à l’amyotrophie), l’augmentation et la localisation du tissu graisseux au sein de l’organisme. Cinq compartiments de base entrent dans la composition corporelle : l’eau extra-cellulaire, l’eau intra-cellulaire, la masse protéique, la masse grasse, et les minéraux. En pratique, on mesure : ■ la masse maigre, dont une partie est représentée par les muscles. Elle est constituée d’eau pour plus de 60%. Elle représente chez le sujet sain la masse énergétiquement active, c’est-à-dire celle qui dépense l’énergie. Elle est liée à l’état nutritionnel et détermine la résistance aux infections, les activités enzymatiques, etc. ■ la masse grasse, qui constitue les réserves d’énergie de l’organisme par stockage sous-cutané et périviscéral des graisses. A LA RECHERCHE MÉTHODE IDÉALE DE LA ■ L’IRM est une méthode non invasive, sans irradiation, qui permet d’étudier la masse grasse. Elle fournit des renseignements qualitatifs sur l’infiltrat lipidique intra-musculaire : il est hétérogène et varie d’un groupe musculaire à un autre ; les coupes étagées permettent d’évaluer la masse grasse dans les 3 dimensions et de distinguer graisse superficielle et graisse profonde. L’IRM apporte aussi des renseignements quantitatifs permettant de calculer le volume de tissu adipeux et d’en déduire la masse grasse : on peut ainsi quantifier le dépôt lipidique intra-musculaire, qui n’est pas pris “en compte“ 3 par la simple mesure des plis cutanés (méthode anthropométrique). Outre l’analyse topographique sous-cutanée, intramusculaire, ou périviscérale, de l’infiltration graisseuse, l’IRM permet également d’en faire une analyse segmentaire, muscle par muscle. L’identification, en fonction de leur type enzymatique, du type de fibres musculaires plus particulièrement atteintes permettrait ensuite d’évoquer des hypothèses quant au mécanisme dystrophique touchant préférentiellement certains groupes musculaires et pas d’autres. Cependant cette méthode est coûteuse et longue à réaliser, et ne peut se faire en routine actuellement. L’examen par IRM met en évidence que les enfants atteints de dystrophie musculaire de Duchenne, même extrêmement dénutris, présentent une surcharge lipidique intra-musculaire masquant la fonte musculaire majeure. ■ L’impédance bioélectrique ou impédancemétrie corporelle est une méthode indirecte de mesure de l’eau corporelle, à condition que l’osmolarité soit constante (osmolarité et ionogramme sanguin normaux). Elle consiste à enregistrer, par l’intermédiaire d’électrodes placées au niveau des mains et des pieds de l’enfant, le passage d’un courant électrique entre deux points du corps : si la fréquence est basse, inférieure à 10 KHz, le courant passe en extra-cellulaire et l’on mesure l’eau extra-cellulaire. Au dessus de 1 MHz, il peut traverser la cellule et l’on mesure l’eau totale. L’eau intra-cellulaire correspond à la différence. La seule difficulté est d’obtenir l’immobilité de l’enfant. Cette technique, lorsqu’elle est couplée à l’IRM, permet une mesure indirecte de la masse maigre, à partir de son pourcentage d’hydratation. La masse grasse est calculée dans un second temps par différence entre le poids du corps et la masse maigre. Cette méthode est rapide, non invasive, indolore, légère et réalisable en ambulatoire au lit du malade, voire au domicile du patient. Elle est facilement reproductible. Par contre, si elle est bien validée chez l’adulte sain, elle l’est moins chez l’enfant, et encore moins chez l’enfant atteint de dystrophie musculaire où une calibration spécifique des résultats doit être établie dans les années à venir. 3 L’obésité semble liée à une diminution de la dépense énergétique d’activité L a mesure de la dépense énergétique de repos est indispensable à l’étude de l’équilibre entre apport et stockage d’énergie d’une part, et dépense énergétique d’autre part. Cela pourra aider à rechercher des anomalies métaboliques spécifiques, facteurs de risque d’obésité ou de dénutrition. Cette mesure peut s’effectuer de plusieurs manières : ■ la calorimétrie indirecte est une méthode de choix car non invasive et peu coûteuse. Elle évalue la production de chaleur en mesurant le rapport consommation d’O2 sur production de CO2 (en recueillant les gaz expirés). Elle permet ainsi de calculer la dépense énergétique de repos, à jeûn ou post-prandiale, sur des périodes brèves ou pendant 24 heures. ■ l’enregistrement de la fréquence cardiaque sur 24 ou 48 heures est corrélé à la dépense énergétique mesurée par échanges gazeux respiratoires. Couplée à la calorimétrie indirecte et à une épreuve d’effort, cette méthode permet de déduire les variations de dépense énergétique d’après les variations de la fréquence cardiaque en fonction d’un effort. Cette méthode est classique chez l’enfant sain mais difficile chez l’enfant atteint de dystrophie musculaire qui présente souvent une insuffisance cardiaque : sa fréquence cardiaque n’est pas forcément corrélée à sa dépense énergétique et les efforts lui sont difficiles. On distingue : ■ la dépense énergétique de repos : elle représente chez le sujet normal 60 à 70% de la dépense énergétique totale de 24 heures. On l’exprime par kg de masse maigre, qui est la masse énergiquement active. ■ la dépense énergétique postprandiale : la dépense énergétique de repos s’élève de 10 à 15% au cours des 4 à 6 heures qui suivent un repas. Elle est fonction de la quantité de calories mais aussi du type d’aliment absorbé. Elle sera plus élevée après un repas riche en protéines qu’en sucres ou en lipides. Elle est donc rapportée aux calories ingérées. ■ la dépense énergétique d’activité : elle est variable et permet d’équilibrer la balance énergétique lorsque les apports alimentaires varient. Elle représente 20 à 30% de la dépense énergétique totale de 24 heures chez le sujet sain. 4 4 Le métabolisme du muscle dystrophique est-il modifié ? E ■ l’utilisation d’eau marquée au deutérium (isotope stable de l’hydrogène) et à l’oxygène 18 : le patient boit quelques millilitres d’eau marquée et on mesure la décroissance de la concentration des isotopes stables. C’est de loin la méthode la plus élégante : non dangereuse et non invasive, elle permet une évaluation de la dépense énergétique sur 8 à 15 jours, en ambulatoire. Son coût élevé et la difficulté des dosages isotopiques réserve encore cette technique à la recherche. Les apports caloriques alimentaires de l’enfant atteint Chez des enfants atteints de dystrode dystrophie musculaire de phie musculaire de Duchenne, les Duchenne sont égaux ou infédépenses énergétiques de repos et rieurs à ceux de l’enfant sain. post-prandiale ne paraissent pas Chez l’enfant sain, les diffétrès différentes de celles des rents composants de la enfants témoins. Si la dépense dépense énergétique sont énergétique de 24 heures est dimiréguliers et s’équilibrent : si nuée, cela serait plutôt lié à une l’enfant mange plus, il se diminution de la dépense énergédépensera plus. Par contre tique d’activité. l’enfant atteint de dystrophie musculaire va stocker cette énergie sous forme de graisse et ne pourra plus la mobiliser quand son activité physique va diminuer. La progression de la maladie provoque des difficultés alimentaires et une fonte musculaire entraînant une dénutrition prédominant sur la masse maigre, alors que le pannicule adipeux reste longtemps conservé. L’équilibration de la balance énergétique chez ces enfants est très difficile du fait de l’absence de normes, de l’évolutivité de la maladie, et de l’ignorance des mécanismes physiopathologiques qui la sous-tendent. L’évaluation de l’état nutritionnel des patients devrait se faire individuellement aux différents stades évolutifs de la maladie (perte de la marche, arthrodèse, ventilation assistée), en situant la dépense énergétique dans l’ensemble de l’équilibre énergétique (mesures simultanées des apports, de la dépense énergétique et de la composition corporelle). xprimer la dépense énergétique par rapport à la masse maigre n’a plus beaucoup de sens chez les patients dont la masse musculaire est très diminuée. Il est néanmoins possible que la dépense énergétique du muscle malade soit plus élevée que celle du muscle sain, in vivo. Des études plus précises utilisant notamment la résonance magnétique au phosphore pourront peut-être faire progresser les connaissances dans ce domaine. Des anomalies métaboliques spécifiques ont été mises en évidence in vitro : des cellules dystrophiques en culture transforment plus facilement le sucre en graisse que les cellules musculaires normales. De tels mécanismes restent à démontrer par des méthodes simples et non invasives in vivo. ANOMALIES MÉTABOLIQUES : LA CLÉ SERAIT DANS LA MITOCHONDRIE On a étudié la dépense énergétique dans le modèle animal de la dystrophie musculaire de Duchenne, la souris mdx. La souris mdx subit une phase de nécrose musculaire très importante à l’âge de 4-6 semaines, suivie par une phase de régénération musculaire efficace lui permettant d’atteindre l’âge adulte avec une masse musculaire intacte. Malgré son anomalie génétique identique à la dystrophie musculaire de Duchenne chez l’homme, son phénotype est différent. Cette souris présente une augmentation de la perméabilité membranaire au calcium, avec une accumulation de calcium dans la fibre musculaire. Sa dépense énergétique musculaire basale est diminuée, ainsi que le coût énergétique de l’homéostasie du calcium. Différentes observations ont permis de penser que ces anomalies résident au niveau de la mitochondrie et du cycle de Krebs et qu’elles sont indépendantes de la capture du glucose par la cellule musculaire. Il reste maintenant à savoir si, chez l’homme, il existe aussi un défaut d’utilisation des substrats énergétiques au niveau du muscle, et plus précisément une anomalie du cycle de Krebs dans la mitochondrie, jouant un rôle dans les processus de dégénérescence musculaire. Dans ce cas, quel est le mécanisme en cause ? Quel rôle joue t-il entre le phénomène initial (absence de dystrophine) et le phénomène final (nécrose musculaire) ? Si ces anomalies du métabolisme glucidique font partie des évènements dégénératifs, pourrat-on mettre en place des approches thérapeutiques à ce niveau ? 5 5 Obésité et dénutrition : des recettes L’OBÉSITÉ : PRÉVENIR - réduction calorique par réduction des apports lipidiques et des apports glucidiques cachés (boissons sucrées) ; - épargne protéique : conservation d’apports protéiques suffisant aux besoins de l’organisme. Un objectif raisonnable et sans danger pour la masse musculaire est de perdre 1 à 2 kilos par mois. générale (gastroscopie cutanée per-endoscopique), évitant le risque de décompensation respiratoire du jeune adulte atteint de dystrophie musculaire de Duchenne. (1) «Tous à table», TN. Willig, APF/AFM, Paris, 1993, 183 p. En pratique, après l’évaluation de l’équilibre fragile entre apports et besoins, la prise en charge nutritionnelle de ces enfants suivra l’un ou l’autre de ces 2 axes : ■ prévenir l’obésité, par des mesures hygiéno-diététiques adaptées aux besoins de l’enfant, tout en tenant compte de la consommation familiale et de l’environnement social ; ■ lutter contre la dénutrition, en proposant une alimentation adaptée dans son contenu (texture, richesse calorique) et son contenant (aides techniques, alimentation péri-opératoire, support nutritionnel entéral ou parentéral, voire nutrition entérale par gastrostomie). LA DÉNUTRITION : LUTTER La lutte contre la dénutrition consiste à dépister les facteurs en cause et à corriger ceux qui sont accessibles : - l’insuffisance respiratoire chronique, par l’instauration d’une ventilation assistée ; - les difficultés motrices, par l’installation d’aides techniques (couverts allégés, support d’assiette rapprochant les aliments de la bouche, support de bras,...), permettant d’éviter autant que possible la dépendance d’une tierce personne pour s’alimenter. Quand l’alimentation devient trop difficile, les suppléments caloriques industriels (Renutryl®, Fortimel®, Tonexis®…) présentent en un faible volume des apports énergétiques concentrés et équilibrés en vitamines et oligoéléments. Ils peuvent compléter ou remplacer l’alimentation orale, soit temporairement à l’occasion d’une infection respiratoire, d’une période péri-opératoire, soit pour une période plus prolongée (cf : «Tous à table»(1) ). - les fausses routes, parfois occultes ou survenant précocément (vers 14-15 ans), entraînent un cercle vicieux d’infections respiratoires et d’anorexie : elles bénéficient, comme la macroglossie et les déformations mandibulaires, d’une adaptation de la texture des aliments, ou font discuter à terme l’indication d’une gastrostomie d’alimentation. Celle-ci peut être réalisée au cours d’une endoscopie sans anesthésie Ce compte rendu est le reflet des interventions qui ont eu lieu le 30 Novembre 1994, lors d’une table ronde, au “14ème Colloque de la Société Francophone de Nutrition Entérale et Parentérale (SFNEP) (Clermont Ferrand • du 30 Novembre au 2 Décembre 1994)” Nous tenons à en remercier les différents participants et tout particulièrement Venance Varille qui a pris le temps et la peine de relire et de corriger ce document. «Tous à table» par T. N. Willig, est disponible (contre 80 F + 20 F de frais de port) à : APF - 17 bd Auguste Blanqui - 75013 PARIS - tél. (01) 40 78 69 00 ©AFM • 05/95 - Réimpression 04/98 • Compte Rendu Flash Myoline • e-mail : [email protected] • Maquette : I. Pereira • Impression : ep 3000 - 01 64 93 89 89 La prévention de l’obésité passe par une surveillance attentive de la courbe de poids, afin de dépister le plus tôt possible la prise de poids, notamment lors de la période d’arrêt de la marche. Plusieurs mesures hygiéno-diététiques peuvent être mises en oeuvre pour aider l’enfant à stabiliser son poids puis à perdre doucement et progressivement du poids sur quelques semaines ou quelques mois : 6