TROUBLES DE DEGLUTITION DES : Médecine physique et de réadaptation DIU : Médecine de rééducation Module : MPR et Système nerveux périphérique Nancy :5-6-7 juin 2006 Coordonnateurs :Pr JY Salle et O. Dizien Titre : Troubles de déglutition Auteurs : J.Y. Salle, A Morizio, j.P Lissandre. J.Y. SALLE, A MORIZIO, J.P LISSANDRE. Département de Médecine Physique et de Réadaptation Centre Hospitalier DUPUYTREN - LIMOGES © Cofemer 2006 et l’auteur Tous droits réservés DEGLUTITION NORMALE INTRODUCTION ! Transport des aliments vers l’œ sophage : l’œsophage " « Toboggan » et propulsion linguale, " Contraction péristaltique du pharynx : La Déglutition Normale • Ouverture du sphincter oesophagien, • Propulsion de la « queue du bol alimentaire » ! Protection des voies aériennes : " Inhibition respiratoire centrale, "Fermeture du plan glottique, " L’ L’ascension et projection antérieure du larynx, " Recul de la base de langue et bascule de l’épiglotte. ’épiglotte. Trouble de la déglutition => Représentation corticale bilatérale, asymétrique : représentation principale sur l’ l’ hémisphère dominant. Shaheen H et al. Trends Neurosci Neurosci.. 1998;21:278-282. Trouble de la déglutition Les principales complications sont : => Les pneumopathies favorisées par les FR endotrachéales : 10 à 25% (2 ème cause de décès après AVC)* justifient l!’é valuation de la déglutition avant la l!’évaluation première alimentation. => La dénutrition . *Sylver F. et al. Stroke 1984;15:492-6. Cofemer MPR DES DIU 06.2006 1/12 Modes de révélations (série personnelle de 140 patients consécutifs) ! ! ! ! Diagnostic positif de fausses routes Diagnostic positif de fausses routes => Remise en cause de l’ l’idée classique “ Avoir des troubles de déglutition, c’ c’est tousser au moins une fois après l’ l’absorption d’ d’une gorgée ou bouchée test” test”. Syndrome de pénétration aigue : Rares 2,1%, Dysphagie : 17,2%, Fausses routes : 80,7%, dont 55,2% pertinente objectivée en radiovidéoscopie, radiovidéoscopie, la fausse route peut passer inaperçue. Corrélation Fausses-routes / Signes cliniques : Sensibilité faible, » Distribution faible dans la population globale. » Fausses routes avec abolition du réflexe tussigène : 40% des patients. Splaingard M. et al. Arch phys med Rehabil.1988;69:637-40. Diagnostic positif de fausses routes Dysphonie Fréquence dans la population Khi2 Sensibilité Spécificité Cofemer 47,1% 0,005 60,9% 70,5% Diagnostic positif de fausses routes Blocage Réflexe laryngé vélaire impossible pathologique Déglutition volontaire 39,1% 0,005 52,2% 77,3% Fréquence dans la population Khi2 Sensibilité Spécificité MPR DES DIU Mobilité voile en phonation 48,3% 59,8% 39,1% 0,01 62,2% 68,8% 0,01 76% 61,4% 0,01 52,2% 77,3% 06.2006 2/12 Diagnostic positif de fausses routes Rhinophonie Fréquence dans la population Khi2 Sensibilité Spécificité Diagnostic positif de fausses routes Réflexe nauséeux pathologique 35,6% 59,8% 0,005 45,6% 76,7% 0,01 73,9% 56,8% Fréquence dans la population Khi2 Sensibilité Spécificité Diagnostic positif de fausses routes Cofemer 16,4% 0,01 82,6% 45,5% 0,05 24,3% 93,5% Nombre de patients classés Sensibilité Spécificité Neurologiques 38/65 (58,5%) 58,3% 80,7% Diagnostic positif de fausses routes Principe du “3Oz Water swallow test” test” (Depipo), 90 ml Test positif : Toux dans la minute qui suit la prise de boisson, ou Voix gargouillante Résultat : Sensibilité : * 76%, * 94% pour FR radiovidéoscopiques comptabilisées si volume > 10% du volume ingéré, * 94% pour FR solides. Depippo K et al. Arch Neurol.1992;49:1259-1261. 71,3% Etude sur nouvelle population de validation : 65 patients, Diagnostic positif de fausses routes ! Perte de poids Diagnostic positif de fausses routes PATIENTS NEUROLOGIQUES 1- Absence de réflexes archaïques = 12, 2- Réflexe vélaire présent = 8, 3- Déglutition volontaire possible = 8, 4- Absence de dysphonie = 6, 5- Réflexe nauséeux présent = 6, 6- Blocage laryngé possible = 3, TOTAL(42) > 28 : Pas de fausses routes, TOTAL < 14 : Fausses routes, Total entre 14 et 28 : Radiovidéoscopie nécessaire pour préciser le risque de FR. ! Réflexes archaïques présents Stratégie mixte : “BURKE DYSPHAGIA SCREEN TEST” TEST”, Test positif : ! AVC bilatéral ou du tronc cérébral, ! Pneumopathie en phase aiguë, ! “3 Oz Water swallow test” test” positif, ! Consommation de moins de la moitié d’ d’un repas (sur 3 repas consécutifs), ! Prise alimentaire prolongée (supérieure à 30 minutes), ! Alimentation non orale. Depippo K. et al. Arch Phys Med Rehabil 1994;75:1284-6. MPR DES DIU 06.2006 3/12 Diagnostic positif de fausses routes Diagnostic positif de fausses routes “BURKE DYSPHAGIA SCREEN TEST” TEST”, Test positif : Résultats : 92% des patients atteints de complications secondaires aux FR. Echelle clinique prédictive de troubles de déglutition et de fausses routes. Six indicateurs cliniques sont recherchés : Dysphonie, dysarthrie, anomalies des réflexes vélaires et nauséeux, toux volontaire faible ou impossible , toux après prise alimentaire (tests de 5,10 et 20 ml) et modification de voix après un test de déglutition. Résultats : Diagnostic positif de fausses routes Diagnostic positif de fausses routes Echelle clinique prédictive de troubles de déglutition et de fausses routes. Résultats (n = 56) : Sensibilité : 92,3%, Spécificité : 66,7%, La vidéofluoroscopie (ou radiovidéoscopie) est l!’examen de référence en cas de doute. Elle permet : – Le repérage des fausses routes et leur gravité, – L!’identification des mécanismes physiopathologiques, Mais aussi : – La recherche des postures de correction des fausses routes, – L’efficacité des traitements proposés. Daniels S.K. et al. Arch Phys Med Rehabil 2000;81:1030-3. La RADIOVIDEOSCOPIE de la DEGLUTITION II- Matériels et Méthode Cofemer La RADIOVIDEOSCOPIE de la DEGLUTITION MPR DES DIU 06.2006 4/12 Principales anomalies de déglutition La RADIOVIDEOSCOPIE de la DEGLUTITION ! Phase orale : – Occlusion labiale insuffisante => Bavage, – Réduction de la tension intra-buccale => Anomalie de formation du bol alimentaire avec remplissage des sillons gingivo-jugaux, – Réduction des mouvements linguaux => Anomalie de formation , d!’homogénéisation et de rétropulsion du bol alimentaire et risque de FR pré-déglutition, – Diminution de la sensibilité buccale => Risque de FR pré-déglutition. Principales anomalies de déglutition rencontrées chez l!’hémiplégique ! Diagnostic positif de fausses routes Phase pharyngo-laryngée : La vidéofluoroscopie (ou radiovidéoscopie) est l!’examen de référence en cas de doute. Elle permet : – Retard ou absence de réflexe de déglutition => FR pré-déglutition par débordement des stases valléculaires et des sinus piriformes, – Occlusion vélo-pharyngée incomplète => FR nasale, – Protection laryngée insuffisante => FR per-déglutition, – Ascension laryngée réduite => FR per-déglutition, – Diminution du péristaltisme pharyngée => Stases valléculaires et des sinus piriformes et FR post-déglutition, – Dysfonction SSO => ouverture trop tardive, trop courte avec FR per déglutition. – Le repérage des fausses routes et leur gravité, – L!’identification des mécanismes physiopathologiques, Mais aussi : – La recherche des postures de correction des fausses routes, – L’efficacité des traitements proposés. Diagnostics étiologiques Diagnostics étiologiques ! Particularités des atteintes du système nerveux périphérique " Atteinte de la motricité réflexe, " Association fréquente à des troubles sensitifs => mauvaise rétropulsion, rétropulsion, " Paralysie des cordes vocales => mauvaise fermeture glottique, toux inefficace, " Troubles de l’ l’ouverture de la bouche oesophagienne. Cofemer MPR DES DIU 06.2006 5/12 Nerf Facial Nerfs Glosso-pharyngien et Pneumogastrique Nerf Hypoglosse Nerf GLOSSO-PHARYNGIEN (IX) Nerf mixte, Signe essentiel : signe du rideau de Vernet Nerf HYPOGLOSE (XII) Nerf PNEUMOGASTRIQUE (X) Interférence avec le glosso-pharyngien. L’atteinte entraîne : ! Hémiparésie vélo-palatine : Voix nasonnée, asymétrie du voile, abolition du réflexe vélo-palatin, ! Paralysie laryngée : Voix bitonale, ! Anesthésie sensitive. Atteintes multiples des paires crâniennes C’est le nerf moteur de la langue. Cofemer MPR DES DIU 06.2006 6/12 PRINCIPES THÉRAPEUTHIQUES : STRATEGIES Prise en charge rééducative : le temps de la rééducation ! Le patient a une alimentation per os ! Le patient a une alimentation palliative : entérale ou parentérale ! D’adaptation : pour compenser – Posturale, – Diététique ! Rééducatives : pour restaurer ! LA REPRISE ALIMENTAIRE N’ N’EST PAS UN ESSAI ALIMENTAIRE ! La reprise est un acte thérapeutique – Contrôle volontaire de la musculature bucco-vélofacial, – Recul de la base de langue, – Améliorer le contrôle respiratoire. Prise en charge rééducative : l’adaptation PRINCIPES THÉRAPEUTHIQUES " L’environnement – Installation , distracteurs, aides techniques ! Principes généraux : " Le patient – Vigilant, concentré, informé, apte à réaliser " L’assistant – Connaît la technique adaptée au patient – Supervise, note – Sait reconnaître une déglutition, déglutition, les fausses routes , les stases, stases, l’ l’efficacité de la toux – Surveille placard et poubelle " L’aliment : saveur, texture, volume …….. …….. " Et les visiteurs …. Cofemer MPR DES DIU – Tenir compte des troubles associés : Aphasie, anosognosie… – Installer correctement le patient : POSTURE en antéflexion cervicale => pour améliorer la protection laryngée. » » » » Position demi assise, Préférer l’auto-alimentation, Dans le cas contraire, alimentation de bas en haut, Utiliser les aides techniques efficaces : Verre à encoche nasale. – Environement favorable : » Patient attentif, sans élément distracteur. 06.2006 7/12 PRINCIPES THÉRAPEUTHIQUES ! Les stimulants de la déglutition Adapter la consistance de l!’alimentation La Diététique => pour compenser le retard de déclenchement du réflexe de déglutition. Rôle et importance des propriétés physico-chimiques des aliments (Groher M et al. J am Geriatr Sa. 1995 43(3):528-32.) Propriétés physiques Propriétés chimiques texture température Récepteurs tactiles Effets de frottements Thermorécepteurs * Chaud * froid * jamais tiède volume Sensation : ni trop, ni trop peu pression barorécepteurs salé Sucré Excitabilité du réflexe de déglutition saveurs gaz acide amer Éclatement des bulles récepteurs tactiles odeurs Les épaississants Origine végétale: ! Poudres épaississantes industrielles: - texture variable et évolutive - utilisation : chaud / froid - risque bactériologique négligeable ! Pots d’ d’eau gélifiée individuels prêts à l ’emploi ’emploi ! Maïzena / Bouillies Origine animale : ! La gélatine : déconseillée instable à la chaleur Cofemer MPR DES DIU 06.2006 8/12 Les différentes textures Évolution des textures en fonction des progrès et des possibilités de déglutition Lisse Mixé Mouliné Haché Entier Lisse ! Définition: bol alimentaire totalement homogène cohésion en bouche ! Référence : fromage blanc battu ! Menu: ! Petit-déjeuner: Bouillie Mixé ! Définition: aucun aliment difficile à mastiquer et/ou à avaler ! Référence: purée et aliments réductibles en purée (texture qui facilite la mastication des aliments) ! Menu : Potage épais Mixé : viande + légume + P d T+ assaisonnement Fromage blanc ou fromage à tartiner Compote de fruits ou fruit mou à écraser (banane) Pain ou pain de mie (trempé dans un liquide: potage) Boisson épaissie ! Petit-déjeuner: bouillie ou boisson + pain (pain de mie) trempé Haché Potage « filtré » épaissi Mixé lisse Fromage blanc à 40% minimum Compote de fruits homogénéisée Pas de pain ni pain de mie Boisson épaissie Mouliné ! Définition: aucun aliment difficile à mastiquer et/ou à avaler. La viande est hachée, les légumes sont réduits en purée (viande et légumes séparés) ! Référence: purée ! Menu : Potage épais Viande hachée ou poisson ou œ ufs servis avec sauce ou jus Légumes réduits en purée Fromage blanc ou fromage à tartiner Compote de fruits ou fruit mou à écraser Pain ou pain de mie (trempé dans un liquide: potage) Boisson (épaissie ou non) ! Petit-déjeuner: bouillie ou boisson + pain (pain de mie) trempé +... Entier ! Définition: La viande est hachée, les légumes sont entiers ! Définition: Alimentation normale. Bonne compréhension des consignes ! Référence: Légumes faciles à écraser : chou-fleur bien cuit. Pas de grains ( riz, semoule… semoule… ), de fils (céleris, vert de poireau, … ) de fibres dures ( palmiers, concombres, radis …), ! Référence: tous les aliments, en surveillant ceux à longues fibres (pot au feu, bavette, blanc de poulet… poulet…), à grains (petits pois… pois… ) ! Menu : Légumes tendres ou charcuterie molle ou potage Viande hachée ou poisson ou œufs servis avec sauce ou jus Légumes ou féculents ( prudence) Fromage ou laitage Fruits bien mûrs, épluchés, sans les grains Pain ou pain de mie selon capacités masticatoires Boisson (épaissie ou non) ! Menu : Hors d ’œuvres ’œuvres bien assaisonnés ou charcuterie molle Viande tendre ou poisson sans arête ou œ ufs Légumes ou féculents ( toujours prudence) Fromage ou laitage Fruits de préférence bien mûrs, épluchés, sans les grains Pain Boisson épaissie ou non ! Petit-déjeuner : boisson (épaissie ou non) + pain ou équivalent ! Petit-déjeuner : boisson (épaissie ou non) + pain ou équivalent Cofemer MPR DES DIU 06.2006 9/12 PRINCIPES THÉRAPEUTHIQUES ! Vidange des stases : " Buccale : Soins de bouche avec contrôle de l’absence de stase gingivo-buccale, gingivo-buccale, " Pharyngiennes : Râclement d’ d’effort ! Hygiène dentaire : => Prévention du risques de pneumopathies. (Langmore et al al.. Dysphagia 1998;13:69-81) ! Reflux gastro-oesophagien : PRINCIPES THÉRAPEUTHIQUES ! Manœ Manœuvres Spécifiques : La Déglutition supraglottique : ++ Inspiration volontaire, blocage glottique pré-déglutition et toux post-déglutition. Elle participe à l’ l’ amélioration du contrôle respiratoire. PRINCIPES THÉRAPEUTHIQUES ! Manœuvres Spécifiques : PRINCIPES THÉRAPEUTHIQUES ! Techniques de Facilitation : " Stimulation thermique : Facilitation du réflexe de déglutition par stimulation des piliers antérieurs du voile, " Stimulation phoniatrique : «!K!» poussé (augmentation de l’activité du constricteur supérieur du pharynx), " Biofeedback des muscles supra-hyoïdiens : Travail de l’élévation du larynx, " Inhibition des réflexes oraux archaïques (Succion, morsure) " Super-supra glottique, " Manœuvre de Mendelson, "Double déglutition, " Déglutition avec effort, " Autres postures : rotations, latéroflexion, "… PRINCIPES THÉRAPEUTHIQUES La dénutrition Conséquences : ! Exercices analytiques : Muscles bucco-faciaux - " dénutrition - " infections pulmonaires - " décès - " durée de séjour - # état fonctionnel " Mâchoire : Pro-rétropulsion, Pro-rétropulsion, diduction, " Lèvres : maintenir un bouton derrière les lèvres en tirant sur le fil, " Langue : pression sur le palais, " Voile du palais : consonnes vélaires : Ki, Ki, Ka, Kou, Kou, Ga.. Ga.. Cofemer (Smithard 1996 ; Elmstahl 1999 ; Sanders 2000 ; Dennis 2000) MPR DES DIU 06.2006 10/12 Que faire ? Propositions de bilan nutritionnel Equipe pluridisciplinaire : bilan initial . IMC (mais poids et taille parfois difficiles) . Variation de poids 3 à 6 mois . Composition corporelle (CMB, impédancemétrie) impédancemétrie) FR + FR = 0 .Evaluer les Moyens simples Complémentations orales Stratégie d’adaptation: • Posturale en antéflexion • Consistance adaptée Réévaluations . Albuminémie : valeur pronostique Réévaluation régulière Que faire ? NE précoce ? Equipe pluridisciplinaire : bilan initial FR persistante Horaire de mise en route de la NE après AVC FR = 0 . NE avec SNG / GPE ? Complémentations orales Réévaluation à 15 à 21 j Réévaluations < 72ème heure > 72ème heure GPE / GIR Durée de séjour 20 +/- 12 j 30 +/- 12 j p= 0.03 Réévaluations ( Nyswonger 1992 ; Evans 2001) Arrêt NE : $ 4ème mois GPE versus SNG Indications de la GPE A 6 semaines GPE SNG mortalité (%) arrachement (%) albuminémie (g/L) respect de prescription (%) sortie en institution (%) 12.5 7.0 +2.7 100.0 0 57.0 37.5 -9.5 71.0 38.0 «!Pronostic de déglutition péjoratif...!» péjoratif...!» à 2-4 sem (Koslowski 2002 ; Akner 2001) «!Si NE de longue durée...!» durée...!» ( Davenport 2000) Attention à l’ l’information, car anxiété : - des patients - des Médecins !!! (Norton 1996) GPE : possible " survie et " apport nutritionnel ( Callahan 1999) (Bath 2000 ; Dennis 2000) Cofemer MPR DES DIU 06.2006 11/12 PRINCIPES THÉRAPEUTHIQUES GPE versus GIR GIR : plus simple, plus sûre, moins chère ? AG succès (%) complications graves (%) GPE GIR oui 95.7 non 99.2 9.2 5.9 ! Durée de l’ l’ alimentation par Gastrostomie : (Teasell et al. Arch Phys Med Rehabil 2001;82:1412-5 2001;82:1412-5)) Étude rétrospective de 563 dossiers consécutifs d!’AVC !’AVC de 1986 à 1996. – 32 gastrostomies soit 5,7%, posées avec un délais post-AVC de 30 jours +/- 37 (extrêmes 2 à 111 jours) » Pour AVC du tronc cérébral 19,3% (17/88), » Pour AVC hémisphériques 3,2% (15/475), – 25 (78%) patients porteurs d!’ une gastrostomie ont un d!’une AVC du tronc cérébral ou bihémisphériques. bihémisphériques. n = 5680 ; tous patients confondus ( Woolman 1995 ; Murphy 1996) PRINCIPES THÉRAPEUTHIQUES ! Durée de l’ l’ alimentation par Gastrostomie : (Teasell et al. Arch Phys Med Rehabil 2001;82:1412-5 2001;82:1412-5)) Étude rétrospective de 563 dossiers consécutifs d!’AVC !’AVC de 1986 à 1996. – Durée d!’ utilisation : d!’utilisation » 11 gastrostomies retirées précocement = durée 47,2 jours, » 13 gastrostomies retirées à domicile = 153 jours, » 8 gastrostomies (1,4%) supérieures à 1 an, pour AVC tronc cérébral ou AVC bilatéraux. Cofemer MPR DES DIU 06.2006 12/12