Classification des médications antalgiques et règles de prescription

publicité
PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR
étude et prise en charge
de la douleur
en médecine physique et
réadaptation
• Le but recherché est que tous les patients soient
soulagés de façon à avoir une vie aussi normale
que possible.
• Nécessité de connaître les antalgiques de façon
à prévenir la douleur engendrée par les soins.
• Nécessité de connaître les différentes
techniques d’administration
Session de mai 2009
Docteur Jean Paul DIDELOT
PH Anesthésie Réa-UETD
1
2
REGLES GENERALES DE
PRESCRIPTION DES TRAITEMENTS
MEDICAMENTEUX
• Garder la notion de douleur totale
• Chercher une étiologie par des signes objectifs
et un examen clinique
• Evaluer la douleur par les échelles de la douleur
• Classer cette douleur
Les douleurs par excès de
nociception
– Par excès de nociception
– Neurogène
– Ou les deux
3
4
classification des antalgiques selon leur
puissance d’après l’échelle OMS
classification des antalgiques
• selon leur site d’action
– central
– périphérique
Codéine
D propoxyphène
Tramadol
Nalbuphine
• selon leur puissance analgésique
• selon leur appartenance : classification de l’OMS
– opioïde
– non opioïde
Paracétamol
Néfopam
AINS
5
2
Morphine
Fentanyl
Oxycodone
sophidone
3
1
6
1
place des antalgiques
dans le traitement de la douleur
Site d’action
des antalgiques
!
!
• Les antalgiques sont indiqués dans le
traitement des douleurs par excès de
nociception
K
opioides
paracétamol
néfopam !
tramadol
Anesthésiques
locaux
• Leur action consiste en l’interruption de la
transmission des messages douloureux
AINS
paracétamol
• Certains (AINS) pourraient également limiter
la pérennisation des phénomènes douloureux
Anesthésiques
locaux
!?
Opioides ?
AINS
---
!
K
Opioides
paracétamol
néfopam
tramadol
7
les antalgiques de palier 1
ou non opioïdes
8
le paracétamol
propriétés
•
•
•
•
mis au point en 1950
dérivé du para-aminophénol
action plus rapide en injection IV unique
passage rapide de la barrière hématoencéphalique
• détecté en 20 mn dans le LCR
• pas d’accumulation même chez l’insuffisant
rénal
• le paracétamol
• les AINS
• le néfopam (acupan®)
9
10
le paracétamol
mécanismes d’action
le paracétamol
indications
• inhibition de la synthèse des prostaglandines
centrales
– action sur le site peroxydase de la prostaglandine
H2 synthétase (PGHS)
– par opposition aux AINS qui agissent sur le site
cyclo-oxygénase (COX) de cette enzyme
• pas d’action sur la PGHS au niveau périphérique
– donc aucun effet anti inflammatoire
– aucun effet antiagrégant plaquettaire
• Actif seul pour des douleurs de faible intensité
11
• Effet plafond par voie orale
• Le plus souvent utilisé en analgésie balancée
12
2
le paracétamol
modalités d’utilisation
la forme galénique du paracétamol
• Voie intra veineuse
• NORHOLT, IASP, 1999
– perfalgan® ou générique
• Flacon ou poche de 100 ml pour 1g
• Flacon de 50 ml pour 500 mg
– Étude contrôlée chez 242 patients
(sagesses)
– Paracétamol effervescent : effet plus rapide
que paracétamol non effervescent
– Début d’analgésie à 20 min vs 45 min
• Voie orale
– Comprimés, gélules, sachet ou solution
– Forme effervescente ou non
• Voie rectale
– suppositoire
13
14
le paracétamol
toxicité hépatique
le paracétamol
et allaitement
• Détoxification normale par glutathion
• Risque de nécrose hépatique dans 3 situations :
• Passage faible dans le lait maternel
– Surdosage chez l’enfant
– Intoxication volontaire chez l’adulte
– À posologie normale en cas d’imprégnation éthylique
aigue
• Réduire les doses chez l’éthylique chronique à
2g/24h
• Peut être administré sans risque pendant
l’allaitement
• Attendre 3 heures après la prise du médicament
pour reprendre l’allaitement, pour réduire la dose
transférée via le lait
15
les antalgiques de palier 1
ou non opioïdes
16
DEUX CYCLO-OXYGÉNASES
COX-1
• le paracétamol
• les AINS (anti inflammatoires non
stéroïdiens)
COX-2
• Constitutive
• Inductible (le plus souvent)
• Rôle régulateur
• Rôle dans l’inflammation
• Expression dans :
- Muqueuse gastrique
- Plaquettes
- Rein
• Expression dans les sites
inflammatoires
• Expression constitutive possible
- Cerveau
- Rein
- Autres
• le néfopam (acupan®)
Régulation de l’
l’homéostasie
Inflammation
17
D’après Dubois RN, et al. Cyclooxygenase in biology and disease. FASEB J 1998 ; 12 : 1063-73.
3
Les prostaglandines
ORGANES ou SYSTÈME
les AINS
Système nerveux central
• Tous les AINS :
–bloquent l'action de la cyclo-oxygénase
(périphérique) sur l'acide arachidonique en
réduisant la production de Prostaglandines
algogènes
–Diminuent la sensibilisation des récepteurs
–action centrale et périphérique
–anti-inflammatoire, antalgique, anti-pyrétique
Effets
des
AINS
classiques
Nocicepteurs
Rein
Vaisseaux sanguins
Bronche
Grêle
Utérus
Glandes endocriniennes de
l’estomac
Glandes endocriniennes du
grêle
Sang
Système immunitaire
19
EFFETS des
PROSTAGLANDINES
EFFETS des AINS
Transmission douleur corne
postérieure moelle
Hyperalgésie
Augmente pression
perfusion rénale et diurèse
Vasodilatation
Analgésie niveau moelle,
apyrexie
Baisse sensibilité
Rétention eau, électrolytes
Bronchorelaxation
Contraction
Contractions, relaxation du
col
Production Hcl et mucus
Baisse inflammation,
fermeture canal artériel
Asthme pseudo allergique
Diarrhées
Tocolyse
Ulcère gastro-duodénal
Sécrétions mucus, eau…
Ulcère du grêle
Agrégation plaquettaire,
perméabilité capillaire
Troubles hémostase
primaire, Prévention
thrombo-embolie et choc
?
Migration des globules
blancs
20
D ’’après
après « Douleur » L. BRASSEUR
les AINS
les AINS
• Effets indésirables
• Contre indications
– Rénaux
–
–
–
–
–
–
–
–
–
• Installation précoce et dose dépendante
• Rétention hydrosodée et installation d’une IRA
fonctionnelle le plus souvent
– Sur l’hémostase
• Perturbation des tests d’agrégation plaquettaire
• Seule l’aspirine allonge significativement et
régulièrement le TS
– Cutanéo muqueux
• Du prurit au choc anaphylactique
• Augmentation du risque de dermite et fasciite
nécrosante
21
utilisation pratique des AINS classiques
Présentation
Posologie
adulte / 24 h
Kétoprofène
Profénid®
amp. 100 mg
cp 50 mg
cp LP 150 mg
50 mg x 4
4 x 1 cp
1/2 LPx2 / 24 h
Apranax®
cp 550 mg
2 cp / 24 h
Nifluril®
gél 250 mg
1 gél x 3
Diclofénac
cp 50 mg
cp LP 100 mg
3 x 1 cp
Produits
Voltarène®
Antécédents gastro duodénaux
Rectite et rectorragies
Insuffisance rénale chronique et greffe rénale
Sujets déshydratés
Insuffisance hépato cellulaire et greffe hépatique
Troubles de l’hémostase (thrombopénie<150000)
Hypersensibilités aux composants
Asthme, syndrôme de Fernand Widal
Grossesse
22
les antalgiques de palier 1
ou non opioïdes
• le paracétamol
• les AINS (anti inflammatoires non
sréroïdiens)
• le néfopam (Acupan®)
1 LP / 24 h
23
24
4
le néfopam : Acupan® 20 mg
le néfopam : Acupan® 20 mg
• Action centrale, non opioïde
• Adulte et enfant > 15 ans
• Non anti inflammatoire
– Contre indiqué chez la femme enceinte ou
allaitante
• Inhibition de la recapture des monoamines
+  des contrôles inhibiteurs descendants
• Associé à morphine >> épargne de 30 à 50 %
• Début d’action rapide, pic à 3O min
• Effets indésirables : sueurs, somnolence,
nausées, vomissements (Zophren® efficace)
• Demie-vie 4h
• Nécessité de perfuser lentement (30 min ou plus)
• Forme injectable seule disponible
25
les antalgiques morphiniques
26
les antalgiques morphiniques
Un mécanisme d’action commun
–
–
–
–
• Le palier 2 ou opioïdes faibles
• Le palier 3 ou opioïdes forts
Liaison à des récepteurs spécifiques
Imitent l'action des endorphines
Bloquent la transmission de la douleur
Induisent d'autres effets
27
28
Récepteurs
action des opioïdes endogènes
µ
• Récepteurs aux
« morphines »
endogènes
• Blocage de la
libération des
neurotransmetteurs
effets des
différents
récepteurs
opioïdes
Postsynaptique
Agoniste
Effets
type
Pharmacologiques
morphine
Effet antinociceptif µ1
Dépression respiratoire µ2
Bradycardie
Myosis
∂
Enképhalines
Effet antinociceptif
Effets comportementaux
(euphorie, convulsions)
Présynaptique
k
Benzomorphane
Dynorphines
Effet antinociceptif
Effets endocrines
Effets comportementaux
29
(sédation)
30
5
les antalgiques morphiniques
les antalgiques de palier 2
• la codéine
Selon l’action sur les récepteurs
• le dextropropoxyphène
• le tramadol
• les associations
– Agonistes purs
– Agonistes partiels antagonistes
– Antagonistes
– Propriétés
– Indications et contre indications
– Présentation et utilisation
31
32
la codéine
les antalgiques de palier 2
• Transformation en morphine, par métabolisme
hépatique, or 6 à 10 % de la population ne
possèdent pas l’enzyme nécessaire.
• la codéine
• le dextropropoxyphène
• le tramadol
• Forme orale, associée au paracétamol
• les associations
• Ratio P 500 mg/ codéine 3O mg le meilleur
• Existe sous forme seule pour l’enfant
(Codenfan®) et l’adulte (Dicodin® LP)
– Propriétés
– Indications et contre indications
– Présentation et utilisation
33
le tramadol
34
le tramadol
Mécanisme d'action
• Synergie d'un effet agoniste morphinique μ et
d'un effet monoaminergique central (inhibition
de la recapture de la noradrénaline et de la
sérotonine)
• Forme injectable 100 mg (périopératoire)
• Relais par voie orale : forme à libération
immédiate ou forme LP
– gélule 50 mg : 1 à 2 toutes les 6h
– gélule 100 mg LP et 200 mg LP : 1 toutes les 12h
• Forme pédiatrique :
• L’affinité pour les récepteurs μest 6000 fois
plus faible que celle de la morphine, et 10 fois
plus faible que celle de la codéine
– solution buvable flacon de 10 ml : 100 mg/ml
1 goutte = 2,5 mg
– 1 à 2 mg/ kg 3 à 4 fois par jour (maxi 8 mg/kg/j)
35
36
6
le tramadol oral
les antalgiques de palier 2
• la codéine
• le dextropropoxyphène
• le tramadol
Par voie orale, absorption rapide
– Biodisponibilité de 65 à 70%
– Effet antinociceptif décelable à 15-30
minutes après absorption
– Tolérance digestive très variable, nausées
prévenues par dompéridone, ondansétron
déconseillé (antagonise les effets 5HT3)
– Contre indiqué chez l’épileptique
• les associations
– Propriétés
– Indications et contre indications
– Présentation et utilisation
37
38
les associations d’antalgiques à dose
fixe
les associations d’antalgiques
Avantages attendus
• Les controverses paracétamol +
opioïdes faibles
• Améliorer l’observance thérapeutique
• Bénéficier des effets additifs voire
synergiques des différents produits
• Réduire les effets indésirables
• L’espoir de l’association tramadol +
paracétamol
39
40
les associations d’antalgiques à dose
fixe : tramadol-paracétamol
les associations à dose fixe opioïde
faible + paracétamol
• Association fixe
– tramadol 37,5mg + paracétamol 325 mg
• Paracétamol 500mg + codéine 30 mg
– Efferalgan Codéine® 1 à 2 cp toutes les 6h
•
•
•
•
•
• Paracétamol 400 mg+ dextropropoxyphène
30 mg
– Propofan® 2 gél toutes les 8h
41
Voie orale uniquement
Effet synergique démontré
IXPRIM® et ZALDIAR ®
1 comprimé toutes les 6h
Mêmes effets indésirables qu’avec tramadol
mais moins de constipation qu’avec codéine
et moins de troubles de la vigilance
42
7
comparaison tramadol/codéine : effet
sur la vigilance
les effets indésirables du palier 2
24 patients en neurochirurgie traités par Diantalvic®,
ou tramadol associé à paracétamol : évaluation globale
Les patients volontaires
(âge moyen 24 ans)
ont reçu
1cp de tramadol
Paracétamol
incidence des effets indésirables des antalgiques de
palier II
33%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
29%
25%
16%
12,50%
ou 1 cp de paracétamol
Codéine
12,50%
es
es
ha
C
ép
m
do
ab
lé
in
en
em
ss
di
D’après Pickering G
Fund & Clin Pharmacol
44
2005:19:707-711
le
E
to
ur
s
ur
Étude de la réactivité
D
ou
C. Laillier, 2005
al
ts
n
io
e
ip
le
at
nc
st
C
on
S
om
no
m
se
is
V
om
N
au
sé
en
es
ts
8%
43
les antalgiques de palier 2
la nalbuphine : Nubain®
•
•
•
•
• Opioïde « faible »
la codéine
le dextropropoxyphène
le tramadol
les associations
• Agoniste partiel K >>> analgésie
• Antagoniste µ
• Les agonistes antagonistes
(compétition avec opioïdes agonistes purs)
– Nalbuphine
– buprénorphine
• Analgésie limitée par effet plafond
45
46
la buprénorphine :
Temgésic® -Subutex®
la nalbuphine
• Forme injectable : ampoules 20 mg
• Temgésic® Agoniste partiel µ
• Durée d’action courte 4 h
– 1 ampoule = 0,3 mg par voie S/C x 3/24H
– 1 glossette = 0,2 mg par voie sublinguale
– risque de dépression respiratoire difficile à antagoniser
par la naloxone
• Surtout intéressant chez l’enfant, voie IV
lente ou rectale  voie sous-cutanée
douloureuse
47
•
•
•
•
Caractéristiques : EFFET PLAFOND
Abandonné pour la douleur aiguë postopératoire
Toujours utilisé en douleur chronique cancéreuse
Subutex® utilisé en substitution des toxicomanes
48
8
précautions d’emploi des morphiniques
agonistes - antagonistes
les antalgiques de palier 3
• Les agonistes
• Ne associer buprénorphine ou
nalbuphine aux agonistes (codéine ou
morphine)
• On peut administrer la morphine après
nalbuphine (demi-vie courte)
– la morphine
• Sous forme injectable et orale
– le fentanyl
• Sous forme injectable, patch transdermique, applicateur
buccal, spray nasal
– l’oxycodone
• Sous forme injectable et orale
– la sophidone
– La méthadone
• Sous forme orale (encore réservée aux substitutions)
49
notion de seuil d’analgésie
Seuil de
toxicité
Taux plasmatique
les morphiniques - palier 3
Agonistes purs
L’action antalgique est :
• puissante, dose dépendante
• limitée • par les effets indésirables
• par les phénomènes de
tolérance (surtout en chronique)
• antagonisable par la naloxone
analgésie
Concentration
minimale
efficace ou
seuil
d’analgésie
Temps
51
•
•
52
cinétique de la morphine orale
volontaire sain, prise unique
la morphine orale
•
50
Sulfate de morphine à libération prolongée LP
Skénan ® gélules de 10, 30, 60, 100, 200 mg
Moscontin® comprimés même dosage
1 prise toutes les 12h
21
14
Sulfate de morphine à libération immédiate LI
Actiskénan ® gélules de 5, 10, 30 mg
Sévrédol ®cp 10 et 20 mg
1 prise en cas de pic douloureux
7
Sulfate de morphine buvable
0
Oramorph® flacon unidose de 5ml de 10,30, 100mg
53
0
3
6
9
12
54
9
les nouveaux opioïdes
les nouveaux opioïdes
• Hydromorphone
• Oxycodone
– Sophidone® gélules LP 4, 8, 16, 24 mg
posologie de hydromorphone = morphine
7,5
– Oxynorm® (libération immédiate))
• gélules à 5, 10, 20 mg
– Oxycontin® LP (libération prolongée)
• Fentanyl
• Comprimés à 5, 10, 20, 40, 80 mg
• Posologie d’Oxycodone # posologie de morphine
2
• Absence de métabolites actifs
55
les morphiniques
effets indésirables communs
• Sédation  somnolence
• ou euphorie – dysphorie
• Le risque de dépression respiratoire est fonction
de la puissance du produit
• C’est une diminution de la sensibilité des centres
respiratoires au CO2
•  du réflexe de toux (palier 2 = sirops
antitussifs)
– Patch trans dermique (Durogésic®) 12, 25, 50, 75,
100 µg/h pendant 72 h
– Ampoule pour injection IV ou péridurale
– Comprimés buccaux (Actiq®) de 200, 400, 600, 800,
1200, 1600 µg (AMM pic douloureux de la douleur
cancéreuse
– 1 patch dosé à 50 µg équivaut à 120 mg de morphine56
orale
les morphiniques
effets indésirables communs
• Nausées vomissements
• Constipation, surtout chez les sujets agés
• Prurit
57
58
cas particulier : le patient cancéreux qui
a des douleurs chroniques
prévention des effets indésirables
digestifs
• Douleurs par excès de nociception
– Avec les opioïdes par voie orale :
nausées: dompéridone : Motilium®, Péridys®
constipation : lactulose : Duphalac®,
macrogol : Forlax®, Movicol®
– Avec les AINS : protecteurs gastriques (AMM)
– Avec les opioïdes par voie IV
Nausées : dropéridol : Droleptan® 2,5 mg
59
– Envahissement tumoral
– Fracture pathologique
– Douleurs articulaires (cachexie)
 Traitement morphinique au long cours
• Douleurs neuropathiques
(ry, chimio, chirurgie, envahissement nerveux)
 Traitements spécifiques
60
10
les douleurs neuropathiques
• les traitements par voie générale
Les douleurs
neuropathiques
– Les anti dépresseurs
– Les anti épileptiques
– Les opiacés
• les traitements par voie locale
– Les topiques
61
les douleurs neuropathiques
62
les traitements par voie générale
• Traitements qui restent décevants malgré
l’augmentation des essais
• Effort portant sur les effets sur les signes des
douleurs neuropathiques
• Évaluation de la qualité de vie
• Les principales pathologies douloureuses
périphériques répondent bien aux anti
dépresseurs tricycliques, à la gabapentine, à la
prégabaline
• Peu d’études sur les douleurs centrales
Les anti dépresseurs
• Les AD tricycliques
– Agissent par inhibition équilibrée des monoamines
– Amiltriptyline : Laroxyl®, Elavil®
– Clomipamine : Anafranil®
– Désipramine : Pertofran®
– Imipramine : Tofranil®
Evénements indésirables
sécheresse de bouche, constipation, hypersudation,vertiges,
troubles de la vision, somnolence, hypoTA
orthostatique,dysurie.
Indications
début du traitement à faible dose le soir au coucher,
augmentation de la posologie en fontion de la tolérance,
(posologie moyenne pour amltrityline : 75 mg/j
63
les traitements par voie générale
64
les traitements par voie générale
• Les anti epileptiques
– Les anti dépresseurs
• Les IRSN (inhibiteurs de de la recapture de la sérotonine
et de la nor adrénaline)
– Paroxétine : Deroxat ® (IRS)
– Venlafaxine : Effexor® dose efficace :150 à 225mg/j
– Duloxétine : Cymbalta® dose efficace : 60 à 120 mg/j
Meilleure tolérance que les ADT surtout si problème cardiaque
Événéménts indésirables : pour venlafaxine :
nausées,vomissements, constipation, somnolence, sécheresse
de bouche, hypersudation, perte d’appétit
– Gabapentine (Neurontin®) 1200 à 3600 mg/j
– Prégabaline (Lyrica®) 150 à 600 mg/j
• Action sur les canaux calciques avec diminution de
la libération des transmetteurs pré-synaptiques
• EI : sensation vertigineuses, somnolence, œdèmes
periphériques et sécheresse de bouche
• Administration par augmentation progressive des
doses
65
66
11
Les traitements par voie générale
les traitements par voie générale
• Les antiepileptiques
• Les antalgiques
Carbamazépine (Tégretol®) 200 à 1200 mg/j
Oxcarbazépine (Trileptal®)
Action par bloc voltage dépendant des canaux
sodium
Indication dans la névralgie du Trijumeau
EI : sédation, troubles de la marche, vertiges
– Oxycodone
• Seul opiacé étudié dans le polyneuropathie diabétique
– Morphine
– Méthadone
– Tramadol
• Les autres molécules
• 200 à 400 mg/j
• Effets opiacés sur les récepteurs µ et mono aminergiques
– Lamotrigine
– baclofène
67
les traitements par topique
68
les adjuvants
• La clonidine
• Patch de lidocaïne : Versatis® AMM dans la
douleur post zostérienne avec allodynie
– Essentiellement par voie perdurale
– Interaction sur les récepteurs α-2-agonistes
– EI : somnolence, hypotension, bradycardie
Max 4 patchs à laisser en place 12h/24
• La kétamine
• Topique à la capsaïsine à 0,075% efficace mais
provoque des brûlures chez de nombreux
patients.
– Action anti hyperalgésique
– Utilisée en péri opératoire, dans le traitement des
douleurs rebelles
– EI : effets psycho dysphoriques, hallucinations
• Les anxiolytiques
69
le MEOPA
– Midazolam IV ou intra rectal (Hypnovel®)
– Hydroxyzine (Atarax®) cp, sirop, injectable
70
le MEOPA
• Les effets cliniques
Mélange équimolaire
oxygène - protoxyde d’azote
Kalinox® Médimix® Oxynox® Antasol®
–
–
–
–
Médicament délivré par la pharmacie sous forme de
bouteilles de
5 L à 170 bars soit 1,5 m³
20 L soit 6 m³ qui permettent 75 administrations
de 10 mn à 8 l de débit
Analgésie de surface
Euphorie et anxiolyse
Amnésie varaible
Sédation avec conservation de la conscience et des
réflexes laryngés
• Les effets secondaires
–
–
–
–
71
Modification des perceptions sensorielles
Pseodo rêves
Nausées, vomissements
Excitation, sédation,désorientation
72
12
le MEOPA
le MEOPA
• propriétés
gaz incolore et inodore
la diffusion et l’élimination se font par voie
pulmonaire : effets rapidement réversibles (pas
de métabolisme)
peu soluble dans le sang et les tissus
action rapide en 3 à 5 minutes
très diffusible dans les cavités : augmentation de
la pression et du volume
instabilité pour des t°< 0° et >36°
73
• Modalités d’administration
– La prescription
• Vérifier la bonne indication et l’absence de CI
– Le personnel
• Personnel médical ou para médical (formation validée)
• La personne qui effectue le geste
• Pas d’exposition des femmes enceintes
– Les locaux
• Prévoir oxygénation et aspiration
• Locaux ventilés (porte ouverte et évacuation murale)
74
le MEOPA
• Les contre indications
– Refus du patient ou patient non coopérant
– Dilatation des cavités et organes creux
• Pneumothorax, occlusion
–
–
–
–
–
–
–
–
Emphysème
Embolie gazeuse
HTIC
Patients sous O2
Fracas facial
Patient sous anti dépresseur
Troubles de la conscience non évalués
Contraintes physiques (T°) : SAMU
75
76
les modalités d’administration
les critères d’efficacité
•
•
•
•
•
• diagnostiquer
• Prévenir
• Évaluer
voie orale
par inhalation (Méopa)
voie trans dermique
les techniques anesthésiques
voie parentérale
–
–
–
–
– Avant
– Pendant
– Après
Sous cutanée
Voie intra veineuse
PCA
Voie intra musculaire
• Satisfaction
– Du patient
– Du professionnel qui a pu exécuter son geste dans de
bonnes conditions
77
78
13
modalités d’administration : voie orale
les anesthésiques locaux
les techniques d’administration
• Bienvenue à Elise
• Merci pour votre attention
79
80
14
Téléchargement