MODULE 7 Les nouvelles technologies dans les soins

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COSTA Ethane
Promotion 2016-2017
GAIA Gaëlle
LEMERCIER-THOMAS Christelle
TAVARES DA COSTA Regilani
VIOVI Béatrice
MODULE 7
Les nouvelles technologies dans les soins
Le 10 mars 2017
SOMMAIRE
Sommaire.
p. 2
Introduction.
p. 3
La télémédecine, tous concernés.
p. 4
Le RADIC en action : La télésurveillance.
p. 5
La première cabine de télémédecine en France.
p. 6
La télésanté au Canada, un contact permanent = une sécurité.
p. 7
Et si des freins existaient ?
p. 8
Conclusion.
p. 9
Synthèse
p. 10
Bibliographie
p. 11
Annexes
p. 12
 Annexe 1 : La télémédecine en actes.
 Annexe 2 : Cardiologie, la télémédecine au service des
insuffisants cardiaques.
 Annexe 3 : La première cabine de télémédecine est
installée en France.
p. 13
p. 14
p. 15
 Annexe 4 : Télésanté : des projets à l’échelle humaine.
p. 16
 Annexe 5 : Santé connectée, attention aux dérives !
p. 17
 Annexe 6 : « Nous ne sommes pas égaux face au progrès
de la médecine. »
p. 18
2
INTRODUCTION
Dans un monde de plus en plus connecté, les nouvelles technologies s’immiscent
aussi dans le monde de la santé. Ces innovations, du robot chirurgien à la maison
connectée, viennent bouleversés les pratiques des professionnels de santé ainsi que
l’accès aux soins de la population concernée. Nous avons décidé de nous pencher
sur les nouvelles technologies numériques et plus particulièrement la télémédecine.
En quoi la télémédecine améliore la prise en charge médicale de la
population ?
Nous allons commencer par décrire ce qu’est la télémédecine et poursuivre par les
différentes pratiques qu’elle propose. Tout d’abord à l’échelle locale avec le CHU de
Poitiers, ensuite la première télécabine en alsace, puis nous allons élargir notre
panel à l’échelle mondiale avec un exemple du Québec. Pour finir nous aborderons
les aspects négatifs que nous avons peu percevoir dans les différents articles au
sujet de la télémédecine et nous nous poserons la question du pourquoi l’évolution
des nouvelles technologies en télémédecine est plus innovante à l’étranger.
3
La télémédecine : tous concernés
D’après un article de la revue SOINS n°810 paru le 8 février 2017 et écrit par
Dominique Lebœuf, cadre supérieur de santé au centre hospitalier de Versailles.
Depuis plus de 10 ans, la technologie en termes de santé ne cesse d’évoluer.
Notamment sur le territoire français avec la télémédecine instituée par la loi du 13
aout 2004 relative à l’assurance maladie. Cette avancée technologique permet une
prise en charge médicale à distance et une meilleure collaboration entre
professionnel de santé. La télémédecine comprend la télé imagerie, la télé expertise,
la télé surveillance et la télé accompagnement. Il n’est plus question pour le patient
de se déplacer, comme le dit Dominique Lebœuf je cite : « Ce n’est plus lui qui va
chercher les soins et la médecine spécialisée, ce sont eux qui arrivent jusqu’à lui. »
Cependant, il faudra encore attendre car la télémédecine nécessite des ajustements
au risque de remplacer l’accompagnement humain nécessaire à une prise en charge
de qualité.
Nous allons poursuivre sur un exemple de télésurveillance à Poitiers.
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Le RADIC en action : La télésurveillance
Il y a 4 ans, 65 patients en cardiologie ont pu bénéficier d’un système expérimental
de surveillance à distance. Comme nous l’indique le Docteur LEQUEUX, cardiologue
et coordinateur du RADIC1 au CHU de Poitiers, dans un article paru le 7 janvier
2017, le programme avait pour but de dépister les signes précoces d’insuffisance
cardiaque pour éviter une ré-hospitalisation.
Muni d’un tensiomètre, d’un pèse personne et d’une tablette, le patient devait
répondre à un questionnaire médical deux fois par semaine. Le télé suivie a duré 6
mois et seul 10% des patients suivis ont été ré- hospitalisé pour une réadaptation du
traitement. Sans suivis, c’est 30% des patients qui sont ré-hospitalisés l’année qui
suit. Ce programme de télésurveillance a pris fin début 2015. Il s’est avérer très
prometteur mais, faute de remboursement par la sécurité sociale, il ne peut être
proposé à tous les patients.
Le RADIC s’oriente aujourd’hui sur d’autres projets comme la téléconsultation, afin
d’optimiser les traitements. Ces consultations seraient dispensées par une infirmière
formée en télémédecine dans une structure médicalisée.
Nous allons poursuivre par un exemple de téléconsultation
avec la première télécabine en France
1
Réseau d’Aide à Domicile de l’Insuffisance Cardiaque. Depuis janvier 2016, il est devenu APIC (Appui,
Prévention, Insuffisance Cardiaque).
5
La première cabine de télémédecine en France
Cet article écrit par Armelle Bohineust (journaliste) est tiré du journal « le Figaro » du
22 janvier 2014.
En 2014, le groupe SAIRENOR2 met en place la première cabine de télémédecine
au service de leurs résidents séniors.
Grâce à ces « Consult-Stations », ces derniers peuvent réaliser eux-mêmes leur
diagnostic de santé et le communiquer à leur médecin traitant via un écran et un
site internet.
Cette nouvelle technologie séduit un plus large public, ainsi ces mini-centres de
santé vont être installés dans les mairies et les casernes de pompiers. D’après
Franck Baudino, médecin et PDG de H4D3 : « La cabine joue plusieurs rôles. Elle est
rassurante, car elle identifie un espace médical dans un milieu isolé ». Elles
pourraient être une solution aux déserts médicaux.
C’est aussi un gain de temps de 30% aux urgences des hôpitaux, permettant de
réaliser les premiers examens et un dossier complet accessible par les autres
services.
Avec des versions toujours plus performantes, ces cabines tendent à s’implanter
dans des zones isolées et à établir une antenne médicale, de prévention et de
dépistage à distance. C’est la téléconsultation. A ce jour, les « Consult-Stations »
restent encore peu développées en France du fait du coût et de leurs mises en
service.
L’exemple du Canada va nous donner d’autres perspectives.
2
Société française fondée en 2009 ayant pour mission la création de cadres de vie spécifiques, s’appuyant sur
l’innovation technologique.
3
Jeune société française conceptrice des « consult-Stations »
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La télésanté au Canada, un contact permanent
= une sécurité
D’après un article de Charles-Edouard Carrier, journaliste au journal « la presse » le
22 novembre 2016.
Comme en France, au Québec, la télémédecine est une innovation en pleine
croissance. Notamment avec la télésanté qui est un projet d’accompagnement des
patients à distance. Une plateforme a alors été mise en place dans le centre
hospitalier de Montréal permettant aux diabétiques et aux femmes enceintes d’avoir
un suivi médicale continu. C’est aussi un moyen pour les professionnels de santé de
pouvoir lire les résultats à distance et détecter les urgences. Comme l’indique le
Docteur Robert Gagnon, témoin de l’arrivée de la télésanté : « Lorsque la pression
sur les ressources est trop forte, je crois que la télésanté aide aux ressources
hospitalières sollicitées ». De plus, à l’aide de caméras et d’ordinateurs, les médecins
peuvent établir un diagnostic lorsqu’un urgentiste soupçonne un AVC explique le
Docteur Daneault : « ça permet de déterminer s’il s’agit d’un candidat à la
thrombolyse. Si oui, on détermine la dose et on amorce le traitement » : c’est la télé
thrombolyse. Dans l’unité de soins intensifs pédiatrique, c’est le médecin de garde
qui peut intervenir à distance grâce à des caméras installés dans les chambres. Les
manœuvres de réanimation se font alors par visioconférence. La télésanté comprend
donc un large panel d’accompagnements différents visant un suivi en télé-soins à
domicile.
Nous voyons que la télésanté au Canada est plus en avance qu’en France.
Y-a-t-il des réticences en France par rapport à ces nouvelles technologies ?
7
Et si des freins existaient ?
Comme nous venons de l’évoquer, l'évolution de la technologie a certes toute sa
place dans le domaine médical, mais relève aussi de nombreux freins.
L'article Santé connectée, attention aux dérives! Publié dans AgoraVox le média
citoyen, le 10 août 2015 par Mr. MICKAJODUN (rédacteur volontaire) expose
quelques défaillances au niveau de la technologie utilisée dans les soins.
L'un des points essentiels est la relation patient /médecin qui se modifie en soulevant
une importante problématique : celle d'un patient de plus en plus persuadé de son
diagnostic avant même d'avoir été en consultation.
Un autre risque présent ce sont les informations données par ces nouveaux outils
technologiques, qui sont sans aucun avis médical et dont on ne peut assurer la
fiabilité.
En termes de sécurité, la confidentialité des données recueillies est mise en
question.
Toutes ces données doivent être sécurisées afin d'assurer une bonne confidentialité
des informations personnelles. Dans le cas contraire elles portent préjudice à la
personne et rapporter des milliards à ceux qui les exploitent.
Je relève la question de Mr. MICKAJODUN : « Peut-on alors faire confiance à toutes
ces nouvelles technologies dans une optique de santé ? »
Sur France bleu, Thierry CAMPREDON nous fait part d'un important frein du progrès
de la médecine du point de vue d'Alain Kahn (médecin généticien et essayiste) dans
un article publié le 01mars 2016.
Selon lui, « Nous ne sommes pas égaux face aux progrès de la médecine »
Malgré le progrès des recherches, ces avancées demandent un investissement
financier important pour assurer leur rentabilité.
Présenté à un coût onéreux, tout le monde ne peut en bénéficier : on parle donc
d'inégalités.
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CONCLUSION
Les nouvelles technologies dans le secteur de la santé connaissent un
développement rapide en France depuis plusieurs années. Ces
évolutions sont porteuses de progrès considérables pour le système de
soins français et la qualité du service rendu aux patients.
La
télémédecine
(téléconsultation,
télésurveillance…)
modifie
considérablement les pratiques professionnelles. Elle peut amener à se
poser des questions. Il faut que le patient soit acteur de sa santé tout en
conservant une relation soignant-soigné. De plus, la mise en œuvre de
ces pratiques reste très couteuse, que ce soit dans l’acquisition, la
maintenance, mais aussi et surtout dans la formation des professionnels
et des patients.
De manière générale, l’essor de la télémédecine pourrait, à terme éviter
les ruptures de parcours de soins ou des attentes trop longues. Elle
permettrait aussi de solliciter un ou plusieurs professionnels de santé en
vue d’une meilleure coordination et contribuer à la lutte contre les
déserts médicaux.
Néanmoins, la France reste en retard à l’échelle mondiale.
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Synthèse

La télémédecine en actes : télémédecine, soignant, soigné,
bénéfices, risques.

Cardiologie : la télémédecine au service des
insuffisants cardiaques : CHU Poitiers, télésurveillance,
hospitalisation.

La première cabine de télémédecine est installée en
France : mini centre de soins, autonomie, gain de temps.

Télésanté : des projets à l’échelle humaine : contact,
distance, prise en charge continue.

Santé connectée, attention aux dérives ! : technologies,
relation patient/médecin, données personnelles, confidentialité.

« Nous ne sommes pas égaux face au progrès de la
médecine » : coût, inégalités.
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BIBLIOGRAPHIE
 Le Bœuf, D. Revu SOINS n°810 sur le site des infirmiers.com. La
télémédecine en actes. (page consultée le 08/02/2017). Disponible sur :
http://www.infirmiers.com/les-grands-dossiers/dossiersoins/telemedecine-actes.html
 CHU de Poitiers, le site officiel du Centre Hospitalier Universitaire de
Poitiers. Cardiologie : la télémédecine au service des insuffisants
cardiaques. (page consultée le jeudi 05/01/2017). Disponible sur :
http://www.chu-poitiers.fr/cardiologie-la-telemedecine-au-service-desinsuffisants-cardiaques
 Bohineust, A. Le Figaro. La première cabine de télémédecine est
installée en France. (page consultée le 22/01/2014). Disponible sur :
http://www.lefigaro.fr/societes/2014/01/21/2000520140121ARTFIG00211-la-premiere-cabine-de-telemedecine-estinstallee-en-france
 Carrier, C-E. La Presse. Télésanté : des projets à l’échelle humaine.
(page consultée le 22/11/2016). Disponible sur :
http://www.lapresse.ca/vivre/sante/201611/22/01-5043925-telesante-desprojets-a-lechelle-humaine
 Mickajodun. Agora Vox le média citoyen. Santé connectée, attention
aux dérives ! (page consultée le 10/08/2015). Disponible sur :
http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/sante-connectee-attentionaux-derives-170619
 Campredon, T. France Bleu Belfort-Montbéliard.Santé-Sciences. Nous ne
sommes pas égaux face au progrès de la médecine. (page consultée le
01/03/2016). Disponible sur : http://www.francebleu.fr/info/santesciences/axel-kahn-nous-ne-sommes-pas-tous-egaux-face-au-progres-dela-medecine-1456818687
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