CP Décembre 23/01/02 14:44 Page 131 D o s s i e r t h é m a t i q u e Les avantages et les inconvénients de la laparotomie et de la cœlioscopie dans le traitement de la diverticulite sigmoïdienne non compliquée ● S. Benoist, Y. Panis* Points forts Points Points forts forts ■ La cœlioscopie permet de réaliser le même geste chirurgical que la laparotomie pour le traitement chirurgical de la diverticulite sigmoïdienne. ■ Réalisée par des opérateurs entraînés, la cœlioscopie donne des résultats au moins aussi bons que la laparotomie en ce qui E n pathologie colorectale, la sigmoïdite diverticulaire constitue l’une des rares pathologies pour laquelle un consensus ait été pratiquement obtenu, qu’il s’agisse des modalités du bilan, des indications thérapeutiques médicales ou chirurgicales et des modalités de l’exérèse colique (1). Le seul point qui reste encore débattu est la voie d’abord chirurgicale : faut-il faire une laparotomie ou une cœlioscopie ? En effet, comme dans la plupart des domaines de la chirurgie digestive, l’abord cœlioscopique s’est considérablement développé en chirurgie colorectale et est en train de prendre une place de plus en plus importante, en particulier en cas de pathologie bénigne (2). La cœlioscopie constitue donc une alternative à la traditionnelle laparotomie pour le traitement chirurgical de la diverticulite sigmoïdienne. En l’absence * Service de chirurgie générale et digestive, hôpital Lariboisière, Paris. concerne la morbidité et la mortalité opératoire, la douleur postopératoire et la durée d’hospitalisation. ■ En raison de son avantage esthétique indéniable, la cœlioscopie va devenir la voie d’abord privilégiée pour le traitement chirurgical de la diverticulite sigmoïdienne. d’étude prospective contrôlée comparant la cœlioscopie et la laparotomie pour résection colorectale faite en période élective pour diverticulose compliquée, la cœlioscopie est encore considérée par beaucoup comme étant en évaluation. Cependant, des études de faisabilité et quelques séries comparatives historiques, enrôlant plus de 100 malades, sont disponibles, si bien qu’il paraît possible de définir quelle peut être aujourd’hui la place de la cœlioscopie pour le traitement chirurgical de la diverticulite sigmoïdienne. RÉSULTATS DU TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA DIVERTICULITE SIGMOÏDIENNE PAR LAPAROTOMIE En l’absence de niveau de preuve scientifique suffisant validant la place de la cœlioscopie pour le traitement chirurgical de la diverticulite sigmoïdienne, la laparotomie et les grands principes chirurgicaux établis par cette voie d’abord font et doivent faire toujours office de référence. Par laparoto- Le Courrier de colo-proctologie (II) - n° 4 - décembre 2001 131 mie, l’intervention est classiquement menée par une incision médiane s’étendant du pubis à jusque, au minimum, à mi-hauteur entre l’ombilic et l’appendice xiphoïde. Les principes chirurgicaux à respecter sont la mobilisation de l’angle gauche, une section du mésocôlon à distance du plan nerveux préaortique et une résection complète du colon sigmoïde incluant la charnière recto-sigmoïdienne. Avec le respect de ces principes, cette intervention, réalisée à froid, entraîne une mortalité et une morbidité opératoires respectivement inférieures à 1 et 20 % (3-6). Le taux de traumatisme urétéral iatrogène ou de splénectomie d’hémostase est inférieur à 1 % (3-6). Le taux de fistule anastomotique est de l’ordre de 1 %, et le taux de réintervention chirurgicale est inférieur à 5 % (3-6). Dans la majorité des cas, ces réinterventions sont indiquées pour des occlusions postopératoire précoces, des abcès pariétaux et des fistules anastomotiques. La durée de reprise de l’alimentation orale solide varie de 4 à 6 jours et la durée d’hospitalisation est de l’ordre de 8 à 10 jours (3-6). Cependant, la durée d’hospitalisation peut être considérablement réduite avec le retrait postopératoire immédiat de la sonde naso-gastrique, la reprise précoce de l’alimentation avant la reprise du transit et le développement de nouveaux protocoles d’anesthésie et d’analgésie postopératoire qui facilite la mobilisation précoce (7, 8). Des résultats comparables ont également été observés chez des malades de plus de 70 ans (9). Le taux d’éventration à long terme n’a pas été clairement évalué, le suivi dans les différentes études étant assez faible. Cependant, avec un recul de 2 ans au maximum, ce taux semble inférieur à 10 % CP Décembre 23/01/02 14:44 Page 132 D i v e r t i c u l o s e Par laparotomie, la colectomie segmentaire élective pour diverticulite sigmoïdienne est donc une intervention sûre, peu morbide, bien standardisée et qui n’entraîne pas de séquelles fonctionnelles. PLACE DE LA CŒLIOSCOPIE DANS LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA DIVERTICULITE SIGMOÏDIENNE Faisabilité et morbi-mortalité opératoire La faisabilité de la colectomie sigmoïdienne par cœlioscopie est maintenant bien documentée. La cœlioscopie permet de réaliser la même intervention que par la laparotomie, aussi bien pour la mobilisation de l’angle gauche que pour l’étendue de la résection colique. Sur le plan technique, le côlon mobilisé est extériorisé au travers d’une incision de 5 cm qui peut être localisée en fosse iliaque droite, en sus-pubien ou en fosse iliaque gauche. L’anastomose peut ensuite être réalisée manuellement en extracorporel ou mécaniquement à la pince après fermeture de l’incision et recréation du pneumopéritoine. Comme l’atteste une étude contrôlée, ces deux techniques d’anastomose donnent des résultats équivalents (10). Quelle que soit la technique utilisée, d u en fin d’intervention, le malade a sur la paroi abdominale une cicatrice de 5 cm, et quatre ou cinq cicatrices de trocarts de 5 à 10 mm. L’ensemble des auteurs reconnaît qu’il s’agit d’une chirurgie difficile, complexe, comprenant différents temps opératoires (dissections étendues, ligatures vasculaires, résection intestinale, anastomoses), qui doit être faite par des praticiens ayant déjà une expérience importante, non seulement de la chirurgie cœlioscopique mais également de la chirurgie colorectale (11). Dans le tableau sont représentées la majorité des séries récentes publiées portant spécifiquement sur la cœlioscopie pour diverticulite sigmoïdienne, et rapportant au moins 50 malades opérés (12-20). Ces résultats sont en tout point comparables à ceux observés par laparotomie. Dans l’ensemble de ces études, le taux de conversion en laparotomie pour une difficulté technique variait de 7 à 10 % (12-20). Les principaux facteurs de risque de conversion sont l’inexpérience de l’opérateur, l’obésité et la présence d’un abcès péri-sigmoïdien ou d’une fistule interne (12-21). La plupart des auteurs rapportent que les malades ayant eu une conversion en laparotomie pour difficultés techniques ont une morbidité postopératoire, une durée d’intervention et d’hospitalisation plus longue que le groupe c ô l o n traité par cœlioscopie (21). Néanmoins, il faut remarquer que ces malades sont ceux qui ont les conditions opératoires les plus défavorables, pour lesquelles la laparotomie aurait probablement donné d’emblée un résultat équivalent. Dans des centres expérimentés, la colectomie segmentaire par cœlioscopie pour diverticulite sigmoïdienne est donc une intervention qui paraît aussi sûre et peu morbide que lorsqu’elle est réalisée par laparotomie. Avantages potentiels de la cœlioscopie En l’absence d’étude contrôlée, les avantages de la cœlioscopie par rapport à la laparotomie ne sont pas clairement démontrés. Cependant, plusieurs études rétrospectives avec appariement montrent que si, par rapport à la laparotomie, la cœlioscopie augmente la durée opératoire, elle pourrait permettre de réduire : – l’iléus postopératoire permettant une réalimentation précoce (22, 23) ; – la douleur postopératoire (24, 25) ; – La durée d’hospitalisation et l’incapacité postopératoire (22-26). Dans l’ensemble des études, la durée de reprise de l’alimentation orale et la durée d’hospitalision varient respectivement de 2 à 4 jours et de 4 à 10 jours (12-26). Chez les Tableau. Résultats de la colectomie segmentaire par cœlioscopie pour diverticulite sigmoïdienne. Auteurs Nombre de patients Mortalité Morbidité Traumatisme grêle, uretère ou rate Fistule anastomotique Réintervention Stevenson (12) Kockerling (13) Berthou (14) Perniceni (15) Schlachta (17) Sirier (18) Smadja (16) Franklin (20) Bouillot (19) 100 304 110 100 92 65 54 148 50 0 3 (1 %) 0 0 0 0 0 0 0 21 (21 %) 45 (14,8 %) 8 (7,3 %) 19 (19 %) 17 (18 %) 9 (17 %) 10 (14 %) 7 (5 %) 7 (14 %) 0 ? 0 0 2 (2 %) 1 (1,5 %) 0 1 (0,7 % 0 4 (4 %) 10 (3,2 %) 1 (1 %) 2 (2 %) 1 (1 %) 0 0 ? 1 (3 %) 2 (2 %) 8 (2,6 %) 4 (3,6 %) 2 (2 %) ? 2 (3 %) 1 (2 %) ? 4 (8 %) Série personnelle 60 0 7 (11 %) 0 0 3 (5 %) 132 Le Courrier de colo-proctologie (II) - n° 4 - décembre 2001 CP Décembre 23/01/02 14:44 Page 133 D o s s i e r malades âgés de plus de 75 ans, les avantages de la cœlioscopie semblaient encore plus marqués. Dans toutes ces études comparatives, il n’y avait pas de différence entre la laparotomie et la cœlioscopie concernant la morbidité opératoire et le coût global du traitement. L’ensemble des avantages de la cœlioscopie, mis en évidence par ces études, est à interpréter avec prudence pour trois raisons. Tout d’abord, il s’agit d’études rétrospectives incluant un nombre de malades assez faible, inférieur à 100 (22-26). De plus, la durée d’hospitalisation prend en compte des facteurs culturels et socio-économiques dont le poids n’est pas connu, mais qui peut biaiser l’interprétation des résultats. Enfin, comme on l’a vu précédemment, la durée de la reprise de l’alimentation et la durée d’hospitalisation peuvent être considérablement diminuées après laparotomie (7, 8) et devenir comparables à celles qui sont rapportées après cœlioscopie. En revanche, l’avantage cosmétique que confère la cœlioscopie par rapport à la laparotomie paraît évident et ne nécessite pas d’étude contrôlée pour être démontré. Enfin, la diminution à long terme des complications pariétales et des épisodes d’occlusion intestinale après la réalisation de la résection sigmoïdienne par voie cœlioscopique n’a pas été clairement évaluée. Inconvénients potentiels de la cœlioscopie Sur le plan technique, la résection sigmoïdienne pour diverticulite doit inclure la charnière recto-sigmoïdienne afin de prévenir le risque de récidive. Cependant, la charnière est un repère difficile à localiser en cœlioscopie et les repères morphologiques classiques (modifications des bandelettes coliques, disparition des franges épiplooïques, changement de direction des vaisseaux dans le méso, projection en regard du promontoire) peuvent être insuffisants (15). Cette difficulté d’appréciation pourrait être résolue par la réalisation d’une anastomose mécanique ; la longueur de la pince introduite par voie transanale permettant de standardiser le niveau de la section rectale. Au moindre doute, un repé- t h é m a t i q u e rage peropératoire de la charnière par rectoscopie doit être réalisé afin d’éviter une section trop haute en tissu inflammatoire. L’autre problème que pose la cœlioscopie est de savoir si une conversion en laparotomie, qui est en grande partie liée à l’expérience de l’opérateur, peut augmenter la morbidité postopératoire immédiate. Une attitude raisonnable, permettant de limiter les complications peropératoires, est probablement de convertir rapidement en laparotomie si la cœlioscopie est difficile, plutôt que prolonger inutilement cette dernière et réaliser une conversion tardive. Dans notre expérience, aucune conversion n’est survenue au cours des 25 derniers cas, et les patients chez qui une conversion en laparotomie a été nécessaire n’ont pas eu des suites opératoires plus compliquées (27). Cela a été confirmé par plusieurs autres études qui ont montré qu’une conversion rapide en laparotomie n’augmentait pas la morbidité opératoire (28, 29). Enfin, la chirurgie colorectale par voie cœlioscopique pose le problème de la formation chirurgicale. En effet, l’utilisation d’une nouvelle technique ne peut se justifier que si ses résultats, même dans la période initiale d’“apprentissage” sont au moins équivalents de ceux qui sont observés par laparotomie. Il est en effet aujourd’hui difficile d’accepter que, sous couvert de “learning curve”, le malade “paye” l’inexpérience de l’opérateur et subisse une intervention avec une morbidité, voire une mortalité, supérieure à celle qui est rapportée par laparotomie (11). Il semble licite de débuter son expérience en chirurgie colorectale cœlioscopique après plusieurs années de pratique quotidienne de la cholécystectomie et de la cure de hernie hiatale. L’idéal est d’y ajouter une formation spécifique en chirurgie colorectale cœlioscopique, associant cours théoriques et pratiques sur gros animaux. CONCLUSION La cœlioscopie est une alternative à la laparotomie pour la résection sigmoïdienne en cas de diverticulite non compliquée, dans la Le Courrier de colo-proctologie (II) - n° 4 - décembre 2001 133 mesure où elle permet la réalisation d’une résection équivalente. Réalisée par des opérateurs entraînés, la cœlioscopie donne des résultats au moins aussi bons que la laparotomie en ce qui concerne la morbidité et la mortalité opératoires, la douleur postopératoire et la durée d’hospitalisation. Elle confère par rapport à la laparotomie un avantage esthétique indéniable, qui, en l’absence d’autre différence entre les deux techniques, devient prépondérant. En raison de l’absence d’étude contrôlée, les avantages de la cœlioscopie ne sont pas clairement démontrés ni admis par tous. Cependant, on peut même se demander si, comme dans la cholécystectomie, il n’est pas aujourd’hui trop tard pour proposer une étude contrôlée, car, à l’évidence, si les résultats sont équivalents sans être supérieurs à ceux de la laparotomie, le choix se fera avec le temps pour la cœlioscopie. ■ Mots clés. Diverticulite sigmoïdienne – Cœlioscopie – Laparotomie. R É F É R E N C E S 1. Roberts P, Abel M, Rosen L et al. Practice parameters for sigmoid diverticulitis. Supporting documentation. The standards task force, American Society of colon and rectal surgeons. Dis Colon Rectum 1995 ; 38 : 125-32. 2. Tomita H, Marcello PW, Milsom JW. Laparoscopic surgery of the colon and rectum. World J Surg 1999 ; 23 : 397-405. 3. Moreau J, Vons C. Elective resection for diverticular disease of the sigmoid colon. Br J Surg 1990;77:1036-8. 4. Zinzindohoué F, Vaillant JC, Faucheron JL, Parc R. 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