Missions Telles qu’elles nous ont été précisées par la convention et/ou imposées par la réalité sur le terrain procèdent de trois aspects. • Le volet „préventif“ est consacré essentiellement à l’activité de dépistage des troubles mentaux: 1. Visite d’entrée systématique de tous les arrivants 2. Intervention de crise 3. Consultation après signalement (juge d’instruction, infirmerie générale, SPSE «Service psycho-socio éducatif», gardiens et les adjudants-chefs ou patient lui-même) 4. Déceler activement les situations potentielles de T.S., avec un point d’effort principal sur les primo admissions • Le volet «soins» fournit l’ensemble des soins psychiatriques standards: Hospitalisation dans notre service Ces patients participent aux activités proposées (atelier mosaïque, jeux de société, relaxation et activités de fitness encadrées) et leurs infirmiers psychiatriques référents leur garantissent une disponibilité privilégiée. Suivi et consultation individuelle À côté du traitement pharmacologique standard, nous proposons à notre clientèle trois niveaux de psychothérapies. La psychothérapie de soutien est garantie par les infirmiers, le psychologue et le psychiatre, la psychothérapie de groupe est envisagée par les psychologues ou le psychiatre avec un infirmier psychiatrique désigné et la psychothérapie à proprement parler est garantie par le psychologue, le psychiatre ou par un des psychothérapeutes extérieurs, en fonction de l’indication posée par le parquet, le comité de guidance ou le patient lui-même. Consultations ambulatoires: Actuellement le vendredi après-midi à la policlinique du CHNP, nous maintenons une file active d’une dizaine de patients. Entretiens de famille Il peut arriver que les parents d’un détenu ou les autorités de son pays d’origine se manifestent auprès du juge d’instruction, de la direction du CPL ou encore directement à l’infirmerie et chez nous. La logique de ces entretiens est la même que celle qui est à l’hôpital, il s’agit de rassurer la famille et de les intégrer éventuellement à la prise en charge. Ces entretiens de famille se font selon la situation pénale du détenu soit aux parloirs de la prison, soit à la policlinique du CHNP. • Le volet «administratif»: La collaboration avec les acteurs du monde judiciaire se fait dans les limites de la déontologie et du secret professionnel. Également il y a lieu de signaler ici nos réponses aux interpellations des cabinets d’avocats, qui s’inquiètent pour la santé mentale de leurs clients. Nous participions régulièrement à des recherches universitaires et internationales. En 2005, nous avons collaboré par exemple à une recherche du «Quaker Council for European Affairs» sur la santé des femmes détenues en prison. Un autre travail concerné une recherche des Nations Unies sur la pathologie dons est affectée la population carcérale, et ceci en comparaison avec les années 2003 et 2004.