A 29 ans, Chloé est doctorante en Marketing à HEC, elle y enseigne

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Présentation du projet
Chloé s’est vue diagnostiquer un cancer à l’âge de 22
ans qui fut soigné aussitôt.
A travers son livre, elle s’adresse à ceux qui
découvrent leur cancer ou celui d’un proche. Elle relate
cette période éprouvante allant de l’annonce de la
maladie à celle de la rémission. Avec recul et souvent
avec humour, elle présente de petits « instantanés » où
se mêlent textes et dessins.
Ainsi, elle offre au malade la possibilité de
dédramatiser cette épreuve, de mieux apprivoiser son
cancer et de se sentir moins seul, mieux compris.
A l’entourage, elle propose des pistes pour mieux
trouver leur place et accompagner le malade.
Ce livre est accessible à tous et le témoignage y sert
d’alibi pour en apprendre plus sur cette étrange et
douloureuse aventure.
Son regard sur le projet
L’auteur
« A 22 ans, j’ai rencontré une petite tumeur maligne
localisée. Elle et moi avons fait un bout de chemin
ensemble.
Tout au long des traitements et des années qui ont
suivi, j’ai écrit : pour moi ou pour mes proches ; pour
apprivoiser, mettre à distance, expliquer, m’insurger,
apaiser, interroger. Aux textes se sont progressivement
ajoutés les dessins.
Dessins et textes ont alors commencé un étrange
dialogue. Certains mots résonnaient mieux de se voir
Chloé est maintenant âgée de 29 ans.
Elle est doctorante en Marketing à HEC, enseignante et
facilitatrice graphique auprès des entreprises. A travers
ces activités, Chloé cherche avant tout à faire du lien
entre les gens.
associer une image, certains dessins parlaient mieux et
plus juste que bien des mots. L’humour des
images adoucissait la dureté des situations décrites; la
gravité des mots rebondissait sur les courbes d’un trait.
J’avais trouvé comment raconter cette histoire…»
Début du récit
Je m’appelle Chloé, d’après la Chloé de Boris Vian, celle de
l’Ecume des Jours.
Celle qui mourut à cause d’un nénuphar dans le poumon.
J’ai moi aussi eu un nénuphar. Il a poussé dans mon sinus. En
2000, nous avons déraciné ce qui n’était alors qu’une petite pousse
inoffensive. En 2005, nous avons découvert que la fleur avait à
nouveau prospéré et s’était développée dans toute la partie sinusomaxilaire gauche.
Cela ne s’invente pas : en grec Chloé signifie petite pousse.
Le petit article et ses grandes conséquences
Le Cancer.
Gros mot. Mot gros. Trop gros. Bien avant son contenu, c’est le mot
qui m’a assommé.
Certains amis bien informés ont dit que « j’étais malade » ; à la
radio, les acteurs meurent « dune longue et douloureuse maladie ».
J’en viens à me demander, le dire, serait-ce l’attraper ?
Il faut apprivoiser le mot pour le contraindre à l’amaigrissement.
L’utiliser pour le fatiguer. L’utiliser pour insister sur la multiplicité des
pathologies qu’il recouvre.
Dénoncer par exemple la perfidie de l’article. LE Cancer ne signifie
rien. Il n’y a pas LE cancer mais des cancers aussi variés,
singuliers, différents que de tumeurs, d’organes concernés, de
malades, d’effets secondaires. Il y a DES cancers.
Inutile donc de se sentir concernée par toutes les pathologies: celle
de l’oncle, du grand père, de l’actrice ou de la sœur de la copine.
Soulagement pour la malade. Isolement aussi dans une maladie
unique, taillée sur mesure.
LE Cancer. Une erreur d’article qui explique bien des terreurs.
Mon programme chimio
A chacun son cancer, à chacun sa chimio
Mon programme chimio à moi a été très lourd.
Jeune, une tumeur aux mœurs étranges, ils ont joué la sécurité.
6 cycles étalés sur 5 mois :
D’abord, 3 cycles de cinq jours toutes les 3 semaines
Ensuite, 3 cycles de 3 jours toutes les 3 semaines en parallèle de la
radiothérapie
Au menu, un cocktail détonnant :
Des produits pour vomir
Des produits pour faire tomber les cheveux
Des produits pour soigner
Administré en partie à l’hôpital en partie à la maison
J’en suis sortie chauve, amaigrie, rincée, rétrécie, fatiguée
J’en suis sortie
Je suis une espionne – Tome 1
C’est un monde étrange qui a son vocabulaire, distinguant l’initié du
profane. Une partie de la violence de l’expérience vient de cette
incompréhension de la langue.
Faire médecine par la pratique, c’est apprendre ce langage
mystérieux, fait de sigles et d’acronymes.
Saurez vous déchiffrez ces quelques terminologies incontournables
du cancéreux en traitement ?
« être branché »,
« PAC »
« passé en IV »
« se voir prescrire un IRM /scanner TDM / TEP ou PET»
« HAD »
« ALD »
« VSL »
« antiémétiques »
« alopécie »
Bien souvent, confrontée à ce jargon menaçant je demandais
brutalement au docteur ou à l’infirmière : « et en VF cela donne
quoi ? »
Jouer avec les maux - Le jeu du dictionnaire
Prendre un mot terriblement médical, un mot inconnu, un mot-bobo,
un mot-angoisse, un mot-mystère. Prenez par exemple exérèse….
Envoyer ce mot pas beau à vos amis et proches en leur demandant
d’en inventer la définition.
Cueillir ensuite ces perles d’inventivité, d’humour, de couleur, de
fraicheur.
Les regrouper et les partager à tous avec, en complément, la
définition officielle du mot, éventuellement complétée par quelques
apports personnels.
Conserver précieusement ces définitions pour les relire et se
remonter le moral.
Ma première chimio
Je l’ai mal vécue,
Je n’ai rien mangé,
J’ai eu des nausées,
J’ai vomi,
J’ai eu peur,
Je l’ai détestée.
Ce qu’on ne nous dit pas
« Ah bon ? Je ne vous en avais pas parlé ? En effet, c’est assez
courant. Cela s’appelle des paresthésies. Cela se produit souvent
pendant ou dans les mois consécutifs à la chimio»
Donc les milliers de fourmis qui me picotent les mains et les pieds
depuis 3 semaines, cette hypersensibilité des extrémités, n’est pas
le fait de mon seul imaginaire ?
Je ne suis donc pas devenue hypocondriaque en prime !
C’est juste un (autre) effet secondaire de chimio.
Rien de plus.
Et ensuite ?
Le manuscrit est actuellement en cours d ‘écriture et
d’autres instantanés existent déjà. Nous sommes
actuellement à la recherche d’un éditeur…
Si vous êtes intéressés ou connaissez quelqu’un,
n’hésitez pas à nous contacter ou à faire suivre ce
document à la personne concernée.
Nous contacter
Cléo Ascher, responsable des relations éditeurs
[email protected] – 06 27 58 30 63
Chloé Renault, dessinatrice et auteure
[email protected] – 06 50 96 60 51
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