Bulletin de santé du végétal - Auvergne n°33 du 22/09/2015 A retenir Colza De levée à 5 feuilles la majorité des parcelles atteint ou dépasse 3 feuilles – tenir la surveillance vis des altises et des limaces pour les colzas les moins développés. Colza Réseau Colza 2015 - 2016 12 parcelles font l'objet des observations de ce jour. Stades des Cultures - 16.6 % stade A : levée/cotylédon - 16.6 % stade B2 : deux feuilles. - 41.6 % stade B3 : trois feuilles - 16.6 % stade B4 : quatre feuilles - 8.3 % stade B5 : cinq feuilles Observations Ravageurs Limaces 2 parcelles sur 10 présentent des plantes avec 1% à 5% de surface foliaire détruite. Une observation de limace est réalisée sous piège. La surveillance est à maintenir de l'émergence aux premières feuilles développées, stade 3-4 feuilles, notamment en cas de pluie. Plus d'information sur la biologie et les facteurs de risque à l'adresse suivante : http://www.cetiom.fr/colza/cultiver-du-colza/ravageurs/limaces/biologie-risques/ …/... Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d’Agriculture d'Auvergne, rédigé par le Cetiom, Arvalis, le CTBL et les Chambres d’Agriculture de l’Allier, de la Haute-Loire, du Puy-de-Dôme en collaboration avec la Chambre d’Agriculture du Cantal, les Ets Cassier, Limagrain, Ets Chassin, Jeudy SA, Sica Bb, Sarl Bastin, les lycées de Marmilhat, Neuvy, Durdat-Larequille et Le Breuil/ Couze, Ets Combronde, Tardif, Tivagrain, Phytosem, Descreaux, Dodat, Coopaca, Thivat Venuat, Fredon, Agrisudest Centre, Altitude, Equation, Coop Eurea, SAS Trescarte, Agri Centre, le Ceta Val de Morge, le Ceta Limagne, Val Limagne.coop et des agriculteurs. Altise d'hiver ou Grosse Altise 5 parcelles sur 12 capturent d’1 à 6 grosses altises en piège enterré. 2 parcelles sur 8 présentent de 12 à 30 % des plantes avec des morsures. On est inférieur au seuil de risque. Après un premier refroidissement des températures, la sortie de diapause estivale et le déplacement vers les nouvelles cultures a normalement lieu quand la température maximale sous abri remonte au-delà des 20° C et d'autant plus que la période de froid qui précède a été plus marquée. Photo L Jung Terres Inovia Le risque est constitué par l'accumulation des morsures sur les jeunes plantules. Le seuil de nuisibilité est fixé à 8 pieds sur 10 portant des morsures, sans que la dépréciation dépasse le ¼ de la surface végétative, pour une période de risque allant de levée jusqu’au stade 3 feuilles inclus. Altises des crucifères ou Petite Altise 2 sites présentent 5 à 30 % de plantes avec des morsures de petites altises sur 8 observations. Des attaques de bordure signalées. Plusieurs espèces de petites altises qui vivent sur diverses crucifères durant l'été peuvent se porter sur les jeunes plantules à la levée avec une répartition au niveau des parcelles. Photo Terres Inovia Les bordures sont plus concernées de façon hétérogène avec d’1 à 60% de plantes touchées. Seuil de nuisibilité : retenir les mêmes seuils que pour l'altise d'hiver, sachant qu'au-delà de la proportion de plante avec morsures, il est important d'évaluer la surface végétative endommagée. Les dégâts peuvent s’accumuler rapidement et dépasser le seuil de nuisibilité en quelques jours. Observer en priorité les bordures de parcelles, notamment à proximité d’un champ en colza la campagne précédente. La destruction des repousses de colzas à proximité peut entrainer une migration des populations d’altise vers la nouvelle culture en place. Les premiers cas de résistances d'altises d’hiver à certains produits ont été décelés en France la campagne dernière. Pour une gestion durable du ravageur, la prise en compte à l'échelle de la parcelle de la période de risque et du seuil de nuisibilité est capitale avant toute décision. Dans une note récente parue sur son site internet, Terres Inovia fait un état des lieux des résistances et insiste, dans ce contexte, sur les recommandations agronomiques et stratégiques pour lutter contre le ravageur. http://www.terresinovia.fr/colza/cultiver-du-colza/ravageurs/insectes/insectes-automne/ …/... Tenthrède de la rave 2 pièges sur végétation sur 9 ont relevé de 2 à 40 captures d'adultes. Aucune larve n’est signalée. La tenthrède adulte est un hyménoptère au corps jaune orangé, à tête noire et aux ailes membraneuses dont la capture, relativement fréquente dans les pièges sur végétation, constitue une mise en alerte à l'observation pour repérer ensuite d'éventuelles larves sur la végétation mais n’est pas un indicateur pertinent vis-à-vis du risque. Ce sont les larves - fausses chenilles noirâtres avec des bandes plus claires sur les côtés - qui sont responsables des dégâts, en dévorant les feuilles des crucifères, tout en dédaignant les nervures. Photo L Jung Terres Inovia Ce BSV reprend des observations ponctuelles qui donnent des tendances régionales. La Chambre Régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures. Action pilotée par le Ministère chargé de l’Agriculture, avec l’appui financier de l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto. Directeur de Publication: Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Coordonnées référent: François Roudillon (CA 03) - froudillon @allier.chambagri.fr - 04 70 48 42 42 Publication Hebdomadaire. Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation