Toujours présents - Ordre des Médecins du 93

publicité
de La Seine Saint Denis
N°34
SOMMAIRE
p.3
Éditorial
p.4
Composition du Bureau,
du Conseil et des
Commissions
p. 5-13
Informations
départementales
l Démographie
2015
à Clichy-Montfermeil
l Bilan cellule de veille sanitaire 93
l Commission litiges et plaintes
l MMG
p. 14-17
Informations
diverses
l Décrets
« fin de vie » au JO
anticipées
l Inégalités territoriales
l Directives
p. 18-19
Tribune libre
l Syndrome
de Stendhal
p.21-24
Tableau
départemental
© Fotolia.com
Toujours présents !
45e année
SEPTEMBRE 2016
PUB
ÉDITORIAL
TOUJOURS PRÉSENTS !
Mes Chers Confrères,
A
mon grand désarroi je suis obligé de revenir sur le sujet qui préoccupe
notre pays depuis de si long mois : les attentats contre notre population.
Le President
Dr Edgard Fellous
Dans mon précédent éditorial, j’avais salué la disponibilité sans faille des
professionnels de santé dans tous les aspects de la prise en charge de la santé
de nos concitoyens.
Je ne peux que renouveler cette nécessité absolue de disponibilité et de présence
à nos médecins. Il faut qu’ils continuent à exercer leur profession et leur art
avec le même dévouement.
Aujourd’hui, plus qu’hier, quelle que soit la spécialité, quel que soit le mode
d’exercice, nous devons cette qualité de travail et de présence à notre population.
Comme précédemment, la réaction de nos confrères a démontré la même
implication. Je sais que cette disponibilité et la perspective d’une mobilisation de
la Réserve, y compris celle du corps médical, n’a pas fait et ne fera pas défaut.
L’ensemble de notre Institution adhère à cette orientation. Elle le fera chaque
fois que cela sera nécessaire.
Mes Chers Confrères nous nous devions de rappeler nos missions.
­­
Très confraternellement
Dr Edgard Fellous
Président du Conseil départemental
de l’Ordre des médecins
3
BUREAU
ET COMMISSIONS
­COMPOSITION DU BUREAU
Membres Suppléants
Présidents d’honneur
Docteur Patrick BOUET
25, Av. du Raincy - 93250 VILLEMOMBLE
AZOULAY Jean-Claude,
BELHADJ Kheireddine Karim,
BLANCHE Joël,
BLONDEL Dominique,
CATHELINE Jean-Marc,
CHAHED Hedi,
DHUMERELLE Colette-Laure,
DOUKHAN Serge,
EL JABRI Laila,
GIROUX Stéphane,
GROSCARRET Jean-François,
LAUDE Michel,
M’VUENDY MAYUMA Marie-France,
PALOMBO Jacques,
SEBBAG Mardoche,
SIAVELLIS Georges,
SONGY Bernard,
VIALLE Christian.
Vice-Président d’honneur
Docteur Daniel FAUCHER
19, rue de Gretz
77690 MONTIGNY SUR LOING
Président
Docteur Edgard FELLOUS
22, Avenue Edouard Vaillant
93000 BOBIGNY
Vice-Présidents
Docteur Gérard AOUSTIN CMS, 2 rue de la République
93700 DRANCY
Docteur Guislain RUELLAND
90, boulevard Jean-Jaurès
93190 LIVRY GARGAN
7 - COMMISSION GARDES ET URGENCES
Secrétaire Général Adjoint
Docteur Jean-Luc GAILLARD-REGNAULT
Hôpital Jean Verdier
Avenue du 14 Juillet
93140 BONDY
Président
Docteur Alfred SEBTON
1 - COMMISSION CONTRATS - QUALIFICATIONS
- REMPLACEMENTS
2 - COMMISSION LITIGES ET PLAINTES
Président
Docteur Jean-Luc FONTENOY 4
Docteur Guislain RUELLAND
CONSEILLERS
Conseillers Régionaux Titulaires
Docteur Edgard FELLOUS
22, av. Edouard Vaillant - 93000 BOBIGNY
Docteur Xavier MARLAND
201, allée de Montfermeil
93390 CLICHY-SOUS-BOIS
Conseillers Régionaux Suppléants
Docteur Gilbert LECLERCQ
Hôpital Avicenne
125 route de Stalingrad - 93000 BOBIGNY
3 - COMMISSION EXERCICE PROFESSIONNEL
Président
Docteur Patrice FOURNIER
4 - COMMISSION BULLETIN, COMMUNICATION
ET NOUVELLES TECHNOLOGIES
ADMINISTRATION
Président
Docteur Jacques PIQUET
Mme MEYRAN Patricia
5 - COMMISSION TRÉSORERIE
Membres Titulaires
ABECASSIS Rémi,
AOUSTIN Gérard,
BARGUI Fatima,
BOUET Patrick,
DAVID Jacques,
FARCILLI Bernard,
FELLOUS Edgard,
FONTENOY Jean-Luc,
FOURNIER Patrice,
GAILLARD-REGNAULT Jean-Luc,
GRINBERG Daniel,
HUA Georges,
LECLERCQ Gilbert,
MARLAND Xavier,
PIQUET Jacques,
QUATTROCIOCCHI Barbara,
RAHMÉ Tony,
RUELLAND Guislain,
SALA Jean-Pierre,
SEBTON Alfred,
SOHET Marie-Catherine.
Docteur Georges HUA
- DÉLÉGATION ETABLISSEMENTS PUBLICS
ET PRIVES
CONSEILLERS RÉGIONAUX
COMMISSIONS
COMPOSITION DU CONSEIL
Docteur Fatima BARGUI
- DÉLÉGATION RAPPORT AVEC
L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
ET CARTES C.P.S.
Docteur Patrick BOUET
25, Av. du Raincy - 93250 VILLEMOMBLE
Secrétaire Général
Docteur Xavier MARLAND
201, Allée de Montfermeil
93390 CLICHY-SOUS-BOIS
Trésorier Adjoint
Docteur Fatima BARGUI
13, avenue Francis de Pressenssé
93350 LE BOURGET
- DÉLÉGATION A L’ENTRAIDE
CONSEILLER NATIONAL
Docteur Jean-Pierre SALA
135-137, Avenue Vauban
93190 LIVRY GARGAN
Trésorier
Docteur Gilbert LECLERCQ
Hôpital Avicenne - 125, rue de Stalingrad
93000 BOBIGNY
Président
Docteur Georges HUA
Trésorier
Docteur Gilbert LECLERCQ
Trésorière adjointe
Docteur Fatima BARGUI
6 - COMMISSION JEUNESSE
Président
Docteur Bernard FARCILLI
SECRÉTAIRE DE DIRECTION
ACCUEIL, RÉCEPTION, BULLETIN
Mme EPHESTION Elodie
CONTRATS, LITIGES ET PLAINTES
Mme BLED Isabelle
TRÉSORERIE, FICHIER
Mlle DIAW Kardiatou
CONVENTIONS, RAPPORTS AVEC L’INDUSTRIE
PHARMACEUTIQUE, REMPLACEMENTS
Mme GOYAL Valérie
Les bureaux sont ouverts
du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h
2, rue Adèle 93250 Villemomble
Tél. : 01 45 28 08 64 - Fax : 01 48 94 35 50
E-mail : [email protected] - www.cdom93.fr
Le Conseil départemental de l’Ordre des médecins souhaite
faire du bulletin départemental l’organe privilégié de
communication entre les confrères inscrits dans notre
département.
Toute proposition, toute forme d’échange seront étudiées
avec la plus grande attention par la Commission du bulletin.
INFORMATIONS
DÉPARTEMENTALES
DÉMOGRAPHIE MÉDICALE EN SEINE SAINT DENIS
ANNÉE 2015
En date du 24 Mars 2016
(Les chiffres entre parenthèses concernent l’année 2014)
En date du 24 mars 2016 (Les chiffres entre parenthèses concernent
l’année 2014).
Total des médecins inscrits (y compris les retraités) : 5 162 (5 098)
Généralistes
Spécialistes
Total
1893 (1913)
2302 (2259)
Libéraux
980 (1002)
846 (872)
Salariés
813 (810)
1403 (1338)
Hospitaliers 329 (275)
1201 (1000)
Autres 484 (535)
Remplaçants
100 (101)
Quelle spécialité en 2015 ?
MG
0 (4)
Anesthésie/Réanimation
53 (49)
Total des médecins retraités : 902 (853)
Total divers (non exerçant- statut particulier ordinal) : 65 (73)
64 médecins inscrits en plus par rapport à 2014, mais nous verrons
plus loin que nous avons 96 nouveaux médecins retraités. Alors qu’en
2014 nous avions 78 nouveaux médecins retraités, soit en 2015 23 %
de retraités en plus par rapport à 2014.
Qui s’est inscrit en 2015 ?
• 337 (313) praticiens.
53,40 % de femmes contre 46.60 % d’hommes
➜ Confirmation de la féminisation 53 % de femmes pour 47 %
d’hommes.
• 71 % de salariés
• 16 % de libéraux
• 11 % de remplaçants
• 1 % de retraités
• 1 % de non exerçant
➜ Confirmation de la paupérisation de l’exercice libéral.
Quel type d’exercice en 2015 ?
Sur les 337 inscriptions
• 277 pratiquent des soins,
• 15 ne proposent pas de soins,
• 38 sont remplaçants,
• 3 retraités,
• 4 sans exercice.
9 (11)
11 (21)
Néphrologie
6 (2)
Biologie médicale
7 (9)
Neurologie
5 (5)
10 (8)
Oncologie
2 (1)
Chirurgie Générale
12 (15)
4 (2)
8 (5)
4 (1)
Chirurgie Vasculaire
1 (1)
Pédiatrie
Dermatologue
3 (4)
Pneumologie
15 (16)
7 (0)
Endocrinologie
2 (3)
Psychiatrie
42 (38)
Gastro-entéro-Hépato
3 (2)
Radiologie
21 (9)
Gériatrie
6 (8)
Rhumatologie
1 (0)
Gynéco-Obstétrique
22 (14)
Santé Publique
5 (6)
2 (2)
Stomatologie
2 (1)
Médecine Interne
4 (7)
Urologie
1 (1)
Médecine nucléaire
1 (1)
Hématologie
337 (334)
Comme d’habitude, la psychiatrie attire beaucoup d’étudiants, cette
année la gynécologie et la radiologie se démarquent, ce qui n’est pas le
cas pour l’anesthésie-réanimation, la pneumologie ou la rhumatologie.
Pour les MG environ 16,5 % en moins,
D’où viennent-ils en 2015 ?
• 54 % sont des transferts en provenance d’autres départements.
• 46 % sortent de la faculté et sont des premières inscriptions.
Algérie
Biélorussie
Burkina-Faso
46 (35)
Bulgarie
1
1
Espagne
2 (1)
Cambodge
1
Grèce
1
Italie
13 (11)
Roumanie
10 (12)
AFSSAPS/ANAES/HAS/Université/Inspection académique
1 (3)
Centre de recherche/Agence Biomédecine/ANSM
3 (4)
Congo
1
1 (2)
Egypte
1
Mali
1
Clinique/Soins de suite/EHPAD
26 (31)
CMS/CMP/PMI
23 (30)
Conseil général/ARS
4 (5)
CPAM/CNAM/CMSA/RSI
5 (4)
Maroc
4 (3)
Russie
1 (2)
Hôpital
183 (175)
Rwanda
1
L.A.M.
3 (3)
Sénégal
2
Médecine du travail
12 (10)
Ville
31 (30)
Remplacements
38 (33)
7 (4)
CEE
1 (1)
Cameroun
Retraité/Sans exercice
Ophtalmologie
ORL
123 (112) sont des diplômes étrangers, soit 36.50 % des inscriptions.
Pour quel type de médecine ?
Associations/Labo pharmaceutique/Assurances/CTS
3 (4)
Médecine du Travail
Cardiologie
Chirurgie Orthopédique
202 (338)
111 (133) Médecine Physique et réadaptation
Anatomie Pathologique
Syrie
Tunisie
Venezuela
1 (2)
3 (5)
27 (20)
1
337 (334)
5
INFORMATIONS
DÉPARTEMENTALES
Mouvements des flux
Entrants
Sortants
Différentiel
Salariés
329 (245)
143 (145)
96 (100)
Libéraux
53 (52)
30 (28)
23 (24)
Remplaçants
38 (33)
25 (23)
13 (10)
Retraités
3 (1)
15 (10)
-12 (-9)
Sans Exercice
4 (3)
9 (8)
-5 (-5)
337 (334)
222 (214)
115 (120)
Total
Nouveaux retraités
96 (78)
Décès pendant l’activité
5 (6)
Praticiens en activité sur le 93 au 31/12/2015 (115-96-5)
On constate que le nombre de praticiens
qui s’inscrivent dans notre département est
légèrement supérieur à celui de ceux qui le
quittent : + 14, mais + 40 en 2014.
Quid de la médecine générale ?
Sur les 337 inscriptions de 2015, 111 sont
médecins généralistes (16 % de moins qu’en
2014).
• 59 (79) salariés
• 18 (23) libéraux
• 29 (29) remplaçants
• 5 (2) retraités ou non exerçant.
➜ Sur ces 111 médecins généralistes :
• Hôpital 31 (32)
• Remplaçants 29 (29)
• Ville 14 (21)
• CMS 13 (24)
• Clinique 5 (5)
• Sans exercice/Retraités 5 (2)
• Conseil Général 4 (3)
• MDPH, EFS, ANSM
2
• Médecine du travail
2
• E HPAD/CPAM/CNAM/
MDPH/EFS/Agence biomédecine
6
6
14 nouveaux MG vont exercer la Médecine
Générale en ville sur les 40 communes du
département.
➜ Sur ces 111 médecins généralistes :
• 6 7 (90) feront de la médecine de soins,
• 1 0 (12) seront dans diverses structures
n’offrant pas des soins,
• 2 9 (29) seront remplaçants,
• 5 (2) sans exercice.
Donc, seuls 67 (90) Médecins Généralistes
auront une activité d’offre de soins pour les
40 communes séquano-dyonisiennes, soit
1,67 (2,25) médecins par communes.
➜ Sur ces 67 (90) médecins généralistes :
• 1 8 (27) seront libéraux.
• 4 9 (63) salariés dans des structures hospitalières, cliniques, CMS, médecin du travail…
MAIS, dans la même période :
• 3 4 (25) prennent leur retraite.
• 2 (3) décèdent pendant leur activité.
•D
onc 36 médecins généralistes libéraux en
moins en activité
+14 (+40)
➜ 18 nouveaux médecins généralistes libéraux, 36 en moins, donc un solde négatif de
18 médecins généralistes pour l’année 2015,
en 2014 le solde négatif était de 1.
En conclusion
• L a Seine Saint Denis perd de son attractivité
puisqu’en 2014 nous avions un solde positif
de 40 praticiens et en 2015 nous n’en avons
que 14, toute spécialité confondue.
•M
ais le plus préoccupant consiste au solde
négatif de 1 praticien en médecine générale
libérale en 2014 et 18 en 2015.
•A
noter qu’en 2013: ce solde négatif était
de 22 praticiens libéraux en Médecine Générale.
•A
vec la nouvelle Loi Santé, que nous réserve
l’avenir ?
Dr Xavier MARLAND
Secrétaire Général
Conseil de l’Ordre des Médecins
de Seine-Saint-Denis
PROJET D’UNE MAISON MÉDICALE DE GARDE SUR
LE TERRITOIRE MONTFERMEIL - CLICHY-SOUS-BOIS
A l’appui de la parution de la 13e édition de son enquête annuelle en mars 2016, l’Ordre des médecins n’a pas
manqué de souligner que malgré l’engagement des généralistes volontaires pour répondre aux demandes de soins
de la population en dehors des horaires d’ouverture des cabinets, le dispositif de la permanence des soins demeure
fragile. Les explications de ce phénomène sont multiples et ont été rappelés à cette occasion : certains facteurs
sociaux de la population médicale, comme la baisse de la démographie, l’inversion de la pyramide des âges, le déficit
d’attrait de la profession libérale auprès des jeunes médecins.
Assez paradoxalement et malgré les problèmes de la démographie des médecins généralistes libéraux constatés ici
comme ailleurs, le département de la Seine Saint Denis a su assez bien s’organiser pour répondre à cette attente
des patients. 5 maisons médicales de garde fonctionnent depuis plusieurs années pour certaines d’entre elles. Mais
jusqu’à présent le territoire Est du département, autour des communes de Clichy-sous-Bois et Montfermeil n’était
pas couvert. C’est pourquoi, notre Conseil a accueilli avec un très grand intérêt le projet porté par le Dr Laghmari
et qu’il expose ci-dessous, projet qui va mettre fin à cette relative désertification en terme de PDS de ce territoire
de notre département.
Projet de la Maison Médicale de
Garde
C’est dans un contexte de recours croissant aux services d’accueil des urgences, et
au centre 15, associé à une démographie
médicale difficile, que s’inscrit ce projet de
Maison Médicale de Garde (MMG). Plusieurs
dispositifs similaires existants depuis 2003,
ont fait preuve de leur efficacité en favorisant une meilleure accessibilité, et une
prise en charge plus rapide, adaptée aux
patients ne présentant pas d’urgence vitale
ou fonctionnelle immédiate en collaboration
étroite avec les urgences hospitalières. Ces
dernières optimisent alors la prise en charge
des patients graves, nécessitant une hospitalisation ou une action immédiate, parfois à la
demande du médecin de garde de la MMG
qui adresse alors le patient aux urgences.
Ce projet d’implantation d’une maison médicale de garde à proximité des urgences du
GHI Le Raincy-Montfermeil se fait dans le
cadre de la Permanence des Soins Ambulatoires (PDSA) dans le dernier territoire
en Seine-Saint-Denis qui en reste dépourvu.
Il présente une alternative à une situation
potentiellement difficile à terme en prenant
en compte à la fois les attentes des professionnels de santé hospitaliers et libéraux, des
patients de Montfermeil et de ses environs
et des collectivités.
Pour rappel, une maison médicale de garde
est définie selon la CNAMTS comme « un
lieu d’accueil physique des patients,
ouvert à la population sans discrimination, sans prise de rendez-vous,
aux heures de fermeture des cabinets
médicaux, les soins médicaux y sont
dispensés sous forme de consultations ».
Depuis le 1  septembre 2006, date de la
création de la première MMG au sein de
l’hôpital Robert Ballanger à Aulnay-sousBois, quatre autres structures similaires ont
vu le jour :
• la MMG de Saint-Denis, à proximité de l’entrée des urgences de l’hôpital Delafontaine ;
er
• la MMG de Drancy, dans le secteur de
l’hôpital Avicenne ;
• la MMG de Noisy-le-Sec, dans le secteur
de l’hôpital Jean Verdier ;
• la MMG de Montreuil, dans le secteur de
l’hôpital André Grégoire.
Le choix d’une implantation à proximité des
urgences du GHI Le Raincy-Montfermeil
drainant environ 50 000 passages annuels
adultes et pédiatriques sera bénéfique pour
les patients (rapidité de consultation), les
urgentistes hospitaliers (gain de temps pour
les patients graves) et enfin pour le médecin
généraliste de garde (travail en collaboration
avec les urgentistes dans un environnement
sécurisé).
Le territoire de la future MMG de Montfermeil couvrira les communes de Montfermeil
(26 051 habitants), Clichy-sous-Bois (30 720
habitants), Livry-Gargan (42 699 habitants),
Coubron (4 668 habitants), Le Raincy (18 025
habitants) et Gagny (39 172 habitants), soit
161 335 habitants. Par ailleurs, 24 % des
patients consultant à l’hôpital de Montfermeil
sont domiciliés en Seine-et-Marne, principalement Chelles (53 247 habitants) et Courtry
(6 403 habitants). Ainsi, au total ce sont plus
220 000 habitants qui sont potentiellement
concernés par ce projet.
Initié par Le Dr Laghmari, soutenu par le
Directeur de l’hôpital de Montfermeil et
par le Conseil de l’ordre des médecins de la
Seine-Saint-Denis, ce projet a été formalisé
avec l’aide précieuse de l’URPS et soumis
à l’ARS.
Avec une ouverture prévue pour le
1er trimestre 2017, la MMG de Montfermeil fonctionnera grâce à l’investissement
d’une vingtaine de médecins généralistes
du territoire concerné, membres de l’association des médecins de garde du 93
(AMG-93-EST), présidée par le Dr
Laghmari. Elle sera ouverte tous les soirs de
20 h à 00 h, après la fermeture des cabinets
MAISONS MÉDICALES DE GARDES EN SEINE-SAINT-DENIS
Aulnay-sous-Bois – Tremblay – Villepinte – Vaujours – Sevran (secteur F)
Boulevard Robert Ballanger – 93600 Aulnay-sous-Bois
Responsable Docteur COZZI Paule Tél. 01 41 52 35 66
Saint-Denis – Saint-Ouen (secteur B)
47, rue Jean Jaurès – 93200 Saint-Denis
Responsable Docteur HEIMBURGER Tél. 01 42 43 21 42
Montreuil-Bagnolet (Secteur L)
Centre de Santé Bobillot – 11, rue Sergent Bobillot – 93100 Montreuil
Responsable Docteur MERTENS Jean-Luc – Tél. 01 42 87 69 15
Bobigny – Drancy (secteur E)
25, boulevard Paul Vaillant Couturier – 93700 Drancy
Responsable Docteur DAVID Jacques Tél. 01 48 30 57 31
Noisy-le-Sec – Bondy (secteur K)
6, avenue Georges Clémenceau - 93130 Noisy-le-Sec Responsable Docteur BLANCHE Joël Tel : 01 48 44 99 99
7
INFORMATIONS
DÉPARTEMENTALES
libéraux, ainsi que les samedis après-midi
de 12 h à 00 h, les dimanches et jour fériés
de 8 h à 00 h. Le médecin de garde pourra
faire sa consultation dans un environnement
sécurisé grâce à la présence permanente
d’un agent de sécurité dédié. Après s’être
positionné par téléphone au Samu centre
15 et au service d’accueil des urgences de
l’hôpital, il pourra commencer ses consultations. La MMG disposera du matériel d’usage
en médecine générale.
Dr Najib LAGHMARI
AMG-93-EST
Groupe Médical
Château de la Terrasse
63 avenue de Sévigné
93390 Clichy-sous-Bois
Territoire actuellement couvert par les MMG (croix rouges)
et projet de la création de la structure
UN BILAN POSITIF DES MAISONS MÉDICALES DE GARDES EXISTANTES :
L’EXEMPLE DE SAINT-DENIS – SAINT-OUEN
La MMG de Saint-Denis a été ouverte en février 2008 en partenariat avec le Centre Hospitalier Delafontaine et les
urgences adultes et pédiatriques, le Centre 15, la Ville de Saint-Denis et fonctionne sur fonds publics. Elle s’insère dans
le dispositif de PDSA défini par le cahier des charges de l’ARS pour le secteur 93 P01.
Située à moins de 100 mètres des urgences de l’hôpital Delafontaine, elle est hébergée dans un pavillon d’un centre de
loisirs appartenant à la Ville de Saint-Denis.
Elle est ouverte les samedis de 12 h à 20 h (un médecin de garde) et les dimanches et jours fériés de 8 h à 20 h (deux
médecins de garde successivement) toute l’année.
Le nombre de médecins volontaires est passé de 25 en 2008 à 39 en 2016 (dont maintenant des médecins
salariés des Centre Municipaux de Santé).
La fréquentation moyenne annuelle est en augmentation régulière pour atteindre plus de 2 200 actes en 2015.
Les patients sont majoritairement adressés par les urgences (44 % dont une grosse majorité d’enfants) ou
viennent d’eux-mêmes (accès direct : 45 %).
La MMG fonctionne grâce à la présence d’un agent d’accueil et de sécurité. Son rôle est d’ouvrir et fermer la MMG,
d’accueillir les patients, de recueillir les données administratives et d’aider le médecin si besoin. Ainsi le médecin de garde
peut se concentrer sur sa tâche proprement médicale.
La MMG est conçue comme un cabinet de ville ouvert aux jours et heures de fermetures de ceux-ci. De fait, nous
n’adressons (ou ne ré-adressons) aux urgences que moins de 1 % des patients qui nous consultent.
La MMG de Saint-Denis répond réellement, dans sa zone d’activité, à un véritable besoin de la population et dans le même
temps à l’obligation déontologique de la permanence des soins pour la profession.
Dr Thibault Heimburger
Coordinateur MMG Saint-Denis
8
NOUVELLES SURPRENANTES DE LA COMMISSION
LITIGES ET PLAINTES
Nous avons parfois des dossiers surprenants qui pourtant méritent toute notre attention.
1ER CAS
CERTIFICAT DE PRESENCE D’UN PARENT
Après avoir examiné l’enfant Y un Médecin préconise que celui-ci se
repose et garde la chambre.
Il écrit : « je soussigné Docteur X. certifie que l’état de santé de l’enfant Y.
né le …, demeurant à…. nécessite la présence de sa mère pendant trois
jours. Certificat fait à la demande de Madame Z., mère de l’enfant Y et
remis en main propre pour faire valoir ce que de droit. »
L’ex-mari de Madame Z. s’interroge et nous demande des explications
sur la validité de ce certificat qui a été joint à un dossier déposé devant
le Juge aux Affaires Familiales pour justifier une non présentation de
son fils en fin de semaine. Ce certificat a ainsi été utilisé par l’un
des parents pour priver l’autre de son droit de garde et l’empêcher
d’emmener son fils participer à une fête familiale.
Sur les conseils de son Avocat, ce père envisage de déposer plainte.
Notre point de vue : même si il y a pas ou peu de conséquences
disciplinaires, ce Médecin aurait pu éviter cette situation en écrivant :
« je soussigné Docteur X. certifie que l’état de santé de l’enfant Y. né le …,
demeurant à…. nécessite la présence d’un parent (ou d’un adulte responsable) pendant trois jours. Certificat fait à la demande de Madame Z., mère
de l’enfant Y et remis en main propre pour faire valoir ce que de droit. »
2E CAS
UN COURRIER QUI SERA PRODUIT EN JUSTICE
Nous recevons les doléances de Monsieur et Madame Y qui ont assigné
Madame X. en justice pour non-respect du règlement de copropriété.
Madame X. a versé au dossier la copie de la lettre que son médecin a
écrit à un confrère psychiatre et dont voici un extrai : « Je vous adresse
Madame X. qui présente une symptomatologie dépressive dans un contexte
de conflit avec ses voisins ». Ce courrier étant produit devant le juge,
Monsieur et Madame Y supposent qu’ils sont les voisins concernés
et incriminés et ne veulent pas être tenus pour responsables de la
dépression de Madame X..
Monsieur et Madame Y ajoutent qu’ils ne connaissent pas ce médecin
et sont surpris qu’un praticien délivre un courrier de cette nature qui
leur semble tendancieux, de complaisance et contraire au Code de
Déontologie Médicale.
Sachez que des courriers destinés à nos confrères sont photocopiés
par certains patients et détournés de leur objectif premier ou du moins
utilisés à d’autres fins. Si ce document est remis en mains propres, la
divulgation du secret médical n’est plus du ressort du médecin, mais
par contre ce praticien reste redevable des écrits qu’il a formulés.
LE POINT DE VUE DE L’AVOCAT :
LE MEDECIN ET LES CERTIFICATS QU’IL REDIGE…
Q. : Nous observons que les recours déontologiques
contre les certificats médicaux mal rédigés ou abusifs
se multiplient. A quoi cela est-il dû selon vous ?
R. : C’est directement lié à la confiance importante que les juges
accordent au corps médical. En justice, cela s’exprime par la très
grande valeur donnée aux certificats médicaux, ou même à un simple
témoignage rédigé par un médecin dans lequel celui-ci ferait état
de ses compétences ou connaissances. Un tel document, même
irrégulier, même erroné, même déontologiquement critiquable…
constitue une pièce essentielle qui peut, à elle seule, faire basculer
un procès. C’est pourquoi, celui auquel on oppose un tel document
n’a pas d’autre solution que de saisir l’autorité ordinale pour en
faire constater le caractère abusif ou irrégulier… Lorsque c’est le
cas bien sûr.
Q. : N’exagérez-vous pas l’importance que les tribunaux accordent aux documents, certificats, témoignages, attestations… établis par des médecins.
R. : Non pas du tout. Pour les Tribunaux, les médecins sont des
« sachants », c’est-à-dire des gens qui, non seulement « savent », mais
sont aussi des scientifiques, des savants… dont la connaissance ne
peut pas être remise en cause par un simple raisonnement juridique.
Tout cela est lié, à mes yeux, à de multiples facteurs… D’abord,
et ce n’est pas tout à fait une boutade, il y a, bien vivace, l’espèce
de sentiment de fascination des juristes vis-à-vis des scientifiques.
Ensuite, et surtout, cette toute puissance de l’avis médical est liée
à la relation quasi-quotidienne des tribunaux avec les médecins :
médecins-experts désignés par les tribunaux pour déterminer les
préjudices, médecins psychiatres donnant leurs avis sur la responsabilité pénale d’auteurs de crimes ou délits, médecins des unités
de consultations médico-judiciaires déterminant l’ITT en matière
pénale ; médecins du travail influant directement sur la relation
entre l’employeur et le salarié, etc, etc… La relation de la justice
avec les médecins est multiple et il en résulte une quasi sacralisation
de leur parole.
Q. : Quel enseignement tirez-vous de cela ? Quels
conseils donner à nos confrères ?
R. : La première réponse qui s’impose, c’est de ne pas banaliser le
certificat médical et être particulièrement attentif à l’instant de sa
rédaction. Je sais que vos confrères, souvent, soignent et suivent,
depuis longtemps, parfois des années, des patients. Il peut en résulter une relation de confiance ou au moins une forme d’empathie
qui peut les amener à être moins vigilants au moment de rédiger
un certificat. Pour les plus jeunes d’entre eux, le manque d’expérience peut également être à l’origine d’une attention moindre à
ce qu’ils écrivent. Pour tous, la fatigue, les contraintes quotidiennes
d’une profession exigeante sont aussi des vecteurs de manque de
précaution.
En second lieu, mais c’est énoncer une évidence, les
médecins doivent se rappeler qu’ils ne peuvent jamais
certifier que ce qu’ils ont eux-mêmes constaté, ou
alors préciser qu’ils rapportent les dires de leurs
patients… en n’hésitant jamais à user du conditionnel !
Si cela peut les aider à rester vigilants, qu’ils se souviennent alors,
qu’il n’est pas un avocat, à l’occasion d’un procès difficile, qui n’a
pas rêvé de pouvoir disposer de l’écrit d’un médecin, même si cet
écrit est déontologiquement irrégulier…
Du moment qu’il permettra à son client d’en tirer avantage !
Propos recueillis auprès de Maître Pascal Gennetay,
avocat au Barreau du Val-de-Marne
9
INFORMATIONS
DÉPARTEMENTALES
RAPPELS ET CONCLUSIONS
Les certificats et attestations représentent
25% des dossiers traités par la chambre disciplinaire de première instance ( !), ainsi que
25% des dossiers jugés en appel au niveau du
Conseil de l’Ordre National.
Nous rappelons qu’il ne faut noter dans un
certificat que ce qui est réellement constaté
au moment de l’examen, les dires du patient
ne sont pas à reprendre pour le compte du
médecin. Il n’y a pas lieu de mettre en cause
une tierce personne.
Sachez que sans que vous en soyez clairement prévenus un certain nombre de
certificats sont utilisés dans des procédures
judiciaires. La signature d’un médecin bénéficie d’un grand crédit. Ce qui est noté par
le praticien peut influencer une décision
de justice. Dans une procédure, toutes les
pièces sont transmises aux deux parties,
la personne qui découvre un certificat
contraire à ses intérêts pourra en contester
la véracité en mettant en cause le médecin
et en déposant une plainte Ordinale.
de la réflexion, à demander un avis, éventuellement auprès d’un Conseiller Ordinal.
Dr Jean-Luc Fontenoy,
Conseiller Ordinal,
président de la Commission
des Litiges et des Plaintes
Rappelez-vous que bien souvent, il n’y a
pas d’urgence à rédiger un certificat, il faut
toujours se demander quel en est le destinataire et dans quel but il est demandé, comme
cela est souvent suggéré et précisé en écrivant « pour faire valoir ce que de droit ».
Si besoin, n’hésitez pas à prendre le temps
Quand faut-il écrire un certificat ? Comment le rédiger ? Quels sont les risques et les pièges ? Ce guide fait le
point sur ce qu’il faut savoir… avant d’écrire.
Dans votre pratique quotidienne, vous êtes souvent amené à rédiger un certificat, une attestation, ou tout autre
écrit médical. Cet exercice peut s’avérer délicat… et parfois dangereux. Demandes abusives, injustifiées ou
incongrues de certains patients peuvent être à l’origine de plaintes auprès des instances ordinales ou judicaires.
Ce guide rappelle ce qu’il est indispensable de savoir avant de produire un écrit médical. Il recense les différents
certificats et leurs pièges éventuels et précise la responsabilité judiciaire du praticien. Enfin, il explique « ce qu’il
ne faut pas faire » à travers l’analyse de 21 certificats ayant abouti à une procédure disciplinaire.
Un véritable mode d’emploi, pour vous éviter bien des ennuis ou déboires.
Editeur Med-Line
127, Rue Jeanne d’Arc
75013 PARIS
www.med-line.fr
DOSSIER MÉDICAL ET ASSUREUR
D’UN ÉTABLISSEMENT PUBLIC DE SANTÉ
Un confrère, chef de service d’un EPS, nous
a interrogé pour l’affaire suivante.
Un patient pris en charge dans le service qu’il
dirige, s’est plaint des soins reçus auprès de
la direction de l’établissement. Celle-ci a
transmis la plainte à son assureur. L’assureur,
en retour, a demandé à notre confrère de lui
transmettre des éléments du dossier médical
du patient afin, dit-il, d’instruire à son niveau
la plainte du patient.
Notre confrère est-il en mesure
de répondre favorablement à la
demande de l’assureur de l’établissement où il exerce ?
Pour répondre à cette question, fréquemment posée, nous avons sollicité l’avis du
10
conseil national de l’Ordre des médecins qui
nous a apporté la réponse suivante.
Lorsque la responsabilité d’un établissement
de santé est recherchée, le principe des
droits de la défense permet à l’établissement, dans les limites de ce qui est strictement nécessaire à sa défense, de faire état
devant la juridiction saisie du litige des pièces
et éléments normalement couverts par le
secret médical. A ce stade de la procédure,
il est admis que le médecin de l’assurance,
même si celle-ci intervient en garantie et
n’est pas partie au procès, peut recevoir
communication des pièces du dossier médical.
En revanche, à un stade précontentieux,
rien n’autorise le médecin à communiquer
au médecin de l’assurance l’intégralité du
dossier médical. La seule qualité de médecin
de ce dernier, pas plus que le fait qu’en déposant sa réclamation le patient ait lui-même
donné certains renseignements ne justifient la communication de l’entier dossier.
Il semble néanmoins raisonnable de fournir
au médecin de l’assureur certains renseignements, notamment en réponse aux griefs
portés. Cela peut se faire sous la forme d’un
compte rendu détaillé.
Dans l’hypothèse où un établissement de
santé fait appel à un expert en dehors de
toute procédure contentieuse, il appartient
au patient d’autoriser ou non le médecin
expert à avoir connaissance des informations
figurant dans son dossier médical.
BILAN D’ACTIVITÉ 2015 DE LA CELLULE
DÉPARTEMENTALE DE VEILLE, D’ALERTE
ET DE GESTION SANITAIRE
DE SEINE-SAINT-DENIS
Comme chaque année, nous reproduisons les éléments principaux du rapport de la cellule
départementale de veille, d’alerte et de gestion sanitaire de notre département. L’objectif de cet
éclairage est de permettre à tous les médecins de notre département de connaitre ce dispositif
et les principaux éléments épidémiologiques de ces affections afin d’en tenir compte dans leur
exercice quotidien.
Le dispositif de surveillance des maladies à déclaration obligatoire
(MDO), prévu par l’article L.3113-1 du code de la santé publique (CSP),
concerne actuellement 31 pathologies définies à l’article D.3113-7 du
code, dont la dernière, le Mésothéliome, a été introduite par décret
n° 2012-47 du 16 janvier 2012. Ces 31 maladies qui nécessitent une
intervention urgente locale, nationale ou internationale font l’objet, dès
le diagnostic, d’une transmission obligatoire des données individuelles
du patient à l’autorité sanitaire (article L.3113-4 du CSP).
Une telle surveillance a deux objectifs : prévenir les risques d’épidémie
d’une part, et analyser d’autre part l’évolution dans le temps de ces
maladies afin d’adapter les politiques de santé publique.
Parallèlement à ce dispositif général, des procédures spécifiques de
déclaration existent lorsque ces pathologies résultent d’une transmission
à l’hôpital (infections nosocomiales) ou de l’usage de produits de santé.
Les MDO doivent être notifiées par les professionnels de santé à
l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France (ARS) qui dispose d’une
plateforme régionale unique de réception des signaux sanitaires, dans
le but de simplifier les procédures de signalement des professionnels
de santé et des autres partenaires de la veille sanitaire.
Les signalements adressés à la plateforme régionale sont ensuite transmis, via un logiciel interne aux délégations territoriales dans chaque
département d’Île-de-France, pour traitement et prise en charge.
Les prises en charge des MDO par l’ARS consistent notamment à
mettre en place des mesures de prévention autour de chaque signalement afin d’éviter la contamination d’autres personnes ; c’est dire
l’intérêt d’une notification immédiate à l’ARS par tout
professionnel de santé diagnostiquant une MDO.
Ce document réalise une synthèse, pathologie par pathologie, des
maladies à déclaration obligatoire et autres alertes sanitaires survenues
en 2015 dans le département de Seine-Saint-Denis.
Pour certaines de ces pathologies, des recommandations de vaccinations existent selon un calendrier visé par le Haut Conseil de la Santé
Publique (Calendrier vaccinal 2015 - Ministère des Affaires sociales,
de la Santé et des Droits des femmes - www.sante.gouv.fr [Internet].
Disponible sur : http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Calendrier_vaccinal_2015.pdf).
BILAN
En 2015, la Délégation Territoriale de Seine-Saint-Denis a reçu 1108
signalements. Ce chiffre comprend :
• 947 maladies à déclaration obligatoire
• 79 infections nosocomiales
• 39 rapatriements sanitaires
• 43 autres alertes sanitaires
Brucellose
1 DO de Brucellose dont la contamination a eu lieu à Chypre.
Dengue
4 DO de cas importés en 2015 de Sri Lanka, Indonésie, Brésil et
Cambodge.
Diphtérie
1 DO de diphtérie cutanée importée du Sénégal.
Fièvres hémorragiques africaines
De par sa gravité, du risque épidémique, et des mesures immédiates de
prophylaxie à mettre en œuvre, cette maladie justifie une intervention
urgente locale, nationale ou internationale.
Données départementales :
1 DO de fièvre de la vallée du Rift importée du Mali.
Fièvre typhoïde et fièvres
paratyphoïdes
Tous les cas de fièvres typhoïdes et para-typhoïdes doivent être
signalés à l’ARS dont l’action consiste à enquêter sur l’origine de la
contamination, à rechercher l’existence d’autres cas dans l’entourage,
à évaluer le risque de transmission, et à rappeler les règles d’hygiène.
Données départementales :
13 DO en 2015, dont 2 cas autochtones, les 11 autres cas ayant
réalisé un voyage en zone endémique dans le mois ayant précédé les
symptômes.
Recommandations :
La vaccination contre la fièvre typhoïde est obligatoire pour les personnels
de laboratoire d’analyses de biologie médicale qui manipulent des selles. En
ce qui concerne les voyageurs, la vaccination contre la fièvre typhoïde est
recommandée 15 jours avant le départ pour un séjour prolongé dans de
mauvaises conditions, dans des pays où l’hygiène est précaire et la maladie
endémique, particulièrement dans le sous-continent indien. Vaccination à
partir de l’âge de 2 ans pour une durée de protection de 3 ans.
Le schéma vaccinal : 1 injection puis revaccination tous les 3 ans.
Hépatite aiguë A
L’objectif de cette déclaration est de détecter les cas groupés, les
cas en contact avec une collectivité, ou dont la profession implique la
préparation alimentaire en restauration, afin de prendre précocement
les mesures de contrôle adaptées.
21 DO : 7 cas ayant voyagé dans le continent africain et 1 cas en
Turquie, 1 cas en Pakistan, 12 cas sans notion de voyage.
Recommandations :
Vaccination recommandée pour les populations à risque (jeunes dans les
services pour l’enfance et la jeunesse handicapées, patients atteints de
mucoviscidose et d’hépatopathie chronique, homosexuels masculins…), lors
d’un voyage en zone d’endémie, et pour les personnels exposés professionnellement. Dans l’entourage d’un cas d’hépatite A confirmé, la population
exposée, définie par l’investigation épidémiologique, sera vaccinée dès
l’apparition du premier cas et dans un délai maximum de 14 jours suivant
l’apparition des signes cliniques de ce cas, afin d’éviter une extension épidémique au sein de la communauté et une diffusion hors de la communauté.
Schéma vaccinal : 1 injection (au moins 15 jours avant le voyage le cas
échéant), rappel 6 à 12 mois plus tard pouvant être reporté à 3 ans ou 5
ans après la première injection, selon la spécialité. La durée de protection
est d’au moins 10 ans.
11
INFORMATIONS
DÉPARTEMENTALES
Hépatite B aiguë
Données départementales :
7 DO
Le nombre limité de DO est sans doute lié à une sous déclaration
importante, observée également au niveau national selon l’InVS.
Infection Invasive à Méningocoque
Instruction N° DGS/RI1/DUS/2014/301 du 24 octobre 2014 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque (IIM)
abrogeant l’instruction n°DGS/RI1/2011/33 du 27 janvier 2011.Les
objectifs de l’Instruction du 24 octobre 2014 sont les suivants :
• réduire la létalité des infections invasives à méningocoque,
• empêcher l’apparition de la maladie chez les sujets contacts,
• rompre la chaîne de transmission d’une souche virulente,
• rationaliser la prophylaxie afin d’éviter l’apparition de résistances
aux antibiotiques utilisés.
L’instruction impose aux cliniciens et biologistes
qui suspectent ou diagnostiquent un cas d’IIM de le
signaler sans délai par téléphone à l’ARS, avant transmission écrite. Le signalement s’effectue 24 h/24, y
compris les week-ends et jours fériés.
Une enquête est alors effectuée par le médecin de l’ARS autour de
chaque cas d’infection invasive à méningocoque.
Le médecin de l’ARS détermine les contacts devant bénéficier
d’une antibioprophylaxie. Il vérifie que les contacts familiaux ont été
pris en charge par le médecin hospitalier, et organise la mise sous
chimioprophylaxie des contacts extra-familiaux en rapport avec les
médecins traitants, scolaires ou du travail, le cas échéant.
Une vaccination peut être recommandée selon le sérogroupe du
méningocoque en cause (A, B, C, Y, W135), pour éviter la réintroduction de la souche pathogène dans la communauté de vie du
cas index.
Rappel : Un sujet contact est une personne ayant été exposée
directement aux sécrétions rhino-pharyngées d’un cas dans les
dix jours précédant son hospitalisation. Il s’agit principalement des
personnes qui vivent ou sont gardées sous le même toit que le cas
index pendant sa période de contagiosité.
12 DO
Le sérogroupe B a été retrouvé dans 5 cas, le sérogroupe C a été
retrouvé dans 3 cas, le sérogroupe W135 dans 2 cas, le sérogroupe
Y a été retrouvé dans 1 cas, un sérogroupe rare (29E) a été retrouvé
dans 1 cas. La chimioprophylaxie a concerné 279 personnes : 102
contacts familiaux et 115 contacts extra-familiaux, dont 66 soignants
hospitaliers (nombre déclaré non exhaustif).
Légionellose
La déclaration de légionellose permet à l’ARS de réaliser une enquête
qui vise à identifier les expositions à risque, à rechercher d’autres cas
liés à ces expositions et à prendre les mesures environnementales
de contrôle appropriées. La gestion des déclarations fait intervenir
deux services de l’ARS (la Cellule de Veille et d’Alerte Sanitaire et
le service Contrôle et Sécurité Sanitaire des Milieux) qui assurent
l’évaluation du risque et la recherche des sources d’expositions
environnementales autour des cas (circuits d’eau chaude sanitaire,
tours aéroréfrigérantes…).
28 DO
Les diagnostics ont été posés dans la majorité des cas par la recherche
d’antigène soluble urinaire qui s’est avérée positive à légionella pneumophila de sérogroupe 1, plus répandu.
Listériose
11 DO
• 2 formes materno-néonatales
• 2 formes neuro-méningées
• 7 formes septicémiques
Mésothéliome
14 DO
12
Rougeole
4 DO reçues en 2015 (1 seul cas confirmé par PCR). Sur les 4 signalements, deux patients étaient non vaccinés, dont le cas confirmé
biologiquement.
Evolution du nombre de cas de rougeole sur 6 ans
aux niveaux départemental et national
Année
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Département 93
79
288
19
11
3
4
Niveau
National
(données
InVS)
5021
14674
859
272
257
364
De 2008 à 2011, une épidémie de rougeole a sévi en France avec
augmentation croissante des cas chaque année dans notre département. Par la suite, on a constaté une diminution significative des cas.
Recommandations :
La rougeole peut être éradiquée par la vaccination du fait d’un réservoir
viral strictement humain ; d’où l’importance de mettre à jour sans délai les
vaccinations des personnes ciblées par le calendrier vaccinal 2015. Deux
doses de vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole sont nécessaires, la
2e dose n’est pas un rappel mais un rattrapage pour ceux qui n’ont pas
entièrement séroconverti pour un ou plusieurs des antigènes lors de la
première vaccination :
• Pour les enfants : 1re dose à 12 mois, 2e dose entre 16 et 18 mois. Tous
les enfants devraient avoir reçu 2 doses dès l’âge de 24 mois.
• Les personnes nées depuis 1980 et âgées de plus de 18 mois devraient
avoir reçu 2 doses de vaccin trivalent quels que soient leurs antécédents
vis-à-vis de la rougeole, des oreillons et de la rubéole.
• Des recommandations de vaccination sont également préconisées autour
des cas de rougeole.
Saturnisme infantile
60 DO
• 36 DO proviennent des médecins de PMI,
• 7 DO proviennent des centres municipaux de santé
• 2 DO proviennent des services communaux d’hygiène et de santé
• 10 DO proviennent des médecins libéraux,
• 5 DO proviennent des médecins hospitaliers.
Suspicion de maladie de Creutzfeldt-Jakob
et autres encéphalopathies subaiguës spongiformes
transmissibles humaines.
1 DO
Toxi-Infection Alimentaire Collective (TIAC)
28 DO de TIAC ayant concerné 337 personnes dont 15 hospitalisations.
Une intoxication alimentaire sur deux a concerné des structures de
restauration collective.
Tuberculose
La loi de santé publique du 13 août 2004, relative aux libertés et aux
responsabilités locales, prévoit la recentralisation par l’Etat de compétences de santé publique dont fait partie la lutte contre la tuberculose.
En Seine-Saint-Denis, le Conseil Général a souhaité conserver cette
compétence et a signé une convention avec l’ARS.
Les signalements sont transmis en double à l’ARS et aux centres de
lutte antituberculeuse (CLAT) gérés par le Conseil Général. Ces
derniers sont chargés de mettre en œuvre les dépistages autour de
chaque cas de tuberculose.
L’ARS se charge secondairement de recueillir auprès des médecins
déclarants, les issues de traitement 9 et 12 mois après la mise sous
traitement. Ces mesures accompagnent la modification en 2007 de
la politique vaccinale par le BCG.
Données départementales :
477 DO
Evolution du nombre de cas de tuberculose déclarés
dans le département de Seine-Saint-Denis sur 5 ans
Année
2011
2012
2013
2014
2015
Nombre de tuberculose maladie
417
417
373
422
384
Nombre d’ITL
chez ≤ 15 ans
143
104
71
48
93
Total
560
521
444
470
477
Tuberculose maladie : au 31 mars 2016 : 384 DO
• Profil des patients :
- 66 % des patients ont entre 25 et 59 ans. Les moins de 15 ans
représentent 3 % des cas.
- 65 % des cas sont des hommes.
• Localisation de la tuberculose :
- 48 % : pulmonaire ;
- 18 % : extra pulmonaire ;
- 34 % : pulmonaire et extra pulmonaire ;
Le département de Seine-Saint-Denis a l’incidence de
tuberculose la plus élevée d’Ile de France mais aussi de
France métropolitaine : 23,2/100 000 habitants pour
l’année 2013.
Recommandations :
Les enfants résidant en Île-de-France font partie des sujets à risque élevé
de tuberculose, selon le HCSP. La vaccination par le BCG est recommandée
dès la naissance pour ces enfants. Les nourrissons de moins de 3 mois
sont vaccinés par le BCG sans test tuberculinique. Pour les autres enfants
à risque et non vaccinés, la vaccination peut être réalisée jusqu’à l’âge de
15 ans, après une IDR à la tuberculine préalable pour éviter de vacciner
un enfant qui aurait été contaminé. Soulignons l’effort vaccinal accompli
en Seine-Saint-Denis en contexte de pénurie de BCG (depuis avril 2015),
notamment par les PMI du département qui ont assuré près du quart des
vaccinations régionales.
Les bactéries hautement résistantes émergentes (BHRe)
La diffusion de bactéries hautement résistantes aux antibiotiques
constitue une urgence sanitaire à l’aube de l’ère post-antibiotique.
On définit les BHRe comme des bactéries commensales du tube digestif, dont la résistance aux antibiotiques est transférable entre bactéries,
et n’ayant diffusé que sur des modes sporadiques ou épidémiques
limités. Il s’agit des enterococcus faecium résistant aux glycopeptides
(ERG) et des enterobactéries productrices de carbapénémase (EPC).
Signalement des rapatriements sanitaires
La circulaire du 9 mai 2012 relative à l’organisation des rapatriements
sanitaires vers la France de patients porteurs de maladies transmissibles nécessitant un isolement ou de bactéries multi-résistantes (BMR)
renforce le dispositif d’information et de suivi de ces opérations.
L’objectif de ce signalement est d’éviter l’introduction ou la dissémination sur le territoire national de certaines maladies infectieuses et
d’agents pathogènes.
39 signalements ont été reçus en 2015, concernant 14 établissements
de santé du département.
EN CONCLUSION
Les actions quotidiennes de prévention en santé publique réalisées par
l’ARS en partenariat avec les différents acteurs que sont les médecins
libéraux, les établissements de santé, les biologistes, l’éducation nationale, les collectivités locales et territoriales et les associations financées
par l’Etat, restent à consolider du fait de la situation sanitaire fragile
de notre département.
VIH/Sida
Nombre de cas d’infection à VIH et de Sida déclarés
dans le département de Seine-Saint-Denis sur 5 ans
(hors CDAG)
Année
2011
2012
2013
2014
2015
DO Infection VIH
385
338
303
316
264
DO Cas de Sida
12
15
7
5
0
Total DO
397
353
310
321
264
Profil des 264 cas d’infection par le VIH déclarés à l’ARS :
• 54 % sont des hommes et 45 % des femmes (sexe inconnu pour 1 %)
• 4,8 % ont entre 18 et 24 ans, 61,5 % ont entre 25 et 44 ans et 32,5 %
ont plus de 45 ans ; 0,4 % ont moins de 15 ans ; l’âge est inconnu
pour 0,8 %
• Pas de cas de Sida déclaré pour 2015.
Signalement des Infections Associées aux Soins –
Bactéries Multi Résistantes
79 signalements ont été reçus en 2015, provenant de 13 établissements
de santé sur les 43 que compte le département de Seine Saint Denis.
Depuis mars 2012, ces signalements sont réalisés par l’intermédiaire
du logiciel e-SIN, un outil informatique partagé dans chaque région
par les établissements de santé, l’ARS, le CCLIN/ARLIN et l’InVS.
13
INFORMATIONS
DIVERSES
LIGNE TÉLÉPHONIQUE DÉDIÉE
POUR LES PROFESSIONS DE SANTÉ
Dans le cadre de la mise en place de la plateforme téléphonique de l’agglomération parisienne et afin
d’améliorer la sécurité des professionnels de santé, une ligne dédiée est mise à leur disposition par le
Service de Prévention Opérationnelle de la Direction Territoriale de la Sécurité de Proximité de la
Seine Saint Denis.. Ce numéro, dédié à la communication urgente pour toute situation ponctuelle à
caractère exceptionnel, est le
01 58 12 43 03
Association regroupant les COnjoints des Professionnels de SANTÉ
(ACOPSANTE/UNACOPL)
Courrier : ACOPSANTE-UNACOPL, Maison des Professions Libérales,
7 rue de la Comète - 75007 PARIS
Tél 01.43.78.17.79 - Fax 02.37.30.85.29
Email: [email protected] - Site Internet : www.acopsante.org
Association des COnjoints de MEDecins (Loi de 1901 – J.O. du 13.11.71)
62, Boulevard ARAGO - 75013 PARIS
Téléphone : 01.43.31.75.75 - Télécopie : 01.47.07.29.32
Site Internet : www.acomed.fr
E-mail : [email protected]
AFEM
L’A.F.E.M. (Association d’Entraide aux Femmes et Enfants de Médecins) qui a soutenu
300 familles dans la détresse, recueille des dons
“MERCI D’AGIR AVEC NOUS PAR VOS DONS”
Adressez vos dons exclusivement à :
l’A.F.E.M.
168, rue de Grenelle 75007 PARIS
C.C.P. 8162-82 U Paris
14
FIN DE VIE ET DROIT DES PATIENTS :
LES DÉCRETS SONT PUBLIÉS
Deux décrets d’application et un arrêté publiés au Journal officiel du vendredi 5 août modifient le code de déontologie médicale et établissent
les conditions de rédaction des directives anticipées pour la fin de vie.
Ils sont applicables depuis le 6 août 2016 et s’imposent à l’ensemble des médecins exerçant en France métropolitaine et en Outre-mer.
Dans l’article publié dans le bulletin de février 2016 du Conseil de l’Ordre des Médecins de la Seine-Saint-Denis : « Fin de vie et droit des
patients », j’avais présenté le fac-simile d’un modèle de directives anticipées que j’avais élaboré pour un EHPAD. Ce modèle est en tout point
conforme à l’arrêté du 3 août.
A la suite du cours sur la responsabilité du médecin coordonnateur que je donne à Cochin aux étudiants du DIU, j’ai ajouté : « Je demande que
mon dossier médical ne soit pas communiqué après mon décès à mes ayants droit » afin de permettre au patient en fin de vie de limiter la divulgation
d’informations médicales le concernant (informations couvertes par le secret médical).
Décret n° 2016-1066 du 3 août 2016 modifiant le
code de déontologie médicale et relatif aux procédures collégiales et au recours à la sédation profonde
et continue jusqu’au décès prévus par la loi n° 201687 du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en
faveur des malades et des personnes en fin de vie
Le décret précise l’organisation de la procédure collégiale encadrant les décisions, d’une part, d’arrêt et de limitation de traitement en cas d’obstination déraisonnable lorsque le patient est
hors d’état d’exprimer sa volonté et, d’autre part, de recours à la
sédation profonde et continue jusqu’au décès. Il fixe également les
conditions dans lesquelles le médecin peut refuser l’application des
directives anticipées du patient, lorsqu’elles apparaissent manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale.
Lorsque le patient est hors d’état d’exprimer sa volonté et en l’absence de directives anticipées, la décision de limiter ou d’arrêter
les traitements dispensés, au titre du refus d’une obstination déraisonnable, ne peut être prise qu’à l’issue de la procédure collégiale
prévue à l’article L. 1110-5-1 et après qu’a été recueilli auprès de la
personne de confiance ou, à défaut, auprès de la famille ou de l’un
des proches le témoignage de la volonté exprimée par le patient.
Arrêté du 3 août 2016 relatif au modèle de directives
anticipées prévu à l’article L. 1111-11 du code de la
santé publique
Le modèle de directives anticipées, défini à l’article R.1111-18 du
code de la santé publique, figure en annexe du présent arrêté.
Conformément aux dispositions de l’article L. 1111-11 du même
code, ce modèle comporte deux versions prévoyant deux situations : celle des personnes ayant une maladie grave ou qui sont en
fin de vie au moment où elles rédigent leurs directives anticipées et
celle des personnes qui pensent être en bonne santé au moment
où elles les rédigent.
Dr Dominique Blondel
Conseiller ordinal
Décret n° 2016-1067 du 3 août 2016 relatif aux
directives anticipées prévues par la loi n° 2016-87 du
2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur
des malades et des personnes en fin de vie
Le décret a pour objet de préciser les modalités de rédaction,
de révision et de révocation des directives anticipées, rédigées
dans l’hypothèse où les personnes seraient hors d’état d’exprimer
leur volonté.
Il précise également les modalités selon lesquelles ces directives
anticipées sont conservées.
15
INFORMATIONS
DIVERSES
Directives anticipées es anticipées, t l’expression Code de la santé publique : Articles L 1111-­‐4, L1111-­‐11 & 13 R 1111-­‐17 à 20 -­‐ articles R 1112-­‐2 & R 4127-­‐37 ............................. signature Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, faire une déclaration écrite, appelée « directives anticipées » afin de préciser ses souhaits quant à sa fin de vie, prévoyant ainsi le cas où elle ne serait pas, à ce moment-­‐ là, en capacité d’exprimer sa volonté. ............................. signature .………………….. .………………….. ….…………………. Comment rédiger vos directives anticipées ? signature …………..……….. …………..………. …………..………. …………..………. …………..………. signature ……………………. signature ger d’avis nticipées ? nt. tuent selon la s ?). aire par écrit anticipées médicale ? ce. elles elles is sur celui de ellement, en nces directives nt voulu ? puisse en ecin u médecin et le cas ersonne de le que vous cette ants droit de tout ou ersonnel ? les nse de la opposer. 16
À quoi servent les directives anticipées ? Si, en fin de vie, vous n’êtes pas en mesure d’exprimer votre volonté, vos directives anticipées permettront au médecin de connaître vos souhaits concernant la possibilité de limiter ou d’arrêter les traitements en cours. On considère qu’une personne est « en fin de vie » lorsqu’elle est atteinte d’une affection grave et incurable, en phase avancée ou terminale. signature rise en charge d’un s de Vous devez être en état d’exprimer votre volonté libre et éclairée au moment de la rédaction. • vous devez écrire vous-­‐même vos directives. Elles doivent être datées et signées et vous devez préciser vos noms, prénoms, date et lieu de naissance. Si vous ne pouvez pas écrire et signer vous-­‐même vos directives, vous pouvez faire appel à 2 témoins (dont votre personne de confiance, si vous l’avez désignée). le document sera écrit par un des 2 témoins ou par un tiers. Les témoins, en indiquant leur nom et qualité (ex : lien de parenté, personne de confiance, médecin traitant…) attesteront que le document exprime bien votre volonté libre et éclairée. • le document est valable 3 ans : vous devez donc les renouveler après ce délai. Si vous décidez de les modifier, une nouvelle période de 3 ans commence à courir. Vous pouvez détruire les anciens documents pour éviter toute confusion. MES DIRECTIVES ANTICIPÉES je soussigné(e) (nom-­‐prénom) : .................................................................................................................................................................................. né(e) le : ..................................................... à : ................................................................................................... énonce ci-­‐dessous mes directives anticipées pour le cas où je serais un jour hors d’état d’exprimer ma volonté : • Je souhaiterais éventuellement bénéficier des traitements suivants à entreprendre ou à poursuivre (cocher) : > Respiration artificielle (une machine qui remplace ou qui aide ma respiration) Intubation/trachéotomie ! oui ! non ! ne sait pas Ventilation par masque ! oui ! non ! ne sait pas > Réanimation cardio-­‐respiratoire (en cas d’arrêt cardiaque : ventilation artificielle, massage cardiaque, choc électrique) ! oui ! non ! ne sait pas > Alimentation artificielle (nutrition effectuée au moyen d’une sonde placée dans le tube digestif ou en intraveineux) ! oui ! non ! ne sait pas > Hydratation artificielle (par une sonde placée dans le tube digestif) ! oui ! non ! ne sait pas > Hydratation artificielle (par perfusion) ! oui ! non ! ne sait pas > Rein artificiel (une machine remplace l’activité de mes reins, le plus souvent l’hémodialyse) ! oui ! non ! ne sait pas > Hospitalisation en urgence (si mon état le requiert) ! oui ! non ! ne sait pas > Appel du SAMU Centre 15 (si mon état le requiert) ! oui ! non ! ne sait pas > Transfert en réanimation (si mon état le requiert) ! oui ! non ! ne sait pas > Transfusion ! oui ! non ! ne sait pas > Intervention chirurgicale ! oui ! non ! ne sait pas > Radiothérapie anticancéreuse ! oui ! non ! ne sait pas > Chimiothérapie anticancéreuse ! oui ! non ! ne sait pas > Médicaments visant à tenter de prolonger ma vie ! oui ! non ! ne sait pas > Examen diagnostic lourd et/ou douloureux ! oui ! non ! ne sait pas • Je demande que l’on soulage efficacement mes souffrances (physiques, psychologiques), même si cela a pour effet d’abréger ma vie ! oui ! non ! ne sait pas • Je demande que mon dossier médical ne soit pas communiqué après mon décès à mes ayants droit. ! oui ! non ! ne sait pas • Autres souhaits en texte libre :……………………………………………………………………..……………… ....................................................................................................................................…………………..…………….. ....................................................................................................................................…………………..…………….. ....................................................................................................................................…………………..…………….. fait à ………………………………………, le ............................................................ signature Directives valables 3 ans • vous pouvez mettre dans vos directives ce que vous souhaitez comme prise en charge dans le cas d’une fin de vie (ex : qualité de vie, dignité, acceptation ou refus d’un traitement, respect de la demande de non acharnement thérapeutique, soins de confort…), et votre décision pour le don d’organes. Pouvez-­‐vous changer d’avis après avoir rédigé vos directives anticipées ? À tout moment, vous pouvez les modifier, totalement ou partiellement. si vous ne pouvez pas écrire, le renouvellement ou la modification s’effectuent selon la même procédure que pour la rédaction (cf. comment rédiger vos directives ?). Vous pouvez également annuler vos directives. Il est préférable de le faire par écrit et d’en informer vos proches. Quel est le poids de vos directives anticipées dans la décision médicale ? Si vous avez rédigé des directives, le médecin doit en prendre connaissance. elles constituent un document essentiel pour la prise de décision médicale, car elles témoignent de votre volonté. Leur contenu est prioritaire sur tout autre avis non médical, y compris sur celui de la personne de confiance. Le médecin les appliquera, totalement ou partiellement, en fonction des circonstances, de la situation ou de l’évolution des connaissances médicales. Comment faire pour vous assurer que vos directives seront prises en compte au moment voulu ? Il est important que vous preniez toutes les mesures pour que le médecin puisse en prendre connaissance facilement. Pour faciliter les démarches, vous pouvez remettre vos directives au médecin coordonnateur qui les conservera dans le dossier médical à disposition du médecin traitant. Une copie sera adressée systématiquement au médecin traitant et le cas échéant au médecin hospitalier en cas d’hospitalisation. Vous pouvez conserver vous-­‐même vos directives ou les confier à toute personne de votre choix (ex : votre personne de confiance). Dans ce cas, il est souhaitable que vous communiquiez au médecin qui vous prend en charge les coordonnées de cette personne. Pouvez-­‐vous faire opposition à ce que vos ayants droit puissent avoir communication après votre décès de tout ou partie de votre dossier médical personnel ? La communication du dossier médical aux ayants droit porte sur les « seules informations nécessaires à la connaissance des causes de la mort, la défense de la mémoire du défunt ou la protection de leurs droits ». Vous pouvez vous y opposer. ME
je sous
.............
né(e) l
énonce
d’expr
• Je sou
poursu
> Resp
> Réan
(en cas d’
> Alim
(nutrition
> Hydr
> Hydr
> Rein > Hosp
> Appe
> Tran
> Tran
> Inter
> Radio
> Chim
> Médi
> Exam
• Je dem
même • Je dem
ayants
• Autre
.............
.............
.............
fait à …
signatu
Directiv
D
Le résidant étant dans l’impossibilité de rédiger lui-­‐même ses directives anticipées, les 2 témoins attestent, à la demande du résidant, que ce document est l’expression de sa volonté libre et éclairée. 1er témoin nom, prénom............................................. qualité...................................................... date......................................................... signature 2è témoin nom, prénom............................................. qualité...................................................... date......................................................... signature Cod
Arti
To
un
af
pr
là,
conservation o je confie mes directives anticipées à ………………………………………………..………………….. o je conserve mes directives anticipées……………………………………………….………………….. fait à ………………………………………,le ............................................................ signature Si, e
ant
pos
On affe
nb : valable 3 ans renouvellement à la fin des 3 ans document confirmé le …………………………………………………………………………….…………………. fait à ………………………………………,le ............................................................ signature modification avant la fin des 3 ans document modifié le ……………………………………………………………………….………………..……….. modification :………………………………………………………………………………..…………………..………. ....................................................................................................................................……..…………………..………. ....................................................................................................................................……..…………………..………. ....................................................................................................................................……..…………………..………. fait à ………………………………………,le ............................................................ signature annulation avant la fin des 3 ans document annulé le……………………………………………………………………………..……………………. fait à ………………………………………,le ............................................................ signature Vou
réd
• vo
Elle
et l
Si v
fair
le d
Les
con
vol
• le
Si v
Vou
INÉGALITÉS TERRITORIALES DE SANTÉ :
UNE PUBLICATION DU CREDOC
A ceux d’entre nous qui s’intéressent à l’évolution de notre territoire, en termes d’offre de soins et de « résultats » sur
la population de nos patients, nous conseillons la lecture du rapport passionnant du CREDOC (Centre de Recherche
pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie) publié récemment et intitulé « Les inégalités territoriales de
santé – Une approche des bassins de santé ».
Vous apprendrez ainsi que si l’espérance de vie en Ile-de-France est plus élevée de 1,5 an pour les hommes de de
1 an pour les femmes que sur le reste du territoire, on retrouve bien les disparités importantes déjà pointées aux
dépends de la Seine Saint Denis. Dans notre département, l’espérance de vie à la naissance est de 1,8 année de moins
qu’à Paris pour les hommes et de 1,3 an de moins que la moyenne de la région. En Seine Saint Denis, on observe
également le taux de mortalité prématuré le plus élevé.
Voici pour vous « donner envie » un extrait de l’avant-propos de l’ouvrage.
Les inégalités territoriales de santé sont
donc un enjeu d’importance pour le
système de santé français qui, en raison
de son approche universaliste (toute
personne franchissant un établissement
de soin est logiquement traitée de la
même manière) est peu ouvert à l’exploration de cette dimension. Pour
promouvoir une approche de la prévention et des soins plus attentive aux
inégalités, l’Union européenne prône
d’aller dans le sens de « l’universalisme
proportionné », qui prend en compte
les disparités dans les besoins de santé
en fonction des milieux d’origine des
malades.
Prendre la mesure de la spatialisation
des états de santé moyens et de la
prévalence des affections majeures,
est un passage obligé pour mener des
politiques ciblées de santé publique. A
travers une analyse des consommations
de soins et de l’activité des professionnels de santé, dans le territoire de la
région Ile de France, on explore la question des territoires de santé. Cette
approche se fonde sur les bassins de
vie, de manière à donner à l’analyse
des inégalités territoriales, un cadre
aussi fin et pertinent que possible. Les
données utilisées sont celles du SniiRam
mises à disposition par la CNAM dans
le cadre d’un travail exploratoire réalisé
pour donner à l’ARS Ile de France des
pistes de réflexion sur le découpage des
territoires de santé.
Le rapport est téléchargeable
gratuitement sur le site du CREDOC à
l’adresse suivante :
http://www.credoc.fr/pdf/Rech/C320.pdf
17
TRIBUNE LIBRE
CONNAISSEZ-VOUS LE SYNDROME DE STENDHAL ?
Il se trouve que certains touristes en visite à
Florence en Italie se trouvent frappés d’une
étrange pathologie ayant pour symptôme :
des vertiges associés à un malaise ressemblant à s’y méprendre à un syndrome de
menace, une douleur thoracique violente,
des sueurs et des palpitations ou tachycardie,
une dyspnée, une lipothymie, des bouffées
vaso-motrices, une anxiété intense accompagnée de signes digestifs et parfois de signes
neurologiques de type confusions, hallucinations, perte de l’identité de soi, amnésie,
une désorientation temporo- spatiale, une
agitation extrême et pour finir une perte de
connaissance. Ceci leur vaut une visite aux
urgences de l’hôpital Santa Maria Nuova de
Florence où ils subissent une batterie de
tests dont le bilan cardio-vasculaire et le bilan
biologique lesquels se révèlent de toutes
les manières sans particularité. Les patients
finissent par passer sous la houlette d’un
psychiatre. Notre consœur le Dr Graziella
Magherini a eu l’idée de collecter les cas de
patients atteints de cette étrange pathologie
et d’essayer de démontrer que cette mystérieuse maladie atteint plus volontiers certains
types de patients et particulièrement dans
certaines villes (Florence et Venise) et plus
précisément devant des œuvres d’art tel le
DAVID de Michel Angelo à l’Académia ou
devant les œuvres exposées au musée des
Offices.
Les florentins semblent totalement immunisés contre cette maladie car ils sont exposés
de manière permanente à cette perception et à cette exposition d’œuvres d’art.
Durant dix ans elle va recueillir et analyser
les données concernant cette pathologie
afin d’en définir l’étiologie, les symptômes,
les critères d’apparition et le traitement
de cette pathologie psychosomatique. Elle
va recueillir entre 1980 et 2000 quelques
deux cens cas, cent six de 1980 à 1989 date
à laquelle elle publie un livre intitulé « la
sindrome di Stendhal » (le syndrome de
Stendhal). Cette cohorte de 106 et même
200 ne serait pas significative par rapport aux
millions de visiteurs qui courent, arpentent,
la ville de Florence, ses musés (une cinquantaine), ses églises, son duomo, sa place de
la seigneurie, ses statues grandioses, son
architecture et le retour à la renaissance.
Bref chacun pourra trouver l’œuvre qui le
fera chavirer de l’autre coté du réel, vers
l’intense émotion que provoque la rencontre
entre la temporalité du passé et du présent
sans l’ombre du futur. Un instant T unique
qui fait perdre toute notion de temps, de
l’existence du moi malmené par la passion
avec une âme qui rejoint la métaphysique et
le céleste car la sensibilité à l’art est à son
apogée et l’émotion à son paroxysme.
la vie était épuisée chez moi, je marchais avec
la crainte de tomber. » Il s’assoit alors sur un
banc et tente de lire un poème afin de calmer
son cœur, mais loin d’apaiser cette émotion,
les symptômes ne font que s’amplifier.
Le syndrome de Stendhal ou le syndrome de
Florence, son autre nom, semble atteindre
les touristes sensibles aux œuvres d’art
comme on l’a dit plus haut. Il faut constater
qu’il épargne les touristes d’origine asiatique
et ceux d’origine américaine qui culturellement ne s’identifient pas à l’artiste et ne
semblent pas touchés par la contemplation
de ces œuvres, du moins pas de la même
manière que ceux d’origine latine.
Tout de même les touristes atteints par ce
syndrome peuvent aller jusqu’à la destruction de l’œuvre afin d’empêcher qu’elle
puisse appartenir à un autre même par le
regard. Les gardiens des musés sont sensibilisés et formés à repérer les personnes qui
présenteraient ces symptômes afin d’éviter
la destruction des œuvres c’est ainsi que le
beau DAVID a été privé de son 5e orteil
cassé par une visiteuse trop exaltée…
Pourquoi une référence
à l’auteur de l’œuvre
« Le Rouge et le Noir » ?
Il semblerait que Stendhal ait fait lui même
cette expérience et l’a parfaitement décrit
dans son ouvrage appelé « Rome, Naples et
Florence en 1854 » à la page 207 : « J’étais
arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent
les sensations célestes données par les Beaux
Arts et les sentiments passionnés. En sortant de
Santa Croce, j’avais un battement de cœur, […]
Comment peut-on expliquer ce
syndrome ?
Selon que l’on soit de l’école Freudienne,
psychanalyste, ou philosophe s’intéressant à
l’art et la perception (cf. l’œil et l’esprit de
Merleau-Ponty)
C est un syndrome « psycho-affectif »,
« psycho-somatique » et « schizo-affectif »
On comprend aisément que la fatigue aidant,
les visiteurs de cette magnifique ville de
Florence qui renferme tant de trésors et
SOIREE CULTURELLE AU CONSEIL DEPARTEMENTAL
DE L’ORDRE DES MEDECINS
MERCREDI 19 OCTOBRE 2016 – 20H30
DOMUS MEDICA – 2 RUE ADELE, VILLEMOMBLE
Le conseil, lors de sa dernière séance a validé le projet d’une réunion consacrée à l’Art et la Communication, l’Arthérapie qui aura lieu
le 19/10/2016 à 20h30 à la Domus Medica à Villemomble.
Lors de cette soirée nous procéderons au vernissage en avant-première, de l’exposition du peintre Russe Alexander Putov intitulée
«la Dignité Humaine» ainsi qu’une présentation de son œuvre par sa fille.
A cette occasion et dans le cadre de cette soirée esthétique, nous souhaiterions votre participation, du moins pour ceux qui ont l’âme
et la sensibilité artistiques et qui s’adonnent à la peinture, la sculpture, la photographie ou tout autre art.
Pour participer, rien de plus simple : il suffit de nous prêter 1 ou 2 de vos œuvres pour la durée de l’exposition.
Ceci nous permettra de présenter, une exposition des œuvres des médecins du département.
Pour vous inscrire et inscrire vos œuvres, merci de nous écrire par mail en utilisant l’adresse suivante :
[email protected] à l’attention du Dr Bargui Fatima.
N’hésitez pas à contribuer à ce projet et à participer à cette soirée, ou nous vous attendons nombreux.
Dr Fatima Bargui, Conseiller Ordinal
18
de beauté, de peinture, de sculpture, de
monuments grandioses, d’esthétique et de
plastique, puissent être pris de vertiges, de
malaise favorisés par le manque de sommeil,
l’asthénie liée à la déambulation et la station
prolongée dans la queue des musés mais il
n’en demeure pas moins que les visiteurs,
venus presque par hasard et non dans un but
précis de retrouver des œuvres qu’ils affectionnent particulièrement et qu’ils rêvent
de voir un jour, ne présenteront pas ce
syndrome. A l’inverse des autres.
Devant la contemplation d’une œuvre, le
passé et le présent se rencontrent et ne
font qu’UN, alors que le futur n’existe pas,
même en projection. La quête et la réalisation du « MOI » se fait au travers d’un voyage
qu’il soit d’agrément ou de quête spirituelle.
L’être explore non seulement son « MOI »
interne et ses désirs mais également les différentes facettes de sa personnalité propre.
La sublimation de l’être qui va faire qu’une
œuvre est belle et qu’une autre est sublime.
Retrouver ainsi la perception de l’artiste,
ressentir et décrypter tous les sens et l’émo-
tion d’une œuvre lors de la contemplation
passive, se laisser envahir de toute sensation
provenant de cette exposition, bref être
en communion ou en communication avec
l’artiste au travers de son œuvre. La pensée
de l’artiste rejoint celle du visiteur et la transmission est faite au moyen de la métaphore
utilisée par l’artiste.
Par la suite il fut décrit le syndrome des
« villes » :
A l’instar du syndrome de Stendhal ou
syndrome de Florence le parallèle fut fait
avec le syndrome de « JERUSALEM » qui
fut décrit chez les pèlerins pleins de ferveur
et qui développent ce syndrome dans cette
ville sacrée.
Le syndrome de « PARIS » :
Ce syndrome fut décrit chez les touristes
Nippons, qui rêvent de la ville lumière et qui
une fois arrivés à Paris sont pris de vertiges,
d’angoisse de tristesse, de pleurs, un flux
d’émotions négatives. Ils doivent être soit
hospitalisés soit rapatriés tant le choc est
intense devant cette disparité entre la ville
lumière imaginée et le PARIS réel qui par
certains quartiers crasseux est loin de cette
ville fantasmagorique attendue et rêvée.
Je vous souhaite de trouver votre syndrome
de Stendhal
Dr Bargui Fatima,
Conseiller Ordinal
Ceci peut nous aider à comprendre cette
surexposition du « MOI » soit dans un but
métaphysique avec la rencontre du lieu sacré
permettant la communion directe avec le
créateur, qu’on a attendu généralement
toute sa vie et qui contribue à l’accomplissement de « SOI »
19
TABLEAU
DÉPARTEMENTAL
INSCRIPTIONS - Séance du 28 Janvier 2016
Docteurs
ABACHE Karim
ABRIC Judith
ACAR Gul
BAH Hassimiou
CHEKOUR Kamel
CHERFIOUI Fatia
CHIKHAOUI Hakim
DJALAB Mourad
DOUADI Nadjet
GARCIA Lea
GODEAU Diane
13345
13346
13347
13348
13349
13350
13351
13352
13353
13354
13355
LEGRAND Xavier
MAGE Valentia
MAI Nam Thi
MARC Siham
MURTADA Rouba
NICOULET Isabelle
PETILLON Sophie
PINERO DELGAO Inès
PORTRAT-FADEL Hélène
RABBATA Zoher
RAMI Turaia
13356
13357
13358
13359
13360
13361
13362
13363
13364
13365
13366
RIVOISY Claire
TISSOT Claire-Marie
Wibault Marie Cécile
MEPPIEL Elodie
TEPPER Sarah
AHMED Pasem
NGUYEN-THI-BACH-Ngoc
TALEB Ammar
NESCI Jessica
GONZALO Ana
BOLIE-MAKWAYA Nobertine
13367
13368
13369
13370
13371
13372
13373
13374
13375
13376
13377
VELIZAROVA VELIZARA
YOUSSEF ELODIE
BOUAFIA ABDELHAK
KEBDI ADEL
KHALFAOUI SANA
NAPPI TITO CLAUDIO
GALINIER ISABELLE
GANEE JULIEN
CHOUIREF-HADJ AISSA FATIHA
13398
13399
13400
13401
13402
13403
13404
13405
13406
MELLERIO CHARLES
NGO NLOGA ANNE MARIE
RABAHI YACINE
TRAGER STÉPHANIE
VIGNOCAN LAURIANE
SAAL HOCINE
LALOUX MICHEL
AMOUCHI HAKIM
13425
13426
13427
13428
13429
13430
13431
13432
ALEXANDRE PRESSENA
MOUAFFAK FAYCAL
OUSIDHOUM-ZIDI ALDJIA
PRECUP CALIN GHEORGHE
ZYSMAN MAEVA
MOUMDI ILHAM
ROULETTE MORGANE
13451
13452
13453
13454
13455
13456
13457
LEVY MICHAEL
BOUDHAR HMIDA
LEBRETON ODILE
PAGES ADELE
CONSTANTINOU BARBARA
LABAT-VANHOUCKE KARINE
13472
13473
13474
13475
13476
13477
POPESCU IURIE
PRICOPI MARIA
ROBLES GENEVIÈVE
STYM-POPPER MARTIN
SURIG EMMANUEL
TALEB BAHMED AMINA
LEVY JONATHAN
FOUZAI-JAAOUANI AMINA
13496
13497
13498
13499
13500
13501
13502
13503
INSCRIPTIONS - Séance du 25 Février 2013
Docteurs
ALIMI WILLIAM
AYADI BASMA
BAZ BAZ
BENTOUATI DJAMEL
BERTRAC CAROLINE
CHOUIKH TAIEB
DE OLIVEIRA ANNIE
DESIRE THIERRY
DHOUIBI NABILA
DROULIN HÉLÈNE
13378
13379
13380
13381
13382
13383
13384
13385
13386
13387
DUNOGUE BERTRAND
FOUCARD ABRAHAM
GAUJAL LAETITIA
GUILLOUX LAURE
KADI-HANIFI NADJIB
KHALLOUFI MOHAMMED
MARMIER MATHILDE
PRIEUR BENOIT
SALIM SAMER
SORDELET DIDIER
13388
13389
13390
13391
13392
13393
13394
13395
13396
13397
INSCRIPTIONS - Séance du 31 mars 2016
Docteurs
BELFODIL FARIDA
BENNANI DANIEL
BEN SALEM ILHEM
BROUE ISABELLE
CARON CATHERINE
DALL’ANGELO ANNA
DONG YI
ECH-CHERIF RYM
GAKOBWA CÉCILE
13407
13408
13409
13410
13411
13412
13413
13414
13415
HAMEG AMINE
HENOCQ SANDRA
JAILLAN NICOLE
KHARCHI SALAH
KHIMOUD YAMINA
LABATUT PHILIPPE
LUCAS GARCIA EMMINARIE LUSIANA
MAEGHT-LENORMAND VÉRONIQUE
MARGO BENJAMIN
13416
13417
13418
13419
13420
13421
13422
13423
13424
INSCRIPTIONS - Séance du 21 avril 2016
Docteurs
ACHICHE JEDJIGA
BARCLAY FRANCINE
BELAMRI HAMID
DJOUGHI DJAMAL
FRASINESCU CARMEN-RALUCA
HUANG CHRISTOPHE
JOCHEM BLANDINE
LEFRANCOIS RÉMI
MALRIC AURORE
13433
13434
13435
13436
13437
13438
13439
13440
13441
NARE ALINE
NGUYEN KIM XUAN
RYMAR MARINA
SIMON DOMINIQUE
WECHSLER PASCALE
AGARBI - EL KOUKOUCHI ICRAM
BENSAID MEHDI
RUIZ MIREILLE
CHAO COLINE
13442
13443
13444
13445
13446
13447
13448
13449
13450
INSCRIPTIONS - Séance du 26 mai 2016
Docteurs
AUGIER ALEXANDRE
ABDELLAOUI YASMINE
ABOVILLE KOUROSH
ALEKSANDROVA ANDRIANA
BELHASSAN MEHDI
BIEN BORIVAN
BRICE JOSEPHINE
13458
13459
13460
13461
13462
13463
13464
DOUIBI SAMIRA
FERRAH BOUALEM
GHANNEM YASSINE
KAMDEM LYDIE
MESKINI DJILALI
PIEDECOQ VALÉRIE
AOUFI MOHAMMED
13465
13466
13467
13468
13469
13470
13471
INSCRIPTIONS - Séance du 30 juin 2016
Docteurs
ABOUDOU INAAT-CHARIF
AMATHIEU ROLAND
AMMOUIAL FRÉDÉRIC
AMOURI FAIEZ
ARVIS-SOUARE MARIAM
BARON SOPHIE
BOUKACEM LOUENAS
D’AUZAC DE LAMARTINE CHRISTIAN
BOUTEILLE MARCEAU
13478
13479
13480
13481
13482
13483
13484
13485
13486
DUCLOS MARIE
FOKO ISABELLE
GEORGESCU OANA-GRATIELA
GONCALVES OLGA
HACHANI SABRINA
HADJI SAID
KEZZAR ABDELGHANI
KHAFAGY PHILIPPE
LEMAIRE FRÉDÉRIC
13487
13488
13489
13490
13491
13492
13493
13494
13495
21
TABLEAU
DÉPARTEMENTAL
QUALIFICATIONS - Séance du 28 Janvier 2016
Docteurs
ABACHE KARIM 13345
CHIKHAOUI HAKIM
13351
FRANQUEVILLE CHARLES
13562
GODEAU DIANE
13355
MARC SIHAM
13359
PETILLON SOPHIE
13362
PINERO DELGADO INÈS
13363
MEDECINE GENERALE
MEDECINE GENERALE
CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE
ET TRAUMATOLOGIE
MEDECINE DU TRAVAIL
DEMATOLOGIE ET VENEROLOGIE
CHIRURGIE GENERALE
MEDECINE DU TRAVAIL
PORTRAT-FADEL HÉLÈNE
13364
TEPPER SARAH
13371
AHMED PASEM
13372
TALEB AMMAR
13374
NESCI JESSICA
13375
GONZALO ANA
13376
PSYCHIATRIE
MEDECINE GENERALE
MEDECINE GENERALE
MEDECINE GENERALE
CHIRURGIE THORACIQUE
ET CARDIO VASCULAIRE
MEDECINE GENERALE
QUALIFICATIONS - Séance du 26 Février 2016
Docteurs
BOUAFIA ABDELHAK
KEBDI ADEL
KHALFAOUI SANA
13400
13401
13402
OPHTALMOLOGIE
OPHTALMOLOGIE
PSYCHIATRIE
NAPPI TITO CLAUDIO
GANEE JULIEN
13403
13405
ANESTHESIE REANIMATION
MEDECINE GENERALE
13429
13430
13432
MEDECINE GENERALE
MEDECINE GENERALE
GERIATRIE
13450
13451
13454
13456
13457
GYNECOLOGIE MEDICALE
MEDECINE GENERALE
CHIRURGIE VASCULAIRE
MEDECINE GENERALE
MEDECINE GENERALE
13465
13466
13468
13471
13472
13473
13475
13477
MEDECINE GENERALE
MEDECINE GENERALE
PEDIATRIE
MEDECINE GENERALE
MEDECINE GENERALE
MEDECINE GENERALE
MEDECINE GENERALE
MEDECINE GENERALE
13496
13501
13502
13503
PEDIATRIE
ONCOLOGIE OPTION MEDICALE
MEDECINE GENERALE
MEDECINE GENERALE
QUALIFICATIONS - Séance du 31 mars 2016
Docteurs
ABBOU RALPH
12938
GAKOBWA CÉCILE
13415
KHARCHI SALAH
13419
CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE
ET ESTHETIQUE
PEDIATRIE
GERIATRIE
VIGNOCAN LAURIANE
SAAL HOCINE
AMOUCHI HAKIM
QUALIFICATIONS - Séance du 21 avril 2016
Docteurs
NARE ALINE
RYMAR MARINA
AGARBI - EL KOUKOUCHI ICRAM
BENSAID MEHDI
RUIZ MIREILLE
13442
13444
13447
13448
13449
MEDECINE GENERALE
PSYCHIATRIE
MEDECINE GENERALE
MEDECINE GENERALE
GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE
CHAO COLINE
ALEXANDRE PRESSENA
PRECUP CALIN GHEORGHE
MOUMDI ILHAM
ROULETTE MORGANE
QUALIFICATIONS - Séance du 26 mai 2016
Docteurs
HEYBERGER CLÉMENCE
12971
JUBERT PERRINE
12972
ABDELLAOUI YASMINE
13459
ALEKSANDROVA ANDRIANA
13461
BELHASSAN MEHDI
13462
BRICE JOSEPHINE
13464
CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE
ET TRAUMATOLOGIE
CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE
ET TRAUMATOLOGIE
ENDOCRINOLOGIE, DIABETE,
MALADIES METABOLIQUES
PEDIATRIE
GASTRO-ENTEROLOGIE ET HEPATOLOGIE
PEDIATRIE
DOUIBI SAMIRA
FERRAH BOUALEM
KAMDEM LYDIE
AOUFI MOHAMMED
LEVY MICHAEL
BOUDHAR HAMIDA
PAGES ADÈLE
LABAT-VANHOUCKE KARINE
QUALIFICATIONS - Séance du 30 juin 2016
Docteurs
ABOUDOU INAAT-CHARIF
GEORGESCU OANA-GRATIELA
HACHANI SABRINA
KHAFAGY PHILIPPE
22
13478
13489
13491
13494
MEDECINE GENERALE
BIOLOGIE MEDICALE
MEDECINE GENERALE
RADIO-DIAGNOSTIC ET IMAGERIE MEDICALE
POPESCU IURIE
TALEB BAHMED AMINA
LEVY JONATHAN
FOUZAI-JAAOUANI AMINA
MEDECINS ayant demandé leur transfert ou mutation
BELKACEMI Djaou
BISMUTH Cécile
BURKARTH Fabienne
GUINEMER Sylvie
JANY Jean Claude
KAMGA Victor
MAQUARRE Eliane
MERZOUK Naima
SIDOR Vladimir
TESSIER Gérard
ROUE Julien
RAMDANI Akli
OUASTI Farid
HAYOUN Gilles
VAN CUC NGUYEN Eric
PREGLIASCO Christian
MOREAUX Grégoire
DJIMRANGAYE Rone-Yem
CHEBIL Asma
PETITJEAN Elodie
PASCAL Julien
SARRAUTE Jean Pascal
AHOUANSOUN KESSA Serge
MORERE Jean François
DELAGE-TORIEL Maia
MERINE Julie
GHONEIM Tarek
GASTRO Julie
FERROIR Jean-Pierre
CHEKULAEV Dimitri
BANCIU Marius-Mihai
POPESCU Alexandra
SELLAMI Fatiha
DITISHEIM Alain
JOURNO Simone
de BUTTET Jean Dominique
AL SATAM Satam
SENHADJI Assia
JAVAUD Nicolas
XAVIER-DAVID Charlotte
TASSIE Jean Michel
OLIVEIRA Tony
GRUNWALD André
DEBEUGNY Christophe
BOURKHIS Sami
FEDELE Jean-Michel
BOUKOUNA Saida-Racha
LOMBARDO Nunzia
AIM-EUSEBI Amélie
BOISAUBERT Thierry
PATEAU Marie-Thérèse
AFIF Haytham
AMROUNE Lamine
SALINE Jessica
GUINEBRETIERE Patricia
CONT Ioana
12614
12280
12056
13238
8165
12973
10289
13063
10589
2054
12257
11979
13122
2505
9042
2356
12039
11274
13045
11804
13195
12768
10595
4574
11539
12589
13219
13306
13144
12136
12134
13006
13101
9003
9542
11438
13104
10991
11366
12607
12517
11543
12061
9272
13110
12394
11826
13000
13300
7011
670
12429
10678
13126
10548
11405
Aisne
Aveyron
Essonne
Hauts de Seine
Lot
Essonne
Alpes Maritimes
Val d’Oise
Paris
Charente Maritime
Paris
Val d’Oise
Paris
Paris
Indre et Loire
Paris
Gironde
Val de Marne
Mayotte
Somme
Val de Marne
Loire Atlantique
Var
Val de Marne
Paris
Sarthe
Hauts de Seine
Hauts de Seine
Val de Marne
Seine et Marne
Paris
Paris
Val de Marne
Essonne
Paris
Loire Atlantique
Val d’Oise
Yvelines
Hauts de Seine
Val de Marne
Paris
Tarn
Paris
Paris
Val de Marne
Paris
Val de Marne
Val de Marne
Paris
Hauts de Seine
Hérault
Cher
Paris
Paris
Yvelines
Aisne
21/12/2015
28/12/2015
17/12/2015
28/12/2015
28/12/2015
17/12/2015
21/12/2015
17/12/2015
21/12/2015
21/12/2015
28/12/2015
28/12/2015
05/01/2016
05/01/2016
05/01/2016
05/01/2016
05/01/2016
05/01/2016
12/01/2016
12/01/2016
19/01/2016
19/01/2016
19/01/2016
19/01/2016
19/01/2016
21/01/2016
21/01/2016
26/01/2016
26/01/2016
03/12/2015
26/01/2016
28/01/2016
04/02/2016
04/02/2016
04/02/2016
04/02/2016
09/02/2016
09/02/2016
09/02/2016
09/02/2016
09/02/2016
09/02/2016
11/02/2016
11/02/2016
11/02/2016
16/02/2016
16/02/2016
18/02/2016
18/02/2016
23/02/2016
18/02/2016
23/02/2016
01/03/2016
01/03/2016
08/03/2016
08/03/2016
LUONG Quang Thien
HERON Shirley
LARGUECHE Myriam
TCHIMBAKALA Delphine
Amrane Nabil
ROHRLE Pascale
GUILBAUT GILLET Joëlle
EL BAZIS Virginie
DELLEA Didier
AGEORGES Frédéric
DUPONT François
SERVANT Fleur
DOCAN Mihaela-Raluca
BAZ Baz
BOUZOUANE Mourad
RACELMA ALLAM
BELAIDI Fawzia
ABTROUN Hakim
TANNOUS Imad
DUMORTIER Caroline
BENOIT DE COIGNAC Agathe
BRONDEL Marine
RAPTI Konstantina
ODRI Gauillaum Anthony
BAH Hassimiou
MILOSEVICK-KAPETANOVIC ljiljana
BENSMAILI MUSTAPHA
DUSOLEIL Alain
GHARBI BLOCQUET Amel
BOUCAYA Valérie
GONZALO Ana
CAILLEBA Alain
MERCIER Frédéric
CAZENAVE Benoît
GAILLARD-CARDOSO Sophie
LE CORRE Michele
MESSAK Akram
MESSAD Farid
REZZOUG Nour Eddine
MENON Françoise
PETERMAN Eric
NUCCI Thierry
NARAT Jean-Claude
ENDJONGA Emmanuel LIGER Sandrine
IHDENE Karim
ZERGUINE Sihem
VUAGNAT Albert
THELLIEZ Emmanuel
KHIROUANI Radia
NIRRENGARTEN Anne-Cécile
HAMDI Nadia
NAILI Sellami
COMBACAL Michel
CHADLI Abdallah
7074
10481
12739
12979
8851
8789
10808
9536
10802
9305
12097
11558
13171
13380
12876
13201
10966
11960
9812
12992
11511
12961
12712
13187
13348
9407
11227
8775
13027
8978
13376
11710
11419
12756
7874
7868
11568
13120
12236
985
2716
4765
2746
13084
11823
12528
12110
10407
13155
13131
12595
12628
11497
4115
10951
Etranger
Val de Marne
Hauts de Seine
Paris
Paris
Val de Marne
Charente Maritime
Seine et Marne
Loiret
Seine et Marne
Calvados
Hauts de seine
Ville de Paris
Val d’Oise
Yvelines
val de Marne
Ville de Paris
Val de Marne
Hauts de seine
Ville de Paris
Bouches du Rhône
Val de Marne
Ville de Paris
Ville de Paris
Ville de Paris
Ville de Paris
Aisne
Yonne
Ville de Paris
Seine et Marne
Ile et Vilaine
Val de Marne
Ville de Paris
Yvelines
Manche
Hauts de Seine
Eure et Loire
Val d’Oise
Ile et Vilaine
Indre et Loire
Ville de Paris
Var
Val de Marne
Seine et Marne
Essone
Eure
Ville de Paris
Ville de Paris
Hauts de Seine
Val d’Oise
Val d’Oise
Var
Somme
Alpes Maritimes
Val de Marne
16/03/2016
17/03/2016
18/03/2016
18/03/2016
18/03/2016
22/03/2016
23/03/2016
23/03/2016
30/03/2016
05/04/2016
05/04/2016
05/04/2016
05/04/2016
05/04/2016
12/04/2016
05/04/2016
12/04/2016
12/04/2016
12/04/2016
19/04/2016
19/04/2016
19/04/2016
19/04/2016
26/04/2016
03/05/2016
03/05/2016
03/05/2016
04/05/2016
17/05/2016
17/05/2016
17/05/2016
17/05/2016
17/05/2016
19/05/2016
31/05/2016
31/05/2016
31/05/2016
31/05/2016
06/06/2016
06/06/2016
06/06/2016
14/06/2016
14/06/2016
14/06/2016
14/06/2016
14/06/2016
20/06/2016
20/06/2016
20/06/2016
20/06/2016
28/06/2016
28/06/2016
28/06/2016
28/06/2016
30/06/2016
23
TABLEAU
DÉPARTEMENTAL
MEDECINS - Changements d’adresse
CHAIBI NEJIB
MANNE BERNARD
NIRO SERGE
FITOUSSI KARINE
GRIMBERT MICHEL
ALLAM AICHA
ARSHAD WAQAS
CAROUGE BRIGITTE
AMMELOOT JEAN-MARC
KELOUA SAFIA
3 BIS MAIL GABRIEL PÉRI
3 BIS MAIL GABRIEL PÉRI
17-19 AVENUE HENRI BARBUSSE
1 RUE DU 11 NOVEMBRE 17 AVENUE HENRI BARBUSSE
16 RUE PASTEUR
60 AVENUE JEAN JAURES
23 RUE DE LA RÉPUBLIQUE 26 AVENUE DES VOSGES 40 RUE ALEXIS LEPÈRE
93150 LE BLANC MESNIL
93150 LE BLANC MESNIL
93700 DRANCY
93220 GAGNY
93700 DRANCY
93250 VILLEMOMBLE
93350 LE BOURGET
93160 NOISY LE GRAND
93220 GAGNY
93100 MONTREUIL
MEDECINS Retraités
Docteurs
AGRON-POULLIAS FRANÇOISE
ALGAYRES PIERRE
ARTIGUES JEAN-MICHEL
AVIGES ABRAM
BADJI MONCEF
BENOLIEL GÉRARD
BONNARD-SOUSSEN VÉRONIQUE
BOURGUINAT ALAIN
CAILLEBA ALAIN
CHADLI ABDALLAH
CIRCAUD-MARIOT MARIE-ELISABETH
CUESTA JEANNE
DE LAMARRE-FORNON MARTINE
DUMOULIN THIERRY
DUPONT FRANÇOIS
DUPUY ANNIE
ECHARD MARIE
FRAISSE FRANÇOIS
GADRET JEAN-JACQUES
GEORGESCU HORIA
GODEFROY NICOLE
GODIER JEAN LOUIS
GRUNWALD ANDRE
HOUNKPONOU GERVAIS
JOYAUX MICHEL
LAPERROUSAZ FRÉDÉRIQUE
LARIVIERE MARIELE
LEBEAU BERTRAND
LEBRUN JÉRÔME
LESGOURGUES BRUNO
LORO DOMINIQUE
MARIANI MARIE JOSÉE
NGUYEN CHI THIEN
PALACCI ALAIN
PARIES JACQUES
PAUTTE JEAN-LUC
MEDECINS Décédés
Docteurs
DOUKHAN KALFA
BIYICK-HOUDAYER ELISABETH
ROUSSEL HENRI
MOLHANT GUY
COLLANGE CHRISTIAN
DELMAS PIERRE
MABUNGU-WA-BONGOLO LAMBERT
NGO-NHU HOANG
TEMAM ROBERT
NGUYEN THI-LIEN
BAJER ARMAND
PINARD AGNES
RANDON ELISABETH
RAYNAUD-BENZADON MARTINE
RIQUIER DOMINIQUE
THIEBAULT VÉRONIQUE
THIERRY PHILIPPE
THONNET-DE-VAUBLANC FRANÇOISE
UZZAN BERNARD
VALERO MIREILLE
ZERAH GILBERT
de La Seine Saint Denis
N°1
DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Permanence des soins
Le
Président du Conseil départemental de l’Ordre
SOMMAIRE
p.3
des médecins
de la Seine Saint Denis
Éditorial
Docteur
p.4 Edgard FELLOUS
Composition du bureau
des Commissions
et du Conseil
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION :
p.5
Informations
départementales
Docteur
Jacques PIQUET
Permanence des soins
Permanence des soins
en Seine-Saint-Denis
Projet de CPSP
RÉGIE PUBLICITAIRE :
Le Centre de Permanence des
Soins de Proximité (CPSP) : concept
De l’urgence
à la permanence des soins (MG 93)
Permanence des soins :
nos exigences fruit de notre
expérience (UNION 93)
Qu’est-ce que la P.S. 93 ?
Permanence de soins 93
Le SAMU en Seine-Saint-Denis
Une plate-forme médico-psychosociale en mutation
Médecin généraliste
aux urgences de pédiatrie
Urgences - Quelle coordination
avec la médecine de ville ?
Impressions Digitales
Tél. : 01 48 58 70 01 - Fax : 01 48 70 26 46
CONCEPTION RÉALISATION IMPRESSION :
p.15
Informations nationales
GRAFIK
+
Circulaires
Liste N°19 des imprimeurs
agréés AFNOR
14, rue
p.18 Montgolfier - 93115 ROSNY-SOUS-BOIS
Informations diverses
p.20
Tél. :Tableau
01 48 58 70 01 - Fax : 01 48 70 26 46
départemental
32e année
24
JUIN 2001
Téléchargement