L`eau: un bien collectif

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une concertation de tous les acteurs de l’eau, balisée
par les principes de développement durable ;
une protection systématique des plans d’eau, des
milieux humides et de leurs écosystèmes ayant une
valeur écologique pour la ressource eau ;
l’accélération de la dépollution des plans d’eau et de
leur restauration ;
le maintien ou le retour des usages perdus, tels que
la baignade, la pêche ou autres activités récréotouristiques ;
la possibilité pour la population de participer plus
activement au devenir de ses plans d’eau ;
une plus grande imputabilité des acteurs de l’eau sur
le plan individuel et collectif ;
une efficacité plus grande dans la mise en œuvre des
plans, des politiques et des programmes par une
meilleure concertation, par une mise en commun de
ressources et d’expertises et par une vision commune
quant aux gains environnementaux recherchés ;
un équilibre à maintenir entre les différentes dimensions socio-économique et environnementale et du
développement d’un bassin versant.
POINT DE SERVICE CAP-ROUGE
4473, rue Saint-Félix
Cap-Rouge (Québec) G1Y 3A6
Tél. : (418) 641-6801, poste 2969
Téléc. : (418) 641-6020
Imprimé sur du papier Rolland Opaque fait de 20 % de fibres post-consommation
* Source : Politique nationale de l’eau, 2002
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La gestion intégrée par bassin versant
vise notamment* :
Le terme bassin versant désigne
l’ensemble d’un territoire drainant
les eaux de ruissellement vers un
même cours d’eau principal ou l’un
de ses affluents. Les limites du territoire d’un bassin versant sont appelées « lignes de partage des eaux » et elles
sont définies à partir du point le plus élevé qui détermine
la direction d’écoulement des eaux de ruissellement
jusqu’aux eaux souterraines.
L’approche par
bassin versant*
Conseil de bassin de la rivière
du Cap Rouge
Réalisation : Union québécoise pour la conservation
de la nature (UQCN)
Conception visuelle : Corsaire Design
Cartographie : Écovision
Photographies : Écovision, Comité sur la rivière du Cap Rouge
CBRCR
Conseil de bassin
de la rivière du Cap Rouge
L’eau : un bien collectif
Nous remercions monsieur Sam Hamad, ministre
des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs,
ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale,
député de Louis-Hébert, qui a soutenu financièrement
une partie des frais d’impression du dépliant.
La création du Conseil de bassin de
la rivière du Cap Rouge a été rendue possible grâce à la contribution
financière de la Ville de Québec, du
Fonds d’action québécois pour le
développement durable (FAQDD) et
son partenaire financier le gouvernement du Québec et de l’Union
québécoise pour la conservation de
la nature (UQCN).
Partenaires
État de la rivière
La rivière du Cap Rouge n’a pas échappé aux impacts
inhérents à l’urbanisation et au développement agricole.
Elle montre aujourd’hui des signes de perturbations :
mauvaise qualité de l’eau, rives dégradées, habitats
fauniques perturbés, entre autres. Elle renferme cependant de nombreux attraits sur le plan écologique. Sur
le territoire de l’ancienne ville de Cap-Rouge et sur
la majeure partie du secteur urbanisé de l’ancienne ville
de Sainte-Foy, des portions importantes de rives ont
gardé une apparence naturelle en raison des espaces
publics qui y ont été conservés et des parcs qui ont
été aménagés.
L’estuaire de la rivière du Cap Rouge est soumis à la
dynamique des marées et présente une diversité morphologique et écologique très intéressante. La zone de
l’estuaire, à l’embouchure et dans la partie aval de
la rivière, est notamment constituée d’une formation
rocheuse recouverte de sédiments fins et d’un marais à
scirpes qui représente un habitat faunique d’intérêt. La
végétation riveraine de cette zone a également été
préservée en grande partie.
Bassin versant de
la rivière du Cap Rouge
Le bassin versant de la rivière du Cap Rouge est situé
presque totalement dans la partie ouest de la ville de
Québec. Il s’étend en majeure partie à l’intérieur de la
province naturelle des Basses-Terres du Saint-Laurent.
Seule sa partie nord-ouest, qui correspond au versant
sud du mont Bélair, est localisée dans les Laurentides
méridionales. Situé en majeure partie dans les limites de
l’arrondissement Laurentien de Québec, le bassin versant couvre successivement, de l’amont vers l’aval, les
territoires des anciennes municipalités de Val-Bélair,
Saint-Augustin-de-Desmaures, Sainte-Foy et Cap-Rouge.
Au cours des dernières décennies et plus récemment, de
nombreuses interventions de restauration et de mise en
valeur des rives ont été réalisées afin d’assurer le
développement durable de la rivière et aussi offrir aux
citoyens et aux visiteurs un meilleur accès à ses attraits.
Une bonne part de ces interventions ont été réalisées
dans la partie aval de la rivière, soit de l’embouchure
jusqu’à la limite ouest du territoire urbanisé.
Conseil de bassin
de la rivière du Cap Rouge
Le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (CBRCR)
est une association à but non lucratif qui a comme mission de rechercher des consensus entre les intervenants
dans le bassin de la rivière du Cap Rouge, par le biais de
la concertation sur l'ensemble des questions relatives à
la gestion de l'eau du bassin. Pour remplir cette mission,
le CBRCR s’est fixé des objectifs qui sont présentés tant
dans ses lettres patentes que dans ses règlements
généraux.
Organisation
C’est sous le parrainage de l’Union québécoise pour la
conservation de la nature que 11 personnes, représentant
les secteurs communautaire, économique et municipal
du bassin versant, ont requis la constitution de cette
association en personne morale. Celle-ci a été obtenue le
9 juillet 2003 de l’Inspecteur général des institutions
financières du Québec. Regroupés, les administrateurs
provisoires ont créé les conditions permettant la tenue
d’une première assemblée générale visant l’approbation
des règlements généraux et l’élection d’un conseil
d’administration de 15 membres, le 3 décembre 2003.
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Bassin versant
de la rivière du Cap Rouge
Portrait du bassin versant
de la rivière du Cap Rouge
La plupart des données présentées dans ce dépliant sont
tirées du rapport « Restauration écologique du bassin
versant de la rivière du Cap Rouge », produit en 2003 par
la firme Écovision pour le compte de l’Union québécoise
pour la conservation de la nature (UQCN). Ce rapport
servira d’outil de base aux décideurs pour l’élaboration
du plan directeur de l’eau de ce bassin versant.
Milieu physique
Superficie : 82 km2
Réseau hydrographique : le bassin versant regroupe
27 sous-bassins, dont les plus importants sont ceux des
ruisseaux d’Eau Claire (19,3 km2) et Bélair (7,6 km2) ;
plusieurs des autres sous-bassins sont alimentés par des
ruisseaux ou des fossés de petite envergure ou même
simplement par le réseau pluvial.
Source de la rivière : les contreforts des Laurentides
Exutoire de la rivière : le Saint-Laurent
Longueur totale de la rivière : 23 km
Tributaires : le principal tributaire de la rivière du Cap
Rouge est le ruisseau d’Eau Claire (5,5 km) qui draine le
versant sud du mont Bélair ; les ruisseaux Bélair (5,7 km),
du Trait Carré (2,4 km) et Guillaume (2,6 km) sont tous
des tributaires du ruisseau d’Eau Claire ; les ruisseaux
Jaune (2,4 km), Béland (2,7 km) et du Grand-Village
(1,2 km) se jettent directement dans le tronçon amont de
la rivière ; les autres cours d’eau, qui se jettent directement dans la rivière ou dans un tributaire de celle-ci, ne
possèdent pas de nom officiel inscrit au répertoire
toponymique.
Milieu naturel
Utilisation du territoire
Le milieu naturel du bassin versant de la rivière du
Cap Rouge est riche de sa diversité végétale, sans être
toutefois exceptionnel. Sa flore terrestre comporte
plus de 35 essences d'arbres de même que plusieurs
centaines d'espèces végétales. Les principaux massifs
forestiers, localisés dans les secteurs en amont du bassin
versant, au nord-ouest, sont composés de peuplements
d'érables et d'autres feuillus nobles comme le tilleul, le
frêne, le hêtre, le noyer et le chêne rouge. On y trouve
aussi des forêts mélangées où le sapin, l'épinette
blanche, la pruche ou le thuya (cèdre) accompagnent les
feuillus. Les sites perturbés par la coupe de bois sont
occupés par de jeunes forêts de transition dominées par
l'érable rouge, les peupliers et les bouleaux. À l'intérieur
du périmètre urbain, la plupart des boisés résiduels ont
été perturbés à l'avantage de ces essences de lumière.
Seules les franges riveraines de la rivière du Cap Rouge
accueillent encore quelques boisés matures de frêne de
Pennsylvanie, d'orme et de saules arborescents.
Agricole : 43%
Résidentielle : 19,2%
Publique : 9,1%
Forestière : 9%
Industrielle : 7,2%
Récréative : 5,5%
Commerciale : 3,7%
Autres : 3.3%
Les herbiers aquatiques offrent un bon potentiel pour la
nidification et l'alimentation des oiseaux aquatiques,
comme le grand héron, le bihoreau gris, le canard colvert
et le martin-pêcheur, alors que les boisés terrestres
accueillent plus de 50 espèces de passereaux de même
que des pics et des rapaces. Ces boisés abritent aussi
plusieurs dizaines d'espèces de petits mammifères. Enfin,
à ce jour, on a recensé dans la rivière du Cap Rouge 16
espèces de poissons, dont plusieurs espèces provenant
du Saint-Laurent comme l'anguille, les épinoches, le doré
et l'alose.
Domaine municipal
Milieu humain
Population : 42 000 habitants
Municipalités : Québec (arrondissements Laurentien
et Sainte-Foy – Sillery) et Sainte-Catherine-de-la-JacquesCartier
Domaine agricole
Nombre de fermes : 57
Cultures : 3 285 hectares en productions végétales dont
54 % en fourrages
Unités animales : élevage de bovins à 94%, avec 0.5
unité animale par hectare
Domaine commercial et industriel
Commerces : 149
Industries manufacturières : 61
La canalisation des eaux usées est réalisée sur le territoire urbanisé, en aval, et sur quelques rues des secteurs
agricole et industriel, en amont. La canalisation des eaux
de surface est également réalisée sur le même territoire,
en aval, et sur des rues du secteur industriel, en amont,
ce qui entraîne le drainage de 37 effluents pluviaux vers
la rivière du Cap Rouge.
Domaine récréotouristique
La rivière possède un bon potentiel récréotouristique.
Une partie de celui-ci a été développé plus particulièrement dans le secteur aval, au niveau de l’embouchure et
de l’estuaire. Des parcs urbains y ont été aménagés.
D’autres, plus en amont, restent à développer.
Activités
Parcs riverains : 5 (Parc nautique, Sentier de la Fabrique
Saint-Félix ainsi que les parcs Jean-Déry, des Écores et de
Champigny)
Canotage : surtout dans le secteur de l’estuaire
Pêche sportive: alose, anguille, doré jaune, grand brochet
et perchaude, surtout dans l’estuaire (espèces potentielles)
Terrains de golf : 2
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