Comment agir sur cette cicatrisation

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Anatomie et Cicatrice 2014
Pierre MARES
Stéphane DROUPY
Marc JULIA
3 compartiments
3 niveaux périnéaux
Périnée
1
2
3
Profond
Espace Supralevatorien
Moyen
Espace Infralevatorien
Superficiel
Périnée
Espace Supralevatorien
Profond
Moyen
Superficiel
Espace Infralevatorien
L’Urètre
•
Urètre :
Complexe, pluristratifié, tubulaire, oblique, concave. 90-100°
avec la base vésicale. 3-5 cm de long, extensible.
•
La muqueuse :
1/3 proximal transitionnel - 2/3 distaux malpighien stratifié non
kératinisé. hormono-sensible.
•
La sous-muqueuse :
Collagène, fibroblastes et fibres élastiques longitudinales.
Eléments vasculaires plexiformes (manchon spongieux).
Glandes sous-muqueuses. Hormono-sensible.
Sphincter : Muscle Lisse
• Étendues du col au méat
• Longitudinales et obliques
• Circulaires externes inégalement réparties,
rares au dessous du col, entremêlées avec les
fibres m. striées.
Sphincter : Muscle Strié
Para-urétral, Intrinsèque
• Manchon circulaire tiers proximal et moyen
• Partie postérieure inter-urétro-vaginale fine
• Extensions:
– paroi vésicale
– fascia pelvien, Vagin
• 
Fibres lentes, type I: tonus urétral
Sphincter : Muscle Strié
Péri-urétral, Extrinsèque
•
Faisceau pubo-coccygien du Levator Ani
– diaphragme pelvien : force occlusive proximale
•
M. Urétro-vaginal et Compresseur de l’urètre
– diaphragme urogénital : force occlusive distale
fibres rapides et lentes : contraction volontaire
ANATOMIE EN COUPE
Coupe frontale :
situation de l’urètre et de son sphincter dans le périnée
Moyens de fixité
• Paroi vaginale antérieure
• Diaphragme urogénital
• Fascia pelvien
– arc tendineux du fascia pelvien
– ligaments urétro-pelviens
– ligaments pubo-vésicaux et pubo-urétraux
Innervation du complexe sphinctérien
Innervation: périphérique
• Voies sensitives :
– Supralévatoriennes :
• Tension pariétale: nerfs pelvien - moelle sacrée
• Température, douleur: nerfs hypogastriques - moelle TL
– Infralévatoriennes :
• Touché (flux), douleur: nerf pudendal - moelle sacrée
• Voies végétatives :
– Sympathique Thoraco-lombaire (m.lisse para-urétral)
• nerfs hypogastriques - plexus pelvien : supralévatorien
• chaine ganglionnaire - nerf pudendal : supra ou infralévatorien
DAAO
DAAO
CONCLUSION
• Sphincter intrinsèque
– muscle lisse intriqué avec fibres striés
– muscle strié, incomplet à la face postérieure
• Atmosphère péri-sphinctérienne
– diaphragme pelvien (levator ani)
– diaphragme urogénital (muscles du périnée)
• Pédicules sphinctériens
– supralévatorien : vésical inférieur, mixte
– infralévatorien : pudendal, mixte
Courbe de cicatrisation
Phase Inflammatoire
• Cette phase est physiologique, provoquée par toute lésion
tissulaire, d’origine infectieuse, chimique, ischémique,
physique.
•
Elle permet une réponse immunitaire, une élimination
des débris et une réparation tissulaire
et s’accompagne
- d’un Œdème, avec congestion des vaisseaux
- un Granulome Inflammatoire
- une Phase de Détersion
Rappels sur les phases biologiques
de la cicatrisation
• Tissu musculaire : réparation => tissu cicatriciel

Rappels
Rappelssur
surles
les
phases
phasesbiologiques
biologiques
de
dela
lacicatrisation
cicatrisation

Comment agir sur
cette cicatrisation :
bases scientifiques

En pratique
• ≠ Tissu osseux : régénération => os normal
•
3 Phases
– Destruction
– Réparation
– Remodelage
• 2 Zones
– Zone centrale
– Zone de régénération
Phase de Réparation

Rappels
Rappelssur
surles
les
phases
phasesbiologiques
biologiques
de
dela
lacicatrisation
cicatrisation

Comment agir sur
cette cicatrisation :
bases scientifiques

En pratique
•
Zone centrale : Formation
cicatrice conjonctive
– Fibroblastes synthétisent
collagène type III : fragile
– Puis synthèse collagène type I plus solide
– Dès J10 la ZC n’est plus le point de faiblesse
•
Zone de régénération
– Prolifération et différenciation cellules satellites =>
néo myotube puis myofibrille
– Pénétration des myotubes dans la cicatrice
conjonctive de part et d’autre (jonction ?)
Phase de Remodelage

Rappels
Rappelssur
surles
les
phases
phasesbiologiques
biologiques
de
dela
lacicatrisation
cicatrisation

Comment agir sur
cette cicatrisation :
bases scientifiques

En pratique
• Zone centrale
– Remplacement du
collagène III par du I
– Orientation fibres de collagène
• Zone de régénération
– Remplacement progressive de la cicatrice
conjonctive par des myofibrilles
– Maturation des myofibrilles
– Fixation des myofibrilles (en distal ou en latéral)
Comment agir sur cette cicatrisation :
bases scientifiques

Rappels sur les
phases biologiques
de la cicatrisation

Comment agir sur
cette cicatrisation :
bases scientifiques

En pratique
• Principes du traitement :
– Immobilisation et mobilisation
– Traitement médicamenteux
– U.S.
Comment agir sur cette cicatrisation :
bases scientifiques
– Mobilisation :

Rappels sur les
phases biologiques
de la cicatrisation

Comment agir sur
cette cicatrisation :
bases scientifiques

En pratique
• But : améliorer la phase de réparation
• Durée : à partir de J7
• Quels effets ?
– Histologique :
  vascularisation
» Meilleure régénération fibres musculaires
» Moindre cicatrice fibreuse
» Meilleure orientation myofibres
– Biomécanique :
» Récupération force plus rapide
• Quel type ?
– Isométrique initialement
– Puis progressivement excentrique
Comment agir sur cette cicatrisation :
bases scientifiques

Rappels sur les
phases biologiques
de la cicatrisation

Comment
Commentagir
agirsur
sur
cette
cicatrisation
cette cicatrisation::
bases
basesscientifiques
scientifiques

En pratique
•
QUID DES AINS ?
– L’utilisation précoce (premiers jours) semble :
• Diminuer la réaction inflammatoire
• Ne pas altérer la qualité de la cicatrisation
– Par contre effets néfastes possibles au-delà
•
QUID DES U.S. ?
– Chez le rat : améliorerait la cicatrisation
• Sur le plan histologique (nombre cellules satellites et
myotubes)
• Sur le plan biomécanique
• Caractéristiques U.S. : pulsés, 3 MHz, I = 0,25 W/cm2
– 5 min/jour pendant 14 jours
Effect of different intensity pulsed ultrasound on the restoration of rat
skeletal muscle
Bin Shu Cell Biochem Biophys 2011
Phase de réparation et de remodelage

Rappels sur les
phases biologiques
de la cicatrisation

Comment
Comment agir
agir sur
sur
cette
cette cicatrisation
cicatrisation ::
bases
bases scientifiques
scientifiques
– Formation et maturation de la cicatrice conjonctive
centrale :
• Orientation fibres de collagène :
ROLE MOBILISATION +++
rôle ++ de la traction
– Néo-vascularisation
• À partir des vaisseaux bordants
ROLE MOBILISATION +++

En pratique
– Néo-innervation
Phase de Cicatrisation
Phase de Cicatrisation
•
Age ++
•
Etat Nutritionnel, carences (silice, magnésium…)
•
Troubles de la vascularisation
•
Perte de substance, incision, suture
•
Tensions mécaniques
•
Psychisme: STRESS
•
Tabac
•
Couleur de peau
•
Pathologies: rénales, thyroïdiennes,
sclérodermie..
Acide Hyaluronique et Cicatrisation
Epithélium multicouches
Avec bourgeons interpapillaires
+ fibres de collagènes à la
Jonction dermo-épidermique
Epithélium rectiligne
Fragile et pauvre en collagène
Navsana – Londres 2002 Annal
Dermatol Venereol
Au total
L’acide hyaluronique offre un vaste champ d’application en gynécologie :
• en utilisation ponctuelle lors des rapports sexuels (effet lubrifiant)
• et en traitement de fond dans des situations très diverses :
– sécheresse génitale (effet hydratant externe et interne)
– Cicatrisation (effet cicatrisant)
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