La chimiothérapie à domicile [Mode de compatibilité]

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La chimiothérapie à domicile
Valérie CHEDRU-LEGROS
Pharmacien – CHU de Caen
Intérêts
Eviter les temps de transport et d’attente, pouvant être
fatigants
Maintenir le patient dans son environnement personnel
et familial, plus réconfortant
Responsabiliser le patient et ses aidants dans la prise en
main de sa maladie
Renforcer le suivi par les professionnels libéraux du
patient, en plus de ceux hospitalier et en lien avec ceuxci
Incidence et mortalité du cancer
Source : Belot A et al., 2008,
InVS/CépiDc Inserm 2011
Coûts du cancer : prise en charge du
cancer du côlon en Ile de France
Com-Ruelle V. et al- Source : IRDES, données URCAMIF 2003
Plan cancer 2014-2019
Donner à chacun, partout en France, les mêmes chances
de guérir et de mettre plus rapidement encore les
innovations au service des malades
Priorité : prévention et dépistage pour éviter de
nouveaux cas de cancer et faire reculer la maladie.
Améliorer la vie des personnes touchées pendant et
après la maladie pour donner à la personne malade sa
place dans la société.
Investir dans la recherche pour une médecine de plus en
plus personnalisée
Développement de la télémédecine
Plan cancer 2014-2019
La participation des parties prenantes, malades, proches,
usagers, communauté médicale et scientifique, à sa mise
en œuvre = une condition du succès de ce Plan
Meilleure coordination et échanges entre professionnels
libéraux et équipes hospitalières :
◦ Dossier Communiquant en Cancérologie (objectif 2015),
◦ où seront intégrés à terme le Programme Personnalisé de Soins et
le Programme de l’Après-Cancer.
Chimiothérapie à domicile
Orale
Injectable
Plan cancer 2014-2019
Objectif voie orale = 25-30% des traitements en 2015
Meilleure articulation entre l’équipe de 1er recours
(Médecin traitant, Infirmier, Pharmacien…) et l’hôpital
Éducation thérapeutique pour donner les moyens au
patients de suivre son traitement à domicile
Soins de support adéquats (prise en charge douleur,
diététique, psychologique, palliatif…)
Accès aux aides à domicile simplifié pour les personnes
qui en ont besoin
Les chimiothérapies orales
52 médicaments fin 2012
De plus en plus de nouvelles thérapies contre les
cancers : sein, côlon, poumon, rein, hématologie…
Facilité de prise
La plupart disponibles dans les pharmacies de ville
Efficacité maintenue
Chimiothérapie orale
Prescription majoritairement réservée aux oncologues et
hématologues exerçant en établissement de santé
Dispensation par les officines et en rétrocession
Fait intervenir de nombreux acteurs : médecins prescripteurs
hospitaliers, médecins libéraux, spécialistes, IDE,
pharmaciens…
Chimiothérapie orale
Plus grande liberté donnée par la prise orale = risque
Haut risque de toxicité, complexité des schémas
thérapeutiques, banalisation des formes per os
Maniement parfois complexe et parfois mal connu des
professionnels de santé
Mauvaise observance peut avoir des conséquences lourdes
pour les patients (sur ou sous observance, corrélée à
l’efficacité du traitement), s’assurer de la compliance des
patients
Accidents dramatiques liés au mésusage réguliers
(méthotrexate per os)
Risques de surcoûts financiers liés aux traitements non utilisés
Risques environnementaux lors de l’élimination des déchets
HORMONOTHERAPE
ANANDRON
ANDROCUR
ARIMIDEX
AROMASINE
CASODEX
DISTILBENE
ENZALUTAMIDE
FLUTAMIDE
FARESTON
FARLUTAL
FEMARA
MEGACE
NOLVADEX
nilutamide
cyprotérone
anastrozole
exemestane
bicalutamide
diéthylstilbestrol
enzalutamide
flutamide
torémifène
médroxyprogestérone
létrozole
mégestrol
tamoxifène
ZYTIGA
abiratérone
THERAPIES CIBLEES
AFINITOR
GLIVEC
INLYTA
IRESSA
NEXAVAR
SPRYCEL
STIVARGA
SUTENT
TARCEVA
TASIGNA
TYVERB
XALKORI
ZELBORAF
évérolimus
imatinib
axitinib
gefitinib
sorafénib
dasatinib
régorafénib
sunitinib
erlotinib
nilotinib
lapatinib
crizotinib
vemurafenib
CHIMIOTHERAPIES CONVENTIONNELLES
ALKERAN
BELUSTINE
CELLTOP
CHLORAMINOPHENE
ENDOXAN
ERIVEDGE
melphalan
lomustine
étoposide
chlorambucil
cyclophosphamide
vismodegib
procarbazine
vinorelbine
méthotrexate
mercaptopurine
lénalidomide
bexarotène
témozolomide
fludarabine
altrétamine
NATULAN
NAVELBINE
METHOTREXATE
PURINETHOL
REVLIMID
TARGRETIN
TEMODAL
TEMOZOLOMIDE
THALIDOMIDE
VERCYTE
ESTRACYT
estramustine
FLUDARA
HEXASTAT
HYCAMTIN
topotécan
XAGRID
anagrélide
HYDREA
hydroxycarbamide
XELODA
capécitabine
LYSODREN
mitotane
ZAVEDOS
idarubicine
MYLERAN
busulfan
thalidomide
pipobroman
Projet régional de formations
territoriales
Personnes concernées
◦ Professionnels de santé de la région Basse-Normandie : médecins généralistes,
IDE libérales, pharmaciens d'officine, préparateurs et professionnels des
établissements de santé publics et privés
Objectifs
◦ Améliorer la connaissance sur les CTO (conditions d’efficacité, risques de
toxicité) et le suivi de l’observance.
◦ Encourager la création de liens interprofessionnels dans le domaine de la
cancérologie : en ville, en établissement de santé, entre établissements de
santé, entre la ville et l’hôpital.
Modalités
◦ Formation de 3 heures par un trinôme « Médecin pharmacien IDE » de
l'établissement de santé "référent en cancérologie" du territoire concerné
Le site internet du réseau
OncoBasse Normandie
www.oncobassenormandie.fr
www.oncobassenormandie.fr
Le site internet du réseau
OncoBasse Normandie
Fiches Médicaments et effets indésirables
www.oncobassenormandie.fr
www.oncobassenormandie.fr
Les chimiothérapies injectables
1ère cure le plus souvent en milieu hospitalier
◦ surveillance étroite de la tolérance pendant et juste après la
perfusion
◦ familiarisation du patient avec son traitement
Administration « à domicile » peut apporter les mêmes
garanties d'efficacité et de sécurité qu'à l'hôpital
Disponibilité des IDE 24/24 - 7 jours/7
Sécurité de la dispensation et de l’administration des
médicaments
Cadre réglementaire
Arrêté du 20 décembre 2004 fixant les conditions d'utilisation des
anticancéreux injectables inscrits sur la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code
de la santé publique
◦ Médicaments inscrits sur la liste de rétrocession
◦ Dispensés par une pharmacie à usage intérieur
◦ Dans le cadre d'un réseau régional de cancérologie
◦ convention
Critères d'éligibilité des patients à une chimiothérapie anticancéreuse à
domicile (ANAES, septembre 2003) : perfusions de courte durée et n’exposant
pas à des risques d’effets indésirables importants
Médicaments rétrocédables
Disponibilité des oncologues pour avis et décision d'hospitalisation en cas
d'urgence
Formation spécifique (circ DGS/OB n° 381 du 2 mars 1990 ou formation
initiale)
Conditions liées au patient
et à son environnement
Etat de santé
Souhaits du patient après une information complète, orale
et écrite, sur les conditions de réalisation du traitement et
les contraintes : autonomie, adhésion
Conditions d'hygiène et de sécurité maitrisées à domicile
Patient porteur d'un site veineux implantable
Décision de traitement en RCP, 1ère cure en milieu
hospitalier, bonne tolérance
Convention avec le Samu-Centre 15 : traiter en priorité
les appels en cas de nécessité
42 molécules rétrocédables
(traitement du 02/10/2014 )
ALEMTUZUMAB
DOXORUBICINE
OXALIPLATINE
AMSACRINE
EPIRUBICINE
PACLITAXEL
ASPARAGINASE
ETOPOSIDE
PEMETREXED
AZACITIDINE
FLUDARABINE
PENTOSTATINE
BORTEZOMIB
FLUOROURACILE
RALTITREXED
CARBOPLATINE
FOTEMUSTINE
RITUXIMAB
CARMUSTINE
GEMCITABINE
STREPTOZOCINE
CISPLATINE
IDARUBICINE
THIOTEPA
CLADRIBINE
IFOSFAMIDE
TOPOTECAN
CYCLOPHOSPHAMIDE
IRINOTECAN
TRASTUZUMAB
DACARBAZINE
MELPHALAN
VINCRISTINE
DACTINOMYCINE
METHOTREXATE
VINDESINE
DAUNORUBICINE
MITOGUAZONE
VINFLUNINE
DOCETAXEL
MITOXANTRONE
VINORELBINE
Etapes préalables à la prescription
Réunions de transmission et de planification mensuelles
Consultation hospitalière avec le médecin oncologue
dans les 24-48h qui précèdent la cure
Rencontre du patient avec un coordinateur
Feu vert médical via le logiciel de prescription de l'unité
de préparation centralisée de l’établissement de santé
de proximité
Préparation des traitements
et acheminement
Analyse de l’ordonnance
Contrôles et traçabilité
Acheminement, maintien chaîne de température
(glacière, puce)
Procédures définissant le transport sécurisé des
médicaments au domicile (hygiène, conservation,
confidentialité, traçabilité)
Stockage sécurisé, confidentiel
Administration du traitement
Surveillance pendant toute la durée de l’injection
Protocoles de soins, de conduite à tenir au regard des
événements indésirables possibles, protocoles d'urgence
(trousse d’urgence)
Effets indésirables pris en charge selon les mêmes
modalités qu’à l’hôpital : médicaments antalgiques,
antiémétiques, etc
Contact avec le médecin oncologue si besoin
Convention de partenariat avec Centre 15
Suivi du patient
En cas de besoin: Ré-hospitalisation dans le service sans
passer par le service des urgences
Formation
Formation spécifique prévue dans la circulaire DGS/OB n° 381 du
2 mars 1990 ou dans le cadre de la formation initiale.
L’obligation de formation pour injecter des anticancéreux
s’imposent aux infirmières libérales ayant obtenu leur diplôme
d'Etat avant 1991. Après cette date, les IDEL ont eu cette formation
dans la formation initiale.
Connaître les médicaments anticancéreux, leurs risques et les
bonnes pratiques : préparation, administration, gestion des excréta,
élimination des déchets, gestion des situations accidentelles…
Savoir utiliser une chambre implantable, connaître et savoir repérer
les différentes complications possibles (thrombotiques, infectieuses
ou hémorragiques).
Formation aux gestes dans le service d’oncologie
Préparation des chimiothérapies
Analyse de l’ordonnance
Doubles contrôles (calcul, produit, volume)
Contrôle du produit fini
L’ICC : une nouvelle mission des IDE
ICC (Infirmière Coordinatrice en Cancérologie) en
cours d'expérimentation
Volonté ministérielle d’externaliser les chimiothérapies
Expérimentation d'un "parcours personnalisé" en
cancérologie, appuyée sur l'intervention d'infirmiers de
coordination en cancérologie (Idec) : prévu dans le Plan
Cancer 3
évolution attendue en cancérologie : hospitalisations de
plus en plus courtes et grande proportion de
traitements oraux
Adaptation des organisations pour garantir aux patients
une prise en charge de qualité dans le cadre d'un
parcours de soins coordonnés
L’ICC : une nouvelle mission des IDE
Phase 1 depuis septembre 2010 : 35 équipes hospitalières
Phase II : objectif prioritaire de coordination des
professionnels hospitaliers et libéraux, sur des patients
« dans des situations complexes d'un point de vue médical
et/ou psycho-social »
Elargissement du champ de l'expérimentation à 10 équipes
(professionnels de ville exerçant dans le cadre traditionnel
ou structures pluridisciplinaires de premier recours de
type maison ou centre de santé)
Ajustement du modèle de coordination afin d'améliorer la
réponse aux besoins des patients et des professionnels
+ évaluation médico-économique.
Le pharmacien d’officine
ll est souhaitable que le patient ait un pharmacien
référent pour disposer à chaque cure de chimiothérapie
des médicaments pas toujours disponibles en stock
◦
◦
◦
◦
sétrons, aprépitant,
facteurs de croissance hématopoïetiques,
EPO
produit de rinçage, etc...
Projet régional
10 molécules externalisables
Validation prochaine par les onco et hématologues
centre de soins, HAD…si associé à établissement
autorisé
Avec une complémentarité de l’offre, une réponse aux
besoins territoriaux
Recours : Centre 15, services d’oncohématologie
Médecin référent, convention avec ES autorisé
Lien ville-hôpital
Projet régional de formations territoriales
Infirmières Coordinatrices en Cancérologie :
2 postes en cours d'expérimentation
(CFB et Bayeux en Basse-Normandie)
Dossier de liaison
Dossier de liaison en Cancérologie
Garantir à chaque patient un parcours
de soins personnalisé et efficace
mesure 18: personnaliser la prise en
charge des malades et renforcer le rôle du
médecin traitant.
Prise en charge des patients sous
chimiothérapie orale – Dossier de liaison
OncoBN - 12 mars 2014
Dossier de liaison en Cancérologie
Les personnes et organismes impliqués
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Le Réseau OncoBasseNormandie
Les 6 Centres de Coordination en
Cancérologie (3C)
L’ARS
L’ORS
Les patients
Les infirmiers d’annonce
Les oncologues
Les médecins généralistes
Les pharmaciens
Les infirmiers
Les PDS impliqués en cancérologie
(SOS, Psy, médico-social)
Prise en charge des patients sous chimiothérapie orale – Dossier de liaison OncoBN - 12 mars 2014
Un dossier de liaison, pour quoi faire ?
Pour le patient
• S’approprier le classeur pour y intégrer ses documents : PPS,
Ordonnances, Résultats d’examens…
• Disposer d’un agenda thérapeutique clair et personnalisé
• Accéder plus facilement aux soins de support
• Contacter plus facilement les professionnels impliqués dans sa prise en
charge
• Prendre connaissance des effets indésirables liés aux traitements et
suivre une procédure explicite en cas de problème
Prise en charge des patients sous
chimiothérapie orale – Dossier de liaison
OncoBN - 12 mars 2014
Un dossier de liaison, pour quoi faire ?
Pour les professionnels
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Assurer un lien entre la ville et l’hôpital, et la continuité des soins
Accéder facilement aux coordonnées des professionnels à contacter
Connaître et retrouver facilement les traitements de chaque patient
Connaître les spécificités de chaque patient (Section : « Correspondance »)
Accéder facilement aux résultats des examens
Y insérer les protocoles de chimio, les effets indésirables*
Sensibiliser et responsabiliser le patient dans son circuit thérapeutique
* En téléchargeant ces documents sur le site du réseau régional de Basse-Normandie :
www.oncobassenormandie.fr
Prise en charge des patients sous
chimiothérapie orale – Dossier de liaison
OncoBN - 12 mars 2014
Prise en charge des patients sous
chimiothérapie orale – Dossier de liaison
OncoBN - 12 mars 2014
Prise en charge des patients sous
chimiothérapie orale – Dossier de liaison
OncoBN - 12 mars 2014
Chimiothérapie à domicile
Prévenir les risques d’exposition pour le
soignant
◦ http://www.inrs.fr/accueil/secteurs/sante/soinsdomicile/chimiotherapie
◦ En cas d’exposition du soignant, elles peuvent provoquer
des irritations, des allergies, des maux de tête, des
vertiges…
◦ Mais surtout, nombre de ces produits sont mutagènes,
cancérogènes et toxiques pour la reproduction
L’exposition des soignants à domicile
Peut avoir lieu lors de l’administration du traitement par
voie intraveineuse et lors de la manipulation des
excréta.
Risque d’exposition limité lors de l’administration si
mesures de prévention appliquées (hors survenue d’un
accident).
Sur le terrain : disposer de l’ensemble du matériel
nécessaire à l’administration de la chimiothérapie, y
compris celui pour agir en cas d’incident (équipements
de protection individuelle à usage unique : blouse à
manches longues et à poignets serrés (à faible
perméabilité), gants (en latex non poudré ou en
nitrile)…
Prévention de l’exposition des
soignants à domicile
Lors de l’administration de la chimiothérapie : éviter
toute déconnexion ou surpression (notamment par voie
veineuse centrale), en utilisant des systèmes
spécialement conçus à cet usage.
Lors de la pose ou de la dépose d’un branchement, la
tubulure doit être rincée avec du sérum physiologique
de façon à limiter le risque de contact.
Poches avec une tubulure d’administration purgée d’un
solvant neutre sont mises à disposition par la
pharmacie.
Lors de la manipulation des excréta et/ou des linges
souillés : tenue de protection (blouse à manches
longues et à poignets resserrés, gants…).
Chimiothérapie à domicile
Prévenir les risques d’exposition
pour la famille
Contamination en environnementale à domicile, à des
niveaux comparables à ceux des zones d’administration à
l’hôpital (Sessink et al, Exposure of patient’s family members to cytostatic
drugs via excreta, octobre 2014)
Exposition des membres de la famille : traces d’anticancéreux
dans les urines
Contamination via un contact cutané avec les urines, fèces,
vomissements, linge souillé
Éviter les toilettes du patient, uriner assis, fermer le
couvercle, détergeant, gants lors du nettoyage des toilettes et
de la douche
Déchets
Annexe de l'arrêté du 20 décembre 2004 fixant les
conditions d'utilisation des anticancéreux injectables
inscrits sur la liste prévue à l'article L.5126-4 du code de la
santé publique, modifié par l'arrêté du 26 mai 2005
Procédure qui décrit les conditions d’élimination des
déchets générés par l’administration des anticancéreux
conditionnement et récupération au domicile du patient
transport et stockage dans un lieu approprié avant leur destruction
dans une structure agréée.
Elimination des déchets
Filière des déchets d’activités de soins à risques
infectieux (DASRI)
Anticancéreux concentrés (y compris les restes de
traitement de chimiothérapie…) impérativement
éliminés par une filière spécifique aux déchets
dangereux garantissant l’incinération à 1 200 °C
La chimiothérapie au domicile :
Conclusions
Encore peu développée en France
L'un des objectifs forts du Plan Cancer
Peut s'intégrer dans une chimiothérapie ambulatoire
initiée à l'hôpital et poursuivie au domicile ou dans une
chimiothérapie initiée au domicile.
Nécessite la mise en place d'une structure où
interviennent le médecin spécialiste référent, le médecin
traitant, l'infirmière à domicile, le pharmacien, le
prestataire de service…
La structure doit assurer une sécurité totale pour le
patient par rapport aux traitements administrés et
contribuer à l'amélioration de la qualité de vie.
Merci de votre attention
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