LE THÉÂTRE DU BALCON Cie Serge Barbuscia / Scène d’Avignon présente D’après le texte de Christian PETR Mise en scène Serge BARBUSCIA Composition musicale Dominique LIÈVRE Avec Camille CARRAZ Aïni IFTEN Gilbert LAUMORD, Fabrice LEBERT Serge BARBUSCIA Collaboratrice artistique Elsa Stirnemann Scénographie Atelier Collectif Théâtre du Balcon Costumes Annick Serret Régie son Quentin Bonami N DU r ou onH C LA glad 19 S t n N DA ée A juille s Mu au 26 4 du GNO I D’AV L A TIV FES b e La 5 ru s 7, he le elâc ur. R oure t 21 14 e 5 t 201 juille De Forest Gump à Jérôme Kerviel, de “L’homme qui marche” de Giacometti à tous les “Charlie” de ces temps derniers, ils marchent... Celui qui marche ici n’a plus de but, plus de sens, plus d’existence presque. Il n’a presque plus de corps, de colère, d’émotion, de voix. Son lieu de vie : LA RUE. Donner la voix aux sans voix est aujourd’hui une nécessité citoyenne, une exigence humaine. “Marche” sera joué en plein air, avant le coucher du soleil. La langue de ce spectacle est celle d’aujourd’hui, rythmée par des sons et des bruitages sonores urbains. Le décor minéral, le plateau circulaire, le public autour, le ciel au-dessus. « Printemps 2000. Un homme arrive en Avignon, il s’installe sur la place des Corps-Saints. Il a une quarantaine d’années. Pour seul bagage, un sac de couchage. Six ans, il va vivre sur cette place, se battre avec les poubelles, se tapir sous les porches, se reposer contre les façades. Jamais il ne dira un mot. » Christian Petr « J’imagine un spectacle qui part du corps avec cinq comédiens exercés dans le travail de la voix, du chant, de la musique, de la danse... Le spectacle est total. La scénographie englobe l’espace scénique et l’espace public. Le spectacle est joué à la lumière du jour, pas de projecteurs pour éclairer les comédiens, rien ne plonge les spectateurs dans l’obscurité. Je recherche tout ce qui pourrait ressembler à une arène ou une piste de cirque. Les spectateurs entourent la scène. » Serge Barbuscia Une complicité active entre la Fondation Abbé Pierre et le Théâtre du Balcon La Fondation Abbé Pierre perpétue le combat de l’Abbé Pierre en faveur des plus démunis. Sa volonté est de partager avec le plus grand nombre de personnes, jeunes et moins jeunes ou modestes, ruraux ou urbains, les valeurs que nous a transmis l’Abbé Pierre. C’est à l’occasion d’une campagne de sensibilisation contre le racisme anti rom et la réapparition des bidonvilles en Avignon que la FAP a tout naturellement rencontré puis collaboré avec le Théâtre du Balcon. Cette collaboration implique également les communautés Emmaüs de Marseille, Arles et Aurillac. Le Musée Angladon Il accompagne cette création en ouvrant sa cour, un espace dans la ville, en résonance avec la rue. Ce projet, entre pleinement dans le cadre de la politique artistique du Musée qui s’attache à faire entendre, toute l’année, des textes d’auteurs tissant des liens entre littérature, poésie et arts visuels. Ceci dans la fidélité à Jacques Doucet, collectionneur et mécène, à l’origine des collections de chefs-d’oeuvre du Musée signés Van Gogh, Cézanne, Modigliani, ou Picasso. La Compagnie Siyaj Ce projet est le fruit d’une collaboration entre Serge Barbuscia (metteur en scène), Christian Petr (auteur) et Gilbert Laumord (directeur artistique de la Cie Siyaj de Guadeloupe). Le sujet de la pièce aborde le problème de l’exclusion, de la pauvreté, de la déshumanisation dans le monde économique contemporain. La Guadeloupe et la Martinique ne sont pas épargnées par ce fléau social. En effet, le développement de la société de consommation a entrainé des bouleversements sociaux qui ont contribué à une perte de valeurs de solidarité et d’entraide. Avec la collaboration exceptionnelle du Musée Angladon. Création soutenue par la Fondation Abbé Pierre, l’Association Beaumarchais SACD. Coproduction Théâtre du Balcon - Cie Siyaj Guadeloupe avec l’Aide du Ministère de la Culture - DAC Guadeloupe et du Conseil Régional de Guadeloupe. « Cet homme qui marche à côté de lui-même, sans but ni sens, est un “homme de la rue”. Se livre un questionnement universel autour de l’absence au monde d’un homme “sans voix”, sans existence, et de son inénarrable présence que chacun porte au plateau de son plus profond regard… Martyr ? Héros ? Qui était cet homme “retiré du monde”, sans futur et sans dieu, dont la solitude crève le plateau, et que nous regardons en face, ici plus encore sans doute que dans la rue d’à côté, “avec sa peine que le monde ignore et qui est celle du monde” ? » Zibeline Delphine Michelangeli « Un rituel théâtral dépouillé à la tombée du jour. Au moment où les gens de la rue se sentent en danger où ils prennent conscience de leur vulnérabilité. Solitude absolue de l'exclu, enfermement de l'être, rejet des autres. Quand on n'a rien il ne nous reste alors que notre dignité que l'on doit préserver pour pouvoir exister. » Boite à culture Jean Michel Gautier « Plateau du théâtre en rond, et autour, tout près des spectateurs, des personnages emblématiques du monde circassien : un Monsieur Loyal, une Colombine bigarrée, un joueur de trompette, une chanteuse... et [Serge Barbuscia] lui-même... Ces cinq personnages, fort bien soutenus vont s'emparer vigoureusement du texte pour tenter de conférer une existence théâtrale malgré tout à ce marcheur, invisible mais ô combien présent ! Et, par cette mystérieuse alchimie propre au théâtre, voilà que la magie s'opère. Et que la présence théâtrale du marcheur invisible en devient alors d'autant plus forte !... Les comédiens, se mouvant sans cesse autour du praticable, en viennent à créer un espace virtuel où tout peut arriver... Dans lequel tout arrive... Y compris et surtout peut-être, l'impossible, l'incertain... » Théâtrothèque Henri Lépine Contact France Sylviane Meissonnier - 06 09 16 28 63 - [email protected] Contact Caraïbes Elvia Gutiérrez - 06 44 06 13 84 - [email protected] Théâtre du Balcon 38 rue Guillaume-Puy F84000 Avignon 04 90 85 00 80 - http://theatredubalcon.org A musée ngladon