"Marche", compagnie Siyaj

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LE THÉÂTRE DU BALCON
Cie Serge Barbuscia / Scène d’Avignon
présente
D’après le texte de
Christian PETR
Mise en scène
Serge BARBUSCIA
Composition musicale
Dominique LIÈVRE
Avec
Camille CARRAZ
Aïni IFTEN
Gilbert LAUMORD,
Fabrice LEBERT
Serge BARBUSCIA
Collaboratrice artistique
Elsa Stirnemann
Scénographie
Atelier Collectif Théâtre du Balcon
Costumes
Annick Serret
Régie son
Quentin Bonami
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De Forest Gump à Jérôme Kerviel, de “L’homme qui marche” de Giacometti
à tous les “Charlie” de ces temps derniers, ils marchent...
Celui qui marche ici n’a plus de but, plus de sens, plus d’existence presque.
Il n’a presque plus de corps, de colère, d’émotion, de voix.
Son lieu de vie : LA RUE.
Donner la voix aux sans voix est aujourd’hui une nécessité citoyenne,
une exigence humaine.
“Marche” sera joué en plein air, avant le coucher du soleil. La langue de ce
spectacle est celle d’aujourd’hui, rythmée par des sons et des bruitages sonores
urbains. Le décor minéral, le plateau circulaire, le public autour, le ciel au-dessus.
«
Printemps 2000. Un
homme arrive en Avignon,
il s’installe sur la place des
Corps-Saints.
Il a une quarantaine d’années.
Pour seul bagage, un sac de
couchage.
Six ans, il va vivre sur cette
place, se battre
avec les poubelles, se tapir
sous les porches, se reposer contre les façades.
Jamais il ne dira un mot.
»
Christian Petr
«
J’imagine un spectacle qui part du corps
avec cinq comédiens exercés dans le travail
de la voix, du chant, de la musique,
de la danse...
Le spectacle est total.
La scénographie englobe l’espace scénique
et l’espace public. Le spectacle est joué
à la lumière du jour, pas de projecteurs
pour éclairer les comédiens, rien ne plonge
les spectateurs dans l’obscurité.
Je recherche tout ce qui pourrait ressembler
à une arène ou une piste de cirque.
Les spectateurs entourent la scène.
»
Serge Barbuscia
Une complicité active entre la Fondation Abbé Pierre et le Théâtre du Balcon
La Fondation Abbé Pierre perpétue le combat de l’Abbé Pierre en faveur des plus
démunis. Sa volonté est de partager avec le plus grand nombre de personnes,
jeunes et moins jeunes ou modestes, ruraux ou urbains, les valeurs que nous a
transmis l’Abbé Pierre. C’est à l’occasion d’une campagne de sensibilisation contre
le racisme anti rom et la réapparition des bidonvilles en Avignon que la FAP a tout
naturellement rencontré puis collaboré avec le Théâtre du Balcon. Cette collaboration
implique également les communautés Emmaüs de Marseille, Arles et Aurillac.
Le Musée Angladon
Il accompagne cette création
en ouvrant sa cour, un espace
dans la ville, en résonance
avec la rue.
Ce projet, entre pleinement
dans le cadre de la politique
artistique du Musée qui s’attache
à faire entendre, toute l’année,
des textes d’auteurs tissant
des liens entre littérature,
poésie et arts visuels.
Ceci dans la fidélité à Jacques
Doucet, collectionneur et mécène, à l’origine des collections
de chefs-d’oeuvre du Musée
signés Van Gogh, Cézanne,
Modigliani, ou Picasso.
La Compagnie Siyaj
Ce projet est le fruit d’une collaboration
entre Serge Barbuscia (metteur en scène),
Christian Petr (auteur) et Gilbert Laumord
(directeur artistique de la Cie Siyaj
de Guadeloupe).
Le sujet de la pièce aborde le problème
de l’exclusion, de la pauvreté,
de la déshumanisation dans le monde
économique contemporain.
La Guadeloupe et la Martinique
ne sont pas épargnées par ce fléau social.
En effet, le développement de la société
de consommation a entrainé
des bouleversements sociaux
qui ont contribué à une perte de valeurs
de solidarité et d’entraide.
Avec la collaboration exceptionnelle du Musée Angladon. Création soutenue
par la Fondation Abbé Pierre, l’Association Beaumarchais SACD. Coproduction
Théâtre du Balcon - Cie Siyaj Guadeloupe avec l’Aide du Ministère de la Culture
- DAC Guadeloupe et du Conseil Régional de Guadeloupe.
« Cet homme qui marche à côté
de lui-même, sans but ni sens,
est un “homme de la rue”.
Se livre un questionnement universel
autour de l’absence au monde
d’un homme “sans voix”, sans existence,
et de son inénarrable présence que
chacun porte au plateau de son plus
profond regard… Martyr ? Héros ?
Qui était cet homme “retiré du monde”,
sans futur et sans dieu, dont la solitude
crève le plateau, et que nous regardons
en face, ici plus encore sans doute
que dans la rue d’à côté,
“avec sa peine que le monde ignore
et qui est celle du monde” ? »
Zibeline
Delphine Michelangeli
« Un rituel théâtral dépouillé à la tombée
du jour. Au moment où les gens de la rue
se sentent en danger où ils prennent
conscience de leur vulnérabilité.
Solitude absolue de l'exclu, enfermement
de l'être, rejet des autres.
Quand on n'a rien il ne nous reste alors
que notre dignité que l'on doit préserver
pour pouvoir exister. »
Boite à culture
Jean Michel Gautier
« Plateau du théâtre en rond,
et autour, tout près des spectateurs,
des personnages emblématiques
du monde circassien :
un Monsieur Loyal,
une Colombine bigarrée,
un joueur de trompette,
une chanteuse...
et [Serge Barbuscia] lui-même...
Ces cinq personnages, fort bien
soutenus vont s'emparer
vigoureusement du texte pour
tenter de conférer
une existence théâtrale malgré
tout à ce marcheur, invisible
mais ô combien présent !
Et, par cette mystérieuse alchimie
propre au théâtre, voilà que
la magie s'opère.
Et que la présence théâtrale
du marcheur invisible en devient
alors d'autant plus forte !...
Les comédiens, se mouvant
sans cesse autour du praticable,
en viennent à créer un espace
virtuel où tout peut arriver...
Dans lequel tout arrive...
Y compris et surtout peut-être,
l'impossible, l'incertain... »
Théâtrothèque
Henri Lépine
Contact France
Sylviane Meissonnier - 06 09 16 28 63 - [email protected]
Contact Caraïbes
Elvia Gutiérrez - 06 44 06 13 84 - [email protected]
Théâtre du Balcon
38 rue Guillaume-Puy F84000 Avignon
04 90 85 00 80 - http://theatredubalcon.org
A
musée
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