Stell`info n°6 - Centre Hospitalier Stell

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STELL’INFO
Dossier
L’unité de
gériatrie aiguë
n° 6
Qualité/Gestion
des risques
Résultat de la visite
de certification
Infos services
S’adapter au changement tout
en restant attentif aux conditions
de travail
Centre Hospitalier Départemental
1, rue Charles Drot 92501 RUEIL-MALMAISON Cedex
Tél. : 01 41 29 90 00 www.chd-stell.fr
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Sommaire
Edito
2
Edito
Infos services
Continuité des soins : sortie d’un patient d’un
service de court séjour et prise en charge à domicile
3
Qualité des soins et recherche
3
Dossier
Une unité de Gériatrie aigüe (UGA)
4
Portrait
5
Qualité/Gestion
des risques
Résultat de la visite de certification
6
À savoir
Signature d’une convention culture/santé avec la Mairie de
Rueil-Malmaison
6
Des offices rénovés pour l’EHPAD
6
Infos pratiques/
sociales
S’adapter au changement tout en restant attentif aux
conditions de travail
7
Agenda des formations
7
Arrivées-départs
8
Ce nouvel « Stell Info » le prouve : notre hôpital, malgré ses difficultés, a décidé de ne pas baisser les
bras et poursuit la réalisation de ses projets.
Tout d’abord, félicitons tous ceux qui ont contribué à l’ouverture de nos nouveaux 15 lits de Court
Séjour Gériatrique : les Docteurs GALOPIN, BERCET, et BIZARD, l’ensemble des personnels soignants,
techniques, administratifs, notre partenaire FOCH et Monsieur LE CLECH, qui, en sa qualité de
président du Conseil de Surveillance, a su convaincre au plus haut niveau les services de tutelles de
l’utilité de ce service.
Aujourd’hui, notre Court Séjour Gériatrique fonctionne tellement bien que son existence fait évidence !!
A tel point qu’un projet de transformation de 10 lits de médecine générale en 10 lits de court séjour
gériatrique est en cours d’étude.
Ces succès existent aussi dans notre deuxième métier : la rééducation !
Malgré des financements qui demeurent très insuffisants, STELL remplit sa mission et ouvre de
nouveaux services de rééducation au fur et à mesure de la livraison de leurs locaux rénovés :
- 6 places de SSR Cardio vasculaires ambulatoires depuis février 2012. La ténacité du Dr BOUKSHIBI,
de ses confères et de l’ensemble de son personnel est enfin récompensée !!
- 5 lits supplémentaires en SSR Neuro-Ortho dès avril 2012 : il faut se le dire : on n’arrêtera pas le
dynamisme des Dr MERKAL et MESSAOUDI et de leurs équipes.
- Et enfin, en septembre 2012 : la création de 5 à 7 places de SSR Gériatrique ambulatoires.
D’autres capacités nous ont, d’ores et déjà, été autorisées qui devront ouvrir dès que possible (30 lits
de SSR Indifférenciés.20 lits de SSR Neuro-Locomoteur).
Pour cela, nous devrons construire un nouveau plateau technique de Rééducation.
Dans ce contexte, l’arrivée sur notre site de la Clinique du Val d’Or constitue une chance unique.
Naturellement, je ne peux terminer sans évoquer la fermeture de nos urgences : l’activité de ce
service a encore progressée entre 2010 et 2011 : cela prouve que sa fermeture est bien la
conséquence d’un choix de planification, fut-il logique et fondé, et non pas d’un manque de mérite de
l’équipe médicale et paramédicale, dont je salue le courage et le professionnalisme.
Voilà donc une année 2012, qui s’annonce, certes difficile, notamment sur le plan budgétaire, et
économique, mais qui demeure porteuse malgré tout de projets dynamiques et positifs pour STELL !!
Y. LORENTZ
Directeur
‘
Continuité des soins :
sortie d’un patient d’un service de court
séjour et de prise en charge a domicile
Un travail en lien avec la Présidente de l’Ordre Départemental, Madame PETIT, la Directrice
des Soins, Madame BECAM, le Cadre de Santé du service de Médecine, Madame MICHEL,
ainsi que l’assistante sociale, Mademoiselle MARTINEZ, est en cours à la demande de la
DTARS.
Un questionnaire sera envoyé aux services de soins à domicile et aux cabinets libéraux
avec lesquels nous travaillons dès le mois de mars.
D’ores et déjà notre fiche de synthèse réalisée par le groupe de travail « Dossier de soins »,
piloté par Madame COUNILLET, Cadre Supérieur de Santé, et les Cadres de Santé, est jugée
intéressante.
L’analyse, les résultats et la synthèse seront présentés au 1er semestre 2012.
L. BECAM, Directrice et Coordonnatrice Générale des Soins
2
STELL’INFO N° 6
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Infos services
À savoir
Qualité
des soins
et recherche
La Présidente de CME et la Directrice des Soins lancent
cette année un travail en lien avec l’ARS sur la prévention
et le traitement des escarres.
Deux services de soins se sont portés volontaires. Un
Comité de Pilotage a été constitué pour une durée d’un an.
Je remercie les Docteurs NASR et BENAMARA, Chefs de
Service, ainsi que Mesdames FOUNAS et MICHEL, Cadres
de Santé.
Il faut aussi féliciter Madame Laurence PASCAL, infirmière,
pour l’obtention de son D.U. « plaie et cicatrisation » et
l’équipe de gériatrie pour le travail de recherche intitulé :
« Vers une organisation optimale de la prise en charge des
escarres dans le service de SSRG,
de l’importance d’une évaluation pluridisciplinaire ».
Ce travail a par ailleurs été sélectionné par le Comité scientifique et a été présenté au 9ème Congrès National des
Professionnels de la Gériatrie.
Un travail sur l’évaluation des pratiques professionnelles
hospitalières dans le domaine nutritionnel, réalisé par le DR
NASR, Aline ROUDOT, Elodie GUITTON et Leila FOUNAS, a
également été présenté lors de ce congrès et a été primé.
V E R S U N E O R G A N I S AT I O N O P T I M A L E D E L A P R I S E
E N CH AR GE D E S E SCAR R E S DAN S U N S E RV IC E D E S OIN S
D E S U I T E E T R E A D A P TA T I O N G E R I AT R I Q U E S
D E L ’ I M P O R TA N C E D ’ U N E E V A L U A T I O N P L U R I D I S C I P L I N A I R E
RESUME
Les équipes soignantes en gériatrie sont souvent confrontées à la prise en
charge d’escarres ou de patients à risque d’escarres.
L’escarre est une maladie qui peut retarder l’acquisition de l’autonomie, aggraver
la comorbidité et altérer la qualité de vie du patient. Elle entraîne une importante
charge en soins infirmiers et requiert une intervention pluridisciplinaire.
Notre travail évalue les pratiques professionnelles dans ce domaine au sein du
service de SSRG de l’hôpital STELL de Rueil-Malmaison.
Une analyse de 30 dossiers de patients hospitalisés a été menée.
L. PASCAL - L. FOUNAS - O. MECHERI - E. CUBA - MM. FLORENCEY- A NASR-WYLER
C H D STELL - 1, rue Charles Drot - 92500 RUEIL-MALMAISON
Le recueil de données a été effectué à l’aide d’une grille d’audit élaborée à cet
effet.
Cette grille étudie les aspects préventifs et curatifs entrepris chez les sujets
porteurs d’escarres ou évalués «à risque», ainsi que les aspects paramédicaux
liés à cette prise en charge.
Les résultats présentés font apparaître de nombreux points d’amélioration
nécessaires.
INTRODUCTION
Des propositions dans ce travail sont faites pour améliorer plus particulièrement
la coordination des interventions pluridisciplinaires dans le service et sensibiliser
l’ensemble des professionnels de santé de l’établissement (médecins, paramédicaux) à la pathologie «escarre».
Les équipes soignantes en gériatrie sont régulièrement confrontées à la difficulté de la prise en charge de plaies et notamment
d’escarres chez des sujets âgés porteurs de pathologies multiples.
L’Infirmière diplômée d’état est au centre de cette prise en charge car en concertation avec le médecin, elle exécute les prescriptions
qui se résument généralement au type de pansement utilisé et à la fréquence de réfection des pansements.
Le suivi de la plaie, la prise en charge nutritionnelle, l’évaluation de la douleur, le soutien psychologique, l’installation du patient,
la traçabilité des actions mises en place, sont souvent laissées à son appréciation personnelle et à son esprit d’initiative.
Il apparaît important au vu de ces constats d’améliorer la prise en charge en terme organisationnel et d’établir des protocoles en
utilisant les outils appropriés pour une intervention de qualité optimale auprès du patient.
O B J E C T I F S D U T R AVA I L
• Etudier l’interdisciplinarité de la prise en charge
• Etudier les aspects organisationnels et les outils mis à disposition auprès des équipes
• Etablir des recommandations qui permettent de définir :
1 – les interactions entre chaque professionnel
2 – les modalités de concertation et d’intervention autour d’outils validés.
M AT E R I E L S E T M E T H O D E S
DISCUSSION
• Etude transversale observationnelle des pratiques de soins par
l’analyse de 30 dossiers choisis au hasard parmi 45 patients
hospitalisés dans un service de SSRG pendant une période
couvrant une semaine. (du 31/03 au 06/04 2011)
En nous basant sur les indicateurs de qualité définis par l’HAS
en vue de la certification des Etablissements de santé, nos
résultats font apparaître des points forts et des points faibles au
niveau de ma prise en charge des patients.
• Etude menée par une IDE en poste dans le service et titulaire
du DU «Plaies et cicatrisations» (Paris VI - Pitié Salpêtrière)
Points forts :
• Recueil du poids et de paramètres biologiques nutritionnels à
l’entrée du patient.
• Surveillance cutanée et biologique des populations à risque ou
porteuses d’escarre.
• Surveillance de la douleur à l’entrée et pendant les soins par
un outil standardisé.
• Utilisation élargie de l’échelle de Norton.
• Elaboration d’une Grille d’Audit (ci-contre) qui évalue plus
particulièrement :
- Les facteurs de risque
- Les mesures préventives déployées chez les patients à risque d’escarres
- La prise en charge des patients porteurs d’escarres
)
)
)
)
R É S U LTA T S
GRILLE D’AUDIT
IDENTIFICATION du PATIENT:
Motif d’Hospitalisation :
Diagnostics Médicaux Principaux :
AGE :
GRILLE D’AUDIT
DEPISTAGE DES FACTEURS DE RISQUE : 30 PATIENTS
DEPISTAGE DES FACTEURS DE RISQUE
1-Evaluation du Risque d’escarre à l’entrée
A l’aide d’un outil standardisé
2– Evaluation nutritionnelle à l’entrée
- Poids à l’entrée
- Suivi du poids à 15 jours
- Paramètres biologiques à l’entrée :
(Albuminémie, CRP)
- IMC (poids/taille!)
3- Evaluation de la douleur à l’entrée
A l’aide d’un outil standardisé
oui
non
……..
………
………
………
………
………
………
………
(N= 30)
oui
non
1-Evaluation du Risque d’escarre à l’entrée
à l’aide d’un outil standardisé
77%
23%
Remarques
Score :………………………………………………………
………………………………………….……
…………………………………………………………………
…………………………………………………………………
…………………………………………………………………
…………………………………………………………………
…………………………………………………………………
………………
2– Evaluation nutritionnelle à l’entrée
- Poids à l’entrée
- Suivi du poids à 15 jours
- Paramètres biologiques à l’entrée :
(Albuminémie, CRP)
- IMC (poids/taille!)
97%
27%
77%
3%
73%
23%
………
27%
73%
……….
……….
………………………………………………………
3- Evaluation de la douleur à l’entrée
80%
20%
oui
non
Remarques
1-Evaluation du Risque d’escarre au cours
de l’hospitalisation avec l’aide d’un outil
standardisé
1-Evaluation du Risque d’escarre au cours
de l’hospitalisation avec l’aide d’un outil
standardisé
Remarques
oui
non
0%
100%
Points faibles :
• Défaut d’analyse de la variation du poids pendant l’hospitalisation.
• Calcul insuffisant de l’IMC
• Absence de réévaluation du risque d’escarre en cours
d’hospitalisation avec un outil standardisé.
• Insuffisance de traçabilité de la prescription médicale de
pansement, laissée à l’initiative de l’équipe infirmière.
• Insuffisance des interventions pluridisciplinaires requises
(kinésithérapie, ergothérapie), absence de traçabilité ?
Devant ces résultats et en suivant les recommandations de l’HAS
qui souligne l’importance de la cohérence des stratégies de
prévention et de traitement de l’escarre reposant aussi sur la
coordination des professionnels de santé, nous avons élaboré un
support spécifique. Ce support présenté ci-dessous réunit
les différentes interventions pluridisciplinaires requises par le
médecin.
!"#!#$%&%#'()*+,-.%#"+&%#'(
!
oui
non
NA
Remarques
………
………
………
………………………………………………….………
…………………………………………………………
……………………………………
………
………
………
..................................................
..................................................
...............................
………
………
…………………………………………………........
..................................................
..................................
cutané,
3- Intervention en ergothérapie
Mise en place d’un support adapté
(matelas, coussins, décharges)
) )
………
)
PRISE EN CHARGE PLURIDISCIPLINAIRE DU PATIENT
«PORTEUR» OU «A RISQUE» D’ESCARRE
MESURES PREVENTIVES CHEZ LES PATIENTS A RISQUE D’ESCARRE
Echelle de NORTON – Score ! 14
10 PATIENTS (N = 10)
MESURES PREVENTIVES CHEZ LES PATIENTS A RISQUE
Echelle de NORTON – Score < 14
1- Prise en charge nutritionnelle
(régime prescrit – hydratation)
2– Surveillance de l’Etat cutané
(Réévaluation
de
l’état
transmissions ciblées)
)
oui
non
73%
27%
2– Surveillance de l’Etat cutané
(Réévaluation
de
l’état
cutané,
transmissions ciblées)
55%
45%
3- Intervention en ergothérapie
Mise en place d’un support adapté
(matelas, coussins, décharges)
36%.
64%
4- Intervention en Kinésithérapie
(Changement de position, Mise
fauteuil, Marche)
73%
27%
1- Prise en charge nutritionnelle
(régime prescrit – hydratation)
NA
Remarques
EVALUATION IDE
NOM du PATIENT :
………
………
……..
..................................................
..................................................
.................................
(Changement de position, Mise au fauteuil,
Marche)
au
oui
non
NA
………
………
………………………………………
2– Prise en charge nutritionnelle
………
……
……
………………………………………
!
!
oui
Remarques
………
……
……
………………………………………
……..
……
……
………………………………………
Surveillance Douleur………………………………………………………
Surveillance alimentaire…………………………………………….…..
!
non
1- Suivi biologique
45%
55%.
2– Prise en charge nutritionnelle
78%
22%
3- Protocole pansement
44%
56%
4- Suivi de la plaie
100%
0%
5- Surveillance de l’état cutané
………
……
……
………………………………………
5- Surveillance de l’état cutané
78%
22%
6- Surveillance de la douleur
……..
……
……
………………………………………
6- Surveillance de la douleur
89%
11%
7- Intervention en Ergothérapie
………
……
……
………………………………………
7- Intervention en Ergothérapie
34%
66%
8- Intervention en kinésithérapie
NA
Remarques
DIETETICIENNE
Surveillance de l’état cutané…………………………………………
Type de pansement :………………………………………………………
……
………………………………………
8- Intervention en kinésithérapie
56%
Modalités de réfection : ………………………………………….……
!
Type de régime……………………………………………………………….
!
Suivi diététique………………………………………………………………
!
KINESITHERAPEUTE
ERGOTHERAPEUTE
……
Surveillance poids et fréquence……………………………………
!
!
……………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
Evaluation MNA : score total/30 =…………………………………
!
Kinésithérapie active………………………………………………………
!
Kinésithérapie passive……………………………………………………
!
Modalités :……………………………………………………………………...
!
Installation : - lit……………………………………………………………..
- fauteuil……………………………………………………
!
!
………
L’Aumônerie catholique
de l’Hôpital Stell
Nous sommes actuellement huit membres-visiteurs à l’Aumônerie… de 30
à 91 ans : Anne-Marie, Agnès, Amélie, Charles, Geneviève, Janette, Nicole,
Sandrine et bientôt dix avec Jean et Violaine qui vont nous rejoindre au
printemps ! L’Aumônerie, ce sont des visites tous les jours de la semaine
dans les étages (deux visiteurs par étage, excepté l’étage ambulatoire). Ces
visites représentent des temps d’écoute des patients, qui nous accueillent
dans l’intimité de leur chambre et aussi de leur vie ; écoute de leurs familles
ou encore de leurs amis. Ces personnes rencontrées sont croyantes ou non,
pratiquantes ou non, catholiques ou encore d’autres religions.
L’Aumônerie, c’est aussi un lien que nous avons au quotidien, et dans la
confiance, avec vous, le personnel de l’hôpital. C’est une messe, une fois par
mois, la Communion portée régulièrement, le Sacrement des malades (qui
n’est pas l’Extrême onction) donné à la demande.
A très bientôt donc, dans le dédale des chambres des malades !
Amélie (Responsable de l’Aumônerie) et toute l’équipe - tel.(avec répondeur) :
01 47 49 49 52
Des offices rénovés
pour l'EHPAD!
Voilà presque trois ans que les petits-déjeuners sont
servis dans les chambres pour le plus grand plaisir des
résidents…
Pour l'occasion, le bureau de l'animatrice et une
salle de soins avaient été transférés au rez-dechaussée et sont devenus des offices mais voilà, tout tend à s'abîmer dans
ce bâtiment d'une trentaine d'années. Nous avons donc décidé de refaire en
interne ces offices, qui avaient d'ailleurs été pointés du doigt par l'inspectrice
de la DSV.
Sous la direction de Guy LEFEVRE, Christophe CORNU, Jean Louis BAUDRY
et Jonathan MITTNACHT ont redonné belle allure à ces offices, qui ont profité
des anciens plans de travail de l'ex USC. Du bon travail messieurs !
Stades et aspects
Changements de position – fréquence :………………………
Mise en décharge……………………………………………………………
!
!
!
3- Protocole pansement
4- Suivi de la plaie
Pr ochainement :
• Le 21 juin 2012 : concert de Jazz
Patient Porteur d’escarres
INFIRMIERE
PRISE EN CHARGE ET SUIVI DES PATIENTS PORTEURS D’ESCARRES
9 PATIENTS (N= 9)
PRISE EN CHARGE ET SUIVI DES PATIENTS PORTEURS D’ESCARRES
………
En décembre dernier, l’Hôpital Stell a signé une convention culturelle avec la
mairie de Rueil-Malmaison, permettant d’intégrer les actions culturelles de la
ville dans la vie de l'établissement. Les patients pourront ainsi bénéficier de
concerts, spectacles…comme tout autre habitant de Rueil-Malmaison. Un
grand merci à Mme MAMELLE, conseillère municipale, chargée de la culture,
qui est à l’origine de ce projet.
Localisations
PRESCRIPTION MEDICALE
(
1- Suivi biologique
Signature d’une convention « culture/ santé »
avec la mairie de Rueil-Malmaison
Patient à Risque
Score de NORTON
(Patient à risque !15/20)
Date de l’évaluation et Nom IDE
INTERVENTIONS DEMANDEES
4- Intervention en Kinésithérapie
Concert de gospel du 20 mars 2012
44%
!
!
Matériel de prévention :…………………………………………………
!
Soutien……………………………………………………………………………
..............................................................................
PSYCHOLOGUE
Nom du médecin prescripteur
Date
Signature!
!
CON CLUSION
Ce travail a permis la création d’un support permettant de réunir les différentes interventions pluridisciplinaires requises dans la prise en charge des escarres.
Ce support permet d’assurer une traçabilité des actions demandées par le médecin, et sera connue de tous les intervenants.
La stratégie de prise en charge et la prescription médicale sont plus claires.
Il est entendu qu’en fonction de l’évolution de l’état clinique et du stade de l’escarre, cette prise en charge est réévaluée dans son ensemble et fait l’objet d’une nouvelle prescription sur le même support.
STELL’INFO N° 6
3
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Dossier
Unité de gériatrie aiguë
e (UGA)
..
Une unité de gériatrie aiguë
est une unité de court séjour gériatrique.
Elle prend en charge des pathologies aiguës chez
des patients polypathologiques, avec ou à risque de
dépendance, avec fréquemment une intrication de
problèmes cognitifs et sociaux.
Un patient dit « gériatrique » se présente cliniquement par la coexistence de plusieurs pathologies
chroniques invalidantes à l’origine d’une dépendance physique et/ou psychique ou d’un risque de
dépendance majeure.
L’unité de court séjour gériatrique constitue un
maillon indispensable de la filière gériatrique interhospitalière, notamment pour les personnes âgées
fragiles ayant eu recours aux Urgences.
L’unité de gériatrie aiguë dispose d’un savoir faire
gériatrique, permettant une approche globale des
patients appropriée à leur poly pathologie et/ou à
leur risque de dépendance. Chaque patient y bénéficie d’une prise en charge assurée par une équipe
pluridisciplinaire formée à la médecine gériatrique et
à la prise en charge gérontologique.
Ses missions sont :
• Assurer la prise en charge des patients gériatriques en admission directe non
programmée ou programmée.
• Procéder à une évaluation globale et individualisée du patient gériatrique, à la fois
médicale, psychologique et sociale.
• Etablir les diagnostics et pratiquer les soins, non réalisables en ambulatoire.
• Traiter les pathologies dominantes et les pathologies associées déséquilibrées.
• Evaluer, préserver et restaurer l’autonomie de la personne âgée fragile.
• Envisager avec le patient et son entourage les conditions de vie ultérieures et
contribuer à leur organisation
• Participer à la diffusion des bonnes pratiques gériatriques et à la formation du
personnel soignant.
PROFIL TYPE DE PATIENTS
Les patients accueillis seront âgés d’au moins 75 ans.
Ils présenteront une pathologie d’organe sur un terrain poly pathologique donc à
risque de décompensations multiples et de perte d’autonomie et/ou d’aggravation
de la dépendance.
Bien évidemment, le service d’UGA ne peut en aucun cas se substituer à un autre
service de spécialité (réanimation, unités de soins intensifs de cardiologie, ..) et le
patient gériatrique devra bénéficier de ces services si tel est la nécessité.
Bien souvent le patient gériatrique présente une symptomatologie non spécifique
comme un syndrome confusionnel, des chutes itératives ou une diminution brutale
de l’autonomie révélatrice d’une pathologie d’organe sous-jacente.
L’UGA recrutera enfin des patients présentant des troubles du comportement aigus
sur une démence connue, sauf si la dangerosité évidente nécessite une hospitalisation en psychiatrie.
Les patients fragiles n’ont pas en commun une pathologie déterminée mais un syndrome
clinique secondaire à une réduction multi-systémique des aptitudes physiologiques, limitant les capacités d’adaptation au stress ou au changement d’environnement. Les
patients accueillis ont donc une capacité amoindrie de résistance aux agressions.
Ce concept de fragilité s’applique à une partie de la population âgée mais pas
toutes. Il s’agit donc de repérer l’état physiologique clinique avant toutes investigations quelles qu’elles soient.
Tab leau des emplois
d u Court séjour g éria triq ue
Médecins
Cadre de santé
Infirmiers
Aides-soignants
Assistante médico-administrative
Psychologue - Ergo - Kiné
Total
4
STELL’INFO N° 6
2
1
7,50
8
1
1
20,50
Budget d’exp loit ation
Titre 1
Titre 2
Titre 3
Titre 4
Total
1 106 221.06 €
229 338.20 € In vestissement
141 762.56 € Travaux
767 689.77 €
93 151.24 € Equipement 224 001.94 €
1 570 473.06 € Total
991 691.71 €
stell info 6 - 3:journal 23/04/12 12:21 Page5
Portrait
Frédéric PAYET, Infirmier en
Cour t Séjour Gér iatr ique ( CSG)
Les grands syndromes gériatriques sont :
• La fragilité
• Perte d’autonomie fonctionnelle
• Altération état général
• La déshydratation
• La malnutrition protéino-énergétique
• Troubles de la marche et les chutes
• Réduction sévère de mobilité et ses conséquences
• Escarre et troubles trophiques
• Incontinence
• Syndrome confusionnel
• Dépression
• Troubles de la mémoire et démences
• Troubles du comportement et les troubles psycho-comportementaux de la démence
• Douleur
• Syndrome de régression psycho-motrice
• Iatrogénie
• La maltraitance et ses 5 formes
Dr GALOPIN, chef de service
Pourquoi avez-vous
choisi de travailler
en CSG ?»
« La raison qui m’a poussé à intégrer le CSG
a été l’opportunité de travailler avec une
toute nouvelle équipe, dans un nouveau
service équipé de matériels de dernière
génération. Le travail en gériatrie me plaît
et le CSG me permet ainsi d’accroître mes
connaissances en soins aigus envers des
patients polypathologiques. Un enrichissant défi. »
STELL’INFO N° 6
5
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Qualité/Gestion des risques
Résultat de la visite de certification
Arrivées-départs
Du 15 septembre 2011 au 1er mars 2012
Bienvenue
INFIRMIERS
M EDECINS
ASSISTANTE SOCIALE
• BANE Koita, Médecine
• DUQUENOY Mathilde, SSRG
• MILLET Isabelle, SSRCV (HJ)
• MOSSE Maryline, CSG
• SYLLA Khadiatou,CSG
• YAKOUBA Fatou, CSG
• ZIADI Mohamed, Médecine
• Dr ABBOU Nacera, SSRG
• Dr BENHAMED Souad, Court séjour gériatrique
• Dr SAUX Marianne, Médecine du travail
• VERNIER Isabelle, Service social
AIDES-SOIGNANTS
• BARTHES Stéphanie, SSRG
• FORTUNO Marceline, SSRG
• KASSIMI Fouzia, SSRG
• LECLERC Marine, SSRNO
• MAMPASI NAMBUNDU Jobelline, SSRG
• NSAKOU KAMENI Marie, Médecine
• THOMAS Marie-Michelle, EHPAD
ERGOTHÉRAPEUTE
• BERNARD Audrey, SSRNO
OPQ
M ASSEURS-KINESITHERAPEUTES
• COLIN-COTIN Christine, EHPAD
• DELVER Jeremy, Lingerie
• CEREZO SANCHEZ Alicia, Kinésithérapie
• HUECAS Julio, SSRNO
• LABROUSSE Mélanie, SSRNO
• LOPEZ LOZANO Monica, Kinésithérapie
• LOPEZ ORTEGA Estefania, Kinésithérapie
• STUKOW Izabela, SSRNO
CAD RES DE SANTE
• GUILLARD Laurent, Kinésithérapie
• OUKESSOU Fabienne, IFSI
• REMBERT Anne, SSRCV
ERGOTHERAPEUTE
• KOWALSKI Clothilde, Urgences
• MARTIAL Eleonor, Urgences
• BARANES Deborah, Urgences
6
STELL’INFO N° 6
ADJOINTS ADM INISTRATIFS
• BLILITA Leila, Service technique
• SIMSEK Aysegul, Standard
• COTARD Sophie, DRH
ATTACHEE D’AD MINISTRATION
• HILBERT Gwenaëlle, DRH
INGENIEUR
• LENFANT Patrick, Service technique
ASH
• AIDOUNI Rachida, SSRG
• GAUTHIER Franck, SSRNO
SECRÉTAIRE MÉDICALE
• EKPONON Iris, SSRCV (HJ) et Médecine
« Après une expérience de 5
années en tant qu’adjoint des
cadres au sein d'un service
qualité, j'ai occupé un poste
d'attaché d'administration à la
DRH du Centre hospitalier de
Mayotte avant de rejoindre l'Hôpital de Pornic où j'ai été
Responsable Ressources humaines jusqu'à ma mutation à
l'Hôpital Stell le 1er mars 2012. »
Gwenaëlle HILBERT, Attachée d’administration hospitalière à la DRH
AUMONIER
LEMOINE Amélie
Bonne retraite
• COUMBA Hilaire, Aide-soignant, Urgences
• DALLOYAU Hortense, Aide-soignante, SSRCV
• JANUS Ghislaine, Maître-ouvrier, EHPAD
• LEDOUX Philibert, Aide-soignant, Cafétéria
• MICHEL Annie, Cadre de santé, SSRG
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Infos pratiques/sociales
S’ adapter au changement tout
en restant attentif aux conditions
de travail
Agenda
des formations
• 12, 13 et 29 mars 2012 :
formation des cadres à la conduite du
changement
VOUS avez pour certains d’entres-vous répondu en mai 2011 à un questionnaire anonyme dont l’objectif
était de recueillir votre avis concernant vos conditions de travail, les risques auxquels vous pouvez être
exposés dans l’exercice de vos fonctions, vos suggestions…
POURQUOI :
LE PLAN D’ACTIONS :
Les réformes liées à l’évolution de la société
et aux exigences d’ordre économique, ont
un impact important sur tout le secteur hospitalier. Comme les autres établissements,
Stell doit s’adapter et affirmer sa place sur le
territoire de santé. Pour y parvenir, les changements structurels et fonctionnels sont
nombreux et rapides : ils modifient les organisations de travail, la relation soignant-soigné, bousculent parfois nos valeurs professionnelles, sont souvent source d’interrogations et peuvent, si on n’y prend garde, nuire
aux conditions de travail et à la qualité de la
prise en charge.
Formation /sensibilisation :
COMMENT ET A VEC QUI :
Pour accompagner ces changements, un
plan d’amélioration des conditions de travail
et de prévention des risques psychosociaux
a été engagé en 2011. Ce plan a démarré
par un audit confié à un organisme indépendant. Il fait l’objet du suivi attentif d’un
comité de pilotage constitué de membres du
CHSCT, de l’ingénieur qualité/ gestion des
risques, du médecin du travail et de la direction.
LES RESULTATS DE L’A UDIT :
L’analyse de vos réponses aux questionnaires, croisée avec d’autres documents
comme les bilans sociaux, les organisations
de travail, le rapport de la médecine du travail, …. a permis de réaliser une cartographie des risques professionnels et un plan
de préconisations présenté aux instances
de l’hôpital. Les axes d’amélioration seront
mis en œuvre sur 3 ans :
• Deux sessions de formation « conduite du
changement » de 3 jours destinées aux
cadres de santé, administratifs, techniques et aux médecins de l’établissement (janvier à mars 2012)
• Six sessions de sensibilisation prévention
des risques psychosociaux de 1 jour à l’intention des personnels et des cadres
(2012-2013)
• Deux sessions de formation Prévention
des Risques liés à l’Activité Physique
(manutention de charges lourdes) en
2012
• Renouvellement des formations « gestion
des violences verbales et physiques, prévention AES, hygiène et sécurité, incendie…en 2012
• Formation d’un responsable santé et
sécurité au travail en relation avec l’ARS
dans le cadre du CLACT (contrat Local
d’amélioration des conditions de travail) –
2013
• Formation des managers à l’entretien professionnel — 2013
Acquisition de matériels (lutte contre le
Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) :
• Installation de rails plafonniers dans les
services pour faciliter les transferts de
patients (2011-12-13)
• Nouveaux chariots repas (2011)
• Climatisation des postes de soins (20112012)
Sécurité des personnes et des biens :
• Installation d’un système de vidéo protection sur les sites internes et externes les
plus exposés (2012)
• Modernisation et extension du système
PTI (Protection des Travailleurs
Isolés)(2012)
• Remplacement de la centrale protection
incendie (2012)
• Mise en œuvre des actions prévues au
document unique des risques professionnels
Prise en charge psychologique :
• Renouvellement d’une assistance téléphonique 24h/24h
• Mise en place d’une assistance psychologique préventive dans les services de
soins et en cas d’agression.
Ce dispositif fait l’objet d’une implication
forte de la part de la direction et d’un suivi
régulier par le CHSCT. Il s’inscrit dans un
ensemble plus large de communication avec
les managers de proximité porteurs des projets institutionnels, d’information du personnel et d’une analyse fine des indicateurs
sociaux.
Marie-Agnès SCHERRER
• Rénovation des vestiaires du personnel
STELL’INFO N° 6
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