Parcours biodiversité - Juin 2010 (communiqué de presse)

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Communiqué de presse - juin 2010
Comprendre la biodiversité : un tout nouveau
parcours dans la Grande Galerie de l’Évolution
L’année 2010 est placée sous le signe de la biodiversité. Quel lieu plus approprié que la
Grande Galerie de l’Évolution pour prendre conscience de la diversité du vivant et du
processus dynamique de l’évolution des espèces ? Un tout nouveau parcours y est ainsi
proposé dès aujourd’hui aux visiteurs.
Comprendre la biodiversité
L’objectif de ce circuit : comprendre la biodiversité, en tentant de répondre à 5 questions :
• qu’est-ce que la diversité biologique ?
• comment mesurer ses variations ?
• quelles en sont les causes ?
• quelles en sont les conséquences ?
• quelles actions peuvent éventuellement être menées ?
Le destin de certains des spécimens présents dans la Grande Galerie nous touche plus que d’autres : ce fil rouge conduit
les visiteurs à la rencontre de 4 espèces emblématiques, le narval et l’ours polaire pour les espèces actuelles, l’ammonite
et le dodo pour les espèces disparues. Cette grille de lecture originale met en lumière les relations complexes qui unissent
l’homme et la nature.
4 espèces phares, témoins de la biodiversité
Celles-ci ont en commun de nourrir depuis longtemps l’imaginaire des hommes. Le narval, surnommé « licorne des mers »,
a nourri des légendes quant aux vertus supposées de sa longue corne ; l’ours, si présent dans la littérature enfantine, est
aujourd’hui menacé à la fois par la chasse et par la fonte de la banquise, consécutive au réchauffement climatique ; l’ammonite,
disparue lors de la crise du Crétacé-Tertiaire, il y a 65 millions d’années, doit son nom au dieu Amon, les anciens y voyant
une forme divine ; le dodo, gros oiseau disparu au XVIe siècle, est l’emblème de l’Île Maurice.
Coup de projecteur sur le dodo : au premier étage de la Grande Galerie de l’Évolution,
une nouvelle exposition est consacrée au dodo, emblème de la galerie des
espèces disparues. Cet oiseau vulnérable, souvent décrit comme disgracieux,
de la taille d’un très gros dindon, vivait à l’île Maurice. Il a disparu soixantedix ans après sa découverte ! Il est devenu une véritable star et l’objet de
reconstitutions nombreuses depuis la fin du XIXe siècle. Pourquoi l’avoir
reconstitué ? L’homme est-il seul responsable de sa disparition ? Où
classer cet étrange animal parmi les oiseaux ? Pourquoi séduit-il tant
à présent ?
Une trentaine d’escales, autant de pistes à explorer
Une trentaine d’escales, réparties entre le rez-de-chaussée, le premier et le deuxième étage de la Grande Galerie, illustrent à
travers des écrans numériques les questions que l’homme se pose sur la biodiversité. Elles s’articulent autour d’une espèce,
d’un milieu… et attirent l’attention du visiteur sur des aspects méconnus :
• requins : toutes espèces confondues, quelque 100 millions de requins seraient tués chaque année dans le monde ;
• girafe : derrière l’espèce Giraffa camelopardalis se cache une grande diversité de sous-espèces, qui se distinguent
les unes des autres par des variations de couleurs de robe et des caractéristiques génétiques propres ;
• loutre : après avoir été menacée de disparition en France, maintenant qu’elle est protégée, la loutre d’Europe
reconquiert les cours d’eau de notre territoire.
> Le Parcours Biodiversité est accessible
avec le ticket d’entrée à la Grande Galerie de l’Évolution.
> Et aussi, dans le cadre des « Lundis du Muséum » :
« Vivre et penser la biodiversité », un cycle de cinq conférences, les 11, 18, 25 octobre, 15 et 22 novembre, à 18h,
dans l’Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution (accès dans la limite des places disponibles).
Grande Galerie de l’Évolution
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire - Paris 5e
En savoir plus : www.mnhn.fr
Contact Presse
Muséum national d’Histoire naturelle
Sophie Rio – 01 40 79 81 36
[email protected]
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