Chapitre. II : - Tale S spécialité maths 2010 – 2011 PGCD de deux entiers - I. Activité : Rechercher les diviseurs communs à 12 et 18 II. Le Plus Grand Commun Diviseur 1°/ Diviseurs communs à deux entiers : Propriété de réduction : (admise) Soit l’ensemble des diviseurs communs à deux entiers – – Corollaire * * Si divise , et . où r est le reste de la division euclidienne de [l’ensemble des diviseurs de b] par . Remarques : * Les diviseurs communs à 0 et sont les diviseurs de pour tout . * Les diviseurs communs à 1 et sont – 1 et 1 pour tout * Deux entiers non nuls ont un nombre fini de diviseurs, alors il en existe un plus grand que les autres . Définition Le plus grand commun diviseur à Il est noté : est appelé le PGCD de PGCD(a ; b). et de , Conséquence : si, et seulement si, . Démo : 2°/ PGCD et algorithme d’Euclide : Lemme d’Euclide désignent des entiers relatifs non nuls. Si Démo : Algorithme d’Euclide : a IN* et b IN*, avec a > b. On remplace par des couples de nombres de plus en plus petits, qui ont le même ensemble de diviseurs communs Opération reste On divise a par b r0 r1 Si r0 ≠ 0, on divise b par r0 r2 Si r1 ≠ 0, on divise r0 par r1 ⋮ ⋮ rn 0 Si rn – 1 ≠ 0, on divise rn – 2 par rn – 1 0 Si rn ≠ 0, on divise rn – 1 par rn Ci-dessus, on note rn le dernier reste non nul. commentaire 0 r0 < b et PGCD(a ; b) = PGCD(b ; r0) 0 r1 < r0 et PGCD(b ; r0) = PGCD(r0 ; r1) 0 r2 < r1 et PGCD(r0 ; r1) = PGCD(r1 ; r2) ⋮ rn < rn – 1 et PGCD(rn – 2 ; rn – 1) = PGCD(rn – 1 ; rn) PGCD(rn – 1 ; rn) = rn Page 1 sur 4 Chapitre. II : - Tale S spécialité maths 2010 – 2011 PGCD de deux entiers - On trouve forcément un reste nul, en effet, les restes sont des entiers positifs qui vont en décroissant strictement ( 0< et Propriété est égal au dernier reste non nul obtenu par l’algorithme Si ne divise pas , le PGCD des entiers naturels non nuls d’Euclide. Un exemple : recherche du PGCD de 1078 et 322 à l’aide de l’algorithme d’Euclide. On écrit les divisions euclidiennes successives … L’utilisation d’un tableur est intéressante. 3°/ Propriétés du PGCD : Propriété : Les diviseurs communs à deux entiers relatifs non nuls et sont les diviseurs de . Démo : Propriété : Si on multiplie deux entiers naturels non nuls par un même entier naturel ≠ , leur est multiplié par soit : Démo : Un exemple : Conséquence : Si est un entier naturel non nul, diviseur commun à et , alors : Un exemple : Page 2 sur 4 Chapitre. II : - Tale S spécialité maths 2010 – 2011 PGCD de deux entiers - Identité de Bézout : désignent deux entiers relatifs non nuls. , alors il existe des entiers relatifs Si Démo : – – – tels que – Si et sont des entiers naturels, on suppose par exemple que et ne divise pas . L’algorithme d’Euclide s’écrit : q0 + r0 ; r0 q1 + r1 ; … ; rn-2 = rn-1 qn + rn ; rn-1 = rn qn+1 avec 0 < rn < rn – 1 < … < r0 < . D’où, r0 = – q0 = u0 + v0 avec u0 = 1 et v0 = – q0 r1 = – r0 q1 = + ( – q0) × (– q1) = × (– q1) + × (1 + q0 q1) = u1 + v1 avec u1 = – q1 et v1 = 1 + q0 q1 En réitérant ce procédé, on montre que tous les restes rk, avec 0 , obtenus dans l’algorithme d’Euclide s’écrivent sous la forme rk = uk + vk, où uk et vk sont des entiers relatifs qui s’expriment en fonction de q 0, q1, …, qk, et en particulier le dernier reste non nul rn qui est le PGCD de et . Les autres cas, par exemple et se ramènent aux cas précédents : – il existe un couple d’entiers relatifs tels que – Il existe donc des entiers relatifs – et tels que Remarque : Le couple et étant entiers naturels, n’est pas unique. Par exemple, pour et Or, 1 = 3 × 1 + 2 × (– 1) d’où Exemple: Déterminer un couple , on obtient PGCD(3 ; 2) = 1. et ou 1 = 3 × (– 1) + 2 × 2 d’où et d’entiers tels que 1/ on écrit l’algorithme d’Euclide ; 2/ on isole les restes: (feuille annexe) 4°/ Nombres premiers entre eux Définition : Dire que deux nombres entiers non nuls sont premiers entre eux signifie que leur PGCD est égal à 1. Exemples : 25 et 27 , et Quotient de deux entiers non nuls par leur PGCD désignent deux entiers relatifs non nuls. Si , alors il existe des entiers relatifs ( Les nombres et sont premiers entre eux) Démo : IV. et premiers entre eux tels que (feuille annexe) Théorème de Bachet-Bézout : Deux entiers relatifs non nuls que Démo : sont premiers entre eux si, et seulement si, il existe des entiers relatifs tels (feuille annexe) Exemple: désigne un entier naturel non nul. Appliquer le théorème à et , puis à et . Page 3 sur 4 Chapitre. II : - Tale S spécialité maths 2010 – 2011 PGCD de deux entiers - V. Théorème de Gauss : 1°/ Théorème : et désignent trois entiers relatifs non nuls. divise le produit et si est premier avec Si , alors divise Démo : Remarque : Vérifier que est premier avec car peut diviser Par exemple, 6 divise 300 , or 300 = 15 × 20 et en ne divisant ni , ni 2°/ Conséquences : Propriété : et désignent des entiers relatifs non nuls et un nombre premier. Si divise le produit alors divise ou divise . Rappel : définition d’un nombre premier Démo : Propriété : Si et désignent des entiers relatifs non nuls sont premiers entre eux et si chacun d’eux divise , alors divise . Démo : Ex 1 : 5 et 9 sont premiers entre eux et divisent 1 035, alors . Ex 2 : Démontrer que 6 divise avec IN. Page 4 sur 4