Diapositive 1

publicité
L’expression d’un gène
Flux d’informations partant de l’ADN et conduisant à l’obtention d’une protéine
Le code génétique
Comment une information basée sur 4 nucléotides peut-elle
correspondre à un produit final constitué de 20 acides aminés?
La transcription des gènes
La traduction des ARN messagers en protéines
Différences entre
Procaryotes et
Eucaryotes
Comment des mutations peuvent-elles affecter l’information génétique?
Le code génétique
61 triplets de nucléotides (codons) représentent les acides aminés
3 triplets de nucléotides correspondent à un codon « stop »
Une mutation génétique peut conduire à la modification d’un seul acide aminé
dans une séquence protéique et est responsable d’un phénotype
Vernon INGRAM (1957)
Hb β
Travaille sur l’hémoglobine et l’anémie falciforme
Hb S (mutant)
La séquence nucléotidique d’un gène est co-linéaire à la séquence en acides
aminés pour laquelle il code
Première preuve
Charles YANOFSKY (1964)
Travail sur des mutants d’E. coli pour la tryptophane synthetase
Cartographie fine des mutants pour le gène TrpA
Séquençage des protéines correspondantes
Autre Conclusion
Un codon est constitué de plus d’un nucléotide
Un codon est composé de trois nucléotides et le point de départ de chaque
gène établi un « cadre de lecture »
Travaux de Francis CRICK et Sidney BRENNER (1961)
Mutagenèse de la région rII du phage T4 par la proflavine
Induit des délétions et des insertions de nucléotides
Obtention de mutants rIIB- et de révertants rIIB+ pour ces mutants
Les révertants sont bien obtenus par une seconde mutation
Résumé des résultats
Interprétation
Sous quelle forme l’information est elle transférée de l’ADN (codons) vers les protéines?
Point important
Des expériences suggèrent que l’ARN est un intermédiaire
dans le système
Expérience de « pulse chase »
Précurseurs ARN
radioactifs dans
milieu de culture
cellules eucaryotes
« pulse »
« chase »
(précurseurs ARN
non radiocactifs)
Noyau marqué
par la radioactivité
ARNs principalement
dans le cytoplasme
(les protéines sont synthétisées
dans le cytoplasme!!!!!)
C’est le grand dogme de la Biologie moderne!
Donc, ce seraient en fait des ARN qui seraient porteurs de l’information
traduite en protéines
Mise au point d’une approche expérimentale permettant
de caractériser le code génétique (quel codon pour quel acide aminé?)
Marshall NIRENBERG et Heinrich MATHAEI (1961)
Ils ont produit des ARNs de synthèse
Ils les ont traduit en protéines in vitro
Ensuite, analyse de toutes les possibilités!!!
Utilisation de micro-ARNs (tri-nucléotides) afin de résoudre les ambigüités.
NIRENBERG et
LEDER
Mise en évidence des codons « stop »
BRENNER, 1965
Bactériophage T4
gène codant la protéine constituant la
« tête » du phage
Nombreux mutants où cette protéine est plus courte
Allèle suppresseur!
Le code génétique est « dégénéré »
Plusieurs codons pour le même acide aminé
Codons « stop »
Arrêt de la traduction
Le code génétique est
universel!
Exceptions
Les gènes mitochondriaux
AUA
UGA
methionine
tryptophane
Autres exceptions chez certains
Protozoaires
Brin codant
Brin non codant
(matrice)
Transcription
Traduction
Téléchargement