neuro 8m2012

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Encodage de la température par les thermorécepteurs Réponses dynamiques
des thermorécepteurs
Chapitre IV.3. Le toucher
La plupart des connaissances sur le traitement des informations sensorielles dans le
cerveau proviennent d’études réalisées chez les singes Les trois composantes du cortex somatosensoriel
Le cortex somatosensoriel primaire intègre les informations du toucher
peau
proprioception
Cortex insulaire
Régions du lobe temporale Imoprtantes pour la mémoire tactile
Les inputs du cortex somatosensoriel sont organisés en colonnes, par champ récepteur et
par modalité.
Le cortex est organisé en colonnes
verticales de 200-600 mm de large
traversant toute l’épaisseur du cortex
(les 6 couches), de la surface à la
matière blanche. A l’intérieur d’une colonne, tous les
neurones reçoivent des inputs
provenant de la même région de la
peau et d’une seule classe de
récepteurs. La colonne est donc une unité
anatomique qui préserve à la fois les
propriétés de localisation et de
modalité.
Organisation en colonnes des neurones corticaux: profils de connexions des
neurones de différentes couches
Autoradiographie d’un section sagitale de SI dans l’aire de la main
Les inputs du cortex somatosensoriel sont organisés en colonnes, par
champ récepteur et par modalité.
Les neurones corticaux sont définis à la fois par leur champ récepteur et par leur
modalité
Le cortex somatosensoriel primaire intègre les informations du toucher:
Les champs récepteurs des neurones corticaux sont beaucoup plus grands que
ceux des neurones des ganglions dorsaux. Les champs récepteurs corticaux
couvrent des régions de la peau
qui sont activées simultanément
durant l’activité motrice
300-400
mécanorécepteurs
Les neurones des aires corticales supérieures détectent des caractéristiques complexes
des stimuli
Au fur et à mesure que l’information est traitée dans le cortex, des étapes d’entrée
vers des aires corticales supérieures, les neurones deviennent sensibles (et donc
capables d’identifier) des combinaisons spécifiques de stimuli
Le profil de décharge des neurones des
aires 1 et 2signale des caractéristiques
comme l’orientation des arêtes (de
l’objet) ou encore la direction du
mouvement par rapport à la peau, le
rayon de courbure.
Ces caractéristiques permettent de
reconstruire la forme de l’objet.
Neurone de l’aire 2
L’agencement spatial de ses inputs détermine les caractéristiques du
stimulus qui activent le neurone
Dans les aires pariétales postérieures (aires 5 et 7), les
réponses somato-sensorielles sont encore plus complexes
et sont souvent intégrées avec d’autres modalités.
Ces aires d’association jouent un rôle important dans la
guidance sensorielle du mouvement et sont organisées de
manière fonctionnelle plutôt que somatotopique
La taille et la position des champs récepteurs ne sont pas fixées de manière
permanente, mais peuvent être modifiées par l’expérience ou par des lésions aux nerfs
sensoriels.
Les champs récepteurs corticaux se forment au cours du développement embryonnaire et sont
maintenus par l’activation simultanée des voies sensorielles qui leur correspondent.
La taille et la position des champs récepteurs ne sont pas fixées de manière permanente, mais
peuvent être modifiées par l’expérience ou par des lésions aux nerfs sensoriels.
Expansion fonctionnelle d’une représentation corticale par répétition d’une tâche
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