Encodage de la température par les thermorécepteurs Réponses dynamiques des thermorécepteurs Chapitre IV.3. Le toucher La plupart des connaissances sur le traitement des informations sensorielles dans le cerveau proviennent d’études réalisées chez les singes Les trois composantes du cortex somatosensoriel Le cortex somatosensoriel primaire intègre les informations du toucher peau proprioception Cortex insulaire Régions du lobe temporale Imoprtantes pour la mémoire tactile Les inputs du cortex somatosensoriel sont organisés en colonnes, par champ récepteur et par modalité. Le cortex est organisé en colonnes verticales de 200-600 mm de large traversant toute l’épaisseur du cortex (les 6 couches), de la surface à la matière blanche. A l’intérieur d’une colonne, tous les neurones reçoivent des inputs provenant de la même région de la peau et d’une seule classe de récepteurs. La colonne est donc une unité anatomique qui préserve à la fois les propriétés de localisation et de modalité. Organisation en colonnes des neurones corticaux: profils de connexions des neurones de différentes couches Autoradiographie d’un section sagitale de SI dans l’aire de la main Les inputs du cortex somatosensoriel sont organisés en colonnes, par champ récepteur et par modalité. Les neurones corticaux sont définis à la fois par leur champ récepteur et par leur modalité Le cortex somatosensoriel primaire intègre les informations du toucher: Les champs récepteurs des neurones corticaux sont beaucoup plus grands que ceux des neurones des ganglions dorsaux. Les champs récepteurs corticaux couvrent des régions de la peau qui sont activées simultanément durant l’activité motrice 300-400 mécanorécepteurs Les neurones des aires corticales supérieures détectent des caractéristiques complexes des stimuli Au fur et à mesure que l’information est traitée dans le cortex, des étapes d’entrée vers des aires corticales supérieures, les neurones deviennent sensibles (et donc capables d’identifier) des combinaisons spécifiques de stimuli Le profil de décharge des neurones des aires 1 et 2signale des caractéristiques comme l’orientation des arêtes (de l’objet) ou encore la direction du mouvement par rapport à la peau, le rayon de courbure. Ces caractéristiques permettent de reconstruire la forme de l’objet. Neurone de l’aire 2 L’agencement spatial de ses inputs détermine les caractéristiques du stimulus qui activent le neurone Dans les aires pariétales postérieures (aires 5 et 7), les réponses somato-sensorielles sont encore plus complexes et sont souvent intégrées avec d’autres modalités. Ces aires d’association jouent un rôle important dans la guidance sensorielle du mouvement et sont organisées de manière fonctionnelle plutôt que somatotopique La taille et la position des champs récepteurs ne sont pas fixées de manière permanente, mais peuvent être modifiées par l’expérience ou par des lésions aux nerfs sensoriels. Les champs récepteurs corticaux se forment au cours du développement embryonnaire et sont maintenus par l’activation simultanée des voies sensorielles qui leur correspondent. La taille et la position des champs récepteurs ne sont pas fixées de manière permanente, mais peuvent être modifiées par l’expérience ou par des lésions aux nerfs sensoriels. Expansion fonctionnelle d’une représentation corticale par répétition d’une tâche