Partie2-Chap 2- Mouvement volontaire et plasticité cérébrale. Si le réflexe myotatique sert d'outil diagnostique pour identifier d'éventuelles anomalies du système neuromusculaire local, il n'est pas suffisant car certaines anomalies peuvent résulter d'anomalies touchant le système nerveux central et se traduire aussi par des dysfonctionnements musculaires. Des tumeurs, des AVC, ou des lésions hautes de la ME modifient la motricité. Comment la volonté ( ou cerveau = SNC= système nerveux central) agit-elle sur l'arc réflexe ? Quelles sont les adaptations du cortex possibles après accident ? I- De la volonté au mouvement : par définition celui qu'on maîtrise et qui est volontaire mais n'est pas réflexe... A- Effet de la volonté sur les réflexes : TP1et TP ece-- logiciel Edunantomist + p 364 à 367 + logiciel Synapse but de l'exercice : savoir dessiner des interneurones pour expliquer l'existence d'un retard d'une inhibition ( ou hyperpolarisation) dans les électromyogrammes, savoir proposer au moins une voie corticale descendante ...cf p 367. Le réflexe peut être + ou – modifié par la volonté selon les personnes. Notion de synapse inhibitrice à savoir. B- Les zones nerveuses et les mécanismes impliqués dans le mouvement volontaire : http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_06/i_06_cr/i_06_cr_mou/i_06_cr_mou.html • L'exploration par IRM du cortex cérébral permet de découvrir les aires corticales motrices spécialisées à l'origine des mouvements volontaires • La commande volontaire des muscles est élaborée dans l'aire motrice primaire M1 où se trouvent des corps cellulaires des neurones pyramidaux. Aires associées : aire prémotrice M2, aire motrice supplémentaire , cortex frontal permettent la préparation du mvt en fonction des stimuli externes et internes reçus. Les intentions de mvt sont élaborées entre autres dans le cortex pariétal. Exemple : Intentions ( cortex pariétal) puis préparation du mvt ( aires motrice supplémentaire et prémotrice M2) puis réalisation de la commande dans aire motrice M1. • L'ensemble de ces aires = cortex moteur qui présente une cartographie. Une région du corps correspond à une certaine surface de ces aires. Les neurones d'une région donnée de l'aire M1 commandent des muscles permettant la réalisation directe de mouvements d'une région donnée du corps = c'est la carte motrice de l'aire M1. • Les messages nerveux moteurs qui partent du cerveau cheminent par des faisceaux d'axones qui descendent par le bulbe rachidien puis dans la moelle jusqu'aux motoneurones = voies descendantes motrices ( voies monosynaptique et polysynaptique) . C'est ce qui explique les effets paralysants des lésions médullaires hautes. Décussation au niveau du bulbe ou de la ME : le côté gauche est gouverné par hémisphère droit et réciproquement ou on dit commande controlatérale. • Mécanisme = la capacité d'intégration des neurones. La volonté permet de moduler l' innervation des motoneurones médullaires par l'arrivée de neurones corticaux = convergence neuronique. Chaque motoneurone fait la somme des différents PPS lui parvenant à un instant t = intègre finalement un gd nbre de mn = réalise une sommation spatiale et/ou temporelle des PPS( potentiels post-synaptiques excitateurs et inhibiteurs) reçus. Le motoneurone dans la ME crée ou non un unique mn codé en fréquence de PA vers les fibres musculaires . 1 fibre musculaire est commandée par un motoneurone . Mais un motoneurone peut commander plusieurs fibres musculaires. Selon la f des PA, la contraction sera + ou – forte. Bien comprendre qu'il y a modulation du tonus initial. Savoir dessiner la convergence de 2 ou 3 neurones contre un motoneurone médullaire pour illustrer l'intégration. II- Motricité et plasticité cérébrale : ex violoniste, greffe main, recupération après AVC - ex p368, 370,372,380,381.. • Les cartes motrices présentent des similitudes et des différences selon les individus = unité et diversité des EV • Le cortex possède une plasticité cad des capacités de remaniement des neurones selon les événements. C'est l'entrainement répété sur plusieurs semaines qui permet de stabiliser les territoires modifiés. Loin d'être innées, ces différences s'acquièrent au cours du développement, de l'apprentissage des gestes et de l'entraînement = réquisition de nouveaux neurones ( soit par multiplicationchez le jeune, soit par remaniement chez l'adulte chez qui la multiplication est parfois moins importante) • Suite à des lésions, on constate une récupération progressive des capacités motrices associées à un recrutement de nouveaux territoires corticaux ou neurones corticaux . Le système nerveux central peut récupérer ses fonctions après une lésion limitée. La plasticité des zones motrices explique cette propriété. Greffe main : http://www.cnrs.fr/cw/fr/pres/compress/ReorgCerebrale.htm Certains facteurs comme l'alimentation, l'âge, le sport permettent de moduler cette plasticité. Certaines capacités de remaniements se réduisent avec la vieillesse, d'autres persistent et restent équivalentes à 70 comme à 20 ans, de même que le nombre de cellules nerveuses ( - 10 % seulement vieillesse). C'est la réduction du nbre de dendrites, d'axones et de synapses qui serait plutôt en cause mais variable selon individus. C'est donc un capital à préserver et entretenir... Cf schémas bilan en poly