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AMPUTATION
LES AMPUTATIONS
DEFINITION
GENERALITES SUR LES AMPUTES
Les indications
ROLE INFIRMIER
Surveillance, confort, surveillance locale, prévention du
décubitus, douleur
PRISE EN CHARGE PSYCHOLOGIQUE
ET RELATIONNELLE
DEFINITION
L’Amputation est un geste chirurgicale
au cours de laquelle s’effectue
l’ablation d’un membre ou d’une partie
saillante.
Amputations des membres
inférieurs
Chirurgie considérée
comme
"secondaire"
¬ Fait par les plus
jeunes
¬ Méconnaissance
des niveaux
d’amputation
¬ Absence fréquente
de relation
chirurgien - équipe
d’appareillage
Amputations des membres
inférieurs
Étiologies
• Artéritiques
80% des amputations du membre
inférieur
= Artérite diabétique, sénile
• amputation après ischémie prolongée
• échec de pontage, plaie infectée, ostéoarthrite
Amputations des membres
inférieurs
ƒtiologies
ϖ Traumatiques
20% des amputations du membre
inférieur
¬en urgence
¬secondairement
Amputations des membres
inférieurs
ƒtiologies
ϖ Tumorales
ϖ Infectieuses
Amputations des membres
inférieurs
 ¬Le choix du niveau d’amputation








ϖ L’étiologie
¬ amputation en zone saine
¬ niveau imposé par les lésions
¬ bilan pré-opératoire: angio-scanner, Doppler,
oxymétrie trans-cutanée, IRM...
ϖ L’âge, l’état du patient
ϖ Les possibilités de l’appareillage
Concertation chirurgien / médecin appareilleur
Amputations des membres
inférieurs
Le choix du niveau d’amputation
Amputations des membres
inférieurs
 Les principes de base
 ϖ Squelette: extrémités osseuses
 ϖ Muscles : capitonnage osseux
 ϖ Nerfs : recoupe proximale
 ϖ Vaisseaux : ligature distale
Amputations des membres
inférieurs
Les principes de base
ϖ Peau
¬cicatrice décalée par rapport à l’appui
maximal
¬appareillage du membre inférieur est en
compression, intérêt d’une couverture
cutanée
sensible et de qualité
¬greffe de peau et lambeau insensible à
éviter en
zone d’appui
NIVEAUX
D’AMPUTATIONS DU PIED
1 = désarticulation MP
2 = amputation trans-métatarsienne
3 = désarticulation de Lisfranc
4 = désarticulation de Chopart
LES AMPUTATIONS
TRANS-METATARSIENNES
L’AMPUTATION DE
LISFRANC
Désarticulation tarso-métatarsienne
L’AMPUTATION DE
CHOPART
Désarticulation médio-tarsienne
L’AMPUTATION DE JAMBE
Limite inférieure (pour l’appareillage)
¬union 1/3 distal - 1/3 moyen de jambe
pour permettre un matelassage osseux
ϖ Limite supérieure (pour
l’appareillage)
¬10 à 12 cm de longueur osseuse
par rapport au plateau tibial
L’AMPUTATION DE JAMBE
 Points techniques essentiels
 ¬Abrasion large de l’angle de Faraboeuf
 ¬Fibula sectionnée plus court que le tibia
 ¬Éviter de placer la cicatrice sur
 l’extrémité osseuse
M. R., 30 ans: fracture ouverte de jambe avec dévascularisation et
perte
de substance osseuse. Pontage vasculaire en urgence.
Transféré à 15 jours.
Amputation immédiate en
raison d’un sepsis majeur
L’AMPUTATION DE CUISSE
Limite inférieure (pour l’appareillage)
¬ 8 à 10 cm de raccourcissement osseux
par
rapport à l’interligne fémoro-tibial pour
loger
l’articulation mécanique du genou
¬ plus le moignon est long, meilleur sera le
bras de levier de la cuisse
L’AMPUTATION DE CUISSE
 Limite supérieure (pour l’appareillage)
 ¬10 cm de fémur par rapport au petit
trochanter
 ¬si moignon plus court, difficultés pour
placer
 l’articulation prothétique
L’OSTEOMYOPLASTIE de
cuisse
Couverture de
l’extrémité osseuse par
un lambeau périosté
Suture des plans musculaires
ROLE INFIRMIER
En post opératoire
Prendre connaissance du type
d’amputation et de sa cause
diabète
artérite
traumatisme
ROLE INFIRMIER
surveillance
Surveillance du pouls
de la tension artérielle pour déceler un
éventuel état de choc
une hémorragie locale.
ROLE INFIRMIER
soins de confort
Installer le malade dans le lit
ROLE INFIRMIER
soins de confort
Pas de coussin sous le moignon
Surélever les pieds du lit pour prévenir
un œdème local
Traction collée si nécessaire (1 kg)
Aider le malade à s’asseoir, à se
mobiliser dans son lit.
ROLE INFIRMIER
Surveillance locale de l’amputation-Soins
Pansement élastique mais non compressif
Vérifier et surveiller le drainage (redon, lame de delbé)
Humidifier le pansement avant l’ouverture du
pansement
Surveiller la coloration (hématome, inflammation) la
cicatrisation est souvent longue
Fermer avec jersey et bande velpeau
Ablation des points de suture au 20e jour selon la
prescription
ROLE INFIRMIER
Surveillance locale de l’amputation-Prévention
Surveiller la trophicité musculaire
ROLE INFIRMIER
Surveillance locale de l’amputation-Prévention
Prévenir les contractures en position vicieuse
Prévenir flexion et abduction de la hanche
pour les amputés de la cuisse
Mettre au fauteuil et exercices d’extension
Faire mobiliser le moignon
(contraction du muscle)
Aider pour le béquillage
ROLE INFIRMIER
Prévention du décubitus
membre sain
Escarres
phlébite
Infection urinaire
Infection pulmonaire
Complications locales
atrophie du moignon
infection
ROLE INFIRMIER
Douleur liée à l’amputation
L’hallucinose survient précocement après l’amputation (c’est
la perception de la partie du corps amputée).
On parle alors du « membre fantôme »
Elle affecte 72% des patients en post –opératoire immédiat
entraînant des douleurs à type de brûlures, crampes,
contractures,décharges électriques
La douleur du moignon due à la section des filets nerveux
Un névrome entrainant des douleurs qui relèvent d’une
irritation ou d’une mauvaise cicatrisation d’un nerf.
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient
Etre attentif au choc psychologique du
patient
C’est un patient prévenu mais non
convaincu
C’est pour lui une épreuve et il faudra lui
faire prévoir l’appareillage avec
possibilité de monter ou descendre les
escaliers ceci avec un spécialiste de
l’appareillage
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient
La prise en charge psychologique doit être
précose et obligatoire par une équipe
pluridisciplinaire.
La personne récemment amputée passe par 5
phases plus ou moins longues qui aboutissent
ou non à la phase d’acceptation.
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient
La réaction à la perte d’une partie de soi se
marque par une sorte de sentiment
d’anéantissement ;
la diminution d’une partie du potentiel
d’activité physique est ressentie, dans un
premier temps, du fait de son irréversibilité,
comme une atteinte généralisée.
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient- Les phases
la dépression
«Faut pas rêver, je ne serai plus jamais comme avant, mais pourrai-je
vivre autrement ?».
L’idée d’un retour à une vie sans amputation est
progressivement abandonnée, l’image de soi «non
amputée» est restaurée, et l’interrogation quant à
la possibilité de construire une image de soi
«amputée» évolue progressivement.
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient- Les phases
la dépression
«Faut pas rêver, je ne serai plus jamais comme avant, mais pourrai-je
vivre autrement ?».
A cette phase, l’information sur l’amputation, l’appareillage,
etc. est bien perçu car les mécanismes de défense initiaux
d’agressivité ont été progressivement remplacés par un contexte
psychologique supportable autorisant des mécanismes de
pensée constructifs. Le sujet amputé est souvent silencieux,
attentif, voire méditatif, parfois aussi dubitatif, mais la charge
émotionnelle qui est moins forte, permet l’écoute et la
compréhension de nouveaux principes de vie.
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient- Les phases
l’acceptation
«Je fais ce qu’il faut pour dominer la situation et
pour préserver mon capital santé».
«L’amputation est un handicap, mais je ne suis pas
un handicapé».
Le plaisir de vivre est alors à nouveau
présent, dans un contexte psychologique
associant autonomie, responsabilité,
dynamisme et activité créatrice.
Résumé amputation
PROBLEME
La plaie
Le moignon
La douleur du membre fantôme
Etat général
Acceptation du handicap
OBJECTIFS
Cicatrisation.
Ne s'infecte pas.
Qu'il retrouve son diamètre initial pour permettre un
appareillage
Avec le kiné: prévention des attitudes vicieuses
ACTIONS
Nettoyage scrupuleux de la plaie avec un antiseptique
(ordre des pansements).
Voisin sans infection.
Malade bien installé.
Douleur calmée avant le début du pansement.
Enlever les zones de nécroses.
Si zone suspecte, faire un prélèvement bactériologique.
Rythme pour refaire le pansement.
Souvent utilisation hydrocolloïdes.
Installation surélevée.
Confection du pansement avec des bandes.
Bandage occlusif, pas compressif avec des récurrents
mais pas de circulaires.
Qu'il ne souffre pas.
Demander au médecin une prescription efficace
d'antalgiques.
Pas d'aggravation de son état général.
Surveillance de l'éventuel diabète.
Eviter les escarres (bonne hygiène générale, mise au
fauteuil le lendemain, repas hyperprotidique).
Surveillance du traitement.
Qu'il fasse le deuil de son membre amputé.
Lui faire exprimer ce qu'il ressent.
Lui donner des conseils pour devenir autonome.
Donner des informations sur la rééducation.
Travailler en équipe.
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